Top films ciné 2022

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Premier visionnage de l'année, pile le samedi 1er janvier. Pile au moment où je choppais le covid, la bonne blague. Ha Ha (rire amer). Bon sinon ben j'ai trouvé ça assez cool. CATRIX quoi.

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Sitôt récupéré de la chtouille, j'enchaîne 2 semaines plus tard (je titubais encore) avec "Belle "et "Lynx". Pas mal même si quelques réserves... Que bon nombre de critiques Sens Critique ont de toutes façons pointé et que je vous encourage à lire donc.

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J'adore ces gros matous donc à défaut d'avoir vu un autre docu sur une certaine panthère des neiges, voilà...

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Dans mon top final de l'année probablement. Enorme coup de coeur.

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Les cinéphiles auront deviné la fin de ce simili-remake par Del Toro mais comme disait le cinéaste dans une interview, ce n'est pas le résultat qui compte mais le voyage et sur ce point on est servi. A noter une utilisation intelligente et pas cliché du tarot (normal vu qu'à l'instar d'un Jodorowsky, Del Toro le pratique en connaissance de cause).

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Fifi qui dézingue Marvel. Forcément c'est pas toujours subtil mais pas mal de gags sont toutefois à se pisser de rire.

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Un prequel décevant, mou, attendu tant dans son scénario que ses péripéties (la mort d'un personnage que je vois venir depuis le début du film.... sérieux...), quand à certaines scènes d'un point de vue technique/expérimental, mouais non ça passe pas (les caméras sur les épées en mode première personne comme dans les jeux vidéos, non Matthew, non)... -_-'

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Je l'avais jamais vu sur un écran géant de ciné. L'attente valait donc bien le coup, putain quelle claque. A noter que séparément du film, la musique de Maurice Jarre c'est kiki tout mou d'un coup, dommage.

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Pas le plus aimable ou facile des Fellini. Mais l'occasion de se replonger dans cet univers frappadingue au ciné, je ne dis jamais non en bon fan Fellinien.

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Oui Depardieu était l'acteur idéal pour le personnage du commissaire mélancolique crée par Simenon. Un personnage vecteur, profondément humaniste qui cherche à comprendre plutôt que juger. Leconte enrobe ça d'une mise en scène classique en apparence mais finement ciselée au film (exemple : plutôt que faire un champ-contrechamp entre Maigret et la gérante d'une boutique de robes à louer, la caméra oscille lentement de l'un à l'autre en décadrant lentement l'axe de son angle de prise de vue, afin de ne pas apporter des plans de caméra qui auraient brisé le rythme). On dirait donc du Chabrol et quelque part ça fait plaisir.

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Le blues-jazz fusion inventé dès les années 30, un des nombreux "LOL" du film, souvent incongru, anachronique, pas foutu d'assumer le mythe crée par Agatha Christie autrement qu'en cherchant à le développer en cherchant à chaque fois une justification ("j'ai été blessé du coup je me laisserais pousser la moustache"... PTDR comme disent les djeunz -- "Oh oui je suis prétentieux et péteux mais j'aime qu'on dise que je suis intelligent, moi Hercule Poirot", MDR comme disent nos poussins, bis) ni d'apporter autre chose à un récit qu'on devine d'emblée tellement il est vu et revu, surtout quand la mise en scène est plate comme de l'eau de roche (en comparaison il y a plus de cinéma dans Maigret vu juste avant que ce film, c'est vous dire). Bon allez la photographie est jolie et l'Egypte en CGI c'est mignon mais tu ne m'y reprendras plus Kenneth.

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Adaptation assez réussie de la désopilante BD absurde de Fabcaro.

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Un classique qui n'a pas perdu de sa force ou de sa pertinence. L'ombre de Bergman n'a jamais autant plané sur Kubrick.

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Du survival avant l'heure par le prodige surdoué Kalatozov. C'est souvent éprouvant, les ficelles peuvent paraître un peu grosses (mais moins que sur "les cigognes..."), Tatyana Samoylova reste à se damner mais la mise en scène incroyable à la fois rugueuse et lyrique emporte tout sur son passage ou presque. Je reprocherais un petit manque d'émotion là où "Quand passent les cigognes" voulait en mettre trop. Pour moi, Kalatozov trouvera le parfait équilibre sur "Soy Cuba", chef d'oeuvre définitif.

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Drôle, érotique, poétique et absurde, je découvre l'oeuvre de Jiri Menzel et c'est foutrement bon.

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L'un de mes films préférés de tout l'étang. Taisez-vous je ne vous entends plus. Gloub.

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Je n'aurais que des louanges sur le film pour le coup. Graphisme somptueux (on dirait une espèce de cel-shading mais d'une rare finesse et fluidité incorporé dans des fond de peinture), musique de André Dziezuk qui reprend le classicisme d'un Bach ou d'un Vivaldi (j'ai guetté au générique de fin si d'ailleurs il n'y avait pas des morceaux d'eux, mais non en fait c'est André Dziezuk qui fait tout et c'est putain de classe). Ellipse des moments violents et sanglants tout en recontextualisant les enjeux de l'histoire d'Icare et son père Dédale autour donc de l'histoire de Minos et du Minotaure comme du labyrinthe et de Thésée.

Et oui Ariane était peut-être une ado comme les autres qui s'enflamme à la vue de ce beau gosse de Thésée... Lequel pouvait probablement être un connard de grec prétentieux et arrogant ? Oui il y a des libertés prises avec le Minotaure mais j'ai apprécié le traitement plus humain proposé de la créature. Oui il s'agit de la civilisation Crétoise et non Grecque et donc l'habillement et les manières étaient différentes. J'y ai retrouvé la beauté visuelle dépeinte dans le tome 13 de la BD Papyrus de De Gieter ("Le Labyrinthe) où Papyrus et Théti-chéri s'échouent en Crète à une époque sensiblement similaire. Oui on voit même un peu de nu. Rien de bien affriolant mais rappelons que les peuples d'avant n'avaient certainement pas nos complexes judéo-chrétiens à la con dès qu'un sein ou un bout de fesse apparaît...

Bon bref, allez voir "ICARE".

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J'ai fait une chronique dessus, à vot' bon coeur msieurs dames.

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J'en attendais rien, j'en ai quand même été déçu, la vache. :/

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C'est gentillet... Mais ça va jamais jusqu'au bout de son concept.

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Bollywood épique et qui fait mieux que Hollywood, l'époque moderne quoi.

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Remastérisation sublime. Ring aussi.

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Rétrospective Shohei Imamura suite.

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Rétrospective Shohei Imamura suite.

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Rétrospective Shohei Imamura, suite.