Top 10 Morceaux selon ElliottSyndrome

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Quinze minutes de bonheur absolu. Quinze minutes renversantes, durant lesquelles on passe par tous les états : peur, stress, enthousiasme, émerveillement, tristesse, joie, mélancolie, euphorie...
Quinze minutes pour lesquelles Steven Spielberg a décidé de remonter la fin de son long métrage, pour coller les images au rythme de la musique et non pas l'inverse, comme cela se fait ordinairement au cinéma. De manière à ce que la musique devienne le seul langage du film, et en propage l'émotion de manière universelle.
Quinze minutes qui ont changé à tout jamais mon approche du cinéma, m'ont converti à Spielberg pour la vie, ont fait de John Williams l'un de mes dieux de la musique.
Première place évidente et incontestable, s'il en est.

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Pas forcément le titre que la plupart des fans de Queen poseraient au sommet de la pile. C'est tout de même mon préféré, en dépit de son côté rock basique bien lourd (ce n'est pas dans ce morceau que Roger Taylor démontre le plus ce qu'il sait faire) et de ses arrangements synthétiques qui, peut-être, plaisent moins aux amateurs des débuts du groupe.

Vocalement, Freddie Mercury y est phénoménal. Les solos de Brian May tombent à la perfection, et il faut prêter attention à la partition de John Deacon pour mesurer à quel point le garçon était excellent dans sa partie. Et puis, les paroles...

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Chanson-titre de l'album post-11 septembre du Boss, un condensé de rage rock, de puissance, d'énergie, de prière, d'espoir, le tout martelé par son E-Street Band retrouvé.
Du pur Springsteen, qui me fait frissonner et me donne envie de lever le poing, yeux fermés et tournés vers le ciel, pour implorer chacun de se lever et de marcher vers le futur, quoi qu'il arrive.

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Peter Gabriel a signé nombre de titres impressionnants, un paquet de morceaux de bravoure, souvent longs (moins durant sa carrière solo qu'avec Genesis, mais quand même). Il y en a beaucoup qui pourraient figurer dans ce top, notamment dans leur version live qui, souvent, les transfigure - je pense notamment à Secret World, In Your Eyes, Blood of Eden...
Mais celui-ci, les enfants, celui-ci plane très loin au-dessus des autres. Le grand frisson, à chaque écoute. Que de nuances, que de maestria technique, que de beauté en terme d'écriture ! Rien à jeter.

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Certes, il y a plus joyeux comme titre chez les Beatles. C'est peut-être pour ça que celui-ci est mon préféré. (Ouais, je sais, ça sonne un peu confession de bonnet de nuit, genre le mec qui s'épanouit dans la dépression. Mais non, je vous assure, ça va très bien.)
Le double quatuor à cordes en guise d'orchestration est pour beaucoup dans mon coup de coeur. Franchement, il fallait oser - ou être tout simplement les Beatles pour se permettre une expérimentation pareille en plein milieu d'un répertoire rock pourtant déjà très diversifié.
Mais les paroles sont superbes, poétiques et elliptiques, tristes et touchantes. Un résumé d'humanité oubliée en deux minutes.
Oui, il fallait oser. Et il fallait réussir.
Mais on parle des Beatles, là.

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Etant donné l'importance de Jarre dans mon parcours musical, je me devais de le faire figurer dans ce top. Mais, curieusement, pas si évident de choisir un titre en particulier, à moins de partir vers les "tubes" - que j'aime, pour la plupart, mais qui ne sont pas non plus forcément ce qui m'intéresse le plus dans son travail.

Finalement, en y repensant, la cinquième partie de son premier véritable album, la comète "Oxygène", s'est imposée assez naturellement. Surtout pour son premier mouvement, délicat et mélancolique.

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La version longue, s'il vous plaît, hein ! Celle de l'album éponyme.
Là encore, il y a peut-être mieux, plus élaboré, plus ambitieux, chez David Bowie. Mais aucune de ses chansons ne m'emporte autant que celle-ci.

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A l'époque, je connaissais surtout Sia pour son album "Some people have real problems". Des arrangements plutôt dépouillés pour des chansons plutôt lentes, des ballades, des pépites de mélancolie un rien acidulées.
Ensuite, il y avait eu le très pop "We are born", moins inoubliable on va dire.

Et puis, un jour, le choc. Ce titre. Cette chanson.
Il y a la performance, bien sûr. Outre son timbre reconnaissable entre mille, Sia dispose d'une technique exceptionnelle, qui fait d'elle l'une des rares à être capable d'interpréter cette chanson sans être ridicule - et pourtant, ils sont un paquet, depuis, à s'y être frotté. La plupart, en se vautrant, ou en la chantant avant tout pour faire étalage de virtuosité, pour faire les beaux, rouler des mécaniques vocales - en oubliant complètement le sens des paroles, et donc en les trahissant intégralement.

Cette chanson est tellement incroyable qu'elle écrase d'ailleurs tout le reste de l'album, qui reste dans son ombre de bout en bout. Une dinguerie qui a hélas achevé de transformer Sia en bête de foire médiatique, avec ses perruques, ses chorégraphies torturées, et une brochette de chansons se ressemblant toutes plus ou moins, sans jamais exploser avec autant d'évidence et de force que "Chandelier".

Un cas d'école passionnant, mais surtout, une pépite pop-rock, écorchée vive, douloureuse et lumineuse à la fois.

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Neil Hannon, alias The Divine Comedy, devrait être obligatoire dans toutes les discothèques qui se respectent.
(Oh l'autre, eh, comment il se la joue ayatollah !)

Non, sérieusement, j'adore et j'admire l'élégance british de ce compositeur-interprète inimitable, voix de crooner, allure de dandy désabusé, et auteur d'une grande finesse et d'une audace sans limite. Il est parfois difficile de le suivre dans toutes ses expériences, mais le voyage n'est jamais neutre ni détestable.

L'album "Absent Friends" fait partie de ses animaux les mieux domptés, les plus accessibles - ce qui ne l'appauvrit pas pour autant, loin s'en faut. Et cette chanson est juste sublime. Elle fait indubitablement partie de celles pour lesquelles je suis capable de mettre le disque dans la platine, juste pour écouter ce titre et pas les autres.
Et le pire, c'est que je ne m'en lasse pas.

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A part Jarre, qui ne chante pas (ou alors, quand il le fait, on préfère oublier), c'est vrai que ce top manque de Français. N'allez pas croire que je boude les productions locales. J'ai sur mes étagères nombre d'artistes bien de chez nous, et quelques-uns figurent parmi mes incontournables, mes essentiels. Michel Berger et France Gall, Higelin, Balavoine, Goldman, Barbara, mais aussi Julien Doré (SI D'ABORD !!!), William Sheller, Nilda Fernandez... bon, voyez le topo.

Mais oui, Souchon, tout de même. Sans doute mon chouchou - avec son compère Voulzy, jamais loin. Même si je préfère le rugueux, le pessimiste, le nostalgique, le sombre et le ténébreux.
Et puisqu'il faut en choisir une, cette version live de "Somerset Maugham". Pas la plus connue, là non plus, mais quel bijou. Et quelle sincérité dans son interprétation.

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Cette ligne rythmique, bordel...
Avec le léger crachouillis en arrière-plan, façon crépitement de disque vinyle sur la platine. Et puis la guitare, et puis le piano, et puis la voix.
Tu veux quoi de plus ?
C'est du mythe en barre, et puis c'est tout.

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Dans les années 80, les quatre Irlandais, c'était quand même quelque chose. Des pondeurs de tubes, solides, remuants, difficiles à contester. Rien que l'album "War", wouah. Et "The Joshua Tree", où figure cette balade rock, dont l'ampleur et la montée en puissance me touchent sans coup férir.

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Découvert en générique de fin du "Léon" de Luc Besson, ce titre est l'une des petites merveilles du sublime album "Ten Summoner's Tales", le meilleur de Sting en solo pour moi. (Même si "The Soul Cages" et "...Nothing like the Sun", bon, voilà quoi.)
La guitare de Dominic Miller, la plainte retenue de l'harmonica... pfiouh.

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Ce hautbois, mon dieu...
Si j'aime autant le son de cet instrument, ce morceau y est pour beaucoup.
Bouleversant, à chaque fois.

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Bah oui, quand même.

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Bon, oui, j'ai grandi dans les années 80.
Et en 1986, tu ne pouvais pas échapper à ce tube monstrueux. Tu ne pouvais pas.

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Pas la plus floydienne des Flamands Roses, oui, je sais. Mais je l'aime, moi, cette chanson. C'est tout. C'est simple. Ça se passe de commentaire.

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Dans le genre morceau de bravoure, les 14 minutes de ce monument se posent là. Ce qui produit un drôle de contraste avec la pop assez classique de Dire Straits en terme d'arrangements (guitare, basse, batterie, orgue, piano), tout en la faisant voler en éclats à coup de ruptures de rythme et de longs passages instrumentaux où Mark Knopfler fait briller sa guitare.