Top 10 Albums selon -Alive-

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Je jubile d'autant plus d'adorer cet album quand je vois que les fans de Pink Floyd le boudent pour foncer tête baissée sur Dark Side, et parfois sur The Pipper...(le premier quoi). Peu importe les imperfections qu'a The Wall, moi je ne les vois pas et pour moi c'est un monument. C'est à la fois un spectacle mégalo et un opéra sombre. Les morceaux sont inégaux mais par je ne sais quelle alchimie, il se répondent et forment une montagne russe émotionnelle. A coup de ruptures et de petits délires (car oui certains titres sont juste des délires de Roger Waters) l'album crée une pièce cohérente avec un début et une fin.

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C'est simple. C'est mon premier album. C'est avec lui que je découvre la musique, que j'apprend à écouter un album en entier. Je le trouve parfait. Pas un seul titre mauvais, il ne donne jamais le temps de souffler. Et puis il m'a vraiment rendu exigeant en rap car le flow d'Eminem est parfait, et les instrumentales justement dosées semblent faites pour lui. C'est dingue après plus de 10 ans d'écouter encore cet album et de ne toujours pas m'en lasser.

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Je sais que mon Top est assez "classique". Pas d'albums méconnus, obscures, que des noms mainstreams. Mais que voulez-vous ! tous ces albums sont de véritables claques. Et Antichrist Superstar, malgré tout ce qu'on pourra reprocher à Manson, est un album puissant. Peut-être le seul qui soit vraiment sincère chez lui, le seul sur lequel on ne ressent pas ce côté metal ""commercial"" des années 2000. Il tient à la fois du rock gothique underground le plus crasseux et de l'objet mégalo ambitieux. Même vous, les fans hardcore de metal, vous ne pouvez pas nier que cet album est un concentré de rage, mais une rage travaillée, une rage dirigée vers quelque chose d'écoutable, faite pour être un gros album.

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J'ai presque envie de dire qu'Outkast invente l'abstract hip-hop avant l'heure, ou en tout cas quelque chose qui s'en approche. Véritable OVNI musical en 1996, ATLiens me plait parce qu'il propose un rap calme, étrange, minutieux, unique à l'époque. Il sera d'ailleurs unique dans leur discrographie. Mais ce que j'aime chez Outkast, c'est qu'ils innovent sans arrêt tout en restant quand même dans du rap, du vrai. Là où les gens glorifieront certains artistes hip-hop qui lorgneront vers l'electro, le rock etc...en sortant du rap. Eux, ils mélangent les genres mais les noient sous la musique rap.

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Coup de cœur récent. Je sais pas quoi dire à part que c'est énergique et efficace. C'est brut, c'est bête, c'est simple, ça dépeint bien la jeunesse anglaise des années 2000. Quand on l'écoute on imagine bien ces gamins odieux, une bouteille à la main, à se bourrer la gueule en pleine rue et à emmerder les passants. Du garage rock dansant, accessible qui cherche à faire bouger les popotins. Moi j'adore.

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J'ai découvert Kanye West à la sortie de cet album (c'est toujours une petite fierté de découvrir un grand nom avant son heure de gloire) et à l'époque je savais pas ce que c'était des samples. Pour moi cet album c'était une folie - ça l'est toujours- même si j'avais déjà découvert Outkast avant qui vont encore plus loin dans la folie. Mais quand même quoi ! ça déborde d'énergie et de joie, ça déborde de créativité et c'est "classieux". Kanye West est un bidouilleur de son, il te balance vraiment des sons parfaits. Et puis chose IMPORTANTE, il faut noter qu'à l'époque il rappait bien, même son flow était cool, c'est plus trop ça aujourd'hui je trouve.

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Coup de cœur qui a peu de risque de bouger. Là, vraiment, je ne sais pas comment expliquer toute l'émotion qui me submerge à l'écoute de cet album. Je vais parler avec mes références, pas les plus pertinentes, mais c'est la seule manière d'expliquer mon engouement : Pour moi cet album c'est la synthèse parfaite entre un rock nerveux et crade des années 80/90 issu du punk, et des ambiances envoûtantes toutes droit issues du prog, du post-rock etc...En gros c'est un mélange entre Pixies et Godspeed You Black Emperor. Les mélodies sont belles à tomber, le chant est nerveux mais parfois ultra précis, et puis la seconde d'après on t'envoie une accalmie nuageuse et magnétique. En somme, la musique ressemble à la pochette. L'Amérique profonde traversée par une jeunesse désabusée, énervée mais bohème.
Ce morceau réunit tout ça : https://www.youtube.com/watch?v=j2PZWMR3PxQ

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C'est tombé sur ce Current 93, ça aurait pu être Little Pretty Horses, tant les deux se valent. Ambiances envoûtantes, guitares magiques et cette voix qui raconte, qui parle, qui pleure, et le tout aurait dû logiquement donner un album foireux car tout lui est reprochable : pas de chant, morceaux bien longs, mélodies timides et minimalistes MAIS de ces petites choses se déversent des torrent d'émotions. Je sais pas si c'est le meilleur Current 93, mais c'est celui que je préfère.
à écouter sous un bon casque : https://www.youtube.com/watch?v=InDkzsdgNBQ

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Bon voilà, après plusieurs années d’écoute de Car Seat Headrest, je peux dire que mon coeur bat plus fort pour How to Leave Town que pour Twin Fantasy. Selon mon humeur, je peux aussi tomber raide d’extase pour Teens of Denial. Bref, pas facile de choisir un album dans leur disco. How to Leave Town c’est un album où la qualité Lo-fi n’écrase pas la puissance émotionnelle souhaitée par Toledo. L’album est grandiose. Il est beau, mais il ne s’interdit pas d’être rêche. Ending of Dramamine nous le montre dès l’entrée de l’album. Ensuite le reste n’est que balade dans du song-writing magnifique, dans des morceaux rythmés de guitares cracra avec le timbre de voix si particulier de Toledo. On atteint des sommets avec les derniers morceaux : I Want You to Know That I’m Awake et Space Cadet me font toujours le même effet encore aujourd’hui.

https://www.youtube.com/watch?v=lnqnTobQFuk

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Let us prey c’est comme Dopethrone mais avec un curseur violence poussé un cran au-dessus. Dopethrone avec un son moins « cool », moins « yeah rock n roll » et beaucoup plus sale et nihiliste. Le son d’Electric Wizard devient ici paroxystique. On vit les mêmes tourbillons sonores, on s’assomme des mêmes riffs bêtes et puissants, mais à chaque morceau, on va un peu plus loin. Plus loin, c’est-à-dire : quasiment plus de chant sur certains morceaux, ou du moins des chants noyés dans la mélasse grasse qui fait office de musique, des morceaux saturés d’un dégueuli de haine et qui sentent l’héroine à plein nez (we, the undead), des riffs ultra puissants et raleeeeentis à l’extrême (the outsider), et au détour de l’album une musique de cirque nocturne, musique de message noire, d’incantation (night of the shape).
En vrai, ce n’était pas facile de choisir entre Dopethrone, Come my fanatics et lui. J’ai choisi lui car il conserve les qualités de ses ainés (la puissance, le côté psychédélique) mais en offre une version plus noire et plus concise.