Tiens, et si je ne dormais pas, cette nuit...

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Une mise en scène calibrée, ces toiles géométriques de fond, une atmosphère onirique, des acteurs maquillés et grimés de manière amplifiée, une image oscillant du bleu au jaune au sépia, et une musique entraînante en font un film, résolument moderne, posant les bases du genre horrifique. Bien évidemment, pour les sursauts, la tension et autres frissons, on repassera, mais il fallait bien commencer quelque part.

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Classique des classiques, trop ancien pour être réellement effrayant pour le public de zappeurs que nous sommes, mais l'esthétique générale et la photographie sont absolument magnifiques et cauchemardesques à la fois. Et puis, cette ombre voûtée aux doigts crochus, bon sang !!!

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Vue dans une version "colorisée", la première des moult adaptations autour du "Fantôme de l'opéra" est un délice romantico-gothique. Le visage du Fantôme reste impressionnant 90 ans, plus tard et puis, j'ai toujours eu un faible pour les méchants torturés jouant de l'orgue.

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A voir. (Oui, il serait plus que temps !)

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A voir.

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Fascinée par l'imaginaire du cirque, obsédée par la différence et la non-conformité, dévastée par l'injustice, mon gros coup de coeur, évidemment. La monstruosité ne réside pas toujours dans ce que les apparences nous laisse entrevoir.

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Evidemment que l'animation un tantinet saccadée du plus célèbre des singes a pris une ride, surtout avec les technologies dont nous disposons actuellement. Néanmoins, en tenant compte de l'époque, c'est remarquable ! Seul bémol, Ann Darrow et ses cris constants constituant la grande majorité de ses "dialogues".

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L'intérêt de ce film repose essentiellement dans la rencontre entre deux "monstres" sacrés du cinéma d'horreur : Boris Karloff et Bela Lugosi. Pour le reste, il faudra se contenter d'un scénario léger et d'une atmosphère vaguement inquiétante.

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A mi chemin entre l'horreur et le comique, je découvris enfin la mythique Créature personnifiée par le légendaire Boris Karloff... Vivement que je voie le premier de la série !

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En bas de l'échelle des monstres, il y a les zombies, et tout de suite après, je mettrais le loup-garou. Non, franchement, qui aurait peur d'un homme poilu poussant des cris ? Prenez Demis Roussos, cela ne l'a jamais empêché de faire carrière.
Et donc, quand le maquillage/les effets spéciaux laissent un peu à désirer, c'est encore plus risible. Magnanime, je mets 6 pour l'ambiance et la photographie. Et pour les cannes de dandy parce que c'est un chouette accessoire.

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Un film B, certes, mais qui sait tirer parti de son petit budget avec une utilisation astucieuse du son et de la lumière. Qui peut le plus peut le moins et jouer avec l'imagination du spectateur fait toujours son petit effet.

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Générique de fin : "Ne soyez pas diaboliques ! Ne détruisez pas l'intérêt que pourraient prendre vos amis à ce film. Ne leur racontez pas ce que vous avez vu. Merci pour eux."

Oui, il s'agit davantage d'un thriller à la trame diabolique. Seule la dernière partie s'apparente à de l'horreur, mais, ma foi, je ne résiste jamais à inclure des bons films dans cette liste !

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A voir.

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A voir.

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Jusqu'où un père est-il prêt à aller par amour pour sa si frêle et délicate fille ? C'est ce que l'on découvre dans ce très beau et émouvant film d'horreur... français ! Et vu leur très faible nombre dans cette liste, cela mérite d'être souligné.

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Film considéré comme dérangeant et malsain à l'époque, il ne me semble pas avoir pris une ride. Le personnage principal, un type foncièrement dérangé et obsédé par sa caméra est terriblement inquiétant et n'est pas sans rappeler LE comédien-psychopathe du moment : Michael Shannon (Take Shelter). Bref, à voir absolument !

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La fameuse scène de la douche, Norman Bates, et ce plan final... Plus d'un demi-siècle plus tard, il fait toujours son petit effet.

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De vraies têtes à claques, ces mioches ! Plus horripilants qu'effrayants.

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Prenez un grand manoir isolé, des petits ninfants, une héroïne psychologiquement fragile, mélangez le tout pendant 1h40, voilà, c'est prêt, vous obtenez un très bon film du genre.

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A mi-chemin entre l'onirique et le fantastique, enrobé d'une sublime partition à l'orgue et portée par une actrice envoûtante dont le personnage est harcelé par une apparition -le réalisateur lui-même- des plus perturbantes, ce film est une véritable expérience que je ne saurais trop vous recommander !

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Mais quelles sales bêtes, ces piafs ! Evidemment, les inserts prêtent un peu à sourire pour notre époque mais la tension, elle, demeure inchangée. Le maître du suspense, n'est-ce pas.

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Au niveau de l'exercice de style, rien à redire, c'est une belle expérience sonore et visuelle que nous propose Robert Wise. En revanche, au niveau de l'histoire, elle aurait tellement gagnée à être approfondie, d'autant que le dénouement m'a laissé sur ma "fin".

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Le rythme particulièrement lent et l'héroïne (Catherine Deneuve) tellement statique et stoïque pourront en décourager plus d'un. Pour autant, ce film est loin d'être dénué d'intérêt et nous donne à voir une belle plongée dans la folie d'une jeune fille singulière.

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A voir.

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Ambiance terriblement oppressante, un Polanski au sommet !

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Il ne fait absolument pas peur mais le premier du genre et quelle fin, mes aïeux !

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Le premier film d'Argento répondant aux codes balbutiants du giallo. Si on sent déjà bien sa patte dans cet étrange film, celle-ci ne s'affinera que pour atteindre des sommets quelques années plus tard avec Suspiria, notamment.

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A voir. (vouiiiiiiiii !!!)

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Prêtant davantage à sourire qu'à trembler, son potentiel nanardesque est rattrapé par une réalisation et une BO soignées. Ce sympathique film faisant la part belle au Malin dans l'Angleterre du XVIIIe siècle m'a d'ailleurs rappelé le génialissime "The Wicker Man" (juste un peu plus bas).