Terminés (ou abandonnés) en 2021

Annotation :

Entre plaisir et déception. Jeu d’action assez classique dans son cheminement et sa structure, contrebalancé par une ville incroyable et inoubliable. Les heures de jeu se sont accumulées à une vitesse folle et je ne regrette pas une seconde passée à Night City. Le studio polonais a une nouvelle fois démontré un savoir-faire incomparable pour agencer ses quêtes et les connecter, avec un peu moins de panache que dans The Witcher 3 toutefois. La plupart des fins sont satisfaisantes, même si certaines déçoivent quelque peu. Les armes ont un feed-back très satisfaisant et l’aventure se parcourt comme l’entend le joueur, assez libre d’orienter son personnage à sa guise. Mais le tout est entaché par une technique déplorable (une soixantaine de crashs en cent heures, couplée à des bugs de tous types). Rien n’est épargné au joueur console, quand bien même le jeu serait fait sur PS5. Dommage, c’aurait pu être un grand jeu. Il restera pour beaucoup la déception de la génération. Pour les patients, la sagesse impose d’attendre six bons mois avant de s’y lancer.

(Terminé)

Annotation :

Un défouloir régressif qui peine à se renouveler et à procurer le plaisir espéré. Le jeu étant assez court (une dizaine d’heures pour le 100%), la lassitude ne s’installe pas forcément. Mais les activités finissent par se faire mécaniquement plutôt que par envie. Les combats pour faire monter sa réputation auraient pu être une bonne idée si de véritables boss avaient été proposés. Maneater est finalement bien plus sage qu’il ne le semblait lors de ses présentations.

(Terminé)

Annotation :

Une pause bienvenue avec un jeu moins guerrier. La nouvelle production de The Game Bakers avait pour le coup été très bien marketée, le studio ayant bien pris la peine de préciser que l’emphase serait faite sur la vie de couple et ses aléas. Rien à dire sur l’écriture qui, si elle ne passionnera pas le bourrin qui sommeille en chaque joueur.se, parlera aux amoureux qui y retrouveront des tranches de vie et réflexions bien connues. Mention spéciale aux petites piques et phrases que se lancent les deux tourtereaux en phase d’exploration, souvent très drôles. Le bât blesse concernant la maniabilité, à base de glisse, qui trouve ses limites dans les zones restreintes/serrées avec une caméra qui devient difficile à gérer et qui génèrent immanquablement des changements involontaires de trajectoires. Le système de combat rattrape l’ensemble avec une profondeur surprenante (même si, comme le jeu précise au lancement, il n’y a pas réellement de difficulté pour voir la fin). L’ensemble a plutôt bien fonctionné sur moi mais ne me marquera pas. La bande son signée Danger fait des merveilles et je l’ai relancée plusieurs fois pour accompagner mes lectures, planante et onirique à souhait. Et j’en glisse une pour les doublages réussis, en particulier en ce qui concerne Yu (Janine Harouni) dont j’ai adoré le timbre et le phrasé.

(Terminé)

Annotation :

L’idée était bonne, l’exécution plus branlante. Les séquences de peinture fonctionnent grâce à des choix de couleurs et des animations superbes. Les génies sont mignons et personnalisables. Mais le gameplay déçoit par son manque de variété. Et, paradoxalement, il devient encore plus exaspérant quand les développeurs décident de le changer complètement dans le dernier acte. De la poésie issue des moments de dessin, le jeu s’embarque dans un rush action très mal calibré et assez ridicule. Le jeu ne dure toutefois pas longtemps (dix heures pour le 100 % grand max) et je me suis amusé à trouver toutes les feuilles cachées dans les décors. Ça se joue et ça s’oublie.

(Terminé)

Annotation :

Un premier Pikmin en ce qui me concerne, partagé avec ma moitié, et un constat : le jeu pourrait être génial mais ne l'est pas. Au-delà du game design fainéant (aucun intérêt à reparcourir les niveaux en end game), le jeu accuse le coup graphiquement et peine à se montrer agréable à jouer à deux en local. Des erreurs étonnantes pourrissent l'expérience, comme l'orientation de la map qui change avec la position du joueur (pensez à changer ça dans les options), l'affichage pour les deux joueurs de la map plutôt que pour le joueur qui l'a demandé, le vol de Pikmins assez fréquent, la mauvaise gestion des transitions cinématiques/jeu où il est fréquent que l'un des joueurs se retrouve avec tous les Pikmins etc. Bien sûr, ces défauts n'existent pas en solo, mais c'est franchement dommage de casser son concept multi comme ça, d'autant que parcourir le jeu à deux est un plaisir par ailleurs (soit ensemble soit en se séparant pour mieux couvrir la map). Et le jeu excelle par ailleurs (sound design adéquat, plaisir de découverte des niveaux, combats de boss bien pensés...). Je regrette vraiment le portage précipité par Nintendo qui aurait pu corriger la majeure partie des problèmes, d'ordre ergonomique, avec seulement quelques efforts/tests/réflexion. J'espère un Pikmin 4 mieux pensé et un poil plus ambitieux.

(Terminé)

Annotation :

Une note très gentille qui tient compte de l'ancienneté du titre et de son héritage dans l'univers du jeu vidéo. Il a posé des bases solides, des fondations pour toutes ses suites et bien plus (si on dézoome). Il n'empêche qu'il est bien perfectible et qu'il ne procure plus grand plaisir. Surtout, l'espèce de fascination des joueurs pour le personnage de Vaas n'aura pas trouvé d'explications tant j'ai eu l'impression d'avoir affaire à un teubé congénital : on le voit trois fois et il nous répète à chaque fois la même chose. Sérieusement ? C'est ça un grand méchant de jeu vidéo ? Il y en a pour qui il ne faut pas grand chose. Pour le reste, un espace paradisiaque à première vue assez chiant à visiter, des animaux surexcités (seulement sur la première île), des aberrations (le jeu qui choisit quand ça l'arrange que la tenue de méchant volée dans une quête principale permet de passer inaperçu : toutes les 10 minutes, le pouvoir de la tenue disparaît, c'en est désopilant), des personnages secondaires ridicules (les amis qui restent dans la grotte tout le jeu !), un super méchant très très méchant parce que c'est bien d'être méchant... Et tout l'arc scénaristique du personnage principal fait pitié. Bref, j'aime bien ce que la formule a permis de faire pour le quatrième épisode, mais celui-là n'a vraiment que peu d'intérêt. Et puis, que de bugs pour faire rager ! Bref, pas la peine de lancer ce jeu si vous l'aviez raté...

(Terminé)

Annotation :

Un exemple de game design ! Maîtrisé de bout en bout, ce jeu d'enquête se révèle malin, parfois drôle, toujours surprenant et particulièrement futé dans l'utilisation de son environnement restreint, certes, mais truffé de cachettes. Le jeu trouve un équilibre entre liberté et récompenses (avec la validation par 3), fait confiance au joueur et n'en fait pas trop. Lorsque l'aventure s'arrête, c'est pile poil au moment où la lassitude pourrait poindre. Tout juste pourrait-on lui reprocher un trop faible nombre de musiques et "jingles" qui agacent un peu. Si vous cherchez un jeu qui vous fera cogiter, observer et déduire, sans une difficulté artificielle telle qu'on pouvait la connaître sur d'anciens point and click, ce jeu de Lucas Pope est fait pour vous.

(Terminé)

Annotation :

Intéressant pour certains puzzles bien pensés et surtout certains environnements visuellement très intéressants. Malheureusement, dans sa version PS4, le jeu est perclus de défauts agaçants (bugs d'affichage, de collision, sonores), je pense avoir à peu près tout connu avec Spirit of the North. J'y ajoute des animations limitées (très rigides) donnant l'impression que le renard que l'on incarne ne touche jamais le sol. Quand bien même l'équipe ne serait composée que de deux membres, ça ne peut devenir une excuse pour une expérience de jeu très altérée. A noter d'ailleurs que les développeurs semblent ne pas avoir su adapter la taille des environnements, incroyablement grands et vides. Ça dépayse, mais il n'y a rien à y faire. Mais vraiment rien... J'ai fini par couper la musique, vite gonflante. Je ne veux pas trop charger le jeu non plus, parce que tout n'est pas à jeter. Dans son ensemble, le voyage est beau, n'oppose pas une grande résistance et peut donc toucher beaucoup de personnes (maniabilité aisée, même si imprécise) ; par ailleurs, la gestion des éclairages et particules est plutôt réussie. Ce 5 signifie qu'il y a de bonnes choses à trouver et extraire de cette expérience. Il vaut mieux ne pas trop en attendre, toutefois.

(Terminé)

Annotation :

Il me faisait de l’œil, il bénéficie d'une réputation flatteuse, mais il m'a déçu sur presque tous les points. Côté maniabilité, c'est ok (fun, approches variées, nerveux, réactif). Côté explo, on est loin de la promesse des trailers et de la première demi-heure (environnements changeants, déstabilisation et repères bouleversés). Les environnements ne changent que pour libérer un passage, pas pour piéger le joueur. Côté technique (visuelle), ce n'est folichon, gestion de lumière mise à part. Par contre, qu'est-ce que ça bouge bien ; j'ai opté pour le mode "Graphismes" (ray tracing 30 fps) et aucune chute à signaler. On fait tout péter dans le décor et on garde la maîtrise. La DA est une franche réussite. Côté écriture/narration, c'est encore une fois raté. Non, ce n'est pas volontairement nébuleux et cryptique, ce n'est pas maîtrisé ! (Remedy n'en finit pas de me décevoir après un Quantum Break pour le coup fortement déconseillé). Impossible toutefois de ne pas signaler l'existence d'un niveau appelé Le Labyrinthe du Cendrier, qui dure dix minutes et concentre tout ce que vous espériez sans doute. Une réussite phénoménale ! A vous de voir si dix minutes orgasmiques justifient vingt heures peu motivantes.
Je n'ai pas fait les DLC, il était temps de passer à autre chose.

(Terminé)

Annotation :

Quelle réussite ! Surprenant en permanence, Disco Elysium promet une enquête qu'il faudra bien entendue mener à terme, mais va vous donner à vivre une aventure inoubliable. Bénéficiant d'une écriture fine, ciselée, peu commune et à même de mettre à l'écart quelques joueurs, il est important de s'accrocher, de faire le tri, de prendre le temps de comprendre, pour ne pas passer à côté de cette idée géniale de littéralement nous confronter à nos émotions (mais pas que !). Plusieurs patchs sont venus améliorer l'ergonomie sur PS5, ce qui n'était pas du luxe. Je n'en dirai pas trop, je pointerai juste quelques menus défauts qui peuvent devenir assez désagréables selon la personnalité en fonction de leurs répétitions : 1) quelques musiques un peu soulantes ; 2) des chargements étrangement concentrés (4 chargements à encaisser pour entrer dans un hôtel et aller discuter avec une personne sur le toit !?! Merci le SSD) ; 3) une trop grande générosité dans les détails donnés sur un monde que l'on ne visitera jamais, puisque l'on ne quitte pas la ville de départ, il faut savoir tailler dans le gras. Mais c'est tout ! Pour le reste et surtout si vous accordez une grande importance à la qualité d'écriture, c'est du bonheur. Merci pour la traduction ! Petit avertissement : le jeu contient une forte composante politique. Et un mot pour le meilleur sidekick de l'histoire du jeu vidéo : Kim Katsuragi ; le jeu mérite que vous le fassiez pour le rencontrer.

(Terminé)

Annotation :

Critique suffisante.

(Terminé)

Annotation :

Après It Takes Two et Disco Elysium qui parlent intelligemment du couple, c'est certain que Maquette fait un peu pale figure avec sa narration archaïque, sa capacité à ne pas mettre en adéquation ce qu'il nous raconte et ce qu'il nous fait faire et finalement son manque constant d'inspiration. Il y a pourtant quelques bonnes idées et énigmes intéressantes, mais systématiquement gâchées par des bugs bloquants (crashs, scripts qui ne se déclenchent pas) et un catastrophique combo maniabilité/physique.

(Terminé)

Annotation :

Une suite qui peine à justifier son existence, tant le manque de surprises altèrera l'humeur du joueur durant toute cette courte aventure. La recette reste identique et ne devient pas mauvaise, juste que le joueur restera sur sa faim. La note peut paraître sévère, mais me semble justifiée par un manque d'ambition prégnant, une incapacité à proposer de nouvelles mécaniques et la soif de vendre en capitalisant sur une formule qui a déjà trouvé ses limites. Les tableaux sont toutefois très jolis et l'ensemble profite toujours d'une ambiance apaisante. Pas désagréable, mais sans saveur.

(Terminé)

Annotation :

Un petit jeu d'aventure (sans danger) dont le seul challenge repose sur les énigmes qu'il propose. Certaines sont très imaginatives et nécessitent de la concentration et de l'observation. Mais la plupart se résolvent sans la moindre difficulté ; c'est une petite déception en soi. Visuellement, le jeu est assez éblouissant et le cadre de l'aventure se prête parfaitement au dépaysement. L'écriture est assez bonne, même si le scénario n'est pas très surprenant. Le final est assez prenant, toutefois. La touche fantastique est la bienvenue (je ne suis pas connaisseur de l'œuvre de Lovecraft, mais j'ai cru déceler un lien - je laisse les spécialistes me reprendre le cas échéant). Ne pas trop en attendre pour ne pas être déçu.

(Terminé)

Annotation :

Le jeu a beaucoup d'arguments pour lui : une physique bien cool, des arènes qui rappellent les plus belles heures de Destruction Derby, des véhicules originaux (tondeuses, moissonneuses batteuses…), une réalisation correcte… Bref, les ingrédients sont présents, mais la mayonnaise peine à prendre. La principale raison est que le jeu est trop axé sur les courses, alors que le plaisir est ailleurs. En arène, c'est le pied absolu. Mais je n'ai pas eu le courage de me coltiner toutes les courses pour débloquer véhicules et épreuves. Un peu dommage, même si, j'insiste, Wreckfest n'est pas un mauvais jeu, bien au contraire.

(Abandonné)

Annotation :

Partagé entre l'envie de saluer Ubi pour avoir (enfin) changé d'univers et la fatigue induite par cet open-world truffé ras-la-gueule de contenu copié-collé useless, comme à chaque fois. C'est dommage de ne pas savoir opter pour un monde plus ramassé, avec deux fois moins de contenu, mais qui ne se répéterait pas. Pourtant, je trouve la proposition sympathique, avec Lionel Astier au doublage (parfait pour le rôle à jouer), pour le côté coloré de l'univers, pour certaines énigmes et certains défis très cools, mais aussi pour la mécanique vol/escalade qui rappelle Zelda BOTW tout en en restant éloignée. Dommage que le tout soit ampoulé autour de mécaniques de farm reloues, d'un bestiaire très limité et de combats trop nombreux pour leur propre bien. Et on ne va pas se mentir, ce n'est pas spécialement beau (DA très décevante). Encourageant, mais à redéfinir pour une éventuelle suite.

(Terminé)

Annotation :

Une grosse déception qui commençait pourtant très bien : univers intrigant, huis clos plus ou moins angoissant, l'enquête au format porte à porte vraiment cool, plein de surprises. Et puis il y a ces séquences de connexion aux implants neuronaux, gros délires des développeurs qui consistent en une agression visuelle et sonore du joueur-spectateur, sans queue ni tête et sans jamais reposer sur autre chose qu'une envie de déstabiliser pour déstabiliser. Le joueur finit dans un état apathique et appréhende dans les pires conditions les deux dernières heures, particulièrement mauvaises, ou toute notion de cohérence s'évanouit. Je comprends que ça puisse marcher sur certains, j'ai trouvé ça franchement pénible. Dommage.

(Terminé)

Annotation :

Aussi beau que frustrant (nombreux bugs de collision et d'affichage, bestiaire et armes limités), ce nouvel épisode réussit autant qu'il déçoit. Si l'objectif de démontrer la rapidité d'exécution du SSD de la PS5 est atteint, la justification de ce gimmick laisse à désirer, autant scénaristiquement que s'agissant du gameplay. Quelle tristesse de ne pas pouvoir changer de dimension à loisir, qu'il est dommage de ne pas être maître du terrain grâce à des téléportations. Au final, c'est glorieusement beau, mais fichtrement convenu. A noter l'arrivée réussie de nouveaux personnages (Rivet & Kit), mais aussi une grande déception de pas avoir vu Insomniac en profiter pour "inverser" tous ses protagonistes. Qu'il aurait été bon de voir une impératrice "Nefartiti" ! Une véritable occasion manquée… Bref, c'était distrayant, mais pas passionnant.

(Terminé)

Annotation :

Un raté aussi signifiant que sa suite spirituelle, It Takes Two, fut une réussite sur tous ses points de fragilité. Véritable brouillon, A Way Out rate à peu près tout ce qu'il entreprend et ne réussit à faire naître aucune alchimie entre joueurs et personnages, ou joueurs entre eux. Restent quelques idées très intéressantes qui auraient mérité une meilleure exploitation, comme faire jouer ensemble deux joueurs pour mieux les opposer dans le tout dernier segment. Le potentiel était là, Hazelight n'a malheureusement pas su l'exploiter. Mais au regard de la réussite absolue que fut It Takes Two sur le même créneau, difficile d'en vouloir au studio qui a non seulement su faire son auto-critique mais également cerner les bonnes pistes d'amélioration pour créer le jeu de coopération ultime.

(Terminé)

Annotation :

Un délice visuel (pas étonnant venant d'un studio ayant œuvré jusque-là dans l'animation), un gameplay ciselé et offrant un vrai challenge (beaucoup plus surprenant s'agissant de leur tout premier jeu), un univers mignon et intrigant, un level design extra avec une véritable réflexion sur la gestion de l'espace, un bestiaire bien pensé pour obliger le joueur à se sortir les doigts, une poésie visuelle et auditive bienvenue, une narration délicate et relativement discrète (une fois l'introduction passée)… Bref, une excellente expérience. Dommage qu'elle soit entachée de menus défauts atténuant le plaisir, à commencer par la gestion des timings vraiment trop millimétrée (même dans un Souls, la fenêtre d'esquive ou de parade est plus importante), entraînant des échecs en boucle parfois frustrants. L'équilibrage mériterait un ajustement. A noter le choix détestable de ne permettre l'accession au trophée platine qu'en recommençant le jeu. Une œuvre très encourageante, pour un studio à suivre de près. La pression était forte, mais pour un résultat à la hauteur des ambitions.

(Terminé)

Annotation :

Un jeu de promenade où l'on prend des photos. Et c'est tout ! Il n'y a pas vraiment d'histoire ni d'objectif réel, que des quêtes archi secondaires demandant au personnage/joueur de venir en aide aux habitants ayant pour un oui ou pour un non besoin d'avoir une preuve photographique de quelque chose. Il y a une innocence absolue et une tranquillité bienvenue qui émanent de ce jeu, offrant au joueur une ballade reposante et sans pression. L'ensemble reste assez court, manque de variété dans les objectifs et aurait sans doute gagné à nous donner ses quêtes dans le désordre relativement à la progression du joueur, ce qui justifierait quelques allers-retours entre les différentes localités. Mise à part un point-étape qui nous donnera des quêtes au long cours, toutes les autres localités pourront être complétées dès la première visite. Un peu dommage… Mais il s'agit d'un jeu feel good qui occupera sans problème un après-midi pluvieux.

(Terminé)

Annotation :

Un jeu de déballage de cartons, ce n'est pas courant. Mais Unpacking est un peu plus que ça : véritable réflexion sur la vie et ses étapes, les avancées et déceptions, les merdes qu'on accumule et qui nous suivent toute notre vie (devenant importantes par leur statut de témoins des épreuves traversées), cette petite aventure de 3-4 heures n'a que du bon à offrir, mais ne touchera que les adeptes de jeux tranquilles et sans challenge. Plus profond qu'il n'y paraît, Unpacking souffre toutefois de limites, à commencer par le manque de possibilités d'improvisation, marquée par une impossibilité de passer à la suite si un objet n'est pas rangé dans la bonne pièce, ce qui va finalement à l'encontre de l'objectif du jeu. La musique est calme et reposante, garantissant un voyage dans le temps paisible, non dénué de surprises (génial de voir les vieilles consoles, ça rappelle des souvenirs).

(Terminé)

Annotation :

Une petite déception si l'on considère la qualité de la DA, la qualité du mixage sonore et le message véhiculé par le jeu sur l'indépendance artistique et le rôle des différents professionnels du monde de la musique à commencer par les techniciens, le potentiel était là. Et puis il y a cette réflexion passionnante sur la transformation en personnage de scène (individu-->artiste), les influences étant clairement citées. Mais ludiquement, c'est une catastrophe. Le jeu hésite durant les premières minutes à nous lâcher la main, à l'occasion de la visite de Calypso, puis décide de retenir le joueur et de ne lui proposer qu'un trip visuel sur rail, où l'échec n'est jamais sanctionné d'une manière ou d'une autre. Les battles n'en sont pas : zéro pression, c'est chiant. Truffé de bonnes idées, mais lassant dès la fin de son premier quart d'heure, les quatre heures suivantes ne sauvant jamais l'ensemble. A noter quelques merdouilles techniques, des sous-titres switchant parfois sur l'anglais, des voix de personnages qui passent à la trappe, du lag dans l'animation du personnage principal. Aussi cool que limité, The Artful Escape ne marquera pas.

(Terminé)

Annotation :

Une grosse déception, tant le jeu disposait d'un potentiel pour marquer les esprits. Avec sa DA magnifique, sa bande son jazzy et le point de départ de son scénario (plonger dans les limbes du temps pour sauver la dulcinée du personnage principal), il semblait acquis que ce Genesis Noir proposerait une aventure singulière et marquante. Or, si l'on excepte deux ou trois chapitres plus inspirés, l'ensemble se traverse laborieusement, sans envie de voir la suite, sans intérêt pour des énigmes qui n'en sont pas réellement. Le jeu propose bien un voyage improbable, mais qui est particulièrement chiant et ne sait pas se rendre aimable. On passe souvent plus de temps à comprendre ce que le jeu attend de nous ou à refaire une énième fois une manipulation pénible. Si l'on ajoute à cela que le jeu n'autorise pas les pauses (comprendre que tout chapitre non terminé devra être recommencé si l'on éteint la console) et que le jeu propose un choix final bien difficile à cerner, autant dire que l'on apprécie voir dérouler les crédits.

(Terminé)

Annotation :

Une expérience singulière, reposant avant toute chose sur le flow, nécessitant un minimum de doigté et de sens du rythme pour se diriger correctement. Si les premières minutes et quelques planètes offrent de véritables sensations de plaisir, l'ensemble tourne assez rapidement à vide. On fonce vers le point de sortie en espérant que le jeu s'arrêtera. Néanmoins, impossible de le détester, tant il offre des panoramas aguicheurs et des débuts de retournement d'estomac appréciables. Nul doute que ce jeu prendrait toute saveur en VR.

(Terminé)

Annotation :

Critique suffisante !

Annotation :

Pas vraiment un jeu, plutôt une exposition virtuelle. A ne réserver qu'aux fans de Radiohead qui ont envie de plonger visuellement dans l'univers du groupe, lors de l'élaboration du diptyque Kid A/Amnesiac. Mais même lorsque toutes les cases sont cochées, cette expérience reste bien faiblarde et on apprécie surtout une ambiance dérangée et dérangeante. Aucune interaction, un déplacement très lent, rien de spécial à découvrir (a priori). Sans grand intérêt, mais la musique est cool.

(Terminé)

Annotation :

Une démo du moteur Unreal Engine 5 pas désagréable à traverser. On se posera quand même la question de l'intérêt de ce genre de démarche, ne serait-ce qu'écologiquement parlant. Permettre au tout venant de télécharger de la démo technique de 27Go, juste pour montrer une ville où l'on ne peut rien faire, ça reste un contre-sens. Il fut un temps où seuls les journalistes avaient accès à ce genre de choses, je ne doute pas une seule seconde que pour 99% des joueurs qui s'y essaieront, la démo sera effacée dans les 15 minutes qui suivent son lancement. Bref, ça ne sert à rien. Mais ça rassure sur ce que ce moteur peut offrir entre des mains expertes.

(Terminé)

Annotation :

Apaisant, reposant, Lake entend proposer une réflexion sur la vie trépidante qui caractérise l'individu dans notre société (quand bien même le jeu se déroulerait fin des années 80). En recollant à un emploi routinier mais au service des autres, l'individu recolle avec son moi, son passé, ses aspirations et les autres. Plutôt bien pensé et exécuté sur cet aspect, le jeu souffre malgré tout de mécaniques trop limitées et rigides, mais également d'une technique assez déplorable. Popping tardif d'éléments, personnages ou objets qui disparaissent, physique pétée, sous-titres non traduits, IA des PNJ complètement craquée, l'ensemble rend bien difficile de s'impliquer dans l'univers. Mais il y a un propos loin d'être inintéressant, à mon sens suffisant pour lui accorder les 3-4 heures nécessaires pour en voir le bout.

(Terminé)

Annotation :

Après différentes itérations de Steamworld, le studio Image & Form propose avec The Gunk leur premier jeu en 3D. Reposant sur l'exploration et le nettoyage d'une planète, The Gunk ne fait pas dans l'originalité mais réussit à être accrocheur, bien aidé par une DA réussie mais qui n'émerveille jamais. Les mécaniques tournent vite en rond, mais la curiosité l'emporte toujours et le joueur se prend au jeu de la découverte. Dommage que les environnements à ciel ouvert laissent rapidement la place à des zones fermées et couloirs laissant peu de place à la réflexion quant au chemin à suivre. Le duo de personnages offre quelques échanges savoureux mais on regrette un peu que le studio n'ait pas été un poil plus ambitieux, en proposant un jeu d'exploration coopératif, à la manière d'un It Takes Two. Appréciable mais vite oubliable.

(Terminé)