Cover Subtilités des sonorités méditatives

Subtilités des sonorités méditatives

Un monde agité ... besoin de se ressourcer ... quoi de mieux que de s'arrêter et de prendre le temps d'écouter - et non d'entendre - de la musique ... alors dès que vous êtes prêt à un voyage intérieur, cessez toute activité et plongez dans un univers sonore subtil ... vous en ressortirez avec un ...

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62 albums

créee il y a presque 7 ans · modifiée il y a 6 mois

Tibetan Bells
6.4

Tibetan Bells (1972)

Sortie : 1972 (France). Avantgarde, Minimal, Rock

Album de Henry Wolff & Nancy Hennings

PiotrAakoun a mis 9/10.

Annotation :

NANCY HENNINGS & HENRY WOLFF

Nancy Hennings est une musicienne qui a fait équipe avec Henri Wolff pour l'album "Tibetan Bells" en 1971, l'un des pionniers du mouvement de la new age en musique. En 1982 avec l'aide du même Wolff et du batteur Mickey Hart de Grateful Dead, elle produit l'envoûtant et mystérieux opus "Yamantaka".

D'autres albums suivront accompagnés de cloches tibétaines qui procurent un effet thérapeutique sur notre métabolisme. L'authentique musique tibétaine qu'il ne faut pas confondre possède un son différent en utilisant d'autres instruments en dehors des métallophones. La beauté du son de ces cloches tibétaines est un ravissement et nous fait découvrir des sons d'un autre monde.

https://www.youtube.com/watch?v=PTZMBAa7gf8

Ambient 1: Music for Airports
7.5

Ambient 1: Music for Airports (1978)

Sortie : 1978 (France). Ambient

Album de Brian Eno

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

BRIAN ENO

Brian Eno est considéré comme l'inventeur du terme de «musique ambient» au milieu des années 1970, décrivant une musique qui, comme il l'explique, peut être «activement écoutée ou ignorée, selon le choix de l'auditeur». Il utilise le terme d'«ambient» pour décrire une musique créant une atmosphère qui amène l'auditeur dans un différent état d'esprit.

Les quatre morceaux qui constituent ce disque ont été composés en s'inspirant des travaux des compositeurs minimalistes américains et ont été créé à l'origine afin de permettre aux personnes se trouvant dans les aéroports de se calmer au moment de prendre leur avion alors que, généralement, celles-ci sont stressées.

Deep Listening
8

Deep Listening (1989)

Sortie : 1 janvier 1989 (France). Funk / Soul

Album de Pauline Oliveros, Stuart Dempster et Panaiotis

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

PAULINE OLIVEROS

Accordéoniste et compositrice américaine, Pauline Oliveros participa au développement de la musique minimaliste, ainsi que des musiques électroniques.

Cet album est une oeuvre qui constitue l'aboutissement de sa réflexion sur la "deep listening", pratique visant à une conscience accrue de la perception des sons et du musicien avec son environnement physique.

La séance a lieu au fond d'une immense citerne désaffectée, enterrée à 4,25 m de profondeur dans l'ancienne base militaire de Fort Worden, près de Seattle. Les nappes de son accordéon y flottent d'une paroi à l'autre avec des temps de réverbération record de quarante-cinq secondes, croisant les sillages du trombone, du didgeridoo, de la conque marine, des bruits électroniques et de la voix humaine.

https://www.youtube.com/watch?v=U__lpPDTUS4 (album complet)

Rothko Chapel / Why Patterns?
8.1

Rothko Chapel / Why Patterns? (1991)

Sortie : 1991 (France). Contemporary, Classical

Album de Morton Feldman, UC Berkeley Chamber Chorus, Philip Brett, David Abel, Karen Rosenak, William Winant et The California E.A.R. Unit

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

MORTON FELDMAN

Le compositeur américain M. Feldman est une figure majeure de la musique contemporaine. Pionnier, avec John Cage, de la musique indéterminée et aléatoire, ses pièces instrumentales sont souvent prévues pour des groupes inhabituels d'instruments et font l'objet de systèmes de notation musicale expérimentaux.

"Créé par le peintre américain Rothko, Rothko Chapel est un environnement spirituel, un espace pour la contemplation où hommes et femmes, croyants ou non, peuvent méditer en silence, dans la solitude ou dans la célébration commune. Pour cette chapelle, construite en 71 par la Ménil Foundation à Houston, Rothko a peint 14 grandes toiles.

Alors que j'étais à Houston pour l'inauguration de la Rothko Chapel, mes amis John et Dominique de Ménil me demandèrent d'écrire une œuvre en hommage à Rothko qui serait interprétée dans la chapelle l'année suivante. Le choix des instruments (en termes de forces utilisées, d'équilibre et de timbre) fut dans une large mesure déterminé par l'espace de la chapelle et par les peintures. Les images de Rothko vont jusqu'au bout de la toile et je voulais le même effet avec la musique qu'elle emplisse toute la pièce octogonale et qu'elle ne puisse pas être entendue à une certaine distance. Le résultat est tout à fait semblable à un enregistrement, le son est très proche, il est physiquement plus présent que dans une salle de concert.

Le rythme d'ensemble des peintures telles que Rothko les a disposées créait une continuité ininterrompue. Lorsqu'il était possible, avec les peintures, de répéter couleurs et gammes tout en maintenant un intérét dramatique, je sentais que la musique appelait une série de sections enchainées hautement contrastées. Je voyais une procession immobile semblable aux frises des temples grecs.

Ces sections peuvent ainsi être caractérisées :
- une assez longue ouverture déclamatoire
- une section « abstraite » plus immobile pour chœur et cloches
- un interlude motivique pour soprano, alto et timbales
- une fin lyrique pour alto avec accompagnement de vibraphone, ensuite rejoint par le chœur dans un effet de collage.

Quelques références personnelles traversent Rothko Chapel. La mélodie de la soprano fut écrite le jour du service funèbre de Stravinsky à New York, la mélodie quasi hébraïque jouée par l'alto à la fin de l'œuvre fut écrite quand j'avais 15 ans. Certains intervalles dans l'œuvre sonnent comme à la synagogue, ..."

(M. Feldman, programme du festival d'Automne à Paris 1997.)

Emergence

Emergence (1992)

Sortie : 1992 (France).

Album de R. Carlos Nakai

Annotation :

CARLOS NAKAI

Carlos Nakai est un flûtiste amérindien Navajo-Ute, il est virtuose du siyotanka - « le grand coq de bruyère » en langue sioux.

C'est une « flûte de courtoisie » à double conduits jouée notamment lors de la cérémonie de la danse du Soleil.

Une légende voudrait que c'est un pivert en creusant une branche de cèdre avec son bec qui a offert cet instrument à un jeune guerrier amoureux. Une autre légende hidatsa parle de « la squaw qui ne meure jamais » qui offrit cette flûte à son petit-fils et qu'elle confectionna dans la tige d'un tournesol avec 7 trous représentant les mois de l'hiver. La représentation la plus ancienne de cet instrument est un pictogramme sur des rochers très connus appelés Kokopeli.

Neroli
6.8

Neroli (1993)

Sortie : juin 1993 (France). Ambient, Electronic

Album de Brian Eno

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

BRIAN ENO

Grâce à la nature calme de l'oeuvre, Neroli a été utilisé dans des maternités, aussi bien pour insuffler une sensation de calme que pour améliorer la nature organique de la naissance. Selon les notes accompagnant le disque, Brian Eno aurait l'intention de créer une version plus longue à cet effet.

Nocturnes du monde ‐ 1 / Nocturnal Concerts of the World ‐ 1

Nocturnes du monde ‐ 1 / Nocturnal Concerts of the World ‐ 1 (1997)

Sortie : 1997 (France). Non-Music, Field Recording

Album de Bernard Fort

PiotrAakoun a mis 9/10.

Annotation :

BERNARD FORT

Bernard fort se revendique comme un musicien ornithologue. Son œuvre électroacoustique se réfère en effet régulièrement à la gent ailée, les Falconiformes, Galliformes, Gruiformes, Charadriiformes, Columbiformes, Cuculiformes et autres Strigiformes n'ayant plus de secret pour lui.

Il décline d'ailleurs ces travaux entre compositions ornithologiques, où l'oiseau devient l'acteur pricipal d'une musique élaborée à partir de ses propres chants savamment retravaillés mais aussi en installations sonores environnementales parcours sensoriel autant que pédagogique.

Trilogie de la Mort
8.5

Trilogie de la Mort (1998)

Sortie : 1998 (France). Electronic, Drone

Album de Éliane Radigue

PiotrAakoun a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

ELIANE RADIGUE

Compositrice française, Eliane Radigue fait le choix d'utilisater exclusivement des sons continus, dit drones, situant son esthétique à la croisée des courants minimaliste, électronique et spectral. La dimension spirituelle de ses pièces donne à sa musique un caractère méditatif.

La Trilogie de la mort est influencée par le Livre des morts tibétain mais aussi par sa propre pratique de la méditation. Le premier volume de la trilogie, Kyema tire son nom des différents stades de transition entre les six états de la conscience : la naissance, le rêve, la contemplation et la méditation, la mort, la lumière pure et la traversée et le retour.

La pièce d’Éliane Radigue s’adresse à la conscience de l’auditeur, réclame son attention. Elle évolue lentement, traversant plusieurs stades par des transitions subtiles, à peine audibles. Elle est composée entièrement sur son synthétiseur, par une exploration méticuleuse du comportement du son électronique, à travers ses accidents, ses battements, son feedback. En modifiant minutieusement les paramètres de ses potentiomètres, elle prépare une série de longs fragments musicaux qu’elle va ensuite assembler au mixage en une pièce unique, aux coutures invisibles. Comme elle l’explique : «Je fais en sorte qu’un son glisse sur un autre, c’est ce qui donne ce sentiment de continuité presque sans aspérité. Mais il y a toujours des accidents.» C’est cette méthode de travail qui l’a poussée à conserver si longtemps son instrument, refusant de passer comme beaucoup d’autres au matériel numérique. Alors que le son numérique est discontinu, le son analogique est continu et ainsi se prête seul selon elle à son mode de fabrication du son, très artisanal, comme du tissage. Dotée d’un pouvoir de fascination quasi magnétique, sa musique, comme elle, prend son temps. Elle demande une concentration soutenue, pour sa composition comme pour son appréciation.

https://www.youtube.com/watch?v=PnbGirPTgF0

蛙蛙哇!Songs of the Frogs of Taiwan, Volume 1

蛙蛙哇!Songs of the Frogs of Taiwan, Volume 1 (2009)

Sortie : 6 juin 2009 (France). Non-Music, Field Recording

Album de Yannick Dauby

Annotation :

YANNICK DAUBY

Né en France, Yannick Dauby vit et travaille à Taiwan depuis 2007. Artiste sonore, il dit souhaiter «sortir d’une écoute habituelle» et notamment par l’utilisation des ses matériaux favoris : les enregistrements sonores de l’environnement appelés «phonographies». Ces phonographies mettent en scène les interactions entre les mondes sonores animaux et humains.

Taiwan a un environnement naturel très diversifié. Yannick Dauby nous fait découvrir le chant de 16 espèces de grenouilles - dont la musicalité est étonnante - sur les 32 espèces habitant l'île.

Ce travail est une invitation à découvrir les sons de la nature taïwanaise.

https://kalerne.bandcamp.com/album/songs-of-the-frogs-of-taiwan-vol-1

Twilight Fields

Twilight Fields (1988)

Sortie : février 1988 (France). Fusion, Jazz, Contemporary Jazz

Album de Stephan Micus

Monsoon Point

Monsoon Point (1995)

Sortie : 1995 (France). Electronic, Ambient, Experimental

Album de Al Gromer Khan et Amelia Cuni

PiotrAakoun a mis 9/10.

Annotation :

Sur cet album Al Gromer Khan joue du clavier électronique de sa propre composition accompagné par la chanteuse de dhrupad accomplie Amelia Cuni.

Le dhrupad est le plus classique des styles de chants indiens, il a conservé son identité au fil des siècles en continuant d'adhérer à la grammaire du style et il demeure contemporain comme chant grâce à la part dominante de la libre improvisation lors du récital. La première partie du Dhrupad est un âlâp sans rythme fixe et sans paroles. Le chanteur emploie pour soutenir la voix des syllabes conventionnelles dépourvues de sens. La deuxième partie du Dhrupad est le poème, chanté dans une forme rythmique scandée par le tambour horizontal, pakhawaj, dans un tempo d’abord lent puis graduellement accéléré. Le poème chanté est parfois divisé en quatre parties appelées Sthâyî, Antara, Samcharî et Âbhoga et qui sont centrées sur différentes parties de la gamme du mode, le Sthâyî sur le premier tétracorde et l’octave inférieure, l’Antara sur le deuxième tétracorde et l’octave supérieure, le Samcharî circulant sur les trois octaves. L’Âbhoga est un final. Le chanteur et le percussionniste font chacun leurs variations et improvisations puis se retrouvent sur le premier battement de la mesure.

Al Gromer propose une composition flottante, douce, jamais intrusive en laissant l'espace nécessaire au chant d'Amelia Cuni. La pièce reste sur la forme âlâp, proposant ainsi une forme méditative éloignée de la forme traditionnelle.

https://www.youtube.com/watch?v=Rag-bAROcME

Innerzone

Innerzone (2002)

Sortie : 21 août 2002 (France). Electronic, Ambient, Tribal

Album de Steve Roach et Vidna Obmana

PiotrAakoun a mis 8/10.

Rainforest Reverie

Rainforest Reverie (2010)

Sortie : 2010 (France).

Album de Riley Lee

PiotrAakoun a mis 9/10.

Music for Airports
7.8

Music for Airports (1998)

Sortie : 24 février 1998 (France). Electronic, Ambient, Minimal

Album de Bang on a Can All-Stars

PiotrAakoun a mis 10/10.

Fourth World, Volume 1: Possible Musics
7.3

Fourth World, Volume 1: Possible Musics (1980)

Sortie : 25 janvier 1980 (France). Ambient, Downtempo, Experimental

Album de Jon Hassell et Brian Eno

PiotrAakoun a mis 10/10.

Hearing Solar Winds
7.7

Hearing Solar Winds (1983)

Sortie : mars 1983 (France). Ambient, Abstract, Experimental

Album de The Harmonic Choir et David Hykes

PiotrAakoun a mis 8/10.

Chants for Peace

Chants for Peace (2010)

Sortie : 15 décembre 2010 (France).

Album de Lama Gyurme et Jean-Philippe Rykiel

Presque rien
8.8

Presque rien (1995)

Sortie : 1995 (France). Non-Music, Field Recording, Electronic

Album de Luc Ferrari

PiotrAakoun a mis 10/10.

Portrait d'un Glacier (Alpes 2173m)
7.7

Portrait d'un Glacier (Alpes 2173m) (2001)

Sortie : 25 août 2001 (France). Indie Rock, Rock, Shoegazer

Album de Lionel Marchetti

Annotation :

À travers ces pièces, improvisées comme composées, Marchetti reprend à son compte l'idée de Luc Ferrari de «musique-promenade». Cette idée exploite la notion de dérive dans un paysage, dans un extérieur chargé également d'impressions mentales. C’est notamment l’idée qui est derrière son album, un «carnet de voyage sonore», basé sur des prises de son au Glacier de Tré-la-Tête au sud-ouest du massif du Mont-Blanc, en France.

Progression mentale autant que physique, la construction se solidifie autour de sons mixés bas, frottements, heurts sans suite, crépitements comme des pas dans une marche ardue. Les sons plus éclatants, pierre ou glace (ou verre ?), maintiennent la faible température, redoublant l’effet réfrigérant de l’infime onde cristalline, filet mélodique, qui stratifie la pente depuis son départ.
Ici encore les voix humaines sont croisées, vite dépassées.
C’est le glacier qu’il faut portraire et non ceux qui l’arpentent.
Et pourtant, sa réalité physique, son mouvement immobile, ses déchirures, obligent l’homme à mille contournements, y compris de lui-même.
Les craquements sont peut-être ceux de la neige, les flots assourdis ceux des ruisseaux glacés que traversent les hommes en route vers la langue de glace.

La composition est double, elle montre deux champs sonores simultanés, restitués dans un même déroulement, celui qu’entendent les hommes, celui qu’entendrait leur environnement pourvu qu’on lui prête les impressions.

Doter le ruisseau, la neige, le roc d’une ouïe, de cet étouffement qui déjà achemine vers la vibration lumineuse, c’est préparer dans toute sa douleur sourde la pleine sensation du glacier, occupant les cinq dernières minutes de cette pièce magistrale.

La vague dramatique qui survole le cheminement est peut-être l’anticipation de la sérénité mélancolique du glacier.
Cette musique, presque ambiante, aux reliefs tellement organiques, se conclut dans le gel le plus actif, la titanesque et imperceptible avancée des tonnes vers la vallée.

Un glacier qui, avec l’avion survolant ses 2173 m pendant les dernières secondes du disque, promet l’exploration prochaine de l’étage nival, de ses rocs et de ses neiges… »
Denis Boyer / Fear Drops / La Revue des Ressources

https://lionelmarchetti.bandcamp.com/track/portrait-d-un-glacier-alpes-2173-m-1998-composition-de-musique-concr-te

Descendre cinq lacs au travers d'une voilé (EP)

Descendre cinq lacs au travers d'une voilé (EP) (1998)

Sortie : 1998 (France). Electronic, Ambient, Experimental

EP de Alio Die et Yannick Dauby

Sitar Meditations

Sitar Meditations (2014)

Sortie : décembre 2014 (France). Drone, Electronic, Ambient

Album de Alio Die

Timewind
7.7

Timewind (1975)

Sortie : août 1975 (France). Berlin-School, Progressive Electronic

Album de Klaus Schulze

PiotrAakoun a mis 8/10.

Erosphère
8.2

Erosphère (1990)

Sortie : 1990 (France). Electronic, Musique Concrète, Avantgarde

Album de François Bayle

PiotrAakoun a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Imperial Horizon
7.2

Imperial Horizon (2009)

Sortie : septembre 2009 (France).

Album de Kevin Drumm

PiotrAakoun a mis 8/10.

Pop
7.9

Pop (2000)

Sortie : 24 mars 2000 (France). Modern Classical, Techno, Ambient

Album de Gas

PiotrAakoun a mis 8/10.

Hétérozygote / Petite Symphonie…
8.1

Hétérozygote / Petite Symphonie… (2017)

Sortie : 24 mars 2017 (France).

Compilation de Luc Ferrari

PiotrAakoun a mis 9/10.

Meditation

Meditation (1974)

Sortie : 1974 (France).

Album de Eberhard Schoener

PiotrAakoun

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