Cover Si vous n'aimez pas le rap, voici quelques arguments qui peuvent changer votre point de vue

Si vous n'aimez pas le rap, voici quelques arguments qui peuvent changer votre point de vue

VVV

Et j'espère vous donner l'envie de faire la rêv-olution ... loin du bling-bling ...

La plupart des commentaires sont glanés sur la toile, et j'y ajoute mes impressions quand je suis inspiré ...

Remerciements donc à :
-La Bibliothèque Municipale ...

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Liste de

19 morceaux

créee il y a presque 9 ans · modifiée il y a plus de 7 ans

Niggers Are Scared of Revolution
8

Niggers Are Scared of Revolution (1970)

Niggers Are Scared of Revolution

05 min. Sortie : 1970 (France).

Morceau de The Last Poets

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

1970

Depuis leur création, les Last Poets ont mené tous les combats pouvant provoquer une prise de conscience au sein de la communauté noire américaine. Ils ont exploré sur le plan artistique et popularisé des concepts comme l’afrocentrisme -leur art poétique s’inspire des griots africains- l’autodétermination et le nationalisme noir au travers de performances oratoires aussi radicales que talentueuses.

Ils ont été soutenus par Angela Davis, James Brown, BB King, Miles Davis, Jimi Hendrix, Toni Morisson, etc., qui ont repris leurs lyrics et se sont associés à leur travail. Les Last Poets ont fertilisé le terrain sur lequel a pu pousser à la fin des années 70 la Zulu Nation, qui a engendré la culture hip hop.

Ils sont reconnus comme les inspirateurs du mouvement. Les rappeurs de Public Enemy, comme de nombreux autres, ont coutume de dire que sans les Last Poets, leur formation n’aurait jamais vu le jour.

Ils sont d’ailleurs régulièrement sollicités par certains rappeurs américains (KRS One, Dead Prez, Common, le Wu Tan Clan, etc.).

Classés parmi les ennemis de l’Amérique par le FBI
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Cette parole contestataire aussi poétique qu’engagée avait été considérée comme hautement subversive par le FBI, qui avait déclaré les Last Poets (à l’instar des Black Panthers) ‘les ennemis de l’Amérique’ au début des années 70.

L’art oratoire des Last Poets et la puissance de leur verbe contribuent en plein mouvement pour l’émancipation des Noirs Américains à dénoncer notamment une culture exclusivement aux mains des Blancs.

Mais leur force et leur talent aura été d’interpeller la population noire, en lui reprochant sa passivité vis-à-vis d’une société blanche qui la rejette. Des lyrics provocateurs comme ‘Niggers are scared of révolution’ (‘les Nègres ont la trouille de la révolution’) sont devenus des classiques.

https://www.youtube.com/watch?v=W4H0rwumscA

The Revolution Will Not Be Televised
8.3

The Revolution Will Not Be Televised (1974)

The Revolution Will Not Be Televised

03 min. Sortie : 1974 (France). Rap/hip hop/R&B

Morceau de Gil Scott‐Heron

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

1974

The Revolution Will Not Be Televised («La Révolution ne sera pas télévisée») est un poème ... il a été décrit comme une « polémique agressive contre les médias de masse et contre l'ignorance par l'Amérique blanche de la dégradation progressive des conditions de vie dans les cités ». Le chant de Scott-Heron sur la chanson est quant à lui considéré comme précurseur du phrasé caractéristique du rap

La chanson apparaît pour la première fois sur l'album de 1970 "Small Talk at 125th and Lenox" ; Scott-Heron y récite le morceau, accompagné de congas et de bongos.

Une nouvelle version, enregistrée cette fois avec un groupe (guitare basse, batterie et flûte), paraît sur l'album "Pieces of a Man" (1971). C'est celle qui deviendra populaire.

La chanson fait partie de la bande originale du film "Hurricane Carter", qui traite de l'emprisonnement injustifié du boxeur Rubin Carter et du combat qu'il a mené pour recouvrer sa liberté.

Le poème est en particulier remarquable de par ses nombreuses références politiques et culturelles.

La chanson a fait l'objet de nombreuses reprises, parodies ou samples:
- Dans les années 90, les paroles de la chanson ont été reprises par le groupe de hip-hop industriel The Disposable Heroes of Hiphoprisy ;
- Dans sa chanson "Invasion Hit Parade" de l'album "Mighty Like a Rose" (1991), Elvis Costello dit "Incidentally the revolution will be televised/ With one head for business and another for good looks/ Until they started arriving with their rubber aprons and their butcher's hooks" ;
- En 2000 et en France, la chanson est à la base du morceau “P.H. Theme” du groupe Peuple de L'Herbe (Triple Zéro)
- L'artiste Prince y fait largement référence dans son single de 98 "The War" (notamment "evolution will be colorized", "l'évolution sera colorisée") ;
- Le groupe Pulp, dans le titre final de son album "This is Hardcore", "The Day After The Revolution", suggère que "la révolution était télévisée /maintenant c'est fini, bye bye" ;
- Le dessinateur Stephan Pastis a parodié le titre du poème dans une série de bandes-dessinées intitulée "The Ratvolution Will Not Be Televised" ;
- Le groupe californien de punk-rock NOFX y fait allusion dans sa chanson "The Marxist Brothers", en disant "The people's revolution is going to be a podcast" ;
- En 2014, le groupe Scarecrow (mélangeant hip hop et blues) reprend "Quoi qu'il en soit la télévision ne s'ra pas télévisée" dans le morceau "Lonely hope blues".

https://www.youtube.com/watch?v=qGaoXAwl9kw

The Message
8.2

The Message

07 min.

Morceau de Grandmaster Flash & The Furious Five

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

1982

Musicien et DJ américain ... il est considéré comme un des pionniers du rap, du hip-hop, du scratch et du remix. Il est l'inventeur de certaines techniques comme le cutting.

Sa rapidité et sa dextérité sont à l'origine de son surnom « Flash » (référence au super-héros le Flash). Son habileté à changer de disques avec les pieds, les mains derrière le dos lui valent le titre de « Grandmaster » (« grand maître »).

Il avait acquis cette dextérité en remarquant qu'un autre DJ, Kool Herc, se trompait souvent au moment de passer un disque. Il décida donc d'apprendre les techniques des DJs de discothèque, notamment le fait d'écouter le disque que l'on s'apprête à passer avec des écouteurs.

Grandmaster Flash était souvent plus occupé à changer ses disques qu'à encourager le public à danser comme le faisaient les autres DJs des block parties. Il décide alors de demander à des amis de le faire à sa place. Bientôt, ceux-ci ont assez de ne rien faire d'autre que d'encourager le public et décident de raconter d'autres thèmes, comme leur vie dans le ghetto.

De plus, Grandmaster Flash est celui qui a perfectionné le scratch.

Leur plus grand hit fut "The Message" (1982), qui devint disque de platine en moins d'un mois ... véritable hymne historique du hip-hop, le morceau est l'un des premiers (en tout cas le premier à être diffusé sur support discographique) à introduire un discours politiquement et socialement engagé, au travers du récit par un habitant du Bronx de ses frustrations et combats au quotidien, et influencera durablement une large frange de la production hip-hop ultérieure ... dans son ensemble la chanson fait une description de la triste vie dans les ghettos, mais sans la magnifier ni l'exalter, comme le feront dans le futur de nombreux rappeurs hardcore, en particulier ceux du gangsta rap.

https://www.youtube.com/watch?v=O4o8TeqKhgY

Planet Rock
6.7

Planet Rock (2002)

Planet Rock

07 min. Sortie : 18 mars 2002 (France).

Morceau de Afrika Bambaataa & Soulsonic Force

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

1982

Durant l’année 1975 des épisodes exécrables ont marqué l’Histoire du Bronx. Suite à des interventions policières sanglantes, des émeutes éclatèrent et des attaques envers les forces de l’ordre survinrent. Choqué par la mort de son cousin, bouleversé par ses voyages et scandalisé par la situation dans laquelle se trouve son quartier, Bambaataa était bien décidé à transformer l’Organization, le gang dans lequel il évoluait. Il voulait en faire un groupe axé sur le mouvement hip hop et prônant la non violence.

«Mon but était d’essayer de faire rentrer autant de gens que possible dans l’Organisation pour faire cesser la violence. Alors j’ai fait le tour des différents secteurs, en disant aux gens de se joindre à nous et de cesser la bagarre» déclara Afrika. Il fonda alors la Zulu Nation.

Très vite, cette dernière modifia le visage de Bronx et de ses environs. Contrairement à l’époque de l’Organization, le message de la Zulu Nation était clair : elle affirmait explicitement combattre les gangs.

Grâce aux soirées et aux Maîtres de Cérémonie (les MC), grâce à la break music, à la break dance et au graffiti, grâce au hip-hop, elle se targuait de pacifier les quartiers en apportant sécurité et unité. Afrika s'appuya aussi sur la religion, plus exactement sur l'idéologie de la Nation of Islam, pour rassembler la communauté Noire autour de son projet. Pendant un certain temps, la Zulu Nation a réussi son pari. Elle arriva à désintéresser sérieusement des jeunes et des délinquants de la vie des gangs de rue. On peut dire qu’elle a participé activement au processus de déliquescence des organisations criminelles.

C’est à partir de cette époque que le hip-hop est devenu plus qu’un mouvement artistique, c’est à partir de ce moment que le hip hop est devenu un choix d’existence. Adhérer à la Zulu Nation, c’était devenir quelqu’un, c’était être respecté pour ça. Le Bronx, «ce n’était plus l’endroit ou t’avais les vestes à la Hell’s Angel et où tu roulais des mécaniques dans des fringues aussi crado que possible rien que pour montrer que t’étais un hors-la-loi et que t’étais capable d’être l’enfoiré le plus dégueulasse de la zone» expliqua Afrika Bambaataa. Pour cristalliser l'idéologie du groupe, un slogan devenu célèbre apparu : « Paix, amour, unité et éclate ».

"Planet Rock" eut un succès retentissant. Ce morceau marie des samples des morceaux "Trans-Europe Express" et "Numbers" de Kraftwerk.

https://www.youtube.com/watch?v=hh1Ayp

Fight the Power (Live)

Fight the Power (Live) (2006)

Fight the Power

03 min. Sortie : 12 septembre 2006 (France).

Live de Public Enemy

Annotation :

1989

Fondé en 1982 à Long Island dans l'état de New York, Public Enemy s'est non seulement affirmé au fil des années comme l'un des groupes phares de l'histoire du hip hop, mais par ses prises de positions politiques radicales, comme le porte-parole d'une nouvelle génération de jeunes Afro-américains, séduits par les théories révolutionnaires du Black Power prônées par le parti des Black Panthers.

Dès son premier disque en 1987, Public Enemy affirme un style profondément original : des textes violents, crus et agressifs, dénonçant tous les maux de la société américaine, dévidés par Chuck D en un flow âpre et hargneux sur des ambiances sonores résolument hardcore. Ces grands classiques de l'histoire du rap sont de véritables apocalypses sonores. Un mix de bruits urbains concassés, de grooves funky et d'énergie rock servant d'écrin pulsatif à des textes clairement insurrectionnels.

Des attentats musicaux destinés à éveiller les consciences de l'Amérique blanche de Reagan. Les textes, chroniques très fines de la vie des ghettos, font d'un coup prendre au rap une dimension sociale et politique. Un titre emblématique, "Fight the Power", composé en 1989 pour la B.O. du film de Spike Lee Do the Right Thing radicalisent encore le discours du groupe, tant au niveau des textes toujours plus militants que d'un point de vue musical, en allant piocher ses ambiances sonores du côté du jazz ou du rock Metal.

https://www.youtube.com/watch?v=8PaoLy7PHwk

You Must Learn

You Must Learn (2000)

You Must Learn

03 min. Sortie : 2000 (France). Rap/hip hop/R&B

Morceau de Boogie Down Productions

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

1989

Boogie Down Productions était un groupe de hip hop initialement composé de KRS-One, D-Nice, et DJ Scott La Rock. DJ Scott La Rock a été assassiné le 27 août 1987, quelques mois après la sortie du premier album de BDP Criminal Minded. Le nom du groupe, Boogie Down, provient d'un surnom du Bronx, l'une des cinq circonscriptions de New York. Le groupe a été l'un des pionniers de la fusion du reggae dancehall et du hip hop. Leur premier album, ""Criminal Minded", contient des descriptions directes de la vie dans le Sud du Bronx à la fin des années 80, posant une partie des bases du gangsta rap.

Scott la Rock assassiné, Boogie Down se tourne de plus en plus vers un rap politisé, plus connu comme du rap conscient (assimilé au rap politique). KRS-One devient alors un rappeur moins tourné vers la provocation et plus réfléchi. "S’en sortir par l’éducation" devient la devise de ce natif du Bronx et ancien SDF.

Chez Jive Records sortent alors avec le Boogie Down les albums "By All Means Necessary" (1988) avec des références à Malcolm X telle que la couverture où Kris apparaît avec un Uzi à la main et guettant à la fenêtre, "Ghetto Music: The Blueprint Of Hip Hop" (1989), puis en 1990 "Edutainment", "Live Hardcore Worldwide" (1991), et enfin en 1992 Sex And Violence" dernière album en date du BDP.

A travers des titres comme "My Philosophy", "Edutainment" et "You Must Learn" ou son engagement dans des programmes éducatifs, il est certainement avec Public Enemy l’artiste le plus représentatif du rap politique ("political rap").

https://www.youtube.com/watch?v=bIepLwGxMuw

Eye Know
8.3

Eye Know (1989)

Eye Know

04 min. Sortie : 1989 (France). Rap/hip hop/R&B

Morceau de De La Soul

Annotation :

1989

Ils sont connus pour l'influence qu'ils ont eu sur l'essor du jazz rap grâce à leurs samples aussi étranges que divers et à leurs textes parfois surréalistes.Leur premier album, 3 Feet High and Rising, est considéré comme un « chef-d'œuvre du hip-hop »

Le style du trio tranche ouvertement avec le gangsta rap et ses codes musicaux. Les samples de De La Soul puisent dans des univers musicaux jusque-là peu utilisés par le hip-hop, ceux de la pop, du jazz, de la psychédélique et du folk. Les paroles abordent avec humour et fantaisie des thèmes éloignés de la rue et du ghetto, comme l’amour et la paix tout en étant revendicatives. Les tenues vestimentaires du trio ne respectent pas non plus les conventions du rap, les membres du groupe arborant des chemises à fleurs.

Ils intègrent rapidement la Zulu Nation. Aux côtés des Jungle Brothers, d'A Tribe Called Quest, Queen Latifah, Busta Rhymes ou encore Black Sheep, les De La Soul sont parmi les leaders du collectif de rappeurs Native Tongues qui revendique cette démarche musicale joyeuse et positive. Le succès est immense et leur notoriété devient rapidement internationale.

https://www.youtube.com/watch?v=ufZq_IQnkAI

Jazz (We’ve Got)
8.1

Jazz (We’ve Got) (1991)

Jazz (We've Got)

04 min. Sortie : 24 septembre 1991 (France). Rap/hip hop/R&B

Morceau de A Tribe Called Quest

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

1991

L'album dont est issu leur deuxième single est considéré comme l'un des plus accompli de l'histoire du hip-hop.

Il s'inspire largement d'influences jazz utilisant des samples de jazzmen comme Lucky Thompson et Freddie Hubbard tout en ne négligeant pas des samples issus d'autres univers musicaux comme le funk (Sly and the Family Stone), le blues-rock (Mountain) et la soul (Five Fairsteps) dans le bien nommé morceau "Jazz (We've Got)".

L'album inclut des invités comme Brand Nubian, Diamond D et L.O.N.S, groupe dont faisait partie Busta Rhymes.

https://www.youtube.com/watch?v=cxN4nKk2cfk

Television, the Drug of the Nation (Live)

Television, the Drug of the Nation (Live) (1992)

Television, the Drug of the Nation

04 min. Sortie : décembre 1992 (France).

Live de The Disposable Heroes of Hiphoprisy

Annotation :

1992

Public Enemy ayant posé la première pierre d’un rap engagé, d’autres artistes vont suivre et se revendiquer directement de leurs idées.

Michael Franti et Rono Tse commencent leur carrière dans le groupe alternatif Beatnigs à San Francisco. Ils se tournent ensuite vers un rap dépouillé, aux sonorités parfois electroniques et forment The Disposable Heroes of Hiphoprisy en 1990.

Sorti en 1992, "Hypocrisy Is the Greatest Luxury" se révèle un des albums de rap les plus créatifs de la période. Dans la lignée du travail de Arrested Development et A Tribel Called Quest, The Disposable Heroes of Hyphoprisy produit un rap aux textes sociaux et où la musique ne se limite pas aux breakbeats et aux samples de funk.
Ils s’attaquent avec “Television, the drug of the nation” au pouvoir grandissant des mass medias, s’inquiètent de l’égalité raciale dans "Socio-genetic experiment" et reprennent un titre du groupe punk très politisé Dead Kennedys : "California Uber alles”.

Malgré un réel engouement des spécialistes pour le groupe et des dates avec U2 sur le Zoo TV Tour, Michael Franti met fin au groupe en 1993 et se lance dans Spearhead.

https://www.youtube.com/watch?v=Ky4uYnsF3kc

C.R.E.A.M.
8.5

C.R.E.A.M.

04 min.

Morceau de Wu‐Tang Clan

Annotation :

1993

Les neuf membres qui le composent sont originaires des quartiers new-yorkais de Staten Island et de Brooklyn. Wu-Tang Clan se présente et se lance sous plusieurs groupes et artistes affiliés, connus sous le nom collectif de Wu-Tang Killa Bees.

En 2008, About.com le classe « meilleur groupe de hip-hop de tous les temps ». Kris Ex de Rolling Stone considère Wu-Tang Clan comme le « meilleur groupe de rap qui n'ait jamais existé. » En 2004, NME les considère comme le groupe le plus influent de ces dix dernières années.

Le Wu-Tang Clan reprend dans ses textes de grands thèmes du rap américain que sont la pauvreté, la drogue et la conscience noire. Ils incarnent parfois le mythe du macho noir semant la terreur dans les rues. La plupart des membres bénéficient d'une certaine culture. Tout comme GZA est un amateur du jeu d'échecs, beaucoup pratiquent un art martial et sont imprégnés par la mythologie asiatique qu'ils reproduisent dans leur rap. Tout d'abord à travers les films hongkongais qu'ils allaient voir dans les cinémas de Chinatown. L'imagerie orientale est un thème récurrent du groupe à travers des passages de dialogue de films de kung-fu ou plus simplement le nom du groupe : Wu-Tang, nom d'une montagne constellée de temples taoïstes, l'un des deux lieux mythiques des arts martiaux chinois avec le monastère bouddhiste de Shaolin.

https://www.youtube.com/watch?v=PBwAxmrE194

Stem / Long Stem
8.5

Stem / Long Stem (1996)

Stem / Long Stem / Transmission 2

04 min. Sortie : 18 novembre 1996 (France). Electro/techno

Morceau de DJ Shadow

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

1996

Il est reconnu comme une figure emblématique du mouvement hip-hop expérimental. Il est le premier à avoir produit un album entièrement composé de samples.

En dehors de ses travaux en solo, DJ Shadow participe à de nombreux autres projets parallèles, avec notamment Cut Chemist, DJ Krush, Massive Attack, DJ Q-Bert, etc.

Certains de ses clips comme Six Days (Wong Kar-wai) ou Mashing on the motorway (Ben Strokes) sont réalisés par de grands noms du cinéma. Il sait s'entourer de graphistes ou photographes de talent au moment de la création des visuels de ses albums.

Son premier album "Endtroducing....." reçoit un accueil particulièrement soutenu, encensé à la fois par la critique et par le public. Endtroducing est également cité pour la première fois en 2001 dans le Livre Guinness des records, pour sa composition à partir d'échantillons musicaux provenant d'autres disques. En novembre 2006, le magazine Time le cite dans son classement des 100 meilleurs albums de tous les temps.

https://www.youtube.com/watch?v=4NJzqX5sp_c

Step Into a World (LP version)

Step Into a World (LP version)

04 min.

Morceau de KRS‐One

Annotation :

1997

"S’en sortir par l’éducation" serait la devise de ce natif du Bronx et ancien SDF.

Que ce soit avec son ancien groupe Boogie Down Productions ou en solo, KRS One s’est engagé fortement dans la sphère politique.

A travers des titres comme "My philosophy", "You must learn" et "Edutainment" ou son engagement dans des programmes éducatifs, il restera avec Public Enemy l’artiste le plus représentatif du "political rap".

https://www.youtube.com/watch?v=3vZca1L-_z8

Sun Is Shining
8.3

Sun Is Shining (1999)

Sun Is Shining

06 min. Sortie : 29 mars 1999 (France). Electro/techno

Morceau de DJ Krush et Toshinori Kondo

Annotation :

1998

Adolescent désœuvré dans la mégalopole japonaise Hideaki Ishî rejoint un gang des rues tokyoïte après un médiocre parcours scolaire. Ce n'est que lorsqu'il voit pour la première fois le film Wild Style (1982), qu'Hideaki se passionne pour la culture hip-hop et s'achète ses premières platines et tables de mixage. Il débute sa carrière en tant que DJ de groupes de breakdance à une époque où la scène hip-hop japonaise n'est que balbutiante. En 1987, il forme son premier groupe, le Krush Posse.Bien que remarqué, les labels ne s'y intéressent guère, et le groupe se sépare en 1992.

Influencé par le jazz de Miles Davis ou de James Brown, ses musiques sont empreints de Soul et de Jazz. En 1994, il sort son premier album, Krush. Chaleureusement critiqué par la presse spécialisée, il se fait remarquer aux États-Unis et en Europe. Il rencontre alors James Lavelle qui le fait signer dans son jeune label, Mo'Wax, où il sort Strictly Turntablized. En 1996 toujours, il rejoint DJ Sak et DJ Hide et forme le collectif RYU (le premier album, Ga sort en 2000). Au fil de ses albums, DJ Krush étonne par son mélange des genres, et va même jusqu'à réaliser un album avec le trompettiste Toshinori Kondo (Ki-oku - 1998). En 2002, avec Shinso, DJ Krush se tourne vers l'outil informatique pour réaliser ses albums. En 2004, DJ Krush sort son huitième album, et s'impose comme une des références du abstract hip-hop.

Le morceau que je vous ai choisi est une reprise unique de Bob Marley :
https://www.youtube.com/watch?v=MV_ZpTSgVFo

We Want Freedom
6.9

We Want Freedom (2000)

We Want Freedom

Sortie : 14 mars 2000 (France).

Morceau de dead prez

Annotation :

2000

Venu de Floride, ce duo de rappeurs se revendique autant des Black Panthers que de Public Enemy.

"Police State", "They’ Schools", "I’m a African" ou "We Want Freedom" sont de violentes critiques de la société américaine.

https://www.youtube.com/watch?v=SG-eT4oK9lU

Everyone Deserves Music

Everyone Deserves Music (2003)

Everyone Deserves Music

04 min. Sortie : 19 août 2003 (France). Reggae, Funk/soul

Morceau de Michael Franti & Spearhead

PiotrAakoun a mis 8/10.

Annotation :

2003

Ses textes sont particulièrement engagés politiquement. Le groupe allie le rap au funk, au reggae, au jazz ainsi qu'au rock.

Michael Franti subit beaucoup de critiques de la part du milieu du hip-hop, particulièrement du gangsta rap, ces derniers se moquant notamment de ses parents adoptifs blancs. Les défenseurs de Michael Franti rétorquent que ce dernier s'est toujours battu pour la paix et la justice sans jamais prendre en considération la couleur de peau, et qu'il a toujours tenté de soulever des questions dans ses textes comme dans ses actions militantes sur l'évolution du sida, l'augmentation du nombre des SDF aux États-Unis, l'augmentation des kidnappings et des violences policières ou encore l'abolition de la peine de mort. Ses défenseurs ajoutent que Michael Franti se bat aussi pour la paix au Proche-Orient, ayant réalisé plusieurs voyages dans un but d'informer la population américaine sur la situation.

https://www.youtube.com/watch?v=OP5WrGyUqmc

We Are the Ones

We Are the Ones (2006)

We Are the Ones

04 min. Sortie : 25 avril 2006 (France). Rap/hip hop/R&B

Morceau de The Coup

Annotation :

2006

S’affichant résolument comme des révolutionnaires marxistes, ce groupe de Oakland (Californie) a eu du mal à se frayer un chemin sur la côte ouest des Etats-Unis, tant son rap très militant était éloigné des préoccupations nombrilistes de la scène gangsta-rap.

Les titres "We are the ones" véritable hymne révolutionnaire ou "Head (of State)" condamnation très ardue de la politique de George Bush donnent le ton de l’album entre communisme et funk nation.

https://www.youtube.com/watch?v=1jf_8pHCqf4

Dollar Day (Surprise, Surprise)
5.8

Dollar Day (Surprise, Surprise) (2006)

Dollar Day (Surprise, Surprise)

05 min. Sortie : 19 décembre 2006 (France).

Morceau de Yasiin Bey

Annotation :

2006

Rappeur et acteur très versatile, Mos Def est capable du meilleur comme du pire, du commercial comme du subversif.

En témoigne le titre « Dollar day » où le rappeur accuse George Bush de ne rien faire pour les victimes du cyclone Katrina. En 2006, il passera même un moment en garde à vue pour avoir interprété "illégalement" ce titre durant la cérémonie des MTV Video Music Awards.

https://www.youtube.com/watch?v=izHdCGLxwso

The 3rd World

The 3rd World (2008)

The 3rd World

04 min. Sortie : 24 juin 2008 (France).

Album version de Immortal Technique

Annotation :

2008

The 3rd World est un morceau du troisième album studio d'Immortal Technique.

Tout au long de l'album, Immortal Technique affirme que les communautés opprimées noire, asiatique et latino des États-Unis sont les alliées naturelles du tiers monde.

C'est un témoignage des dénonciations anticapitalistes et anti-impérialistes exprimées par des écrivains comme William Blum, Noam Chomsky, Frantz Fanon, Eduardo Galeano ou encore Aníbal Quijano envers les États-Unis.

Immortal Technique a utilisé les recettes de l'album pour financer la construction d'un orphelinat en Afghanistan

https://www.youtube.com/watch?v=kOINSUWOqyo

Words I Never Said
8.1

Words I Never Said (2011)

Words I Never Said (feat. Skylar Grey)

04 min. Sortie : 8 mars 2011 (France).

Morceau de Lupe Fiasco et Skylar Grey

PiotrAakoun a mis 9/10.

Annotation :

2011

Lupe Fiasco est un artiste engagé qui dévoile de plus en plus ses opinions dans ses textes. Il se dit sympathisant de la cause anarchiste, la pochette de son album Lasers contient le A encerclé, symbole du mouvement anarchiste, et une mixtape sortie en 2010 se nomme Enemy of the State: A Love Story. Il est l'un des premiers, en septembre 2011, à soutenir le mouvement Occupy Wall Street. Dès le 14 septembre, soit trois jours avant le début du mouvement d'occupation, il publie un message de soutien sur son site.

Il critique vigoureusement Barack Obama et sa politique. Dans une interview donnée à CBS en juin 2011, il déclare : « Obama est le plus grand terroriste des États-Unis. J'essaie de combattre le terrorisme qui est réellement la cause de toutes les autres formes de terrorisme. Vous savez, l'origine du terrorisme ce sont toutes ces choses que le gouvernement américain fait, notamment les politiques étrangères qu'il met en place dans différents pays et qui conduisent les gens à devenir des terroristes. »

Le 30 janvier 2013, durant l'inauguration du second mandat d'Obama à Washington, il est expulsé de la scène par le service de sécurité pour avoir chanté une version de Words I Never Said contenant des paroles anti-Obama.

https://www.youtube.com/watch?v=22l1sf5JZD0

PiotrAakoun

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