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Rapports Séries 2021

J'ai pas la classe sur cette image ? o)

Bonne année 2021 et bienvenue sur ma liste de visionnages télévisés que je compte remplir avec des avis plus ou moins (surtout moins) constructifs et que je compte remplir (avec encore moins) de professionnalisme.
(AVERTISSEMENT: Si je ...

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Liste de

5 séries

créee il y a plus de 3 ans · modifiée il y a presque 3 ans

Brooklyn Nine-Nine
7.5

Brooklyn Nine-Nine (2013)

21 min. Date de première diffusion : 1 octobre 2013 (France). 8 saisons. Comédie, Policier, Action

Série NBC, FOX

Housecoat a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

(EN COURS) - SAISON 1 (Note: 7/10)

Série adulée à juste titre. Brooklyn Nine-Nine s'appuie sur des personnages complètement barrés tout en réussissant à ne jamais les diminuer. Les intrigues ont beau s'appuyer sur leurs névroses poussées à l'extrême, ils ne perdent jamais en sympathie à raison de les améliorer ou en les faisant toujours prendre le bon choix au bon moment. Car si ils sont irrésistiblement idiots, ils n'en demeurent pas moins de bons flics étonnamment efficaces, la grâce revient au ton adopté et à la consistance des partis-pris. Le commissariat est représenté comme un foyer comme les autres avec les employés aussi soudées qu'une famille dans le quotidien, quand bien même il peut être question de meurtres ou de drames familiaux. Il manque seulement une plus grande ambition dans certaines idées et une meilleure structuration des sous-intrigues. A part ça, on en rigole.

SAISON 2 - 3 (Notes: 7 et 7)

Les saisons 2 et 3 de Brooklyn Nine-Nine m'ont agréablement surpris. A défaut de rendre les épisodes meilleures, l'ambition d'écriture est plus formelle. Apportant des éléments plus définitifs, adversaires ou caractérisations des flics dans des arcs entiers. Leurs failles les rends plus attachants que jamais, voire attendrissants à chaque épisode. Les épreuves qu'ils traversent sont toujours aussi hilarantes tout en les valorisants. Il y a peu de fulgurances mais la série brille par sa régularité.

Lupin
5.7

Lupin (2021)

43 min. Date de première diffusion : 8 janvier 2021 (France). 2 saisons. Action, Aventure, Policier

Série Netflix

Housecoat a mis 6/10.

Annotation :

(EN COURS) - Partie 1 (Note: 6/10)

Miracle, ce n'est pas mauvais. Rien de fou, mais me concernant, le simple fait que l'on ait droit à une histoire qui se tienne relativement bien est une surprise. Entre réinvention et actualisation, Lupin bénéficie d'un rythme et d'une intrigue témoignant d'un certain savoir-faire, même si l'un se fait au détriment de l'autre. Pour cause, la transposition à l'époque contemporaine alterne entre l'appropriation judicieuse du héros envers son personnage fétiche, et les prétextes forçant l'histoire à se soumettre à des facilités grossières (l'infiltration dans la prison et la cassette, pour ne citer qu'elles, ne sont là que pour remplir deux épisodes de plus). Cependant, Omar Sy a beau être trop reconnaissable pour être le fameux gentleman cambrioleur aux mille déguisements, il impose par sa seule présence un attachement immédiat et une interprétation tout en finesse. Largement regardable.

Les Kassos
7.1

Les Kassos (2013)

02 min. Date de première diffusion : 5 décembre 2013 (France). 5 saisons. Animation, Comédie

Dessin animé (cartoons) Canal+

Housecoat a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

SAISON 4 (6/10)

Les Kassos sont de retour pour notre plus grand bonheur (et pour notre enfance, son plus grand malheur) et cette fois libéré de l'assistante sociale pour multiplier les situations farfelues. Nous retrouvons exactement le même humour cradingue qui fait la particularité de cette série en trouvant toujours des mélanges amusants pour dégrader nos figures populaires, tantôt évidents (Némo et Taken) tantôt complètement insolites (Akira détourné en chanson de Renaud). On pourra débattre sur la pertinence de certains épisodes et, comme d'habitude, leur reprocher des blagues qui tombent parfois à plat pour des questions de dosage (c'est parfois gratuit et ça va souvent trop loin), mais la quatrième saison des Kassos ne nous ment pas sur la marchandise, elle témoigne même d'un amour inconditionnel de ses créateurs pour les œuvres détournées, en témoigne la fidélité sur certains détails. Cette série prouve surtout une chose, si on aime toujours ces icônes après une telle mise à l'épreuve, alors l'amour que l'on a pour elles est réellement sincère.

Kid Cosmic
7.3

Kid Cosmic (2021)

25 min. Date de première diffusion : 2 février 2021 (France). 1 saison. Animation

Dessin animé (cartoons) Netflix

Housecoat a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et la regarde actuellement.

Annotation :

SAISON 1

Savoir Craig McCracken travailler sur une nouvelle création avec Netflix avait de quoi faire saliver. Le père des Supers Nanas se renouvelle avec une patte graphique piquée sur les comics pulps dans une époque idéale aux références sur les super-héros. Le matériau était idéal pour renouveler le genre mais comme beaucoup (trop) de séries, le meilleur des efforts semble avoir été concentré sur le début pour n'apporter qu'un paiement en demi-teinte sur le reste. Alors que le pilote donnait de bonnes pistes pour espérer un retour aux sources du genre, ces dernières seront exploitées en-dessous de leur potentiel, diluées dans un rythme incontrôlé. Il est plaisant de voir l'histoire avancer sans s'arrêter d'épisode en épisode (qualité très rare de nos jours), mais celle-ci le fait au détriment d'une préparation suffisante pour amener convenablement ses nœuds dramatiques (l'épisode found-footage, idée intéressante mais arrive trop tôt pour rendre les invasions aliens routinières), les relations n'ont pas le temps de bien se construire (les revirements déjà, mais surtout la rapidité d'acceptation des trucs extraordinaires) et tout le final en pâtit sérieusement, en plus des mauvaises idées cassant souvent l'harmonie de l'ensemble (3 méchants surprises différents qui se succèdent ; des techniques peu subtiles pour rallonger la durée d'un épisode ; la mise en exergue des codes super-héroïques, pas très pratique quand on n'innove pas de ce côté-là) et un parcours trop simple pour notre héros (énervant la moitié du temps). Reste une excellente direction artistique, l'humour, ses personnages colorés et la promesse que la suite ira plus loin.

Pacific Rim: The Black
6

Pacific Rim: The Black (2021)

27 min. Date de première diffusion : 4 mars 2021 (France). 1 saison. Action, Animation, Science-fiction

Dessin animé (cartoons) Netflix

Annotation :

SAISON 1 (Note: 5/10)

Une série adaptée de Pacific Rim aurait été prometteuse si celle-ci ne reprenait pas pour base la purge qu'était la suite du film de Guillermo del Toro. On reconnaîtra que Pacific Rim : The Black a eu le bon sens de ne donner aucune indication pour justifier le contexte dans lequel se place son action. A l'exception de quelques clins-œil, cette histoire est totalement autocontenue dans une Australie ravagée par les kaïjus, une qualité pour donner à cette série une raison d'exister mais une justification bancale au vu de la situation pas crédible pour un sou (Comment un pays aussi vaste peut être laissé à l'abandon ? Où sont les aides extérieures ? On jurerait que l'île est le seul pays existant dans ce monde). La série croit gommer ses faiblesses en omettant ces détails mais l'écriture de nos protagonistes est tellement aux fraises que les questions ne cessent de fuser (c'est quoi la « Black Zone » ? Pourquoi des failles continuent de s'ouvrir ?). Et inutile d'espérer avoir des réponses, les scénaristes s'attardant inutilement sur cette intrigue de trafiquants, remettant à plus tard les informations sur les quelques éléments prometteurs (l'enfant hybride, le kaïju mecha, le culte autour des kaïjus) et jetant à la poubelle des personnages intéressants beaucoup trop tôt (la communauté de départ, l'ingénieur). Ajoutons à ça une animation totalement inappropriée qui rend les personnages aussi froids et mécaniques que leurs robots, des décors dégueulasses (une ville c'est déjà limite, mais les terrains vastes comme le désert sont horribles), un ton constamment indécis (héros enfantins archétypaux au milieu de meurtres et de sang) et pire que tout, le respect vis-à-vis de la physique de Pacific Uprising, des géants acrobatiques à la sensation de poids inexistants, l'entérinant définitivement dans le lore de la licence. Pacific Rim : The Black ne tient encore debout que grâce aux maigres promesses qu'elle doit encore tenir, mais la note descendra en flèche si elle ne les tient pas pour la suite.

Housecoat

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