Quand les films de genre transcendent les catégories : les vraies gemmes.

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Christopher Lee a affirmé que de toute sa carrière, il n'y a rien qui dont il soit plus fier que d'avoir joué dans ce film. Une enquête policière qui tourne à l'initiation mystique au paganisme, une musique qui s'inspire du folklore réellement pratiqué sur cette île, un film admirablement documenté qui, s'il ne bascule pas dans le documentaire déguisé, séduira aussi les plus exigeants.
Et une fin qui restera gravée à jamais dans ma mémoire.
Un vrai chef-d'oeuvre.

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Film qui a souffert de son étiquette s'il en est un, passant souvent pour un teen movie horrifique avec trop peu de sang, Massacre ... est en fait un des meilleurs films de sa décennie. Montage incisif, des sculpture d'art brut décadent, une bande son glaçante illustrant des images parfaitement maîtrisée, des cadrage digne d'Hitchcock. Un film unique et indispensable pour qui encaisse la tension générée par ce magnifique film.

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Sous couvert d'un film d'horreur parfaitement rythmé et envoûtant, Argento affirme un art du découpage et de l'aplat de couleurs difficilement égalable, un amour pour l'architecture, tant celle des demeures et des villes que celle de l'image. Indispensable.

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Film de série B ? Pas si sûr, même si le cahier des charges est rempli, nudité, éléments fantastiques...etc.
Pourtant, il se passe quelque chose qui rend ce film unique et qui le fait s'extraire de carcan du cinéma d'exploitation, et s'affirmer en tant que huis-clos dans une ambiance moite de rêve éveillé, plein de poésie et de mystère, surprenant, beau, peut-être un des meilleurs films du prolifique Franco, de son propre aveu. Et j'abonde en son sens.

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Quand les codes vieillissant du Western Spaguetti sont convoqués pour un dernier baroud d'honneur, ils se transcendent, se dépassent eux-même pour offrir la Perle après laquelle le genre peut mourir sans regret.
Une beauté surréaliste contrebalancée par une violence et un désespoir profond, des audaces de mise en scène dans la gestion des travellings et des flashbacks.
Une sombre histoire d'un Ouest onirique et violent, avec un héros hanté par la mort et à vocation christique.
Résolument un west

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Audiard est en soi un OVNI, lorsqu'il passe à la réalisation, ce qui arrive rarement.
Si ses autres films entrent en forçant un peu la porte dans la catégorie des Comédies Françaises de l'époque, ici, il pousse l'absurdité un cran plus loin, et s'enfonce dans une bizarrerie, un décalage continu, une danse oblique dans une comédie policière des plus folles. Surréalisme des situations (je ne parle même pas du postulat de départ, que je ne spoilerai pas ici, mais qui m'a laissé la machoire décroch

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Vu de l'extérieur, on peut croire à un film de série B obscur.
Puis on pense éventuellement à Jean Rollin, mais qui connait Seria de nos jours se dirait plutôt qu'on a affaire ici à une comédie dramatique peut-être.
Et tout le décorum et les attentes volent en éclats, et on entre dans une histoire d'amour étrange et candide entre deux filles, qui s'éveillent au désir tout en s'abandonnant à la malice insouciante d'un enfant qui arrache les pattes d'une araignée par curiosité.
Mystères ébranlant

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Sensuel, étrange, mystique, presque Lovecraftien à ses heures, ce film a été une immense claque, dans une danse pudique et assumée avec le surnaturel. Un vrai coup de génie, dont j'ai failli me passer comme un gros con à cause d'une affiche qui ne me faisait pas rêver.
Comme un gros con, je vous dis!!

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Entre film psychédélique, film de vampire, blaxploitation et film mytique, on trouve Ganja & Hess, perdu dans le paysage cinématographique.
Pas très connu, carrément bizarre et vraiment bon.

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La plupart des films de Seijun Suzuki auraient leur place dans cette liste. Et la plupart sont excellents.

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Flirtant allègrement entre thriller historique rigoureux, film d'horreur paien teinté d'onirisme poisseux et film d'épouvante, ce film frôle de peu l'état de grâce d'un Wickerman ("maître-étalon" du genre pagano historique) et réussit, tant par l'excellence du jeu de ses acteurs que de par son image et imagerie maîtrisée, à s'imposer dans cette liste, et peut-être à terme imposer sa marque dans l'histoire des genres et du cinéma, supplantant le très bon et très Rosemary'sien film de Rob Zombie dans un domaine analogue.

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S'il est un cinéma qui transcende au sens strict les genres, c'est bien le cinéma coréen. Leurs thrillers sombres mâtinés d'humour noir, tout en ruptures de tons et pourtant sans que ça n'affaiblisse la tension des scènes a posé cet état de fait avec force et détermination (voir l'excellent The Chaser ou Memory of Murder pour s'en convaincre)
Ici, la danse entre enquête policière, possession, maison hantée, thriller, film de zombie, comédie noire s'effectue avec grâce, et l'on se retrouve délicieusement perdu tout en maintenant le cap dans ce film d'une singularité étonnante.

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Découvert il y a quelques années, pas forcément confiant (un film sur des gros sangliers ne fait pas a priori rêver (... en même temps, dit comme ça...), et au lieu de tomber sur une petite bisserie des familles, j'ai eu droit à une relecture de Moby Dick croisée saupoudrée de Mad Max, un road movie désespéré, un thriller tendu, bref, un vrai grand film.