Petite chronologie des disques qui m'ont marqué

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Des chansons pop indémodables avec des paroles que je connaissais par coeur avant même de connaître l'anglais. Classique.

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Le premier groupe qui m'a fait aimer la musique.

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Je me suis intéressé à la musique sur le tard (13 ans). J'ai réalisé que mes connaissances se limitaient à 5 ou 6 groupes maximum et que la moitié d'entre eux n'étaient que des groupes populaires québécois qui passaient à la radio (Cowboys Fringants, Yelo Molo, La Chicane.... honnêtement, je doute que je connaissais les Beatles à l'époque). Alors j'ai demandé à mes amis de me montrer des trucs pour commencer. Ils m'ont fait entendre du Judas Priest (boff), du Iron Maiden (m'ouais), du AC/DC (c'est pas mal) mais le truc qui m'a renversé c'était Guns N' Roses !

Faut comprendre : j'étais vierge de toute culture musicale et après les petites chansons rigolotes des Cowboys Fringants, entendre un solo de Slash c'était le truc le plus dingue du monde ! Puis on m'a prêter ce Greatest Hits qui a achever de me convaincre. J'étais quitte pour du Hard rock et du Metal pour les années suivantes !

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La base de mes goûts musicaux.

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The Razors Edge m'avait bluffé la première fois que je l'ai écouté. L'un des tout premiers disque que j'ai vraiment aimé.

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Premier disque acheté

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L'extension logique de Guns N' Roses, un chanteur que je préférais à l'autre en prime.

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Écoute intense pendant plusieurs mois. Mais l'adolescence ça sert aussi à ça, écouter du Green Day !

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Après le rock vient la découverte du metal ! Un type m'avait fait écouté "Violent Pornography" (Mezmerize) et j'avais détesté. Mais j'étais jeune, le type était plus vieux alors j'ai mis tout mon argent de poche sur cet album, histoire d'écouter moi aussi des trucs cools. À la première écoute j'ai encore plus détester que "Violent Pornography". Mais c'était tout au plus mon 4e ou 5e CD à l'époque alors pas le choix, fallait l'écouter.

Un mois plus tard, je ne jurais que par System of a Down.

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Album de référence.

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Ma première vraie déception. Les précédents Toxicity et Steal This Album! avaient tourné jusqu'à saturation et je m'attendais au même genre de musique avec Mezmerize - des courtes pièces agressives avec un chanteur intense.

Mais non ! System of a Down était devenu sérieux. Les types avaient des trucs à dire, leurs chansons étaient plus longues et moins fun et y avait même le guitariste qui chantait maintenant. Une horreur. Mais bon, c'était System of a Down alors je l'ai quand même écouté jusqu'au par-coeur.

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Mon premier amour de l'univers Ambiant. Bipolaire comme moi, Hliðskjálf a été mon plus fidèle compagnon lors de l'adolescence.

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The Royal Tenenbaums m'a fait entendre pour la première fois le Velvet Underground, Nick Drake, Elliott Smith, Nico, les Ramones et The Clash, sans compter plusieurs bonnes compositions de Mark Mothersbaugh. Peut-être pas indispensable mais pour qui est en pleine découverte musicale comme je l'étais alors, cette bande-sonore est une excellente pioche.
(Par contre je n'ai pas aimé le film)

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J'ai découvert le power metal avec ce disque, ce fut une révélation ! Je me suis mis à en écouter beaucoup mais, au final, je n'ai jamais rien trouver un autre album du même qui qui arrivait à la cheville de Nightfall in Middle-Earth.

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Après Blind Guardian, Rhapsody n'était peut-être pas aussi bon ils avaient le don pour les riffs catchy et les refrains "cheesy". J'avais écrit ma première critique sur cet album vers 14 ans, je disais un truc comme "les morceaux se ressemblent tous mais c'est pas trop grave quand le morceau en question est bon!".

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Mes écoutes répétées d'Octopus sont les toutes premières manifestations de ma fascination future de la musique champ-gauche.

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Si Ayreon a été mon (one-man-)groupe préféré pendant toute mon adolesence c'est principalement grâce à Universal Migrator 1. Mon amour pour cet album demeure toujours intact, des centaines d'écoutes et des années plus tard.

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Deluxxx était l'unique album rap que j'adorais à l'époque où je ne jurais que par le rock/metal, l'exception de mes goûts musicaux. Avec le temps - alors que j'estime avoir maintenant une bonne connaissance de la musique hip hop - j'estime toujours mon coup de coeur de l'époque comme l'un des meilleur du genre. Comme quoi Deluxxx est tellement bon que même un fan convaincu de rock à guitares électrique ne pouvait s'y tromper !

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Un indispensable pour les mois d'hiver. Les -35° et -40° paraissent moins rude avec Emperor dans les oreilles.

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À 16 ans j'étais un junkie, il me fallait ma dose de Kala sinon je devenais fou. Je détestais l'electro à l'époque, je sais pas pourquoi c'était différent avec M.I.A..... Paper Planes peut-être.

Je le réécoute aujourd'hui et je trouve pas ce disque si bon. Les beats ont pris des rides et son opus suivant, Maya, m'a rendu rendu encore plus accro que ne l'avais fait Kala à l'époque. C'est comme passer de la cocaïne au crack je suppose !

Pour l’anecdote : j'avais manqué un examen du Ministère pour aller la voir en show en 2008. Mes parents ont appelé la police pour me porter disparu. Ça m'a valu une sévère engueulade et un été de rattrapage pour l'examen mais bien sûr ça en valait la peine.

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Ma première écoute de Joe's Garage marque le moment précis où la musique supplanta le cinéma au top de mes intérêts. J'ai rarement écouté Joe's Garage par la suite mais le mal était fait...

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Mon tout premier show et encore l'un des meilleur que j'ai vu. C'est pas Madonna qu'on verrait lancer de l'argent dans la foule ni Bono faire un BBQ pendant Sunday Bloody Sunday

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Mon initiation en grande pompe à la musique "underground". Une pochette absurde, un titre cynique, un nom d'artiste ridicule et des pièces aussi barrées qu'accrocheuses. En 24 morceaux, Navet Confit m'a montré l'envers de tout ce que j'écoutais alors - à plus forte raison encore en terme de chanson québécoise.

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D'abord je n'ai pas compris "SexyBack" : Pourquoi tout le monde aime ça ? C'est juste un beat cheap avec un refrain bizarre !

Ensuite il y a eu "My Love" : Ouais, déjà beaucoup mieux !

Après c'était "What Goes Around.../Comes Around" : Ok, ça dévient sérieux, c'est carrément bon...

Puis juste après "LoveStoned" est sorti. Ok je suis vendu, je cours me l'acheter.

En plus d'être un excellent album pop, FutureSex/LoveSounds m'a enseigné un truc important : le fric n'est pas allergique à la zik !

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Je ne saurais dire pourquoi j'ai acheté Ultra.Dance 09. Pour la fille ? J'en doute, elle n'est franchement pas de mon goût. Pour avoir les plus récents hits dance ? Encore moins probable, j'ignorais tout du genre et j'étais encore loin d'avoir l'âge de sortir en boîte.

J'imagine que c'était pour la copieuse tracklist. Je reconnaissais plusieurs parmi les 24 de la compilation ("Umbrella", "Say It Right", "D.A.N.C.E.") mais ce qui m'intriguais particulièrement était les "[______ Remix]" à la fin du nom de chaque piste. J'ignorais jusqu'au concept des remix, sot que j'étais !

Cependant Ultra.Dance 09 m'a dépucelé en la matière, m'enseignant les subtilités du genre un été durant. Je connais toujours les 24 titres sur le bout des doigts. J'ai longtemps recherché une compilation Dance comparable - Ultra.Dance/Weekend/Mix, Pure Dance, Dan D-Noy, Club Mix, BuggedOut, Turbo, etc - mais en vain, Ultra.Dance 09 est toujours resté inégalé à mes oreilles.

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Avec leur discographie abondante et compliquée (60's), leur son moins accueillant que celui des Beatles et de leur répertoire qui m'était inconnu sauf pour "Angie" et "Satisfaction", les Stones me semblait un truc inaccessible. Mais bon, les Rolling Stones finissent par être inévitables si l'on une bonne culture musicale. Je me suis forcé à essayer le groupe, débutant par Sticky Fingers.

Résultat : c'est l'un de mes groupe préféré duquel je possède presque tous les albums du groupe - vinyle, CD ou les deux. Par contre ma confusion n'a pas changé quant à leur discographie des années 60s !

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Ma liste s'appelle "Classiques" mais là c'est classique tout court.

Jean Leloup fait la preuve que folie est sœur de génie avec Le Dôme, œuvre monumentale. 18 ans plus tard, un seul autre album sera parvenu à égalé la grandeur du Dôme : Dehors Novembre, créé par un Dédé Fortin aux limites de sa vie.

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Un Québécois qui ne voit pas Dehors Novembre comme un un monument de la chanson est soit un enfant, un sourd ou un mort.

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Rien n’accote cette compilation (The Marble Index + Desertshore) en terme de musicale glaciale. The Frozen Borderline détrôna à l'époque le Black Metal que je croyais seul capable de ce genre d'atmosphère. Vint plus tard en deuxième position Silent Shout de The Knife mais l'un d'en l'autre, Nico reste inégalée.

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Je m'attendais à rien et ce fut la surprise de ma vie. Une bombe, ma référence absolue en terme de pop.