Cover Panorama Latino | Carnets de voyages filmiques en Amérique Latine

Panorama Latino | Carnets de voyages filmiques en Amérique Latine

Du Mexique à la Patagonie, en passant par l'Amazonie et Cuba : courts et long-métrages d'Amérique Latine que j'ai pu voir, annoté.

▬▬▬ Nombre de films par pays (pour les co-prod, un seul pays est comptabilisé) :

ARGENTINE 56

MEXIQUE 36
BRESIL 35

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265 films

créee il y a presque 4 ans · modifiée il y a 11 jours

Limite
7.1

Limite (1931)

2 h. Sortie : 17 mai 1931 (Brésil). Drame, Muet, Expérimental

Film de Mario Peixoto

Vivienn a mis 8/10.

Annotation :

BRÉSIL
▬▬ Classique
Le film matrice du cinéma brésilien, et peut-être même du cinéma latino-américain. On retrouve du Limite dans à peu près tout le Cinema Novo, et quand on connaît l'influence de ce mouvement en Amérique Latine (et notamment en Bolivie et en Argentine), on trouve surement égrené un peu partout ailleurs. Un ballet visuel où on ne comprend pas tout, poésie visuelle et rythmique en avance sur son temps qui rappelle parfois Epstein ou Buñuel. Hermétique, aussi, par moments, mais un indispensable pour qui veut se plonger dans le cinéma latino.

https://www.youtube.com/watch?v=UeEArblJiMs

Arroz con leche

Arroz con leche (1950)

1 h 11 min. Sortie : 5 octobre 1950 (Argentine). Comédie

Film de Carlos Schlieper

Vivienn a mis 4/10.

Annotation :

ARGENTINE
▬▬ Vaudeville
Une comédie romantique sans véritable ambition. Tant visuellement que scénaristiquement, c'est une pâle copie de ce qui pouvait se faire dans le monde anglo-saxon à la même époque, sans le talent d'un Hamer pour les quelques tentatives d'humour un peu plus noir ou grinçant. Le final convenu n'est qu'une preuve de plus de l'académisme de cette production très académique, en plus d'être complètement déconnectée des réalités vers lesquelles le cinéma latino était alors en train d'aller (déjà avec Los Olvidados sorti la même année, dix ans avant les premiers Cinema Novo).

https://www.youtube.com/watch?v=F9AgqIWZIgE

Los Olvidados
7.8

Los Olvidados (1950)

1 h 25 min. Sortie : 14 novembre 1951 (France). Policier, Drame

Film de Luis Buñuel

Vivienn a mis 8/10.

Annotation :

MEXIQUE
▬▬ Classique
Troisième film mexicain de Buñuel, et peut-être son plus connu de sa carrière latino-américaine - Los Olvidados est un chef d'oeuvre que le temps n'a pas fait faiblir. La puissance de ses portraits sans concessions, qui inspireront notamment Amours chiennes, font de ce faux-film social crû et brutal un classique indispensable du cinéma mexicain.

Les Aventures de Robinson Crusoé
6.2

Les Aventures de Robinson Crusoé (1954)

Robinson Crusoe

1 h 29 min. Sortie : 5 août 1954 (Mexique). Drame, Aventure

Film de Luis Buñuel

Vivienn a mis 2/10.

Annotation :

MEXIQUE / ÉTATS-UNIS
▬▬ Echec
Seule (co)prod américaine de Buñuel, ce Robinson Crusoé aurait bien pu être réalisé par n'importe quel autre quidam. Il n'y a rien du grand réalisateur d'Un Chien Andalou là-dedans. Une voix off insipide qui ne fait que commenter une illustration paresseuse du mythique livre original. On ne lui trouvera pour sa défense que quelques jolis paysages mexicains où le film a été tourné.

Buenos Aires

Buenos Aires (1958)

15 min. Sortie : 1958 (Argentine). Drame

Court-métrage de David Jose Kohon

Vivienn a mis 7/10.

Annotation :

ARGENTINE
▬▬ Court-métrage

Nazarin
7

Nazarin (1959)

Nazarín

1 h 34 min. Sortie : 30 novembre 1960 (France). Drame

Film de Luis Buñuel

Vivienn a mis 6/10.

Annotation :

MEXIQUE
▬▬ Classique

Araya
7.1

Araya (1959)

1 h 30 min. Sortie : 1959 (France).

Documentaire de Margot Benacerraf

Vivienn a mis 8/10.

Annotation :

VENEZUELA
▬▬ Classique
Dans un style faussement flahertien, un document saisissant sur la ville "la plus sèche du monde". Poésie des mots, des images, noir et blanc tantôt doux, tantôt spectaculaire : c'est un inestimable voyage dans l'espace et le temps, pétri de portraits polyphoniques singuliers, familiers. Un classique modeste, un grand objet de cinéma éthnographique, tableau magistral, poème universel.

Barravento
7.2

Barravento (1962)

1 h 20 min. Sortie : 1962 (Brésil). Drame

Film de Glauber Rocha

Vivienn a mis 7/10.

Annotation :

BRÉSIL
▬▬ Premier film
Ça n'a pas la puissance mythologique des autres films de Rocha, mais on retrouve déjà des fondations de la force évocatrice de son cinéma. Quelques scènes complètement dingues, avec comme d'habitude une utilisation unique de la musique, façon Godard tribal, et une direction d'acteurs comme aucune autre. Peut-être pas la meilleure introduction pour découvrir le Cinema Novo, mais un objet intéressant pour les cinéphiles déjà convaincus.

Yanco

Yanco (1961)

1 h 31 min. Sortie : 2 novembre 1961 (Mexique). Drame

Film de Servando González

Vivienn a mis 6/10.

Annotation :

MEXIQUE
▬▬ Premier film

La Plage du désir

La Plage du désir (1962)

Os Cafajestes

1 h 30 min. Sortie : 24 mars 1962 (Brésil). Drame, Romance

Film de Ruy Guerra

Vivienn a mis 7/10.

Annotation :

BRÉSIL
▬▬ Premier film
Avant "Les Fusils", le premier film du célèbre Ruy Guerra, l'un des piliers du Cinema Novo. une relecture d'"A bout de souffle", fortement inspirée par la Nouvelle Vague, film de truands sans talent et sans argent. A noter : la célèbre scène de photographies sur la plage, quelques minutes choc d'un "viol cinématographique" irrespirable, croisement anarchique de la scène pivot d'Irréversible à la sauce Godard. A elle seule elle mérite le coup d'oeil.

https://www.youtube.com/watch?v=BlLfhEApNt4

Quema

Quema (1962)

10 min. Sortie : 1962 (Argentine).

Documentaire de Alberto Fischerman

Vivienn a mis 4/10.

Annotation :

ARGENTINE
▬▬ Court-métrage

À Valparaiso
7.7

À Valparaiso (1963)

28 min. Sortie : 1963 (France).

Court-métrage documentaire de Joris Ivens

Vivienn a mis 7/10.

Annotation :

CHILI
▬▬ Documentaire
Joris Ivens n'est pas tout à fait chilien, mais "A Valparaiso" fut produit par l'Université du Chili. On sent l'influence Chris Marker (auteur du texte de la voix-off, qui est en français), mais l'intérêt du film d'Ivens réside dans le beau portrait qu'il propose sur l'étonnante Valparaiso - ses hauts, ses bas, ses ascenseurs, ses escaliers ; mais surtout ses disparités sociales. Un film-poème pour une ville-bohème, carrefour artistique pourtant balayé par ses ruptures urbaines. Un bel essai. A noter la présence du jeune Patricio Guzmán comme assistant-photo.

https://www.youtube.com/watch?v=_qH5-d7SVX4

Les Fusils
6.8

Les Fusils (1964)

Os Fuzis

1 h 52 min. Sortie : 14 avril 1967 (France). Drame

Film de Ruy Guerra

Vivienn a mis 7/10.

Annotation :

BRÉSIL
▬▬ Film fondateur du Cinema Novo
Une lente descente aux enfers, un éclatement de violence soudain, un décor de western : on pense à Peckinpah, mais le style de Ruy Guerra s'affirme plus que jamais dans ce second film, pierre fondatrice du Cinema Novo dont il est l'un des représentants les plus typiques. On note déjà une maestria certaine dans le tracé des rapports de classe, dans la hiérarchie de la violence, dans la distribution des richesses... ou plutôt des armes.

https://www.youtube.com/watch?v=5pZHPQ8dFOU

Le Dieu noir et le Diable blond
6.5

Le Dieu noir et le Diable blond (1964)

Deus e o Diabo na Terra do Sol

2 h. Sortie : 30 août 2023 (France). Drame, Western

Film de Glauber Rocha

Vivienn a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

BRÉSIL
▬▬ Film fondateur du Cinema Novo et du Tercer Cine
« Brûlot à l’imaginaire anarchique, entre western et Jodorowsky, Nouvelle Vague et montage soviétique, Le Dieu noir et le Diable blond porte en lui le témoin d’un dogme cinématographique : celui, trop inconnu de beaucoup de cinéphiles occidentaux, d’un Brésil en transe. Naît alors des cendres de l'affamé une comédie musicale sauvage, sociale, et grandiloquente, d’un lyrisme grossier et biblique, puisant allégrement dans l’imaginaire collectif brésilien pour la formation d’un objet brutal, transcendé par la folie naissante de ses personnages mythologiques. Une fresque chaotique, archive unique d’une prise de conscience filmique du tiers-monde postcolonial, et donc un indispensable. Loin de tout misérabilisme, Rocha fait état de la violence d'une terre lointaine qu'on façonne primitive. »

► Voir ma critique
https://www.youtube.com/watch?v=RyTnX_yl1bw

Soy Cuba
8.2

Soy Cuba (1964)

2 h 21 min. Sortie : 16 juillet 2003 (France). Drame

Film de Mikhail Kalatozov

Vivienn a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

CUBA / URSS
▬▬ Propagande
Soy Cuba n'est pas tout à fait un film cubain comme en témoigne le nom de son célèbre réalisateur soviétique -- mais c'est indéniablement un film qui vit Cuba. Cette caméra flottante, se déplaçant entre les corps tel un pinceau autonome, tend à renforcer ce principe d'immersion : on retient davantage Soy Cuba pour ses tentatives visuelles hors-normes que pour son scénario un peu naïf de propagande mathématique. Demeure, malgré tout, entre les lignes, un chef d'oeuvre du cinéma.

São Paulo, société anonyme

São Paulo, société anonyme (1965)

São Paulo, Sociedade Anônima

1 h 47 min. Sortie : 1965 (Brésil). Drame

Film de Luís Sérgio Person

Vivienn a mis 6/10.

Annotation :

BRÉSIL
▬▬ Cinema Novo

El hambre oculta

El hambre oculta (1964)

12 min. Sortie : 1965 (Argentine).

Court-métrage de Dolly Pussi

Vivienn a mis 6/10.

Annotation :

ARGENTINE
▬▬ Court-métrage

Now
6.5

Now (1965)

06 min. Sortie : 1965 (Cuba).

Court-métrage documentaire de Santiago Alvarez

Vivienn a mis 6/10.

Annotation :

CUBA
▬▬ Court-métrage

https://vimeo.com/241041700

La Grande Ville

La Grande Ville (1966)

A Grande Cidade

1 h 23 min. Sortie : 13 mai 1966 (Brésil). Drame

Film de Carlos Diegues

Vivienn a mis 7/10.

Annotation :

BRÉSIL
▬▬ Cinema Novo
L'un des premiers films de Carlos Diegues, versant plus populaire du Cinema Novo : séquences musicales, scènes de danse, esthétique en mouvement constant, et pourtant le portrait d'un pays en mutation. De ces destins qui se croisent, Carlos Diegues essaie d'y trouver les tragédies individuelles. A Grande Cidade est un film qui sourit, mais qui finit par pleurer.

https://www.youtube.com/watch?v=K9Xrb7CN2a8

El Romance del Aniceto y la Francisca

El Romance del Aniceto y la Francisca (1967)

Este es el romance del Aniceto y la Francisca, de cómo quedó trunco, comenzá la tristeza y unas pocas cosas más...

1 h 15 min. Sortie : 1 juin 1967 (Argentine).

Film de Leonardo Favio

Vivienn a mis 7/10.

Annotation :

ARGENTINE
▬▬ Classique argentin
Un titre long, un film court. Les deux racontent la même histoire. Une tragédie amoureuse qui, comme cela semble être l'habitude chez Favio, fonctionne en elipses et en accélérations de rythme, au point que c'en devient un procédé quasi-comique. Mais "El Romance..." relève pourtant du drame d'une violence morale intransigeante : on le sait dès le départ, il n'y aura pas de rédemption, pas de fin heureuse. Le film se déroule avec cette fatalité à l'esprit, faisant parfois mine de laisser une porte ouverte pour mieux la refermer et continuer à énumérer son plan bien calculé.

https://www.youtube.com/watch?v=JF42xdvrxQI

L'Heure des brasiers
7.5

L'Heure des brasiers (1968)

La hora de los hornos: Notas y testimonios sobre el neocolonialismo, la violencia y la liberación

4 h 15 min. Sortie : 1968 (France). Expérimental, Politique

Documentaire de Octavio Getino et Fernando E. Solanas

Vivienn a mis 6/10.

Annotation :

ARGENTINE
▬▬ Classique du Nouveau cinéma argentin et du Tercer Cine
Une fresque de plus quatre heures, irrégulière, traitant autant du péronisme que de la révolution cubaine : on passe souvent du choc à l'ennui, du coq à l'âne, avec en message final l'annonce d'une révolution à venir. L'Heure des brasiers est un film de son temps, qui aujourd'hui porte en lui sa force de document historique et politique important, de manifeste cinématographique d'une influence incomparable ; mais qui pèche par sa forme linéaire : malgré quelques savants montages musicaux, bien plus marquants que cette voix-off didactique, le film ne déroge jamais à ses propres codes tout du long de ses trois parties (la meilleure restant d'ailleurs la deuxième sur le péronisme, heureusement c'est aussi la plus longue).

1 |
https://www.youtube.com/watch?v=jQOXKoMHOE0
2 |
https://www.youtube.com/watch?v=OqaHNU03aag
3 |
https://www.youtube.com/watch?v=ePJpI3_sV_Y

Fando et Lis
6.1

Fando et Lis (1968)

Fando y Lis

1 h 37 min. Sortie : 7 avril 1976 (France). Aventure, Fantastique

Film de Alejandro Jodorowsky

Vivienn a mis 4/10.

Annotation :

MEXIQUE
▬▬ Premier film
L'un des premiers coup d'essai d'un cinéaste mythique au style encore balbutiant : Fando et Lis est un road movie entre fantasy et dystopie, foutraque et bruyant, souffrant malheureusement d'une immaturité encore certaine. De son pinceau surréaliste, Jodorowsky n'avait peut être pas encore compris le pouvoir méditatif. A trop crier, on entend plus rien - on ne veut plus rien voir.

Palo y hueso

Palo y hueso (1968)

1 h 10 min. Sortie : 7 août 1968 (Argentine). Drame

Film de Nicolás Sarquís

Vivienn a mis 7/10.

Annotation :

ARGENTINE
▬▬ Triangle amoureux
Mon premier Sarquis, et c'est aussi son premier film -- je ne connais pas du tout son cinéma, mais impressionné d'un tel degré de maîtrise pour une production qui avait l'air minimaliste, à peine plus de trois acteurs et très peu de décors (le film fonctionne énormément en gros plans, aplats de couleur et même parfois flous) - tant au niveau du montage, cadrage que de l'écriture, ça déborde sans cesse de moments d'une puissance étouffée qui donne au "triangle amoureux" une force évocatrice que je n'aurais pas imaginé en lançant ce film. De cette époque du cinéma argentin, j'avais surtout vu du Favio dont les thématiques et certains choix esthétiques ne sont guère lointains - à la différence que Favio semble être un cynique et Sarquis un grand romantique éperdu, le premier comme une poésie ironique alors que Sarquis semble ronger par quelque chose de profondément sombre que je ne saurais exactement définir. Dans les deux cas il y a un amour certain du silence, des regards, de ce que la parole ne saurait dire, dans un noir et blanc très contrasté où le décor est réduit à une obscurité totale, profonde, de laquelle n'émergent qu'indéfinissables sources de lumières dont on ne connait quasiment jamais l'origine. Ça donne à l'ensemble une nature presque artificielle, et dans le même temps ça concentre le regard sur les corps, les visages. Du cinéma humble, court (quasi que des films d'une heure seulement), ressérré, simple mais renversant.

Mémoires du sous-développement
7.2

Mémoires du sous-développement (1968)

Memorias del subdesarrollo

1 h 37 min. Sortie : 16 avril 1974 (France). Drame

Film de Tomás Gutiérrez Alea

Vivienn a mis 6/10.

Annotation :

CUBA
▬▬ Classique du cinéma cubain

Trois tristes tigres
6.1

Trois tristes tigres (1968)

Tres tristes tigres

1 h 40 min. Sortie : 19 novembre 1968 (Chili). Drame

Film de Raoul Ruiz

Vivienn a mis 5/10.

Annotation :

CHILI
▬▬ Classique du cinéma chilien
De sa relativement courte carrière chilienne, on ne retient en général de Raoul Ruiz que ses Trois tristes tigres, Léopard d'or à Locarno en 1969. Derrière la récompense, une réalité : son verbe nouvelle-vague assomme et le quotidien de ses protagonistes n'intéresse pas. A part si on veut découvrir les vaudevilles de la jeune bourgeoisie de Santiago des années 60, on passera son chemin.

https://www.cinematheque.fr/henri/film/43953-trois-tristes-tigres-raoul-ruiz-1968/

Los taitas

Los taitas (1968)

25 min. Sortie : 1968 (Argentine).

Court-métrage de Hugo Santiago

Vivienn a mis 7/10.

Annotation :

ARGENTINE
▬▬ Court-métrage
Antichambre stylistique de Invasion, alors que le ton n'a rien à voir (comique ici, cauchemardesque dans Invasion). Ecriture regorgeant d'idées, tentatives formelles bien en avance sur leur temps - c'est malin et parfaitement maîtrisé, pas tout le temps drôle mais il y a une "âme muet" à la Keaton qui lui confère un charme désuet. Hugo Santiago construit son propre Buenos Aires, avec ses rues vides et ses costumes monochromes, le tout dans un noir et blanc très caractéristique qui joue des jeux de contraste - la ville devient un décor irréel à n'importe quelle expérimentation. En mettant Borges en images (pour la première fois, avant Invasion), Santiago s'est façonné une oeuvre unique, indéfinissable.

L'Employé

L'Employé (1969)

El Dependiente

1 h 27 min. Sortie : 1 janvier 1969 (Argentine). Drame

Film de Leonardo Favio

Vivienn a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

ARGENTINE
▬▬ Comédie noire
« Derrière la comédie, le mystère. Ou l’inverse ? Avant de faire rire, El Dependiente interroge : qu’est-ce qu’on est en train de découvrir ? D’une poésie naïve plus absurde que touchante, le film de Favio s’articule autour d’un nombre limité d’accélérations cauchemardesques, laissant entrevoir le grondement d’une menace lointaine, invisible, qui font passer l’ersatz coenien à un alliage jouissif de réalisme magique, de Twin Peaks, d’American Beauty, et de Spike Jonze dans le cadre improbable d’une bourgade argentine. »

► Voir ma critique
https://www.youtube.com/watch?v=vkhubgdIbTI

Breve Cielo

Breve Cielo (1969)

1 h 24 min. Sortie : 5 juin 1969 (Argentine). Drame

Film de David Jose Kohon

Vivienn a mis 7/10.

Annotation :

ARGENTINE
▬▬ Romcom Bleak

Antonio das Mortes
6.4

Antonio das Mortes (1969)

Santo guerrero contro o dragao da maldade

1 h 35 min. Sortie : 14 juin 1969 (France). Drame, Western

Film de Glauber Rocha

Vivienn a mis 8/10.

Annotation :

BRÉSIL
▬▬ Cinema Novo
Critique à venir

Invasion
6.8

Invasion (1969)

Invasión

2 h 09 min. Sortie : 16 octobre 1969 (Argentine). Drame

Film de Hugo Santiago

Vivienn a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

ARGENTINE
▬▬ Borges au cinéma
« C’est en dépeignant le mystère qu’Hugo Santiago s’impose en conteur universel. Croisement des cultures et des histoires, Invasion s’articule en non-faits, en non-lieux, et en non-pensée ; façonnant en silence une critique par l’absurde de nos illusions politiques et de notre allégeance aveugle aux modèles ; modèles péremptoires s’affrontant en guerres sanglantes et incompréhensibles, où l’observation seule prend rapidement des airs de solitude kafkaïenne. Un chef d’œuvre intemporel. »

► Voir ma critique
https://www.youtube.com/watch?v=TkZp39MEDGA

Vivienn

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