OrCrawn lis le Disque Monde

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Rincevent, un mage raté, Deuxfleurs, un touriste égaré et son fabuleux bagage tentent de voyager sur le Disque-Monde, monté sur quatre éléphants sur le dos de la grande A'Tuin qui traverse l'univers à son rythme de tortue.
En chemin le lecteur croiseront le picarisme, la mort (qui est masculin), Lovecraft et Howard. La huitième couleur est une introduction à un monde étrange et fou, mais peut-être, avec le recul, un des livres les plus arides de la série.

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La suite des aventures de Rincevent, Deuxfleurs et du bagage, et tout d'un coup nous retrouvons une structure beaucoup plus classique. C'est un tome 2 qui ne dit pas son nom, qui explore encore plus le disque mais qui retombe sur des bases bien plus classique : il y a un méchant, des problématiques et une tortue géante portant 4 éléphants et un disque immense à sauver pendant qu'ils avancent vers une étoile étrange.

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Peut-être un de mes préférés parce qu'il introduit le personnage de Mémé Ciredutemps même si elle n'en est pas le personnage centrale : c'est l'entrée dans le cycle des sorcières.
L'histoire est celle d'Eskarina, la huitième fille d'un huitième fils et a hérité des pouvoirs d'un mage (par erreur, les femmes ne pouvant pas entrée à l'Université de l'Invisible). Au delà du discours sur le sexisme, les compétences et la place des femmes, la Huitième Fille est aussi une vraie introduction à la magie sur le Disque Monde et une réflexion sur le pouvoir.

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Jusque là on a croisé la Mort (au masculin, toujours), mais quelle est sa vie ?
Mortimer, c'est l'histoire de la Mort qui cherche un apprenti et la première grande réflexion de Pratchett sur la mortalité.

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Sourcellerie est une sorte de suite du cycle des mages avec des histoires de pouvoir, de magie et tout cela est bien bourrin, manque un peu d'élégance et de simplicité.
Si c'est un roman de fantasy solide et que l'on retrouve Rincevent avec beaucoup de plaisir (avec son désormais habituel bagage à patte), le tout manque de la profondeur que l'on trouvait dans les précédents.

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Les sorcières, dit Magrat Goussdail (une consœur de Mémé Ciredutemps) ça devrait faire des sabbats. Comprendre parler en touillant un chaudron sur une lande à une heure avancée de la nuit.
Si retrouver les sorcières est un plaisir, ce tome est une solide parodie Shakespearienne d'Othello à Macbeth ou Hamlet en se permettant quelques petites incursion vers ses comédies. Il y a des rois, des fantômes, et surtout il y a le théâtre qui devient vite omniprésent.

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Et pour une fois Pratchett nous sort un peu de ses cycles de sorcières et de mages pour nous emmener ailleurs dans le Disque Monde.
Vous vous êtes déjà demandé à quoi servait les pyramides ? Pratchett oui, et sa réponse explore l'Egypte Antique (no shit Sherlock) mais aussi beaucoup d'autres thème comme la mort et surtout le poids des traditions et leur persistance à travers le temps. Peu être un peu aride (en même temps, dans le désert), il faut entrer dedans et aimer les dromadaires.