One two, one two, check! ou mes souvenirs de concerts

Annotation :

@Métropolis, Montréal, 2013
[Première partie: Sharon Van Etten]

Impressionnant. Déjà extrêmement fan du groupe, je n'aurais pas cru ça possible, mais Nick Cave, Warren Ellis et leurs potes l'ont fait: détrôner Godspeed. Alors désolé à ces derniers, mais Nick Cave & The Bad Seeds ont offert le best show ever! L'énergie de Nick est saisissante. Le violon de Warren ensorceleur. Et le temps n'aura jamais raison d'eux.

SETLIST:
We No Who U R
Jubilee Street
Wide Lovely Eyes
Higgs Boson Blues
From Her to Eternity
Red Right Hand
Into My Arms
Deanna
Jack the Ripper
Your Funeral... My Trial
Papa Won't Leave You, Henry
God Is in the House
The Weeping Song
The Mercy Seat
Stagger Lee

Encore:
Tupelo
Push the Sky Away

(Hélas, Love Letter et Far From Me auraient dû être jouées...)

Mention à la performance intime au piano de Nick Cave. C'était en août 2014, au centre Phi. On était 75. C'était bien.

Et au Métropolis, à Montréal, le 29 mai 2017, c'était aussi spectaculairement très très bien.

Annotation :

@Théâtre Corona, Montréal, 2011
[Première partie: Un truc horrible que j'ai oublié et c'est mieux ainsi]

Rarement un concert ne m'aura autant pris aux tripes.

SETLIST:
Hope Drone
Dead Metheny
Gathering Storm
Rockets Fall on Rocket Falls
Chart #3
World Police and Friendly Fire
Mladic
Moya
BBF3

(le show suivant à l'Olympia était par contre un niveau inférieur, la faute aussi à une qualité de son pourrie, une salle trop grande hélas peu compensé par la setlist: Hope Drone / Gathering Storm /Monheim / Mladic / Chart #3 / World Police and Friendly Fire / Dead Metheny / Rockets Fall on Rocket Falls / The Sad Mafioso)

Annotation :

@Maison Symphonique de Montréal, 15 mai 2018

Rachmaninov, Prélude en ré majeur, op. 23, no 4
Rachmaninov, Étude-tableau en si mineur, op. 39, no 4
Rachmaninov, Prélude en mi mineur, op. 32, no 4
Rachmaninov, Prélude en si mineur, op. 32, no 10
Rachmaninov, Prélude en sol mineur, op. 23, no 5
Rachmaninov, Étude-tableau en mi bémol mineur, op. 39, no 5

Scriabine, Sonate no 10, op. 70

Ligeti, Études, Livre I : III. « Touches bloquées »
Ligeti, Études, Livre II : IX. « Vertige »
Ligeti, Études, Livre I : I. « Désordre »

Prokofiev, Sonate no 8 en si bémol majeur, op. 84

+ 4 rappels (dont Horowitz: Variations On A Theme From Bizet's Carmen)

Mention aux études de Ligeti.

Annotation :

@Métropolis, Montréal, 2009
[Première partie: COLIN STETSON, excellent! The National aura non seulement livré une magnifique performance, mais m'aura permis de découvrir Colin Stetson (qui les rejoindra d'ailleurs pour leur concert). Bref: DOUBLE WIN!]

SETLIST:
Start A War
Brainy
Secret Meeting
Baby, We'll Be Fine
Slow Show
Squalor Victoria
Vanderlyle Crybaby Geeks
Abel
All The Wine
Mistaken For Strangers
Ada
Bloodbuzz Ohio
Apartment Story
Fake Empire

Encore:
Runaway
Mr. November
About Today

(Avant la sortie de l'album High Violet. Revu le groupe après, classe, mais beaucoup moins puissant)

Annotation :

@Musée d'art contemporain, dans le cadre de l'EM15, Montréal, 27 mai 2014

On sort d'une pièce de théâtre Molly Bloom tirée du dernier chapitre de Ulysses où l'actrice a joué seule sur scène l'ultime chapitre du livre mais l'adaptation était en québécois ça choque même si ce n'est pas ça qui nous a fait détester la pièce alors faut sauver la soirée ne pas rester sur cette impression on prend un taxi pour le musée d'art contemporain pour le concert de Tim Hecker quand on rentre dans la petite salle 30 minutes avant le concert des projecteurs zèbrent l'atmosphère qui s'enfume à mesure que l'heure approche et la salle se remplit et les gens s'assoient et les gens autour ne sont plus que des silhouettes quand on réalise que ce que l'on entend sont les premières notes du concert là dans cet épais brouillard qui nous enveloppe tous ces abstractions sonores et la musique qui semble se substituer à l'air on baigne dans la musique la musique vibre les corps nos corps et à un certain moment le brouillard se dissipe légèrement et une silhouette apparaît celle de Tim Hecker qui après avoir pris possession de nos sens de notre perception de temps d'espace laisse place au silence qu'il orne d'un "thank you" je le croiserais en sortant que je ne le reconnaîtrais pas et les silhouettes sortent du brouillard qui semble avoir inondé le musée et la nuit et le son semble encore vibrer en nous.

Annotation :

@Parc Jean Drapeau, Montréal, 2008 (Y a même eu un vrai arc-en-ciel!)
[Première partie: Grizzly Bear]

SETLIST:
15 Step
There There
Morning Bell
All I Need
My Iron Lung
Nude
Weird Fishes/Arpeggi
The Gloaming
The National Anthem
Fake Plastic Trees
Reckoner
Like Spinning Plates
Jigsaw Falling Into Place
Lucky
Optimistic
Idioteque
Bodysnatchers

Encore:
Faust Arp
Videotape
Paranoid Android
Bangers + Mash
Karma Police

Encore 2:
House of Cards
You and Whose Army?
Everything in Its Right Place

Je me rappelle m'être ramené sur le site vers 8 ou 9h du mat' et donc avoir passé la journée dans la file à suivre l'évolution imposée par la sécurité. Au final, récompensé comme il se doit, j'étais à la barrière. Il pleuvait un peu, mais on s'en foutait, il y a eu un arc-en-ciel peu avant la performance, et on trouvait ça fortuit (oui, je rappelle que le nouvel album était In Rainbows). Pendant le concert, sur l'autre île (on était sur une île), des feux d'artifices ont retenti. Bref, beaucoup de magie et de candeur.

Annotation :

@La Sala Rossa, Montréal, 2011
[Première partie: PVT]

Au-delà du fait que j'ai un très gros faible pour ces filles (donc pas très objectif à la base), elles ont le don d'adapter leurs morceaux au carcan "live", plutôt que reproduire mécaniquement le travail studio. Les chansons sont rallongées et parfois "remixées". Et le groupe est adorable.

Annotation :

@Métropolis, Montréal, 2010

SETLIST:
All Delighted People
Too Much
Age of Adz
Heirloom
I Walked
Now That I'm Older
Get Real Get Right
Enchanting Ghost
Vesuvius
Futile Devices
Impossible Soul
Chicago

Encore:
Concerning the UFO Sighting Near Highland, Illinois
John Wayne Gacy, Jr.

Quand il a commencé à jouer Impossible Soul, je me suis dit: "Non, il va vraiment la faire?" Et ouais. Il l'a faite. Ajoutons à ça l'ambiance kitsch et ses moves de danse qui ont de quoi concurrencer ceux de Thom Yorke! Mé-mo-ra-ble. Je ne lui en ai même pas voulu d'avoir jouer le morceau que j'espérais.

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5 ans plus tard, le contexte, l'album, la salle, l'ambiance, tout sera différent. Une autre facette... Voir ci-dessous.

SETLIST 2015:
Redford (For Yia-Yia & Pappou)
Death With Dignity
Should Have Known Better
Drawn to the Blood
All of Me Wants All of You
Eugene
John My Beloved
The Only Thing
Fourth of July
No Shade in the Shadow of the Cross
Carrie & Lowell
The Owl and the Tanager
In the Devil's Territory
To Be Alone With You
Futile Devices
Sister
Blue Bucket of Gold

Encore:
Concerning the UFO Sighting Near Highland, Illinois
For the Widows in Paradise, For the Fatherless in Ypsilanti
The Dress Looks Nice on You
John Wayne Gacy, Jr.
Chicago

Annotation :

@Place des Arts, Montréal, 30 avril 2015

(setlist ↑ )

Ça commence laborieusement: L’organisation, pas le concert, non le début du concert était beau, comme tout le concert d’ailleurs, jusqu’au final sur Chicago, non le début avec la logistique douteuse du système anti-scalpers, ce choix de billets non-physiques, on redoutait le bordel, il n’y en a pas eu, par contre il y a eu de l’attente dans ce line-up eurodisneyéen où quand tu crois que c’est fini, ça s’allonge encore… Alors on envoie des snaps pour partager cette irréalité. On continue sa lecture entre deux conversations avec les potes… Deux heures pour rentrer… autant dire que pour la première partie, on aurait pu voir dans la vaste salle vide un buisson genre Far West soufflé par le vent. Une bien mince victoire sur ces charognards de scalpers. Mais la signal sonore retentit au moment où l’employé scanne nos billets enfin récupérés. On se hâte de rejoindre la sixième rangée de la grande salle où l’on a coutume de voir opéras et ballets (rien que pile deux semaines auparavant, j’y étais pour voir Anna Karenina du Eifman Ballet de Saint-Pétersbourg). La voix de Sufjan nous fait oublier les deux dernières heures dans une ambiance quasi religieuse (même si cette voix se noie parfois dans les envolées instrumentales). On pourrait être dans une chapelle que je ne serais pas étonné. L’espace aussi peut être relatif. Et puis il est drôle, Sufjan, quand il esquisse quelques moves bien à lui. The Owl and the Tanager s’insère entre les morceaux du dernier album. Mon morceau fétiche, Fourth of July, finit avec intensité. Je reste pantois face à l’utilisation d’images et de sons kitsch par Sufjan et Il y a ce monologue où il évoque ses étranges souvenirs d’enfance, quand ses parents lui lisaient le livre tibétain des morts ou encore The Bell Jar avant d’aller dormir, quand on lui a offert L’immoraliste d’André Gide…en français! L’omniprésence de la mort, des voyants… Et il y avait tous ces animaux (incluant une autruche à une patte), tous nommés d’après leurs vies antérieures après consultation du voyant… Oui, un monologue surréel, drôle et magique. Ensuite, c’est au tour du vieux répertoire… La magie continue. Lors du rappel, les filles devant nous se sont éclipsées. La vue était géniale, elle l’est encore plus. Les deux heures d’attentes valaient amplement les deux heures de concert. Au retour, je finis L’atelier d’Alberto Giacometti dans le métro. Le mois d’avril est réglé et bouclé. Mai, à ton tour.

Annotation :

@La Sala Rossa, Montréal, 17 juin 2014

QUOI? OUAIS OUAIS C'ÉTAIT TROP BIEN. QUOI? JE PARLE FORT? T'ES SÛR? MERDE! C'EST TOI QUI PARLES BAS!

C'était une journée de merde au boulot. J'étais sur les nerfs. Même le coffret Epstein n'avait pas réussi à me calmer. Je rêvais meilleur contexte pour aller voir un concert. Surtout Fuck Buttons. J'suis crevé alors après le taf, je dors un peu. Forcément je fais un cauchemar. Putain. Heureusement, à la fin du rêve, je suis sauvé de justesse par Simon Pegg (version Hot Fuzz). Je sais pas ce qu'il fout là mais je suis bien content de le trouver. Bref, je file au concert de Yasmine Hamdan. On arrive à la fin du set, donc j'ai loupé son morceau d'Only Lovers Left Alive (enfin, si elle l'a fait). Mais elle était sexy. On monte ensuite l'avenue St-Laurent direction La Sala Rossa. Avec un peu de chance (même si on s'en fout), on verra la première partie. Et ouais. Ils sont en retard, donc on verra Young Magic. Pas transcendant, mais chanter sur des projections de The Color of Pomegranates, c'est sacrément cool. Après, je me fais chier et j'ai hâte à Fuck Buttons. Par contre, pointe de déception, seul le double LP de Slow Focus est en vente, pas celui de Tarot Sport, Ce que j'espérais pourtant très fort (mais dispo en CD. Qui achète des CDs?). Je me fais une raison.

Le duo ne déçoit pas. Je refuse de mettre les boules Quies pour vivre le truc intensément, tu vois. Forcément, plus tard, mes oreilles bourdonneront. Mais seulement après avoir entendu Surf Solar, Hidden XS et en rappel Sweet Love for Planet Earth. J'étais en transe, je fermais les yeux. J'oubliais qu'il y avait des êtres humains autour de moi (une activité que j'aime pratiquer au quotidien), mais ici, avec la transe en plus. Après le concert, je croise Benjamin, puis Andrew. Je leur serre la main et je les remercie, parce que c'était awesome, tout ça. Je suis content, ils sont contents. Avec ma copine, on quitte la salle sous une pluie battante. J'enlève ma chemise pour nous couvrir à défaut de parapluie, et on rentre. Mes oreilles bourdonnent, demain j'aurai peut-être la crève, mais je m'en fous. N'y a-t-il pas un de leurs morceaux qui s'appelle "Bright Tomorrow"? Bah voilà.

Annotation :

@La Sala Rossa, Montréal, 2011

Deux ans plus tard après sa première partie pour The National, je revois Colin Stetson sur scène et ce mec est décidément HALLUCINANT!!!! Une claque auditive! NON! Un putain d'uppercut Street Fighter style! À bientôt.

Annotation :

@Francofolies de Montréal, 2010

Excellente adaptation des morceaux avec un belle énergie. Pas l'impression d'écouter l'album, mais de le redécouvrir, ou de voir au autre visage de ce qu'on pensait connaître. Et le groupe est super sympa.

Mon live report: http://www.discordance.fr/les-francofolies-de-montreal-episode-3-arnaud-fleurent-didier-17018

+ Mon interview avant le concert: http://www.discordance.fr/arnaud-fleurent-didier-un-homme-qui-aime-qui-aime-faire-des-disques-16902

Annotation :

@Le National, Montréal, 2009

En première partie: des numéros de magiciens et autres kitscheries. En intermission, une reprise de Bang Bang (My Baby Shot Me Down) par une petite fille toute timide. Une scéno aussi kitsch que participant à l'esprit de l'album. Bref, un concert rafraichissant, authentique qui change de ce à quoi on assiste en général. (un petit souci pour les groupies de Ryan Gosling en mode: Aaaaah The Notebook!)

Annotation :

@La Tulipe, Montréal, 2009
[Première partie: The Horrors]

Bien plus sensuel et magnétique que la tournée du 4e album. Une complicité, une osmose, une alchimie de ouf sur scène. À deux, ça t'enflamme une salle bien plus qu'un groupe de 120 mecs! Et puis VV est canon. Et elle l'est plus au sein des Kills qu'au sein des Dead Weather (Olympia, Le Bataclan, 30 juin 2010)

Anecdote: Hotel s'est perdu dans Montréal la nuit après le concert.

Annotation :

@Métropolis, Montréal, 2011
[Première partie: Je me rappelle seulement que c'était une torture auditive!!!]

SETLIST:
[Intro: "Un Chien Andalou" film]
Dancing the Manta Ray
Weird at My School
Bailey's Walk
Manta Ray
Debaser
Tame
Wave of Mutilation (UK Surf)
I Bleed
Here Comes Your Man
Dead
Monkey Gone to Heaven
Mr. Grieves
Crackity Jones
La La Love You
No. 13 Baby
There Goes My Gun
Hey
Silver
Gouge Away

Encore:
Wave of Mutilation (UK Surf)
Into the White

Encore 2:
Winterlong (Neil Young cover)
The Holiday Song
Nimrod's Son
Caribou
Vamos
Where Is My Mind?
Gigantic

Ils sont revenus pour l'argent, mais ça se voit pas tellement ils kiffent d'être là! Alors nous, du coup, on est contents. (Public un peu relou, ou c'est peut-être moi qui suis trop asocial)

Annotation :

@Métropolis, Montréal, 2010
[Première partie: Holy Ghost!]

SETLIST:
Us v Them
Drunk Girls
Get Innocuous!
Yr City's a Sucker
Pow Pow
Daft Punk Is Playing At My House
All I Want
All My Friends
I Can Change
Tribulations
Movement
Yeah

Encore:
Someone Great
Losing My Edge
New York, I Love You But You're Bringing Me Down
(with "Empire State of Mind" by Jay-Z snippet)

Il faisait chaud, le groupe était déchaîné et la foule aussi! Ça remuait, ça mélangeait sa sueur à celle du voisin (dégueu!), mais on savait tous que c'était la dernière fois qu'on les verrait, alors on dansait, on sautait et on criait à en perdre nos voix.

Annotation :

@Métropolis, Montréal, 2009
[Première partie: Vuk]

SETLIST:
If I Had a Heart
Triangle Walks
Concrete Walls
Seven
I'm Not Done
Now's the Only Time I Know
Keep the Streets Empty for Me
Dry and Dusty
Stranger than Kindness (Nick Cave & The Bad Seeds cover)
When I Grow Up
Here Before (Vashti Bunyan cover)
Coconut

Mon live report: http://www.discordance.fr/fever-ray-a-pop-montreal-1304-1342

Annotation :

@Métropolis, Montréal, 2011

SETLIST:
Success
Say Hello to the Angels
Narc
Hands Away
Barricade
Rest My Chemistry
Length of Love
Evil
Lights
C'mere
Summer Well
NYC
The Heinrich Maneuver
Memory Serves
Not Even Jail

Encore:
The Lighthouse
The New
Take You on a Cruise
Slow Hands

(Le 4e album avait beau être nul, le concert était vraiment à la hauteur des premiers LPs, même sans Carlos et avec un rappel impeccable... Non, mais ils ont joué The New, quoi???!! Même en rêve, j'en aurais pas rêvé d'en rêver!)

Annotation :

@La Sala Rossa, Montréal, 10 juin 2015

Toujours aussi fascinant, impressionnant, envoûtant, captivant, magnétique, hallucinant, etc. Le "mariage" artistique avec Sarah Neufeld est une pure réussite. Et surtout, ils étaient content d'être là. Ils l'ont dit, mais surtout ça se voyait. Après tout, Montréal, c'est chez eux.

(Deux fois Sufjan Stevens, deux fois Colin Stetson... j'ai l'impression de tricher un peu...)

Annotation :

@Savoy, Montréal, 2008

(valeur sentimentale du contexte.)

Annotation :

@Métropolis, Montréal, 2008
[Première partie: Gang Gang Dance]

SETLIST:
Intro
Id Engager
So Begins Our Alabee
Triphallus, To Punctuate!
She's a Rejecter
For Our Elegant Caste
Touched Something's Hollow
An Eluardian Instance
Heimdalsgate Like a Promethean Curse
Gallery Piece
Women's Studies Victims
St. Exquisite's Confessions
Eros' Entropic Tundra
Nonpareil of Favor
October Is Eternal
Wicked Wisdom
Disconnect the Dots
Knight Rider
And I've Seen a Bloody Shadow
Plastis Wafer
Beware Our Nubile Miscreants
Mingusings
A Sentence of Sorts in Kongsvinger

Encore:
Gronlandic Edit
Oslo in the Summertime
Smells Like Teen Spirit (Nirvana cover)

Un des concerts les plus déjantés auquel j'ai pu assister. Le groupe est revenu en 2010 pour livrer un show aussi fade que mauvais, mais s'est rattrapé au dernier moment avec The Past is a Grotesque Animal en rappel, et c'était juste EPIC!

Annotation :

@Métropolis, Montréal, 15 avril 2017

Ça faisait longtemps que je n'étais pas allé à un concert qui n'était pas un concert de l'orchestre symphonique de Montréal, ça faisait longtemps que je n'avais pas fait la queue, attendu en ligne pour entrer dans une salle afin d'avoir ce qu'on appelle une bonne place. Puis j'ai réalisé que l'ambiance n'était pas celle des concerts où j'allais il y a quelques années, mais pas si longtemps quand même, en ce sens que c'était un public adulte, mature. Ça ne se poussait pas inutilement pour se donner l'illusion d'être à un concert rock. À part la pétasse devant moi (fallait qu'elle soit juste devant moi, évidement) qui faisait ses stories Instagram, qui checkait qui avait regardé ses stories Instagram, et qui aussi checkait ce que ses followers avait liké, nous n'étions pas dans une ambiance hystérique 2.0. Les gens qui m'entouraient aimaient la musique, et celle de PJ Harvey, qu'elle et ses 9 musiciens Bad Seediens livraient avec efficacité et classe. Le gens étaient là pour un voir un concert et non pas pour filmer un concert en tranche de 10 secondes avec une qualité de merde en tenant leur téléphone verticalement. J'ai ressenti une nostalgie pour l'époque où j'enchaînais les concerts, mais pas de dégoût. J'aurais aimé une meilleure setlist, ou du moins, un meilleur rappel. Sinon, c'était fort. Oui, elle est forte, PJ. Et ses 9 musiciens aussi.

Annotation :

@Club Soda, Montréal, 15 décembre 2017

feat. une des meilleures entrées de scène.

Annotation :

@Centre Bell, Montréal, 2 septembre 2016

J'ai vu Kanye... sur une scène volante... I love Kanye.

Annotation :

@Métropolis, Montréal, 2009

SETLIST:
My Propeller
Red Right Hand (Nick Cave & The Bad Seeds cover)
Crying Lightning
Brianstorm
Still Take You Home
I Bet You Look Good on the Dancefloor
Pretty Visitors
Potion Approaching
When the Sun Goes Down
Dangerous Animals
This House Is a Circus
If You Were There, Beware
Dance Little Liar
The View from the Afternoon
Cornerstone
Only Ones Who Know
The Jeweller's Hands
Do Me a Favour
Fluorescent Adolescent (With "Last Christmas" snippet)

Encore:
Secret Door
505

Je fais partie de ceux qui adorent les Arctic Monkeys et qui les réécoute avec plaisir. Voilà. Enfin, sauf le 4e album.

Annotation :

@Quai Jacques Cartier, Montréal, 2008

Svefn-g-englar
Glósóli
Ný Batterí
Fljótavík
Við spilum endalaust
Hoppípolla
Með Blóðnasir
Festival
Heysátan
Viðrar Vel Til Loftárása
Inní mér syngur vitleysingur
Sæglópur
Hafsól
Popplagið

Encore:
Gobbledigook

Décevant en comparaison de mes attentes, en fait je les ai vus quand ils commençaient à devenir moins intéressants. J'ai aimé, sans être transcendé, mais je voulais être transcendé, c'était ça le problème. Reste que socialement, personnellement, ce concert a eu de grosses répercussions sur ma vie, et ça, c'est loin d'être rien.

Annotation :

@Club Soda, Montréal, 2010

Mon live report (à rebours): http://www.discordance.fr/dj-shadow-live-from-the-shadowsphere-23160

Annotation :

@Métropolis, Montréal, 2010

SETLIST:
Mickey Mouse and the Goodbye Man
Worm Tamer
Get It On
Heathen Child
Evil
When My Baby Comes
What I Know
Honey Bee (Let's Fly to Mars)
Kitchenette
No Pussy Blues
Bellringer Blues

Encore:
Palaces of Montezuma
When My Love Comes Down
Love Bomb
Grinderman

Encore 2:
Man in the Moon

Annotation :

@Le National, Montréal, 2010

SETLIST:
No Words/No Thoughts
Your Property
Sex, God, Sex
Jim
Untitled Instrumental
I Crawled
My Birth
Beautiful Child
Eden Prison

Encore:
93 Ave. B Blues / Little Mouth

Je devais couvrir le festival Pop Montréal, je courrais donc d'une salle à l'autre, parfois, elles étaient éloignées, parfois non... fallait s'organiser. J'avais loupé le début. Mon excuse, j'étais resté parler un peu avec les filles de Warpaint que je venais de voir. Donc, je suis arrivé à Swans, changement d'ambiance... D'ailleurs, je vais copier-coller ce que j'avais écrit à l'époque... Même si c'est plat, ni drôle ni chaleureux... Je sais, j'suis fainéant.

Les cygnes ont pris des allures de phénix en renaissant de leurs cendres après leur dissolution en 1997. Un retour sans nostalgie, le groupe ne cherche pas à redonner vie à une époque révolue, loin de là. D’ailleurs, la chanteuse et claviériste Jarboe, pilier de la formation d’origine, est absente de ce second souffle. L’ambition est donc claire : on ne se réunit pas pour célébrer le passé, mais bel et bien pour aller de l’avant, les Swans vivent encore et ils le montrent à travers un rock brutal et noisy. L’âme ténébreuse du groupe s’exorcise devant nous tandis que Michael Gira se dresse au centre d’un ouragan de percussions, charismatique tel un prédicateur face à des dévots convaincus. Le chant est implacable. La performance globale n’est pas dénuée d’un certain paradoxe : l’orchestration organique se démène corps et âme comme au sein d’un rite tribal tandis que l’éclairage, presque chaleureux ne changera pas d’un watt. Pas d’effets scéniques superflus. La musique et l’énergie de ces hommes, et particulièrement celle de Gira, se suffisent à elles-mêmes. Avec Swans, le spectacle n’est pas dans la mise en scène, il est bien plus viscéral. Leur jam rock aux milles facettes pèse sur nos oreilles. On résiste face à la tempête sonore, face à cet exutoire lyrique. Cette performance au sommet, d’une violente beauté, justifiait pleinement le retour du groupe sur une scène, face à un public qui ne demandait que ça.

Annotation :

@La Tulipe, Montréal, 2009 (en première partie de The Kills)

@Petit Campus, Montréal, 2010

Setlist principalement constituée des morceaux de Primary Colours, le rappel quant à lui, plus garage et punk avec des morceaux du premier album et une reprise de Suicide.