Notre Top SC des films que l'on n'a pas vus ! [Liste participative]

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Napoléon de Stanley Kubrick.

Fin des années 60, documenté comme jamais, Kubrick veut mener son projet suprême : un biopic sur la vie de l'empereur, avec reconstitutions historiques colossales, respectés avec la rigueur et le perfectionnisme que l'on connait du réalisateur, comprenant des centaines de milliers de figurants. Mais Waterloo de Serge Bondartchouk fait un flop au début des années 70 et la production freine le projet, le sujet n'attirant pas grand monde. Le projet aura été relancé plusieurs fois, en vain.

9 votes

- 20thCenturyBoy : "Parce que v'là le monument que ça aurait pu être."

- Clyde3 "Parce que c'était un des projets auquel Kubrick tenait le plus, qu'il avait fait une multitude de recherches en quête d'une reconstitution historique totale. Quand on connait le perfectionnisme de Kubrick, on aurait eu droit à une oeuvre d'une ambition sans limite, permettant des plans tels des peintures, comme dans Barry Lyndon, des batailles épiques et sanglantes, ainsi qu'un travail en profondeur sur la personne de Napoléon, une des plus passionnantes des quatres derniers siècles."

- Cultural Mind "Un sujet à la mesure de la folie mégalomane du cinéaste. Je le conçois également comme la jonction entre l'esthétique de 'Barry Lyndon' et le trait épaississant d'un 'Shining' ou d'un 'Orange mécanique'."

- Gallu

- Hänser

- Jackal

- Jibest "J'aurais bien voulu voir Nicholson en Napoléon, dans une esthétique à la Barry Lyndon."

- Moorhuhn "J'adore l'Histoire, j'adore Kubrick. Quelles raisons faut-il donner de plus? Après le biopic est un art délicat, l'occasion de voir si Kubrick excellait dans ce registre aurait été assez intéressante. Dommage, je suis certain que nous aurions eu une oeuvre dantesque."

- VilCoyote "Car une figure puissante comme ça mériterait mieux que Christian Clavier (et le film d'Abel Gance remonte à loin)"

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Les 900 Jours de Leningrad de Sergio Leone.

Le projet le plus ambitieux du réalisateur, inspiré par le journaliste Harrison Salisbury et la musique de Dmitri Chostakovitch. Cela raconte l'histoire d'un caméraman accompagnant un journaliste sur le siège de Léningrad où ils se retrouvent bloqués et le caméraman y vivra une histoire d'amour avec une jeune fille russe.
Sergio Leone décède et lègue le projet à Jean-Jacques Annaud qui en fera Stalingrad.

7 votes

- Diggler "évidemment !"

- Jibest "Je regrette beaucoup que ce film ne s'est jamais fait. Le réalisateur en avait parlé dans son livre de conversations et cela donnait vraiment envie. Et en plus cela aurait sorti de l'ombre une page injustement méconnue de la guerre en URSS."

- Matthieu V "Pour tout ce que Leone représente au cinéma. Il me semble que De Niro également était sur le coup."

- Moorhuhn "Parce que Leone avait effleuré le film de guerre avec Il était une fois la révolution et que c'était génial, j'avais bien envie que ce projet se concrétise. Ça aurait certainement donné un nouveau film épique."

- Senscritchaiev

- Siry "Sergio Leone reste pour moi l'un des plus grands réalisateurs mondiaux qui maitrisait ses oeuvres au millimètre parfait. L'un de ses grands atouts reste qu'il était capable de constituer des plus grands fresques à taille humaine, de sublimer et transposer un personnage en paysage emblématique. Son projet sur Leningrad, lieu de bataille incessante entre Hitler et Staline reste d'une immense frustration, surtout qu'il le considérait comme son projet le plus ambitieux.
Dans un projet autre que le romanesque de Leone, j'attends avec grande impatience une reconstitution historique à taille réelle de ce siège, explicitant le duel monstrueux des deux dictateurs écrasant des centaines de milliers d'hommes, et leurs stratégies militaires (l'ordre 227, l'envoi de milliers de russes en chair à canon pour vider les munitions allemandes, etc...)"

- Ulysses

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Dune d'Alejandro Jodorowsky.

Adaptation en 1975 de Frank Herbert par Jodo qui voulait un film messianique et ésotérique de plus de 10 heures donnant l'impression de consommer du LSD. Direction artistique de Moebius, Giger, Foss, ... Musique de Pink Floyd, Magma et d'autres groupes. Interprété par Mick Jagger, Alain Delon, Orson Welles et Salvador Dali en empereur fou. La science-fiction n'étant pas (encore) à la mode, le producteur Michel Seydoux n'arrive pas à acquérir le budget suffisant.
A la place, Jodo et Moebius feront la bande dessinée L'Incal.

5 votes

- FoxmcCost "Parce que ça fait rêver sous tout les angles (Pink Floyd et Magma à la BO, Giger et Moebius...). "

- Philis Tine "Il sera toujours mon putain de regret, j'y ai pensé aussitôt quand tu m'as parlé de ta liste. Ca c'est un truc qui correspondait totalement à mes goûts. Magma et Tangerine Dream à la BO en plus quoi, merde, deux de mes groupes favoris."

- Siry "Étant beaucoup plus attiré par l'esthétique que par l'histoire, s'il avait été fait et réussi, il serait sans problème dans mon top 3 définitif (sans prendre de risque). Jodo est le réalisateur généreux et imaginatif qui m'émerveille le plus. Quelqu'un de précieux, qui voulait élever le cinéma au rang messianique avec ce film, ici entouré de la crème de la crème : Moebius, Giger, O'Bannon, Foss, Pink Floyd, Magma, Alain Delon, ... Et Orson Welles et Salvador Dali jouant un empereur fou en acteurs histoire de ne pas pouvoir avoir plus d'ambition artistique excessif. Sa fresque ésotérico-mystico-psychédélique de 15 heures à l'époque des seventies où la liberté artistique était sans limite, j'aurais payé très cher pour 10 fois plus.
En un sens, il aurait été imposible que le film se fasse et qu'il reste un rêve accentue encore plus la frustration et l'envie."

- Ulysses "ça fait toujours mal au cœur de se dire qu'on est passé à côté d'un OFNI pareil"

- Yyrkoon "Pour l'immense potentiel de la rencontre entre des réalisateurs et des imaginaires."

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Les Montagnes hallucinées de Guillermo Del Toro.

Adaptation de Lovecraft. Script écrit mais les producteurs refusent de mettre autant d'argent dans un film qui obtiendrait l'interdiction aux moins de 17 ans. Projet abandonné également par Del Toro au moment où Ridley Scott préparait Prometheus qui s'était également inspiré du livre. Del Toro craignait que le public voit en son film une redite.

4 votes

- FoxmcCost "Parce que ce serait un film d'horreur titanesque dans des décors de ouf (les premiers artworks présentés sont magnifiques), et que si l'ambiance de la nouvelle était bien retranscrite ce serait une expérience unique à vivre au cinéma. Et peut-être enfin une vraie adaptation sérieuse de Lovecraft avec du budget, j'ai confiance en Del Toro pour ça."

- IsaacV

- Moizi "Parce que tout simplement je me suis pris de passion pour l'univers de Lovecraft et qu'aucune adaptation ne m'a convaincue pleinement, on ne fait à chaque fois qu'effleurer le potentiel d'une réelle ambiance lovecraftienne et qu'un mec qui a des couilles aussi grosses que Del Toro (mais malheureusement un petit pénis car le gras de son ventre sur sur sa verge (me demande pas comment je sais ça)) pourrait en faire un putain de truc et faire un putain de chef d'oeuvre. Sans parler du fait qu'il voulait Tom Cruise ! Tout bon !"

- Yyrkoon "Pour l'immense potentiel de la rencontre entre des réalisateurs et des imaginaires."

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L'enfer d'Henri-Georges Clouzot.

Un homme sombre dans la jalousie, pensant que sa femme très jeune et très belle le trompe. Projet de Clouzot avec Romy Schneider et Serge Reggiani, le réalisateur a droit à un budget illimité, lui laissant le droit d'expérimenter tout ce qu'il souhaite, et visuellement il expérimente. Énormément. Son propre mal-être, son traitement dur envers les acteurs, conflits dans l'équipe, départ de Reggiani du projet, soucis de santé de Clouzot et autres problèmes, le tournage n'aura pas abouti.

3 votes

- Clyde3 "Parce-que j'ai totalement adhéré aux passages expérimentaux qui ponctuent La prisonnière, qui auraient surement été dans la même lignée que L'enfer. Les rushes disponibles montrent bien que le film aurait été une expérience de celles qui restent dans les mémoires, parfaite formellement et terrifiante à nous donner des frissons."

- Couac

- Matthieu V "Car c'est je pense un des plus grands réals français ( et du monde ), je pense que L'Enfer était fait pour lui, pour continuer son "introspection" féminine après Les Diaboliques et La Vérité, et puis quand on voit les essais, ça envoie pas mal."

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Good omen de Terry Gilliam

Adaptation du livre de Terry Pratchett et Neil Gaiman, où Johnny Depp et Robin Williams jouent un ange et un démon qui doivent faire tomber l'Apocalypse. Projet avorté, faute de budget.

3 votes

- polechomage

- Diionysos

- IsaacV "J'aurait adoré voir ça."

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Voyage au bout de la nuit de Sergio Leone.

Adaptation de Céline.

3 votes

- Gallu

- VilCoyote "Bon, c'est évident que c'est un des ces bouquins très difficilement adaptables (est-ce souhaitable d'ailleurs ?), mais je me dit que Leone aurait fait un bon candidat. D'abord il avait une science des dialogues et un sens de l'ironie nécessaires pour capter le ton et l'esprit du livre. Ensuite il savait développer de longues fresques (2h30 ou plus), en maniant très bien les ellipses qui plus est, ce qui est indispensable quand on s'attaque à un roman foisonnant comme celui-là."

- Yyrkoon "Pour l'immense potentiel de la rencontre entre des réalisateurs et des imaginaires."

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Crusade de Paul Verhoeven.

Début des années 90, Paul Verhoeven et Arnold Schwarzenegger veulent faire une fresque sur les croisades avec les violences que l'on connait du hollandais violent. Ce dernier accumule les idées de son projet le plus ambitieux et fait estimer un budget colossal. Les producteurs ne sont pas partants et Carolco coule suite à l'échec de L'île aux pirates de Renny Harlin.

3 votes

- Dorémi "Le réal de Robocop + l'acteur de Predator + le scénariste de The Wild Bunch + le compositeur de Conan le Barbare = plus grand film potentiel de tous les temps !"

- Gallu

- Matthieu V "Arnold était attaché au projet donc bon rien que pour ça, je suis client."

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L'homme qui tua Don Quichotte de Terry Gilliam.

Adaptation de Cervantès par Terry Gilliam, avec Jean Rochefort en Don Quichotte (bien que Depardieu fut approché !) et Johnny Depp entre autres. Premiers jours de tournages désastreux. Décors ultra-bruyaux et accident de Rochefort entre autres gros problèmes, le projet s'arrête net.
Mais, pour la septième tentative, Gilliam a relancé son projet cette année !

2 votes

- Philis Tine "Merde quoi, Rochefort en Quichotte et tout ça réalisé par le type qui a engendré le meilleur film de l'histoire du cinéma (Brazil)."

- Ulysses "Pour lequel j'ai une tendresse particulière, ayant beaucoup aimé Lost in la Mancha."

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Watchmen de Terry Gilliam.

Gilliam veut adapter, avec le producteur Joel Silver, le comic d'Alan Moore. Il écrit le scénario avec Charles McKeown et utilisent le journal de Rorschach comme voix-off. Ils n'acquièrent pas le budget suffisant et Gilliam arrête le projet, estimant que le comic est inadaptable au cinéma.

2 votes

- drélium "Déjà que le Zack Snyder est assez réussi, j'imagine un Terry en forme dessus. Mais, il aurait fallu qu'il soit en forme parce que si c'est pour obtenir un truc aussi bancal que l'imaginarium..., non."

- Robert Johnson "Bon, ça a pas été dur de choisir. J'ai toujours fantasmé de ce qu'aurait donné cette adaptation par Terry Gilliam et produite par Joel Silver."

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Le seigneur des anneaux par les Beatles

Le groupe travaille sur une adaptation des livres, peut-être réalisé par Kubrick, et constituent eux-même le casting. John Lennon en Gollum, Paul McCartney en Frodon Sacquet, George Harrison en Gandalf et Ringo Starr en Sam Sagace. Mais, lors de demander les droits à Tolkien, celui-ci refuse.

1 vote

- Moorhuhn "Je suis certain que nous aurions eu droit à un des nanars du siècle!"

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La Genèse de Robert Bresson

Projet suprême de Bresson que de tourner La Genèse. Occasion rêvée dans les années 60 lorsque le producteur italien Dino de Laurentiis a pour projet une série de films adaptés de la Bible. Une quinzaine d'heures réalisées par Bresson, O.Welles, Visconti, Fellini et Bergman. Voulant du spectaculaire, De Laurentiis vit des rushs de l'Arche les pas des animaux dans le sable, et uniquement ça. Bresson et sa sobriété sont renvoyés sur le champ. Son projet a tenté d'être relancé, en vain, jusqu'à sa mort.

1 vote

- Clyde3 "Parce que le projet parait très ambitieux, voir le paradis terrestre avec toutes les espèces, Adam et Eve nus, voir ce que Bresson aurait fait de la Bible. De plus, il y travaillait depuis longtemps, la religion est un thème récurrent dans son cinéma, tous ses personnages étant à la poursuite de salut ou de liberté. Ses films sont empreints de spiritualité et d'austérité, on pouvait s'attendre à un film d'une rare pureté."

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Gladiator 2 scénarisé par Nick Cave.

Russell Crowe demande à Nick d'écrire une suite. Il fait de Maximus un personnage convoqué par les Dieux pour une mission, puis un immortel traversant les âges et les guerres : des Croisades au Vietnam, jusqu'à être assis au Pentagone. Russel refuse, Nick reçoit quand même son chèque.

1 vote

- FoxmcCost "Christ Killer scénarisé par Nick Cave, parce que je déteste le genre ultra codifié du péplum, que du coup le pitch complètement timbré m'a ravi et que quand même le nom du scénariste parle de lui même (il manque plus que John Hillcoat à la réalisation)."

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Megalopolis de Francis Ford Coppola

Son Projet suprême et démesuré dont il a l'idée depuis les années 80. L'histoire se situe dans un New-York en pleine reconstruction. À la recherche d'utopie et d'harmonie, le maire souhaite garder le patrimoine de la ville, alors qu'un architecte avant-gardiste recherche une cité futuriste. Très ambitieux, budget très élevé, le film a tout de même failli voir le jour au début des années 2000. Mais suite aux 11 septembre, les producteurs laissent le projet, le sujet étant trop sensible. Coppola arrête définitivement de vouloir tourner son projet et et fait son come-back avec des films plus personnels.

1 vote

- Hänser

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Le capital de Sergueï Eisenstein.

Einsenstein veut adapter Marx, mais Staline non.

1 vote

- Moizi "Parce que ça semble tout simplement impossible... Faut bien qu'un réalisateur comme lui tente de s'y atteler."

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The Lady From Shanghai de Wong Kar-Wai.

Projet phare du réalisateur sur l'histoire d'une femme en danger. Tournage fleuve aux quatre coins du monde pour une durée complexe comme Wong sait si bien les faire, avec Nicole Kidman dans le rôle principal. Mais c'est l'emploi du temps de cette dernière qui complique la tâche, et fait arrêter le projet.

1 vote

- 20thCenturyBoy : "Tout simplement parce que tout projet inabouti de ce réalisateur est une grande perte pour l'humanité."

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Blue movie de Stanley Kubrick.

Terry Southern, l'auteur de Dr. Folamour, propose et pousse Kubrick à ré-inventer le porno. Il tournera 2001 à la place.

1 vote

- Jibest "Un porno de Kubrick (!!??), je ne connaissais pas ce projet. Peut-être que s'il avait été tourné, ce genre de films ne serait pas devenu aussi routinier et peu artistique ?"

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Jokes d'Harmony Korine, Gus Van Sant et (pas Claire Denis en tout cas) ?

Film composé de trois courts-métrages tous écrits par Korine. Il n'en réalise qu'un, Gus Van Sant en réalise un autre appelé Easter. Claire Denis était pressentie pour le troisième mais a refusé, faute de temps. Werner Herzog aurait pu le réaliser mais cela ne s'est toujours pas fait et Korine dévoilera le nom du troisième réalisateur quand le film sera fini.

1 vote

- Fatpooper

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Le masque de la mort rouge d'Akira Kurosawa

Adaptation de la nouvelle d'Edgar Allan Poe par Akira dont il a écrit le scénario (qui, comme ses autres adaptations tel que Macbeth, se passerait dans le Japon féodal ?).

1 vote

- Lonewolf "déjà adaptée plusieurs fois, mais j'aurais tellement aimé voir ce que Akira Kurosawa en aurait fait... [...] Et Kurosawa pour adapter une telle perle, c'était énorme."

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The Day The Clown Cried de Jerry Lewis.

Après deux décennies de succès critiques et publiques, Jerry Lewis commence à perdre en réputation. Il est temps de se renouveller et, en 1972, adapte le scénario d'un clown allemand bas de gamme dans les années 30 qui, après avoir caricaturé Hitler ivre dans un bar, se retrouve dans un camp de concentration. Là-haut, on l'engage pour faire rire les enfants jusque dans les trains vers les camps d'extermination pour qu'ils ne se rendent pas compte de leurs situations. Le film se termine par le clown entrant dans une chambre à gaz avec les enfants, continuant de les amuser, et les rires continuent quand le générique de fin commence.
Énormes problèmes de droits et de production (Jerry Lewis a dû finir par payer lui-même ses techniciens et leurs hébergements), trop tôt pour un traitement comique sur la Shoah, on ne sait pas exactemement pourquoi le film n'est pas sorti. En tout cas, le (très) peu de personnes l'ayant vu s'accordent à dire que c'est extrêmement raté. Lewis empêche toute sortie depuis plus de quarante ans, ce film restant tabou. Il partait même de n'importe quelle conférence de presse si jamais un journaliste osait aborder le sujet. Il en a tout de même parler récemment, et refuse toujours de le montrer tant il dit que c'est mauvais.

1 vote

- Philis Tine "Il m'intrigue énormément depuis que j'ai une petite fascination pour Lewis après avoir vu Le tombeur de ces dames et surtout Docteur Jerry et Mister Love."

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La recherche du temps perdu de Joseph Losey.

Adaptation de Proust en collaboration avec Harold Pinter pour l'écriture qui vivra la meilleure période de travail de sa vie. Il en naîtra le scénario Proust. Quant à Joseph Losey, aucune production n'a suivi l'écriture du film, les producteurs français snobant un américain voulant adapter un classique de la littérature française.

1 vote

- 20thCenturyBoy : "Pas spécialement parce que j'aime ce réalisateur mais parce qu'en suivant le scénario écrit par Harold Pinter qui était prévu pour ce film, même mon voisin Momo aurait pu faire l'un des plus grands chefs d'oeuvre du 7ème art."

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The texans de Sam Peckinpah.

Peckinpah est alcoolique, malade et parano jusqu'à l'os (il va jusqu'à croire que le pacemaker qu'on lui a placé est une bombe à retardement pour le tuer). Il écrit un western, The texans. Le scénario promet de très grands moments qui auraient pu être des meilleures scènes du réalisateur, mais est trop bavard et durerait près de 5 heures. Peckinpah refuse toute concession et décèdera peu de temps après.

1 vote

- VilCoyote "Peckinpah faire un dernier western"

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Le tsar s'est fait photographier d'Alain Resnais.

Adaptation d'un opéra de Kurt Weill, avec Pierre Arditi, Sabine Azéma, Lambert Wilson et Sandrine Bonnaire dont le tournage aurait débuté en 2005, un manque de budget met fin au projet.

1 vote

- Senscritchaiev

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Le loup des Steppes d'Andreï Tarkovski.

Adaptation d'Hermann où on suit les errances intérieures d'un homme, Harry, tiraillé entre ce qu'il a identifié comme deux parts de sa personnalité : celle d'un homme sociable, cultivé et passionné et, à l'opposé une part sauvage, dépressive et destructrice. S'en suit une quête initiatique, spirituelle, faite de rencontres et d'introspection.

1 vote

- Verywelles "Ça aurait pu être très intéressant de voir comment Tarkovski aurait filmé toute cette introspection, ces délires paranoïaques et quasi-psychédélique que vit Harry, sans parler de toute la profondeur existentielle du propos..."

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Dimension de Lars Von Trier.

Projet qui devait être "une sorte de monument de l’Europe pour le futur" débuté en 1991. Une trame de polar pour un film sur le vieillissement tourné en temps réel, à raison de quelques minutes par an jusqu'en 2024 avec les mêmes acteurs : Eddie Constantine, Udo Kier, Jean-Marc Barr ou encore Katrin Cartlidge. En 1997, Lars perd tout intérêt pour le projet, il en reste un court-métrage de 27 minutes.

1 vote

- Siry "Le vieillissement et la proximité de la mort sont des thèmes qui m'intéressent énormément, le visage d'un acteur vieillissant dont tout le passé charge le regard et l'expression étant l'une des performances d'acteur qui me marque le plus. Projet complètement fou et incroyable que ce tournage sur une trentaine d'années, je serais d'une curiosité sans limite quant à voir ces 3 acteurs d'âges différents, Jean-Marc Barr (31 ans au début du projet), Udo Kier (47) et Eddie Constantine (73), vieillir et évoluer en temps réel en un film, le tout sous la puissance de la sublimation dépressive de Lars Von Trier."

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Don Quichotte d'Orson Welles.

En 1957, Welles débute le tournage de son adaptation de Cervantès. Son projet personnel évoluant en même temps que sa création, les soucis de productions (les producteurs changeant), décès d'un acteur font que le tournage prend du temps. Tellement qu'il doit changer d'actrice pour le rôle d'une petite fille. Le tournage inabouti se sera étalé sur plus de 10 ans. Les rushs seront légués à son ami Jesus Franco qui en fera un montage sorti en 1992.

1 vote

- Senscritchaiev

Annotation :

Wonder Woman de Joss Whedon

Projet de Joss Whedon que d'adapter le personnage, mais il se retire du projet suite à des différents artistiques avec Warner.

1 vote

- Diionysos "J'ai toujours rêvé de voir une bonne adaptation de Wonder Woman, elle a tout pour me plaire. L'univers mythologique dans le monde actuel, une manière de voir la femme que j'aime bien également et un personnage qui est au final assez attachant (bien sur, si c'est bien réalisé... car ça peux aussi être une oeuvre macho purement infâme). Et Joss Whedon était le gars parfait pour la mettre à l'écran... maintenant je vais devoir attendre et redouter le Batman Vs Superman :/"