Nanars...vous avez dit Nanars ?

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Un coup de cœur totalement subjectif, on ne s'attendait pas à rire autant (oui, on l'a tous regardé pour voir "le tout premier Georges Clooney", et au final, on s'est laissé embarquer par le côté déjanté et fou, attendant de revoir la tomate velue de compagnie, ou la Femme-Tomate, et l'Agence Tous Risques version Village People... Non, vraiment, on a le même humour très, très (mais alors : très) débile. Alors, forcément, on a adoré.

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NANARLAND TOME 2 : La reco qui fait du bien. Un film rock and roll, dans tous les sens du terme : une BO de Kiss (évidemment) très généreuse, qui oscille entre concerts (totalement gratuits) et combats contre des androïdes de tous genres (les Chats, le gars sapé en laquais de Versailles, le petit ami Sam aux yeux dilatés...). Car oui, y'a pas de fantômes, et pas plus de "Phantom" du parc (pas de l'Opéra) pour le titre VO. C'est volontaire, le film plane à mille mètres, et veut que vous l'y rejoigniez (voyez le groupe qui se met à lancer des lasers avec les yeux, pètent des murs avec leurs grosses pompes, rugissent comme des lions, sont enfermés dans une cage électrique aux éclairs dessinés qui font "PFFRRTTT"...). Ce film est un fu*k constant, joyeux, qui vous invite à tirer la langue et gueuler "oh yeaaaah".

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Festival d'Alès, Netflix nous prévient à la dernière minute que l'AVP qu'on avait programmée ne nous appartient plus : ils ont acheté le film. Formidable. Les gens sont là, on ne peut pas annuler, ce n'est pas l'esprit festoche. Heureusement, on a un DVD que le projectionniste nous recommande vivement, alors on tope là, fais chauffer le projo, Marcel. Toxic Avenger. Il nous a mis Toxic Avenger, autant dire une découverte totale pour le public (et nous-mêmes, planté au milieu de la salle les yeux écarquillés).
Un fou-rire tonitruant de 1h20, un succès monstrueux.
Merci Netflix, merci. On vous doit ce triomphe.

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Wirkola s'amuse bien avec les codes du film de zombis série B, il propose des vannes métas (qui citent directement les films auxquelles elles se réfèrent), un scénario qui tient la route (la piste de ski, plutôt), des effets spéciaux souvent ratés (pour un budget de 2 millions, vu le nombre de figurants, c'est pas si mal). Alors oui, Dead Snow sait qu'il est à la frontière du parodique, mais a l'élégance de vouloir d'abord nous proposer une comédie horrifique à petit budget.
Le 2 le montre encore mieux.

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Très très très débile, avec des effets numériques assez laids mais logiques pour le budget de 20 millions de dollars du film (passé en majorité dans les salaires des anciennes vedettes des films de kung-fu que réhabilite ce Crazy Kung Fu), un scénario simple mais efficace et un doublage sympa (Laurent Morteau en forme). C'est un peu trop long (on s'est lassé du délire constant), parfois moche à regarder, mais si vous cherchez du fun, des répliques débiles et des coups de pieds retournés virevoltants, alors vous avez choisi le bon film.

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NANARLAND TOME 2 : La reco Karate Kid Wish. Un vrai nanar, attachant, qui s'offre tout simplement à nous : une musique "marrante" (l'adjectif le plus approprié, on vous promet), une mise en scène de soap (des zooms, des zooms, et encore des zooms), une histoire assez simple (un jeune homme dont la famille a été liquidée par des ninjas veut se venger, mais il doit pour cela... apprendre l'art de combat des ninjas), une qualité image très floue (on a eu la version VHS, bien bien moche) et une fin qui dure 10 secondes (montre en main. Wow, ça c'est du rapide !). C'est assez drôle (les bruitages des combats sont hilarants) et bien rythmé, un bon petit nanar.

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NANARLAND TOME 2 : La reco qu'on ne pensait pas voir dans une vie saine. Prenez le mot "absurde", essayez d'y associer des images, et multipliez par mille millions. Vous avez le film de Guy Lux, à savoir un sacré bord*l, auquel on rigole quelques minutes, puis on fait pause pour souffler, étant rapidement submergé par le flot de vannes et débilités à la seconde. C'est à regret qu'on le dit, mais Drôles de Zèbres gagne largement à être vu en plusieurs fois. N'empêche qu'on s'est souvent gondolé (le final aux courses hippiques est l'apothéose de la conn*rie).

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NANARLAND : La reco sous crack. On l'a vue quand on avait eu un coup de fatigue, cette comédie très régressive (mais inoffensive, rien n'est vulgaire, à l'image des deux héros grands gamins) nous avait reboosté puissance mille. Au revisionnage, on s'aperçoit que des vannes nous font toujours rire (la commande au resto chinois étant notre passage préféré, mais aussi les tatouages "Dude" et "Sweet", les bodybuilders allemands un peu bêtes...), tandis que bien des autres nous laissent dubitatifs (la fin avec l'extraterrestre), et, exception pour un nanar : il faut absolument le voir en VO. Les vannes fonctionnent pour beaucoup avec des doubles sens anglais... Mais comment résister à un bon "And theeeeeeen ???!". Instantanément culte.

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NANARLAND TOME 2 : La reco Nounours. Un film qui manque juste de punch pour nous convaincre pleinement, car son trio de héros est attachant (les deux frangins un peu concons mais drôles, et la copine d'enfance qui est la voix de la sagesse, déguisée en Athéna, des fois que vous n'ayiez pas compris...), l'histoire est parfois mignonne (les deux frangins qui sont orphelins et recueillis par des artistes nomades, derniers défenseurs de la Culture, avant de se faire séparer et entraîner au combat à mort par des brutes épaisses dénuées du moindre neurone... Sauf que, les versions adultes des frangins n'oublient pas leurs racines : on se retrouve donc avec deux gus en slip fourrure au corps huileux et à l'épée tranchante, mais qui ne sont pas méchants ni machos pour deux sous, on adore l'idée décalée). Avec des bestioles à combattre qui font mal aux yeux (budget : celui d'une baguette pas trop cuite), un rythme un peu mollasson (ce qui nous a fait le plus mal), et des scènes qui ne se suivent pas toujours (un combat des deux frangins, on bascule sur les aventures de la fille, puis on revient sur les frangins..qui ne se battent plus... Euh ?). Mention aux dialogues pétés en pleines scènes d'action (quand ils éventrent le dragon : "Toh...! Ça pisse de partout !!!") et au running-gag (mignon, on se l'avoue) du "passe-moi ça, oh et puis non" entre les deux frères un peu bébêtes.

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NANARLAND TOME 2 : La reco brûlot politique. Une dame de bonne compagnie perdue dans la "No-Go Zone" du futur : le Bronx, tenu par divers clans de loubards aux looks toujours plus improbables (les motards torses poils, les joueurs de hockey en patins à roulettes, les gars multicolores qui font du karaté, les Clowns qu'on ne voudrait surtout pas inviter à notre anniversaire...), avec une morale qui égratigne l'autoritarisme qu'on ne manque pas (à moins d'être aveugle et sourd) : la gentille s'aperçoit de l'oppression et de l'isolement que subissent les clans, et ( - attention spoiler ! - ) meurt...par la main d'un flic hilare. Et comme tout crame, et que seul le loubard s'en tire, on sait bien ce qui sera titré dans les journaux du lendemain... Oui, on saisit bien le concept.

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NANARLAND TOME 2 : La reco "EUHAAAARRRG". On a eu Les Miséroïdes (dont les "dialogues" sont tirés de ce film) en tête à chaque combat ("TAAAHHH !!! WAAAAHAHAHA EUH !!!"... Amis littéraires : fuyez.), avec un Jean-Claude Van Damme qui a quand même la classe (et pas si mal filmé dans les scènes de baston, chapeau au caméraman et au monteur qui ont donné ce rendu sur-dynamique assez digeste pour un néophyte du genre), avec une intrigue de fin du monde qui peut être évitée si on sauve la détentrice du remède... C'est ultra cheap (les lunettes de rappeur californien assorti à une cote de maille : c'est non), basé sur des dialogues monosyllabiques, avec des jeux d'acteurs en carton pour les méchants (on sauve Deborah Richter et JCVD). Tellement facile à parodier, qu'on se referait bien le sketch des Inconnus pour le fun.

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NANARLAND TOME 2 : La reco anti-coco. L'ouverture avec les émigrés attaqués, les minorités mises à mal par les russes... Heureusement que Chuck Le Bon Américain est là pour faire le tri. On ne peut s'empêcher de voir la comparaison entre les minorités et les russes, à savoir ce que les États-Unis peuvent et ne peuvent pas tolérer, dans un contexte de post-Guerre Froide qui a besoin de se rassurer avec les bonnes valeurs de la maison. Quand Chuck s'achète une conscience en dégommant l'ennemi n°1 qui ennuie les petites gens, c'est une balourdise morale éléphantesque, mais on a quelques répliques VF qui se notent sur un post-it pour être réutilisées entre amateurs de nanars. Seul intérêt du film, ces rouleaux et ce Tupperware ?

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Film culte incompris, nanar divertissant, navet affreux... Faites votre choix, c'est rouge, ou vert. Sa présence dans notre top indique ce qu'on en pense : on ne déteste pas, surtout dans la première heure très proprette et amusante, qui verse davantage dans la comédie des années 80/90. Le passage dans le monde punk nous aura en revanche perdu, loin d'accrocher aux délires enchainés jusqu'à la fin. Dommage, mais on retient au moins les images-chocs de nos personnages d'enfance revus et corrigés par cette version (la stupéfaction totale pour la majorité). On en reparle à la machine à café, avide de vouloir partager cette expérience.

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Plus kitsch, on meurt. Tout est sur-coloré, fait de plastoc (sauf le pauvre chat qui est secoué comme un cocotier lors du combat final... Franchement, tout est grossièrement truqué, sauf ce pauvre chat. Incompréhensible), les acteurs jouent comme des tanches, les énigmes sont foirées ("Why people are always in a hurry ?" / "Because they are in a rush !" / "Rush... Russian !"... Nous : "EH ??! LE RAPPORT ?!!"), et le rythme est amorphe (les 1h45 sont interminables). On ne sauve que l'hommage à la BD et à la série d'époque, avec ses "Pow !!! Bang !!!" écrits un peu partout à l'écran.

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NANARLAND : La reco mollassonne. Un tueur mystérieux dont nous, spectateur, on sait absolument tout (suspens évacué dès le début), des punchlines faciles et peu inventives, un rythme aléatoire (du blabla mou et des courses-poursuites "voltigeantes"), MAIS un Stallone très sympa à suivre, élégamment doublé, avec des vannes sur la bouffe, en pleine enquête, qui sont amusantes. Mention à la scène des voitures qui volent, ça vaut son pesant de cacahuètes.

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NANARLAND TOME 2 : La reco bien bien moche. L'ouverture avec son sauvetage "oh et puis non, je préfère crever" incompréhensible, sa bestiole animée à la truelle (et filmée par un gars qui est tourné dans le mauvais sens... De l'autre côté, la scène, mon gars), mais... MAIS ! On a quand même Christophe Lambert qui y croit, des doublages faits par les meilleurs (Emmanuel Curtil, Benoît Allemane, Lucien Jean-Baptiste...), l'intrigue se tient (on cherche la Bébête, puis son commanditaire...), et l'attente (un peu longue) pour voir débouler la créature finale vaut chaque seconde poireautée pour déguster cette animation baveuse digne des premiers ordis. La laideur a un visage.

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NANARLAND TOME 2 : La reco sauce choco. Noyé sous la chantilly et la sauce choco, c'est comme ça qu'on aime la glace à la vanille, et visiblement Vanilla Ice aime aussi le sucre, puisque le scénar de ce film qui le met en avant (de façon ultra ostensible) est sirupeux et mielleux à l'excès. Le bad boy rappeur habillé comme s'il était tombé dans la benne de Kiabi, qui est en réalité un grand sensible qui doit faire ses preuves à la fille de bonne famille... Et dire qu'on trouvait Tuche Daddy caricatural.

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NANARLAND : La reco macho. Encore pire au second visionnage, Staying Alive prouve que Rambo ne sait pas filmer de la danse, que les fonds de tiroirs des Bee-Gees ne sont pas folichons (tout est passé dans le 1...), que Travolta s'ennuie, et surtout qu'il est difficile d'avoir un gros macho en personnage principal (Monsieur joue sur deux tableaux en même temps, prend ouvertement l'une pour une idiote, mais fait une crise de jalousie si les deux dames regardent ailleurs...) qui s'en sort très bien. On passe d'un jeune danseur ambitieux qu'on souhaite voir réussir, à un gars toxique qu'on rêve de renvoyer en coulisses (qui a le crochet ?).

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Bof. On ne s'est jamais vraiment amusé dans ce film d'aventures dont le serpent ressemble à une énorme chipo. Le casting est fou, et la nullité de ce film est purement accidentelle, mais pour notre part, on le met davantage dans les navets que les nanars. Sortez les barbeuks, la chipo arrive.

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NANARLAND TOME 2 : La reco bien de chez nous. Une comédie romantique avec des anges qui décident de se retrouver sur Terre, amnésiques, et totalement dépendants de l'autre, obligés de se refaire la Cour comme au premier jour... Oui, le postulat est beau. Si seulement il avait pu être mis en scène par quelqu'un doué de finesse. Car voir Bigard derrière et devant la caméra pour donner vie à cette romance, c'est voir arriver la double-peine. Inutile de décrire la sobriété humoristique du bonhomme (retourne une cuillère sur ses doigts serrés : "Tiens, tu la vois, Madame qui se lave le c*l ?" / "Oh je savais pas que j'avais un porno à portée de main."...), ni la mise en scène qui n'arrive jamais à choisir entre la mièvrerie pure (que c'est niais...) et la comédie potache (les gags bas du froc, les curés "à la Matrix"). L'ensemble a quand même la qualité de l'audace, du ratage abouti mais jamais intentionnel, d'un rythme et d'une légèreté qui ne le confinent pas au navet, mais bien au nanar. C'est déjà ça.

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NANARLAND TOME 2 : La reco penchée. On ne savait pas ce que "film penché" voulait dire... Dès l'ouverture, on a su. Chaque (fu*king) plan de Terre Champ de bataille, l'adaptation littérale du texte sacré des Scientologues, accuse une inclinaison de 45°, sur la droite puis sur la gauche, en alternance... La nausée garantie. Pourquoi faire, ces plans penchés ? On n'a qu'une seule explication tangible : le cadreur est en fait un Psychlo déguisé, qui tente d'éliminer l'espèce humaine en lui filant une bonne nausée visuelle. Et ça fonctionne (surtout dans les dialogues où cela penche d'un côté puis l'autre à un rythme effréné : laissez-nous descendre de ce manège, par pitié). Travolta y croit fermement tout le film durant (et c'est ultra gênant : lui, le plus sérieux du monde, dans cette bouillabaisse d'intrigue SF, de costumes à base de Jamaïcains à la piscine - ambiance dreads et pince-nez - et d'effets spéciaux aléatoires... Si vous le tentez, n'oubliez pas de pencher la télé à 45°, pour compenser.

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Que c'était nul, mais nul ! Vu dans aux Orgies Filmiques, on a cru à une mauvaise blague d'ado boutonneux : des poitrines à gogo, des dialogues qui n'en finissent jamais, des décors dignes de Tourcoing un dimanche après-midi pluvieux, des acteurs qui n'y croient même pas (et on s'ennuie autant qu'eux), une intrigue assez consistante pour durer une minute et demi, et la plus mauvaise version de Dracula, tous films confondus (on le parie d'avance, pour avoir trop souffert de cette séance). Une pure arnaque.

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Effets numériques ratés, "le mec de Scary Movie" (ça n'aide pas), une musique de dessin animé, le seul point qu'on sauve : Jeremy Irons. Il sait qu'il est en train de tourner dans une bouse, il le SAIT, et il s'éclate à saccager son personnage à coup de surjeu hystéro. Le genre de contre-performance volontaire et très drôle qui aurait pu sauver Eragon et Le Septième Fils. Irons, toujours présent pour tenir la chandelle dans les mauvais films fantasy, entre deux drames en costumes théâtreux, ça change.