Mystère Jaune Vermeil

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Du bel Argento !

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Red it is ! Un superbe prologue, l'angoisse nous suit à travers les voies grisâtres et sinueuses de Venise, mais on se perd aussi parfois dans ce dédale.

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Pour un premier film, c'est classe ! Et puis l'Argento est déjà là :)

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Horreur esthétisée et colorée du giallo. "Un assassin" qui varie les plaisirs, un peu bourrin mais efficace. Et cette très belle scène chez l'antiquaire :) 

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Le giallo des champs. Bon déjà, le titre français je ne sais pas où ils sont allés le chercher mais alors rien à voir. Fulci nous offre un thriller de campagne avec fausses pistes, multiples suspects, superstition et meurtres glaçants. Même si, comme d'habitude, les acteurs ne sont pas toujours "habités", certaines scènes sont vraiment réussies. Et une petite taloche à l'Eglise catholique pour couronner le tout ;)

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Ça aurait pu s'appeler: Twist and Shout ^^ Tous les ingrédients du slasher sont déjà là, dans un contexte giallo: gore, violence frontale, tueur à têtes multiples, meurtres en tout genre... Juste un peu trop de zooms par contre, mais certains plans sont plutôt bien foutus. Un ancêtre du slasher twister donc.

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Ouai non ! C'était plus éprouvant qu'autre chose malgré certains moments réussis, l'ambiance anxiogène dans le train, le sous-texte (high vs. lowly). Mais j'ai eu du mal à totalement aimer.

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Un giallo un peu laborieux mais sympathique dans les heures les plus sobres de Fulci avant le Zombi à venir ;) Un puzzle qui se remet en place petit à petit. (avec ce clin d'oeil en ouverture qui reprend le "truc" de La Longue Nuit de l'exorcisme ^^)

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Horreur argentesque aux couleurs créatives, mais alors pour ce qui est d'un scénario qui tient la route on repassera. Il y'a aussi les longueurs et les réactions infiniment ridicules/invraisemblables/chelous de la Betty... Encore une fois, c'est l'image qui compte chez le maestro et c'est aussi pour ça qu'on l'aime bien :)
Sinon, faut en parler, mais je ne savais pas que les corbeaux faisaient aussi chiens pisteurs o_O Et aussi, c'est quoi cette séquence finale à la Heidi ? ^^

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Thriller germano-italien tourné à Londres. Un giallo assez différent des bases mais avec une ambiance mystérieuse qui s'installe lentement (d'ailleurs un peu trop lentement) et qui aborde des thèmes qui devaient être osés à l'époque. On est quand même pris dans l'enquête tout en essayant de deviner les twists. Il y'a aussi certaines scènes marquantes (genre la baignoire) et quelques touches d'humour, notamment avec la police et cet inspecteur flegmatique qui joue le british de Scotland Yard alors qu'il est allemand (Joachim Fuchsberger). Il contrebalance un peu l'antipathique personnage de Fabio Testi... En gros, sympathique pour ses ambiances et le mystère de Solange, et il y'a aussi la jolie musique d'Ennio Morricone :)

Cosa avete fatto a Solange: https://youtu.be/-wuwZJS5lyw

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La peur dans tous ses états sous la baguette de Mario Bava. Trois petits films qui installent des ambiance différentes et une angoisse qui va crescendo. Le giallo téléphonique assez basique, le gothique des Wurdalaks et ses décors, et puis la goutte d'eau multicolore qui file la frousse. Une belle palette de mises en scène e del terrore.

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Un polar/giallo très bien rythmé qui nous emmène dans une enquête, certes pas super originale mais intéressante, au bras d'un salaud d'État bien dégourdi. De l'action il y'en a, notamment une course poursuite en voiture géniale, course à pied ou sur un grand huit... On a même un Terminator mode italia 70s. De l'humour aussi, des punchlines à la sauce spaghetti, un grain de politique, des meurtres, des moustaches, des lunettes... Un bon moment passé devant cette Morte sospetta.

"- Tout le monde est égal devant la loi.
- Si si, c'est ça. Mais certains sont plus égaux que d'autres."

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Quelle ambiance ! Dès la première séquence, Aldo Lado nous assène un coup brusque, dans un décor enneigé et accompagnée d'un thème musical effroyable qui nous suivra tout au long du film (merci tonton Morricone). Un giallo réussi qui va au bout d'une enquête à suspens complexe, en multipliant les personnages louches et qui se conclut parfaitement bien dans le genre. Il y'a aussi de très belles séquences visuelles dans une Venise embrumée qui accentue l'atmosphère mystérieuse.
Une belle découverte, merci à Zozo ;)

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Quand le giallo creepy rencontre Poe. Dans un film qui fait tourner les vices, l'ambiance malsaine s'installe, les crimes s'accumulent, les chairs s'attisent et les batailles psychologiques ainsi que les multiples intrigues s'entrelacent en laissant dépasser un fil fantastique. Un mélange tordu qui nous tient en haleine et nous emmure dans son atmosphère angoissante avec une mise en scène réussie.
J'aurais trois petits bémols: La fin un peu trop démonstrative mais le chat noir nous avait prévenu, la "fin" un peu trop simple pour un personnage qui méritait mieux/pire (ça dépend comment on le voit mais c'est mon côté sadique contre les pervers qui parle ^^) et la coiffure de Mylène (Irène) Farmer :)

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Petit giallo/slasher aux couleurs italiennes de l'érotisme (version italienne visionnée). Avec une belle série de meurtres, une brochette de suspects (les acteurs eux-mêmes ne savaient pas qui était le vrai tueur) et une panoplie de nichons à tout va (c'est pour ça le titre Torso?), le trip est sympathique sans être vraiment mémorable. La scène principale de cache-cache dans la villa est assez cool, par contre les mules à talons avec une entorse au pied, ça sentait quand même la mauvaise idée...

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Kino_Fantasy Filmfest 2022_Nouveau giallo de Argento. Bon bon bon, j'avais un peu d'espoir mais je n'en sors pas très enthousiaste... Il y'a bien quelques bons moments, visuellement notamment, et des bouts de gore sympathiques, mais le scénario est vraiment décevant avec des ficelles très commodes qui gâchent toute crédibilité, même si ce n'est pas le plus recherché dans le genre. Peut-être que je suis plus indulgente avec le old school qui a le charme des années? Et puis beaucoup de longueurs, notamment dans les moments voulus dramatiques qui ne passent pas du tout avec le jeu d'acteur (surtout l'enfant qui ne suscite aucune émotion :o). Bon bah voilà, pourtant Dario nous a introduit le film (en vidéo) avec un bel enthousiasme ^^
Ah oui, la musique était assez cool !

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Un giallo glauque qui penche plus vers l'horrifique en installant une ambiance malsaine et paranoïaque, dans un village où la moitié de la population est freaky, avec un voile de mystère qui rend le personnage principal dingo. On lui reprochera des parties un peu lentes qui nous font tourner en rond mais l'ambiance générale vaut le détour et cette fin génialement flippante fermera les volets de nos réserves.

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Plus qu'un giallo, ce papillon aux ailes ensanglantés est un drame policier où l'enquête se veut réaliste avec sa police scientifique des 70s et ses incursions judiciaires. Le côté dramatique qui vient des personnages sera plus présent et occultera ainsi la tension du thriller qui traîne un peu dans la mollesse. On appréciera toutefois certains plans (la mort italienne est toujours d'une beauté esthétique :)) et l'inspecteur tatillon sur le café.

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John, portrait d'un tueur qui a un soucis traumatique avec sa mommy. Mario Bava mélange les genres: du giallo de départ au thriller pur avec les thématiques de folie et de délires traumatiques, du fantastique avec ses apparitions, de l'horreur avec son hachoir sanglant, du psychologique avec son unreliable narrator. Son originalité reste sa vision subjective à travers le tueur lui-même qui nous manquera d'ailleurs un peu dans la dernière partie du film. Les effets visuels sont parfois "intéressants" et les visions les plus horrifiques sont quand même les tenues affreuses du sieur John.

"Paranoïaque... Quel mot charmant, civilisé, plein de possibilités. En fait, je suis complètement fou..."

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Avec sa séquence d'ouverture hypnotisante, grâce aussi à la musique de Mr. Morricone, ce Syndrome de Stendhal vend du rêve. On y suit Anna (Asia Argento pas super crédible), partout, tout le temps, et malgré sa fragilité psychologique prometteuse, il faut avouer que ça perd en intensité vu que tous les autres aspects du film passent eu second plan (l'enquête, le tueur sadique, les autres personnages,...). La mise en scène arrive quand même à nous garder dans le trip mais il manque quelque chose de plus solide pour lier les scènes. Tout de même un Argento intéressant avec des idées sympathiques (si on oublie quelques incursions inutiles du premier CGI italien).

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Etrange giallo de Martino, thriller ésotérique entre rêve et réalité, drame de couple et complot, à la limite du fantastique, avec une pointe de folie. La séquence d'ouverture hypnotisante nous prend de court, et même si tout ne se goupille pas très bien, le film maintient notre intérêt pour Jane (la belle Edwige Fenech) et son parcourt chaotique, avec le flou qui drape sa perception. Mention spéciale au thème des messes noires par Bruno Nicolai qui marche super bien.

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Shadowz_Silvia, Through the Looking-Glass. Un trip fantastmagorique où le réél et l'irréel se rencontrent dans le flou, dans une ambiance de thriller psychologique avec un léger parfum de giallo. Avec son actrice qui captive (Mimsy Farmer), le film est un mélange étrange qui alimente une atmosphère mystérieuse et vaporeuse, encadré dans de superbes tableaux visuels et bercé par une jolie musique envoûtante (par Nicola Piovani). Les ombres d'Alice et de Polanski flottent tout au long du film, mais malgré tout le soin porté à la mise en scène et à l'image, il faut avouer qu'on lutte un peu pour essayer de suivre un scénario qui ne sait pas où il va. La confusion est peut-être voulue mais dans l'excès d'obscurité, on est aveugle à la lumière...

"Qu'est notre vie, sinon un rêve?"

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Un thriller plaisant qui coche toutes les cases du giallo et qui aurait pu s'appeler Le Poulpe vu son petit effet tentaculaire. Un rythme soutenu et un suspense assez bien géré, avec ce qu'il faut de meurtres et de sispicions. Un film symapthique malgé sa fin un peu ratée.

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Mutations saphiques. Giallo psychanalitique de Lucio Fulci qui régale visuellement dans ses parties fantasmagoriques, tout en déroulant une enquête hitchcockienne qui ne convainc pas totalement. Le Gorefather arrive quand même à nous embobiner dans ce scénario alambiqué, en nous servant du suspens et quelques idées graphiques qui mèlent onirisme et érotisme. Le tout manque pourtant un peu de cohésion, même si la fin essaye de remédier à celà. Par contre, à mon avis, cette tentative déconstruit un peu tout le voile flottant, entre rêve et réalité.
(et encore un titre français à côté de la plaque...)

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Comme dans Mais... qu'avez-vous fait à Solange?, Massimo Dellamano mélange les genres dans ce polar-giallo hybride qui suit une enquête italienne sordide. On est pris dans l'investigation qui joue sur le réalisme procédural, les révélations d'une société pervertie, et quelques courses-poursuites bien senties. Les quelques longueurs et maladresses, ainsi que le cynisme qui enveloppe tout cela n'enlèvent rien au plaisir du visionnage.

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Le vilain petit canard. Fulci nous offre une visite dans les quartiers neonés du NYC des 70s-80s. Le Gorefather ne lésine pas et on fait le plein de perversité, de corps mutilés et de sang qui gicle mais le faible scénario et la narration assez ratée ne passionnent pas vraiment... même les enquêteurs n'ont pas l'air très intéressés. En tout cas, il me manquait clairement quelque chose pour me captiver. Entre des scènes parfois inutiles, et des enchaînements pas toujours clairs, on a du mal à prendre tout ça au sérieux, surtout avec cette voix de canard. Quack.

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Considéré comme film fondateur du giallo, La fille qui en savait trop (titre référence aussi à un certain maître du suspense) est un thriller sympathique qui n'oublie pas d'inclure quelques légèretés bienvenues. Dans cette Rome sublimée par la caméra de Mario Bava, on appréciera surtout la superbe mise en scène, dans l'ombre et la lumière, les petits moment d'angoisse dans la nuit, les gentils effets comiques... Il faut par contre bien avouer que l'intrigue en elle-même ne passionne pas énormément, même avec les réactions un peu hystériques de la protagoniste :)

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Un thriller psychologique qui fascine assez, notamment grâce à son ambiance étrange entre rêve et réalité, et qui, malgré sa lenteur et son manque de rythme parfois, accumule quelques atouts indéniables. Déjà le concept de départ du "mort-vivant", le puzzle mnésique qui se forme petit à petit, le mystère aux allures paranoïaques et politiques, le final glaçant et bien entendu la belle musique inquiétante et entêtante d'Ennio Morricone. What else !

"Rebels must be put to sleep."