Cover Mon top des films d’animation japonais

Mon top des films d’animation japonais

Tant qu’on y est à parler animation japonaise de manière récurrente dans les diverses listes, prenons un peu le temps pour parler des films d’animation japonais, que ce soient des films non canons d’animés ou des films d’animations tout à fait originaux comme les films de chez Ghibli. On va se faire ...

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Liste de

51 films

créee il y a environ 2 ans · modifiée il y a 4 mois

Paprika
7.6
1.

Paprika (2006)

Papurika

1 h 30 min. Sortie : 6 décembre 2006 (France). Animation, Science-fiction, Thriller

Long-métrage d'animation de Satoshi Kon

QuenthiC3 a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Que dire, que dire. Là pour moi c’est le mindfuck total en fait rien que de repenser à ce film, ça fait longtemps que j’ai pas mis 10 à des longs métrages mais j’ai la certitude que c’est ce que Paprika mérite, je tirais une tête pendant le visionnaire qui me faisais bien comprendre que le film m’avait embarqué dès le début et que je pouvais pas en décrocher pour au final ne craindre, non pas pour la cohérence de l’univers, ni pour sa fin, mais pour la durée de ce film. C’est l’heure et demie la plus rapide et intense de ma vie ce film.
Et que dire quand y a tout qui va ? Ben pourquoi y’a tout qui va ! Et déjà visuellement c’est un bijou, c’est le 2006 qui fait pas son âge tellement c’est bien animé, à la Code Geass mais encore encore mieux ! T’as des idées folles, c’est psychédélique visuellement, des designs superbes avec un gros souci du détail qui traduit d’une maîtrise des codes visuels et même des codes du cinéma, c’est du dessin animé donc t’es maître de ce que tu veux représenter et tu vas quand même te taper des mises en scènes digne d’un thriller incroyable, ça joue merveilleusement bien que la tension dramatique, le suspense, tout un tas d’éléments qui sont dus à un scénario aux p’tits oignons, d’autant que c’est une adaptation d’un roman ce qui veut dire que tout a été conçu de A à Z pour la mise en scène.
J’ai pas trouvé l’histoire originale mais je pense que la fidélité y est, et même si ça l’est pas à 100 je m’en moque au vu de comment le réal a super bien tenu l’univers qu’il s’est approprié, l’histoire c’est Inception avant l’heure ( ou plutôt Inception qui a copié le voisin japonais ). Pas besoin d’en dire plus pour que vous vous figuriez à quel point c’est complexe. Pourtant, tout est cohérent, rien n’est trop brutal, t’es jamais paumé, t’as plein de petites ou moyennes intrigues qui viennent se coller à la grosse pour former un ensemble complet qui a pas forcément plusieurs grilles de lecture car tout est dans une même mouvance, mais c’est consistant as fuck et c’est la PERFECTION !!
Je veux pas trop m’étaler dessus de peur que tout rentre pas mais je pense que je verrai sûrement pas de meilleurs films d’animation japonais.

Your Name.
7.6
2.

Your Name. (2016)

Kimi no na wa.

1 h 46 min. Sortie : 28 décembre 2016 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Makoto Shinkai

QuenthiC3 a mis 9/10.

Annotation :

Celui - là je suis content de dire que je l’ai vu au ciné avec mon frangin bien avant que la méga hype autour ne se construise. Donc sachez que je ne suis pas influencé dans mon opinion et j’en suis pas peu fier ^^ ! Your name sans rentrer dans les détails, car mine de rien ce film est de loin l’un des plus poussés et complexes que j’ai vu, est à mon sens une totale redécouverte du film japonais pour ceux qui ne voyaient que par Miyazaki. C’est la preuve que Ghibli n’est pas là référence. C’est une histoire d’amour juste IN- CRO-YA-BLE ! C’est un conglomérat de complexité de sentiments, des visuels époustouflants, une BO superbe qui rend service à tout ces moments de pur stress ( pour le spectateur comme pour les protagonistes ), un cadre qui parle à tous avec une présence abondante d’éléments de modernité, inscrivant l’histoire dans notre temporalité. Tout cela nous pousse à être en totale immersion dans le film, ce qui le rend plus humain, plus proche de nous et moins déconnecté que les Miyazaki. C’est un film qui va chercher à t’atteindre par le cœur là où chez Miyazaki on va t’attendre par les yeux.
( je dis ça surtout car c’est l’esthétique et les choix artistiques qui ressortent beaucoup chez Miyazaki, les scènes qu’on retient c’est les scènes qui impressionnent car elles choquent visuellement, elle vont pas forcément t’impacter émotionnellement, enfin c’est mon avis ).
En bref Your Name c’est une alternative incroyablement réussie qui ne démérite pas son succès !

Ghost in the Shell
7.7
3.

Ghost in the Shell (1995)

Kôkaku kidôtai

1 h 23 min. Sortie : 29 janvier 1997 (France). Animation, Science-fiction, Action

Long-métrage d'animation de Mamoru Oshii

QuenthiC3 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Est ce osé que de dire que c'est le Blade Runner des animés ? Bien évidemment que non ! Si vous avez aimé Blade Runner Ben vous trouverez la même chose, des questionnements très pertinents, et un visuel très bon avec une fidélité au ton donné dans le manga, c'est tout aussi cru des musiques transcendantes ( j'ai personnellement été touché par making of a cyborg dans le générique d'ouverture ). Ghost in the shell c'est extrêmement poétique, c'est un film transcendant de mélancolie, d'une beauté incroyable (autant visuellement que symboliquement car toute les mises en scènes des corps sont sujettes à ds questionnement, des références très poussées qui démontrent de la pertinence du message de l'oeuvre), par contre je dois avouer que j'ai eu du mal à tout comprendre mais je mets ça sur le compte du fait que j'étais jeune quoique ça reste pas très limpide encore par endroits. Comme quoi l'intérêt réel ce sont les personnages et dieu sait qu'il y a à dire mais je ne peux tout développer ici.

Le Voyage de Chihiro
8.4
4.

Le Voyage de Chihiro (2001)

Sen to Chihiro no Kamikakushi

2 h 05 min. Sortie : 10 avril 2002 (France). Animation, Aventure, Fantasy

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

QuenthiC3 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Celui là je l’attendais au tournant, tout comme Princesse Mononoké, c’était une de mes raisons principales de faire ce marathon Miyazaki. Et j’ai pas été déçu. Ce film c’est de la pure féérie, il l’a pas volé son Oscar, l’univers bien que très grossièrement exploré est extrêmement immersif de par l’originalité des designs, et même l’originalité tout court en fait. L’animation est superbe y’a pas à dire. On a un mélange incroyable d’ambiance légère, mystique et de tension bien palpable comme il faut. En soi j’ai rien à lui reprocher tant il fait ce qu’il fait avec brio.

Nausicaä de la vallée du vent
7.9
5.

Nausicaä de la vallée du vent (1984)

Kaze no tani no Naushika

1 h 57 min. Sortie : 23 août 2006 (France). Animation, Science-fiction, Aventure

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

QuenthiC3 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je l’avais zappé dans mon marathon Miyazaki, et après visionnage. MAIS QUELLE ERREUR AI JE FAIT EN LE ZAPPANT !! Qu’est ce que j’ai adoré ce film bon sang. La thématique environnementale lui sied à merveilles, c’est un film merveilleux, dramatique, cru, complexe, très bien construit et doté d’un univers extrêmement riche. J’ai rien à dire de plus mais je suis vraiment abasourdi de la qualité de ce film, au message intemporel. P’tit mot sur le visuel que J’ADORE, même si c’est vieux, je m’en fous tellement, au moins ça passe pas par 4 chemins et des centaines d’artifices, c’est pur. C’est un film qui transpire la pureté dans sa thématique très forte et très bien conduite via des enjeux géopolitiques et environnementaux et une jolie expression des sentiments humains et de l’humain en général. Une pépite et clairement ma plus grosse surprise made in Miyazaki.

Le Château dans le ciel
7.9
6.

Le Château dans le ciel (1986)

Tenkû no shiro Rapyuta

2 h 04 min. Sortie : 15 janvier 2003 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

QuenthiC3 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le premier Miyazaki que j’ai vu dans ma session de rattrapage ( j’ai loupé Nausicaa je m’en suis rendu compte postérieurement , my bad, mais du coup j’ai continué dans mes Miyazaki ) et franchement on dit que la première impression est toujours la bonne, ben j’aimerai que ce soit vrai pour le coup! Ce film est une dédicace géante au ciel. C’est un élément qui d’après ce que j’en sais est cher à l’auteur, et cet élément est à mon sens sublimé dans ce long métrage, avec tout un travail sur les panoramas et l’esthétique, ça en éclipserait presque l’histoire qui pourtant est très sympa aussi ( et contrairement à Totoro et Kiki, pas trop légère sentimentalement ), il y a un vrai suspense, du vrai danger, des révélations intéressantes bien que faciles à anticiper, et mine de rien une sacrée métaphore de la cupidité humaine au détriment des sentiments, il y a un très bon sous texte, simple et efficace, comme le reste du film by the way.

Porco Rosso
7.7
7.

Porco Rosso (1992)

Kurenai no Buta

1 h 34 min. Sortie : 21 juin 1995 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

QuenthiC3 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je sais pas si c’est le Miyazaki préféré de beaucoup de gens mais pour moi ce sera sûrement un de mes favoris. J’ai pas mal pinaillé sur la manque d’enjeux même si parfois ça faisait partie intégrante du truc, ben là ça m’a pas dérangé une seule seconde. Car sans qu’il y ait d’enjeux de taille ( quoique ici on est quand même servi ), il y a une évolution dans le film avec ces chevaliers solitaires du ciel qui sont de moins en moins acceptés dans la société facho ( c’est pas moi qui le dit hein on est en Italie des années 20 après tout ). Porco est ici présenté comme l’un des derniers géants, un vieux lion pour filer la métaphore, un loup solitaire qui appartient à une espèce bien singulière et qui vit sa vie. Ce cochon au premier abord secret et blasé se voit complété d’une partenaire avec qui ils deviennent finalement copains comme cochon ( LOUL ) ce qui tend à déconstruire sa figure de cavalier seul, à l’attendrir. Ce film est bien car il détend, il détend car il est drôle, simple et en même temps très sérieux et travaillé. Un pur plaisir que je me rematerai volontiers

La Colline aux coquelicots
6.9
8.

La Colline aux coquelicots (2011)

Kokuriko-zaka kara

1 h 31 min. Sortie : 11 janvier 2012 (France). Animation, Drame

Long-métrage d'animation de Gorō Miyazaki

QuenthiC3 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Avec ça on peut vraiment se permettre de bien juger l'oeuvre de Miyazaki fils. J'ai été surpris à plus d'un titre par ce film qui a su adopter une approche très originale de l’amitié, de la scolarité au Japon ( ne serait ce que par rapport à tout ce que Ghibli a fait sur ce point ). Surtout c’est un film original par rapport à ses pairs puisqu’il s’ajoute beaucoup de sous intrigues très marquantes qui se distinguent énormément les unes des autres au point qu’il est dur de percevoir quelle est la vraie intrigue principale. C’est là que le titre en vf prend son sens. La désignation d’un lieu comme el théâtre de tant de choses, ça désigne parfaitement la grande variété des registres explorés dans le film. Et je conseille fortement ce ghiblis à ceux et celles qui seraient les moins tentés de sortir de Miyazaki.

Souvenirs de Marnie
6.9
9.

Souvenirs de Marnie (2014)

Omoide no Mânî

1 h 43 min. Sortie : 14 janvier 2015 (France). Animation, Drame

Long-métrage d'animation de Hiromasa Yonebayashi

QuenthiC3 a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Dernier morceau de ce que je considère être un tiercé gagnant avec La colline aux coquelicots et Arrietty. Tout trois s’inscrivent dans une démarche de films très simples, courts, beaux comme tout, et qui tournent autour de rapport d’amitié et de relations très fortes avec la famille. Tout ça dans une ambiance de campagne très chill, très bucolique qui fait tout le charme des ces 3 films qui se voient et revoient à n’en plus finir. J’irai pas à dire que c’est le point d’orgue de ces 3 films mais il s’inscrit dans la même démarche de qualité sans surpasser ses pairs. Les souvenirs de Marnie prend toutefois le partie du fantastique comme thème du récit et prend le risque de soulever beaucoup d.interrogations, sans toutefois enfoncer des portes ouvertes car le mystère demeure et demeure efficace qui plus est. Il tend aussi vers le dramatique avec pertinence avec des scènes visuellement travaillés et des musiques et des révélations touchantes. Tout ça pour dire qu’au final les Ghibli hors Miyazaki ça peut avoir du très bon !!

Jin-Roh - La Brigade des loups
7.4
10.

Jin-Roh - La Brigade des loups (1999)

Jin-Rô

1 h 42 min. Sortie : 17 novembre 1999. Animation, Drame, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Hiroyuki Okiura

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

Même sans rien connaître si ce n’est 2 3 images je savais que ce film c’était quelque chose, un monstre de culte parmi les autres. Résultat j’ai fini par le voir sans avoir trop d’idées si ce n’est le synopsis. Le résultat en est un film ma foi fort sympathique dont 20 premières minutes sont justes parfaites, on entre direct dans le vif du sujet et ça fait plaisir quand un film assume comme ça. Visuellement aussi c’est top, il y a un je ne sais quoi de vivant dans les visages qui me cloue sur place tant c’est criant de réalisme. C’est un film cru visuellement sans être violent, c’est important de savoir faire la différence et ce film a conscience que la violence ne se mesure pas à la quantité de sang, c’est ce qui rend les premières minutes bluffantes en réalités, on croule pas sur un flot de mort mais le si peu qu’on en voit ça dit tout de l’ambiance, du cadre dans lequel les personnages évoluent. Alors il y a deux bémols que j’aimerai quand même pointer, déjà il y a un creux de vague immense entre le début et la fin. Vous me direz que c’est normal et je vous répondrai que oui, mais pas au point que ça en devienne presque soporifique. Ça blablate ok mais un peut trop. Et autre petit point qui en aura peut être agacé plus d’un : les allusions peu subtiles au Petit Chaperon rouge. Alors je crois comprendre pour quoi ça nous saoule tant nous petit français. C’est parce que ce conte on l’a tous lus quand on était mômes, les Japonais ou les Américains j’ai un peu de mal à y croire donc je pense pas qu’ils aient eus cet effet quand on rajoutait encore plus de références. Enfin voilà, un film mature qui s’assume et qui fait plaisir !

Akira
7.9
11.

Akira (1988)

2 h 04 min. Sortie : 8 mai 1991 (France). Animation, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Katsuhiro Ôtomo

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

Bon alors Akira, chef d’œuvre de la sf et de l’animation japonaise qu’on m’a vendu et vendu. Forcément la hype était là quand je me suis dis que l’occasion était la bonne pour le visionner. Et au final, malgré la note en sort un bilan mitigé. La faute me revient je dois le reconnaître. J’attendais pas de ce film qu’il soit si posé au niveau de son rythme, je voulais voir plus de cyberpunk, un savant mélange entre Cowboy Bebop et Ghost in the shell. On était plus proche de Blade ruiner au final sans le côté contemplatif. C’est juste des événements qui s’enchaîne mais sans passer la seconde. J’ai vraiment eu le sentiment que le film aurait pu durer une heure et demie, malgré ça je dois quand même saluer les scènes d’actions que j’ai pu savourer grâce à ces 2 heures il faut le dire impressionnantes, je ne m’étendrai pas sur le final de ce film mais je dirai qu’il m’a très très agréablement surpris par sa simplicité visuel ( on pourrait même parler d’abstrait ) et la facilité de compréhension. Mine de rien j’ai eu beaucoup de questions tout le long et toutes on trouvé une réponse claire et juste. Au final malgré la plutôt moyenne première impression que j’ai eu dans les premiers instants, ce film a parfaitement répondu au reste de mes attentes et a su me convaincre qu’il méritait ses éloges.

Le Vent se lève
7.3
12.

Le Vent se lève (2013)

Kaze tachinu

2 h 06 min. Sortie : 22 janvier 2014 (France). Drame, Biopic, Historique

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

Je n'en avais que peu de souvenirs mais un visionnage récent m'a permis de me rafraîchir la mémoire. L'avais du gamin de 10 ans qui voyait en cette œuvre un film d'avions plutôt ennuyeux à laissé sa place à l'avis d'une personne de 8 ans son aînée qui a vu tout les Miyazaki, quasi tout les Ghibli et même un peu plus. Avec l'œil d'aujourd'hui j'ai regardé le vent se lève avec une meilleure compréhension de l'univers de Miyazaki. Le résultat est donc forcément tout autre, et quel résultat ! Et déjà un truc que j'ai noté c'est qu'il est d'une sobriété assez étonnante visuellement. On a une utilisation quasi intégrale du dessin au papier quasi aucune 3d ce que s'était pourtant Permis Miyazaki dans le Château ambulant pour le plaisir de nos yeux. Et cette sobriété elle est diablement efficace ! L'intrigue aussi constitue pour moi une re-découverte des plus plaisantes, une histoire d'amour sur fond de biopic ou ptet l'inverse, à vrai dire je sais car les deux inteugues se mélangent parfaitement et sont toutes deux très pertinentes et justement moralistes. La ou ce film fait fort aussi c'est qu'il mélange savamment rêve et réalité nous permettant de retrouver l'aspect contemplatif que j'adore chez tout les Miyazaki. Une belle re-découverte qui me fait prendre l'entière mesure de la dimension tragique de l'œuvre sans lui ôter son côté tranquille des derniers Miyazaki.

Kiki la petite sorcière
7.3
13.

Kiki la petite sorcière (1989)

Majo no takkyūbin

1 h 43 min. Sortie : 31 mars 2004 (France). Animation, Aventure, Drame

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

Kiki hérite selon moi de même problème que Totoro, c’est que c’est assez enfantin et peu palpitant, c’est très contemplatif, sans que ce soit un mauvais divertissement. Après je ne savais pas à quoi m’attendre du film donc j’ai été un peu moins déçu que pour Totoro. D’autant qu’il y a quand même un semblant d’enjeu dans ce film avec cette idée de « english man in New York » pour reprendre la chanson de Sting, quoique appeler ça enjeu c’est bien peu de chose car ça dure pas, très vite elle s’improvise livreur Uber ( ouais il est méchant le raccourci) pour le compte d’une boulangerie et vie sa vie de citadine employée dans une boulangerie ( zappant au passage tout l’intérêt de ce pourquoi elle était partie ce que je trouve dommage ). Il y a une question de l’intégration et des jugements sur les apparences qui est tout de même intéressant car bien exploité car sa nature attire autant la fascination que l’admiration, le mépris, ou le béguin donc c’est plutôt positif là dessus. Quoique j’en dise ça reste assez chill, ce qui est bien, je le relaterai volontiers maintenant que je sais à quoi m’attendre.

Si tu tends l'oreille
7.3
14.

Si tu tends l'oreille (1995)

Mimi o sumaseba

1 h 51 min. Sortie : 7 janvier 1995 (France). Animation, Drame, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Yoshifumi Kondo

QuenthiC3 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Au départ j’ai eu extrêmement peur de par la durée du machin. Déjà que Pompoko galérait un peu avec ses 2 heures, et me parlez pas de Souvenirs goutte à goutte, j’avais peur de voir une version diluée de Je peux entendre l’océan, il n’en fut rien en réalité, même si ça tourne autour d’une histoire d’amour entre deux persos qui mettent des plombes à se l’avouer ( on y vient vers la moitié du long métrage a peu près ). En l’occurrence, ce film ne veut pas qu’on se concentre sur la relation car elle n’est pas la finalité de l’intrigue. La finalité est en réalité l’émancipation, à travers les émotions générées par l’amour, du personnage principal qu’est Shizuku, jeune fille réservée férue de lecture et assez isolée voire solitaire. Une autre force du film est son esthétique très old school pour un Ghibli de la fin des 90’s et qui, plus d’une fois m’a rappelé un certain Kiki la petite sorcière dans ses traits. Un dernier mot sur la bande originale qui tourne autour de la musique Country Roads qui vient ouvrir et clôturer le film avec brio car cette musique revêt une importance particulière dans l’intrigue, elle sert en effet de pont entre les deux amoureux et constitue le pinacle de leur amour dans une scène où tout deux jouent la musique dans une séquence émouvante et très belle. C’est donc un film que je conseille fortement malgré sa longueur.

Princesse Mononoké
8.4
15.

Princesse Mononoké (1997)

Mononoke-hime

2 h 14 min. Sortie : 12 janvier 2000 (France). Animation, Aventure, Fantasy

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

C’est bien comme Myazaki, là de la tension j’en avais et j’ai pas été déçu car la globalité du film est réussie ça coûte rien de le dire tant c’est évident qu’il y a un travail esthétique dantesque qui le place loin devant les Miyazaki précédents. C’est évident aussi que le scénario est travaillé tout autant que le sous texte et les personnages. Il y a juste une petite tache que j’aimerai relever qui personnellement m’a un peu déplu en un sens. Là où je m’attendais à ce que le film se concentre purement sur l’aspect « aventures dans le monde des esprits et des démons », j’ai pas forcément été agréablement surpris de l’intrigue « protection de la nature, l’homme pollue trop », je trouve que ça n’a pas sa place dans un film aussi élégant et subtil, certes c’est bien mené et lié au premier aspect que j’ai mentionné et oui c’est pertinent, surtout à la fin. Mais je trouve que le film n’aurait pas été pire sans ça, un full focus sur la quête initiale du héros ça m’allait bien. D’autant qu’on passe de Porco Rosso et Kiki la petite sorcière à Princesse Mononoké, la simplicité et son opposé bien extrême. Ça fait bizarre comme transition quand on se tape le marathon ^^.

Le Tombeau des lucioles
8.2
16.

Le Tombeau des lucioles (1988)

Hotaru no haka

1 h 29 min. Sortie : 19 juin 1996 (France). Animation, Drame, Guerre

Long-métrage d'animation de Isao Takahata

QuenthiC3 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il était temps que je le visionne puisque c'est le dernier Ghibli que j'avais encore envie de voir, force est de constater que c'est un bon film ! Il a le mérite de pas aller par 4 chemins pour montrer ce qu'il veut montrer, les horreurs de la guerre sur les populations japonaises durant la seconde guerre mondiale. C'est toutefois un long métrage assez simple, il fait pas dans le spectaculaire et est d'une simplicité assez typique de Takahata ( à part pour Pompoko où le gars s'était lâché ). Le constat est donc que visuellement il est assez pauvre mais puisque c'est pas là qu'il mise, concentrons nous sur l'intrigue et les personnages, ben là aussi c'est maigre , les deux persos sont soudés jusqu'à la fin du film, les autres persos sont secondaires donc rien à faire d'eux. En revanche les émotions vécues sont une véritable force qui transportent le récit et entretiennent un sentiment de déterminisme ou de discours fataliste, mais pas de quoi faire chialer. Un bon film qui arrive à faire bcp avec pas grand chose.

Les Enfants loups, Ame & Yuki
7.8
17.

Les Enfants loups, Ame & Yuki (2012)

Ôkami Kodomo no Ame to Yuki

1 h 57 min. Sortie : 29 août 2012 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Mamoru Hosoda

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

J’ai bien fait de lui laisser une seconde chance à Hosoda, car ce film a une tonalité très juste par rapport à Belle, il fait pas de chichis dans ses personnages, il est pas cousu d’évidences, il est sentimental, vraiment sentimental, c’est pas de l’amour à l’eau de rose, c’est qqch de pur. Visuellement y a pas à dire c’est chouette sans avoir à foutre 3 tonnes de CGI. Mais le plus important c’est la thématique de ce film sur les liens fraternels, l’amour inconditionnel d’une mère pour son enfant, le tout avec un cadre assez bucolique et tranquille qui permet un oufs tout particulier sur les personnages, les liens qui les unissent et l’évolution de ces liens tout au long du long-métrage. Après visuellement les designs restent tjrs pas la tasse de thé je dois l’avouer, j’y trouve qqch de trop simple et brouillon, pas assez travaillé pour stimuler l’imagination et ancrer des images dans la tête du spectateur. Maintenant que j’ai fais mes classes avec Ghiblis je suis obligé de les prendre comme référence et osez me dire que c’est un tort.

Arrietty - Le Petit monde des Chapardeurs
7.1
18.

Arrietty - Le Petit monde des Chapardeurs (2010)

Karigurashi no Arrietty

1 h 34 min. Sortie : 12 janvier 2011 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Hiromasa Yonebayashi

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

Après les contes de Terremer, je m’attendais à rien des ghiblis suivants car j’en ai jamais entendu parler. Quelle erreur ai-je fait en pensant cela ! Arrietty est un film superbe car il est excellent dans sa narration, dans sa durée ( parfaite pour une histoire si simple dans le fond ). Visuellement sans aller dans l’extravagance ( car le film ne l’impose pas par son histoire ) c’est ultra propre. Plus ça va et plus je me dis que sur ce point ghibli c’est comme Pixar, puisque c’est systématiquement très qualitatif visuellement ça devient presque banal de le dire. L’essentiel à retenir se trouve dans l’ambiance très chill de l’histoire d’une jeune fille qui explore le monde, se lie d’amitié à un humain ( elle-même n’en étant pas un ) c’est un film au cadre assez bucolique par dessus le marché et les couleurs très estivales et chatoyantes renforcent ce côté détente qui sied parfaitement à ce film que je ne peux que recommander pour se vider l’esprit. C’est un Ghibli qui fait du bien quoi !

Tokyo Godfathers
7.6
19.

Tokyo Godfathers (2003)

Tôkyô Goddofâzâzu

1 h 32 min. Sortie : 13 avril 2004 (France). Animation, Aventure, Comédie dramatique

Long-métrage d'animation de Satoshi Kon et Shôgo Furuya

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

Dans ma série de visionnage des films de Satoshi Kon, un peu précipitée par l’extraordinaire claque qu’a été Paprika, j’ai enchaîné ( peut être un peu vite ) sur Tokyo Godfathers.
C’était bien, qu’on se le dise, l’histoire est très travaillée, très bien articulée autour de personnages simples mais attachants, un petit background vient les étoffer un peu, sans que ce soit trop superflu ou trop indigeste par un quelconque forcing. Le fait qu’on soit dans un cadre spatialement et temporairement assez restreint rend cohérent l’exposition desdits background. Par exemple, le personnage de Miyuki qui a des problèmes relationnels avec son père depuis qu’elle l’a poignardé ( ce genre de choses arrivent ), se trouve confrontée à ce dernier en de multiples occasions alors qu’elle est encore rongée par les remords. La raison ? Ben son père est flic et Miyuki est impliqué dans une affaire de bébé abandonné/kidnappé. Y’a corrélation là, j’ai pas trop besoin de justifier, si ?
Ce film est donc très bien construit, il est aussi bien animé malgré que ce soit assez simple ( de toutes façons au vu du speech fallait pas en exiger des tonnes non plus ).
Le seul problème que j’ai avec ce film c’est globalement le ton des événements, la tournure parfois très légère que prennent les événements. Je m’attendais à un film plus dur, plus cru sur le sort des protagonistes, un air de Petite fille aux alimentés si vous voyez le genre. Ça rend le film vachement simple et léger quand on le compare à Paprika, je m’étais peut être fait des évidées à son propos car j’étais trop focus sur Paprika qui n’était pas une idée originale de l’auteur mais une adaptation pour rappel.

Perfect Blue
7.8
20.

Perfect Blue (1997)

1 h 21 min. Sortie : 8 septembre 1999 (France). Animation, Épouvante-Horreur, Thriller

Long-métrage d'animation de Satoshi Kon

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

Avec ça je pense que j’aurais fait le tour des films de Satoshi Kon, ou du moins ça m’aura suffi. C’est un bon film, plus clair que Millennium Actress, moins décousu et moins abstrait. C’est plus court aussi mais ça ne lui retire pas le fait d’être intéressant sur ce qu’il aborde, je m’attendais pas a ce que le propos tenu soit si bien traité et avec autant d’insistance. Ça te donnes l’impression que la thématique était chère à Satoshi. C’est un thriller simple, là encore très fluide sur les transitions d’un lieu, d’une temporalité à une autre, ça appelle à l’attention du spectateur d’autant que chaque scène compte. Le film ne dure qu’1 h 21. C’est peu, je dirai même que c’est trop peu compte tenu de tout ce qui aurait pu être fait en plus. Le film se débrouille quand même avec ce qu’il a pour être cru, intense et psychédélique sur les bords, tu sens la tension dans le visuel qui mélange fiction et réalité. J’entends la fiction et la réalité qu’on trouve dans le film, la fiction ce sont les rôles joués par l’actrice , personnage au centre du récit, et la réalité c’est l’actrice dans la vie de tout les jours, ancienne idol reconvertie dans le grand écran qui reçoit des menaces de mort ( basiquement c’est ça l’histoire ). C’est un chouette film mais il aurait gagné à être plus long contrairement aux autres films de Satoshi que j’ai pu voir. Enfin Paprika était déjà parfait donc oser si il avait été plus long, Tokyo Godfathers avait pas besoin car de toute manière le cadre est mince, ça dure une nuit dans une ville, et Millennium Actress ça m’aurait saoulé d’autant que bon on a compris le speech dès les 3 premiers flashback, le contenu importait peu sur les derniers, c’est l’intrigue derrière tout ça qui suscitait davantage d’intérêt. Je pense ainsi avoir fait mon tour des films de Satoshi Kon, c’était chouette ! J’attends plus grand chose niveau films d’animation japonaise si ce n’est le dernier One Piece.

Gen d'Hiroshima
7.6
21.

Gen d'Hiroshima (1983)

Hadashi no Gen

1 h 23 min. Sortie : 21 juillet 1983 (Japon). Animation, Biopic, Drame

Long-métrage d'animation de Mori Masaki

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

J’ai longtemps hésité à lui mettre un sept ou un huit. J’ai aussi hésité à le placer au dessus du Tombeau des lucioles. Mais ce que je crois être la raison m’a rattrapé. Ne vous méprenez pas c’est un bon long métrage d’animation, c’est bien animé, c’est impactant et encore plus cru que le Tombeau des Lucioles, où du moins il atteint le niveau que j’avais espéré pour ce dernier. Après on est sur un film d’1 heure 20 où peu de choses importantes se passent contrairement au tombeau des lucioles, ou du moins on ne les ressent pas comme telles car elles sont vite expédiées. Le film est en réalité prisonnier du manga qu’il adapte partiellement, de ce que j’ai compris il n’y a qu’un volume d’adapté pas plus dans cet opus ( un second film adapte un des tomes suivants je me suis pas plus renseigné que ça). Il est prisonnier dans le sens où il fait apparemment foi d’une copie conforme au matériau de base, légèrement corrigé cela dit graphiquement pour ressembler ( étrangement ) au premier animé Dororo. Cette copie conforme d’un tome d’une série narrant des événements s’étalant sur une période d’environ 10 ans, bcp de passages sont sûrement vite expédiés dans le manga de sorte à être équitablement fourni en terme d’intrigues à toutes les époques traitées. Sauf que là ben on a deux films qui du coup sont assez maigres et pas vraiment autosuffisants. Néanmoins on a un début et une fin qui se tiennent très bien, jsp si la suite sera pareille mais je l’espère. Autre bémol aussi qui cassait pas mal l’immersion c’est le doubleur, autant dans le tombeau des lucioles ou Dororo tu sentais que les comédiens y mettaient du cœur à l’ouvrage pour nous faire comprendre la détresse, la panique, le désespoir, la tristesse ou la colère, là c’est à peine si le doubleur du perso principal il comprend ce qu’il lit, il sonne faux tout le temps, et dans un animé où il y a pas bcp de musiques pour compenser ben ça casse vite l’immersion.

Le Conte de la princesse Kaguya
7.9
22.

Le Conte de la princesse Kaguya (2013)

Kaguyahime no Monogatari

2 h 17 min. Sortie : 25 juin 2014 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Isao Takahata

QuenthiC3 a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

En vrai j’aimerai le mettre plus haut mais plus ça va, plus je vois de film et plus le haut devient intouchable. J’avais dis aussi que j’étais plus intéressé par le Ghiblis, sauf que bon, force est d’admettre que chipoter pour 2 Ghiblis ça se faisait pas alors je l’ai regardé et oui c’est bien. Les dessins sont ultra mégas sobres et au début j’ai eu du mal à m’y accommoderez mais ils ont quand même réussi à sortir des dingueries donc j’en tiendrai pas rigueur, quoique j’ai l’impression qui visuellement le film est plus riche sur la fin que que le début qui laisse des plans fixes et des planches pas entièrement remplie. Enfin bref, le gros atout de ce très long film reste son histoire qui est très intéressante, elle aborde avec sérieux des thèmes profond, on est loin de l’espèce de féerie nian nian à laquelle je m’attendais au vu du visuel enfantin et simpliste as fuck ( comme quoi l’habit ne fait pas le moine ), c’est un film triste dans sa majorité, il parle de l’innocence de l’enfance et même de l’innocence en soi, l’enfance et l’innocence ça revient souvent chez Takahata et il sait nous montrer ses éléments sous leurs meilleurs jours, d’habitude je mords pas trop à l’hameçon mais là je dois bien admettre que je compatissais bcp au sort de notre protagoniste principale et la fin laisse un goût bien amer en bouche. C’est un bon film, un digne Ghibliqui de respecte et me fait me confondre en excuses pour les préjugés que j’ai pu lui porter.

Gen d'Hiroshima 2
7.2
23.

Gen d'Hiroshima 2 (1986)

1 h 30 min. Sortie : 14 juin 1986 (Japon). Animation, Drame, Guerre

Film de Toshio Hirata

QuenthiC3 a mis 7/10.

Annotation :

La bombe ne tombera pas 2 fois certes. Mais ça n’empêche pas ce long métrage de tenir un propos pertinent et cohérent ( tout comme la portion du manga qu’il adapte ). Ceci dit il faut reconnaître que c’est moins cru, moins violent car on a pas de bombes, ni trop de cadavres, juste de la déprime et des faits de sociétés, des phénomènes qui suivirent les premiers mois de l’impact de  la bombe A.Ça reste un bon film, bien animé, mieux doublé pour ce qui est du personnage principal, ou c’est peut être que la tension dramatique est moins forte ce qui fait que le doublage nuit moins, allez savoir. Le propos principal de cette œuvre reste le devenir des orphelins de la bombe et de l’impact de la  radioactivité sur les mentalités et les corps. Le tout est bien traité, tout en subtilité quoiqu’avec une touche salée contre les américains. C’est donc un film assez soft mais avec un message clair, je vais pas juger la subtilité de l’œuvre pour amener à l’évolution du récit, même si elle est pas très présente, on parle d’une œuvre autobiographique écrite même pas 30 ans avant les événements et je fais confiance à l’auteur pour sa fidèle retranscription des événements et puis les persos principaux sont des enfants donc bon, je comprendrai que des enfants ne passent pas par 4 chemins pour essayer de survivre de manière plus ou moins honnête. En vrai c’est pas pire que le premier film Gen d’Hiroshima, je dirai même qu’il y a plus d’enseignement à en tirer. Il est juste différent.

Millennium Actress
7.6
24.

Millennium Actress (2001)

Sennen joyû

1 h 27 min. Sortie : 18 décembre 2019 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Satoshi Kon

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

Cette fois-ci j’ai un peu plus attendu entre deux Satoshi Kon pour pouvoir pleinement savourer ce long métrage. Et la première chose que je puisse dire, c’est que sur un point je l’ai préféré à Tokyo Godfathers. On est plus proche de mes attentes, ici pour ce genre de films « biopic », y a beaucoup d’émotions, beaucoup de compassion vis à vis des persos. La mise en scène est assez pêchue et osée. Il y a beaucoup d’idées mais le problème est que le propos est assez simple. Je veux dire par là que c’est une actrice qui raconte sa vie, elle a un amour perdu et elle cherche à le retrouver en parallèle de sa carrière et après t’as la fin que j’ai pas trop saisi, surtout la toute fin qui prend une tournure assez inattendue et pas forcément pertinente. Surtout quand tu compares le personnage principal quand elle raconte son histoire et dans les flashbacks, tu sens pas qu’il y a eu un quelconque travail du passé sur sa personne et ça rend d’autant plus impertinent ce qui lui arrive et qui arrive comme le choc de trop, comme si elle venait de faire un testament tout le long du film. Nan y a de l’idée mais j’ai pas pigé la fin.Le reste du film est correct, comme je l’ai dis c’est original et extrêmement vivant, on amène les persos chargés de l’interview dans le flashback, de sorte à rendre le truc hyper vivant pour eux et sur ce point là c’est bien pensé, ça te fais prendre toute la mesure de ce que tu vois car ils sont tout aussi spectateurs que nous dans l’histoire, bien qu’ils ne vivent, la majorité du temps, que les films dans lesquels joue notre personnage principal. Ça aurait peut être été plus pertinent d’accentuer sur la vie privée de la personne car c’est de loin ce qu’il y a de plus intéressant.

Suzume
7.1
25.

Suzume (2022)

Suzume no tojimari

2 h 02 min. Sortie : 12 avril 2023 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Makoto Shinkai

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

Je suis assez perplexe, j’ai mis 8 mais j’ai grandement hésité à lui coller un 7.
Pourtant il a des qualités indéniables, visuellement irréprochable sur son animation, quoiqu’une fleur bien animée, j’ai qu’à regarder à ma fenêtre pour en voir de meilleures donc c’était pas nécessaire de se concentrer sur de tels détails. Visuellement je reprocherai un manque d’originalité, votre ver là c’est juste une diarrhée rouge, le chat ben c’est un chat, la chaise c’est une chaise. Je finirai par un p’tit mot sur les OST qui sont très chouettes, et on a un p’tit air de Ghibli, un peu genre Princess Mononoké ( je m’étalerai pas sur le gros clin d’œil pas subtil à Kiki la petit sorcière )

Si on d’attarde toutefois sur le fond, là c’est davantage positif. Un road trip c’est une idée pas banale. Et vu que celui-ci était pas prévu pour le personnage de Suzume, c’est le genre de chamboulement propice à l’éclosion de multiples sous-intrigues aux thématiques potentiellement intéressantes. Là en effet on a des thématiques très fortes qui sont explorées. La relation de Suzume à sa mère, sa relation avec Sauta, la thématique des réseaux sociaux vite fait et un message sur l’accomplissement personnel, le cheminement intérieur qu’est l’introspection. Ceci dit, ça reste un peu long à partir du moment où l’idée est vite comprise, y a une redondance qui se crée jusqu’à la deuxième partie du film, un poil précipitée à mon goût, ça aurait pu être davantage complexe style Your Name mais au lieu de ça c’est assez cliché et prévisible.
En bref c’est un bon long métrage d’animation mais l’originalité était pas à la hauteur de mes attentes, surtout que ça paraissait prometteur avec cette histoire de portes interdimensionnelles, de quêtes, au final c’était un peu de la poudre aux yeux.

Cowboy Bebop, le film
7.5
26.

Cowboy Bebop, le film (2001)

Gekijôban Kaubôi Bibappu: Tengoku no Tobira

1 h 55 min. Sortie : 1 octobre 2003 (France). Animation, Action, Policier

Long-métrage d'animation de Shinichirô Watanabe

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

Je m'y suis lancé après avoir vu l'échec cuisant du format 40min de la purge sortie du ventre de Netflix, je voulais savoir ce que donnerait le format film. Ben c'est bien oui mais c'est pas pareil. Ça n'a toujours pas l'essence de la série animé. Ça représente pas, ça reflète pas la série à mon sens, une péripétie aussi développé me ça fait bizarre aussi bonne soit elle ( et elle l'était pour ce cas ci) C'est pour ça que je suis partagé entre l'impression d'un visionnage d'un film One piece qui n'apporte rien car juste la pour être la et faire plaisir, et les frémissements que m'ont procuré ce film car après tout j'ai juste vu un long épisode de Cowboy Bebop au final, les persos sont toujours aussi bons et tout le reste aussi, les musiques n'en parlons même pas. Mais c'est la durée qui me fait bizarre et qui étiole, qui dilue un peu trop la magie de l'œuvre.

Le Château ambulant
8
27.

Le Château ambulant (2004)

Hauru no ugoku shiro

1 h 59 min. Sortie : 12 janvier 2005 (France). Animation, Aventure, Fantasy

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

J’avais pas vraiment d’attente à son propos mais force est de constater que j’ai été agréablement surpris. J’attendais pas du tout Miyazaki sur ce registre quoiqu’il s’y était essayé avec le château dans le ciel. Au final on a quoi ? Un film visuellement sublime, je radote je radote mais faut le dire car c’est beau de voir qu’après une carrière aussi longue il a su se moderniser visuellement ( quoique ça me manque les génériques au début ). Nan là où il me surprend c’est son scénar, je savais juste qu’il y avait une vieille dame au centre du récit et un château ambulant ( rien de bien sorcier loul ) mais j’avais 0 idées du cadre, de son impact sur les personnages et l’évolution du récit. Par contre je trouve que certains passages manquent un peu de clarté surtout à la fin, fin qui d’ailleurs se fait avec une facilité un peu déconcertante, tout les enjeux semblent balayés d’un revers alors qu’ils avaient été présentées comme extrêmement important. Ça te fait relativiser tout ce que t’as vu, ça le banalise limite. C’est ça qui est dommage.

Le Garçon et le Héron
6.9
28.

Le Garçon et le Héron (2023)

Kimitachi wa dô ikiru ka

2 h 04 min. Sortie : 1 novembre 2023 (France). Animation, Aventure, Drame

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

QuenthiC3 a mis 8/10.

Annotation :

Le grand Miyazaki nous pond enfin le film qu’il préparait depuis 10 ans dans sa tour d’ivoire afin de redonner de l’intérêt au studio Ghibli dont 2020 est pour l’instant la pire décennie. J’ai patiemment attendu l’opportunité mais il était hors de question que je n’aille pas le voir au cinéma !
Comme vous pouvez le constater j’ai mis un 8 mais je me suis tâté à mettre 7 car ce film m’a laissé perplexe sur quelques points, le genre de trucs qui normalement ne mériterait pas un 8 dans ma notation.
Concrètement c’est pas dans le visuel qu’il faut chercher des écueils, on est sur du bon, du très bon, c’est créatif, c’est ingénieux, y a une belle utilisation de la couleur et les effets spéciaux sont assez bluffant parfois, plus t’as toujours la patte Miyazaki, comme quoi le dessin a encore de l’avenir.

Le problème il faut aller le chercher dans le fond, et en fait je devrais dire les problèmes. Le premier n’est pas un défaut qui aurait pu être corrigé mais putain ce film il est vachement déprimant par moments. Ça m’a sorti de mon visionnage à 1 ou 2 reprises tellement ça me mettait dans un bad mood ! Ensuite on a un problème de densité, il y a beaucoup d’éléments abordés tour à tour, de mystères qui se présentent au spectateur comme au héros et certains mettent du temps à se résoudre, parfois c’est même pas un dénouement important mais sur le moment on te balance des trucs tellement huge que ça ne peut qu’interpeller. Le pire c’est que je pense que certains éléments ont été abandonnés et sont pas vraiment résolus. Je vais pas entrer dans les spoilers mais je me pose de sérieuses questions sur la cohérence du dénouement, sur le fonctionnement du monde dans lequel circule le héros, sur le pourquoi de certains trucs, et je sais que j’ai pas de réponses. Après c’est vrai que le film par dessus le marché te mets tellement de claques, de grilles de lecture, d’enjeux, le tout sublimé par l’animation, que tu peux difficilement tout observer.
En fait ce film c’est un peu Le Voyage de Chihiro (dans le fond surtout, un peu dans la forme) avec un ton plus déprimant encore et une quantité d’information assez folle qui n’a rien de comparable chez Miyazaki (d’autant que ce film est l’adaptation d’un bouquin) mais qui m’a laissé dubitatif au vu des conséquences sur la lecture, et peut être la cohérence. Un re-visionnage s’impose dès que j’en aurai l’occasion.

Steamboy
6.9
29.

Steamboy (2004)

Suchîmubôi

2 h 06 min. Sortie : 22 septembre 2004 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Katsuhiro Ôtomo

QuenthiC3 a mis 7/10.

Annotation :

Vous allez rire mais ce film je l’ai découvert via un AMV sur du Sabaton et j’ai naïvement cru que c’était représentatif du film. En vrai Steamboy est plein d’idées avec cet univers Steampunk dans un cadre d’une Angleterre victorienne ( qui me fait penser à Black Butler en plus ) mais c’est mal exploité à mon sens. Les personnages sont assez peu émotionnellement intéressant, ils sont normaux quand on est pas sur du cliché absolu. Du coup quand t’as une relation mise en avant entre 2 persos, ben c’est dur de s’y investir car c’est hautement anticipable. Le film se découpe en 2 phases, une phase tranquillement voit se faire toutes les tractations qui amènent à la compréhension de la totalité des enjeux des intrigues et sous intrigues et en second lieu une phase d’action ou tout se résout petit à petit mais trop lentement, c’est ça mon reproche. On achève le dernier tiers du film avec une guerre civile pas possible faisant étalage de toute la violence humaine possible a l’époque et c’est lent, ça parle beaucoup plus que ça ne se bat donc au final ça devient barbant et l’ultime résolution tombe comme un caillou dans la flotte pour finir une historie peu rebondissante. Je noterai toutefois l’esthétique qui est all star, god tier, ce que vous voulez et, comme Jin Roh, très humaine dans ses traits ce qui me bluffe à chaque fois.

Je peux entendre l'océan
5.8
30.

Je peux entendre l'océan (1993)

Umi ga kikoeru

1 h 12 min. Sortie : 5 mai 1993 (Japon). Animation, Drame, Romance

film de Tomomi Mochizuki

QuenthiC3 a mis 7/10.

Annotation :

Autant Souvenirs goutte à goutte était bien dans le fond mais trop long autant là on est sur la durée adéquate car l’idée est pour moi exactement la même sauf qu’elle explore les relations à autrui ( amicales ou amoureuses du point de vue de l’adolescence. Visuellement elle casse pas trois pattes à un canard certes mais c’est amplement suffisant pour ce que ça raconte. C’est un film sans artifices qui est assez banal mais sa courte durée le rend abordable, pas ennuyant du tout (je dirai même que c’est le contraire car les éléments s’enchaînent avec fluidité) . Il paie pas de mine mais donnez lui sa chance car c’est pas une romance mielleuse cliché et faut lui donner crédit pour son originalité relative dans l.exploration du thème avec un sous texte pas banal qui est une belle critique des normes sociales japonaises. Si vous êtes curieux(se) quant à ce film, vous laissez pas intimider par la note et regardez par vous même.

QuenthiC3

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