Mon Flop 2022

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C'est fou cette faculté de la comédie française à toujours parvenir à reculer les frontières de la nullité. Ici c'est quasiment indescriptible tant tout est à l'unisson. Enfin bon j'ai tenu précisément 23 minutes et c'était déjà trop.

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Et si je tenais là le pire film de l'année ? En tout cas aucun doute qu'il sera difficile à détrôner car il cumule toutes les tares : bourré de bons sentiments, une façon de déclarer sa flamme au cinéma assez malaisante, et pour couronner le tout un aspect historique qui n'est pas sans rappeler les dérapages de "La Rafle". Faire du mauvais cinéma n'est pas un crime, tomber dans une telle utilisation de la Shoah à des fins "spectaculaires" est en revanche assez dégueulasse.

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D'un côté il y a un film "inattaquable" car fait avec des bouts de ficelle, certainement écrit et joué avec générosité, et puis cet acteur qui joue sa propre histoire, au combien douloureuse. De l'autre il y a le résultat et ce qu'on ressent lors du visionnage : tout est embarrassant, du scénario à l'interprétation en passant par la mise en scène qui n'en est pas une. Pas agréable du tout de tirer sur une ambulance, un film totalement invisible lors de sa sortie en mai dernier, mais on est ici pour donner notre avis donc...

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Autre film français qui sortira le 27 avril et qui fait froid dans le dos pour l'avenir de notre cinéma, ces "Années 20" partage bien des points communs avec "L'Été l'éternité" : des fausses bonnes idées (Ici le plan unique, je n'appellerai pas ça plan-séquence tant le procédé est ridiculement employé) et surtout la sensation que ceux qui ont fait ça pensent dire des choses puissantes alors que les dialogues dépassent l'entendement.

Chaque séquence met en scène des personnages qui se baladent dans Paris et se passent en quelque sorte le relais, afin de prolonger le plan, et surtout notre souffrance, pour s'achever dans une scène chantée où tout ce petit monde qu'on a envie de baffer se retrouve pour une chorégraphie chantée menée par Jean Thévenin des François and The Atlas Mountains.

Cette fois impossible de trouver une raison pour mettre ne serait-ce que deux étoiles, c'est une tête à Toto et il se pourrait que cette chose conserve un bon moment son titre de pire film de l'année.

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Les Misérables font du ski... (cf critique)

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Folklorique jusqu'au ridicule, totalement mis en scène, ce doc ressemble à une belle petite arnaque, à moins que les Belges de "Strip-Tease" se soient exilés en Norvège.

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Ce truc m'a fait rire involontairement, avec son ambiance d'étrangeté fake, sa mise en scène complètement pétée et sa distribution dont on ne sait si elle joue mal à l'unisson de son propre fait ou à cause de la direction d'acteurs.

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J'ai vécu une véritable épreuve, tout simplement à cause de cette technique d'animation, la rotoscopie, que j'ai trouvé d'une laideur sans nom, et qui de fait m'a empêché de rentrer un seul instant dans le récit historique et politique probablement intéressant.

Avis forcément purement subjectif car si votre œil est plus tolérant que le mien votre appréciation pourrait s'avérer bien différente.

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Il faut bien manger alors Charlotte Silvera, pourtant réalisatrice singulière nous ayant par exemple offert le joli "Louise... l'insoumise" dans les années 80, a accepté cette commande de La Chaîne Parlementaire - Assemblée Nationale visant à expliquer aux jeunes de notre pays les lois, la démocratie, le droit de vote, bref comment être un bon citoyen bien dans les clous.

En d'autres temps on aurait appelé ça de la propagande aujourd'hui de la pédagogie plus chiante que la pluie.

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Celui-ci je n'en dirai quasiment rien non plus, employer certains qualificatifs pourrait lui faire de la publicité et je ne le souhaite pas. En un mot c'est un naufrage, adapter le court texte d'Antoine Leiris avait tout de la fausse bonne idée, le résultat le confirme et va bien au-delà.

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J'ai toujours été un des (rares) défenseurs de Damien Manivel mais là on navigue entre prétention absolue et foutage de gu...., les deux n'étant pas antinomiques. Et après on se demande pourquoi le public déserte les salles de cinéma...

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Parfois on est en colère après les distributeurs parce qu'aucun ne se décide à acheter un film (hors de prix soit dit en passant, ceci expliquant en grande partie cela), et puis on le voit...

(J'ai tenu quasiment une heure, au prix de gros gros efforts)

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Je vous épargne les raisons qui m'ont amené à aller voir ce nouveau Lelouch alors que j'avais décidé de me tenir à distance de tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à l'apocalyptique "La Vertu des impondérables".

Toujours est-il que j'ai très rapidement pu constater ce qui semblait être impossible : le film pouvait donc être encore plus c.. que son titre, creuser plus loin dans les poncifs, les dialogues d'une niaiserie confondante. Lelouch prétend que faire du cinéma c'est pouvoir tout se permettre, que la fiction c'est pouvoir croire à tout, en particulier à ce que ne permettrait pas la vie réelle. L'idée est séduisante mais alors pourquoi être quasiment le seul à intégrer des masques dans ses films si ce n'est justement pour coller à une certaine réalité, pour ancrer son récit (Même si ici le terme est impropre) dans notre quotidien. Mais même ça sonne faux, est proprement gênant, à l'unisson du reste, et comme il est douloureux de voir une grande actrice comme Sandrine Bonnaire surjouer ainsi, tout le temps à côté. A côté, c'est ce que je me suis dit en permanence,

Lelouch croit faire "son" cinéma, le revendique haut et fort, mais il est à côté, autant qu'à côté de la vie. Mais malgré tout je le remercie, pour les dix premières minutes qui donnent un faux espoir, et surtout pour cette réplique affligeante de trop prononcée par Gérard Darmon au bout d'une heure de consternation : « Je n'ai plus le temps de perdre mon temps ».

En effet Claude, alors on se lève discrètement et on rejoint sans bruit, te laissant ainsi avec ceux qui te comprennent encore, la sortie de la salle.

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Un scénario passé de mains en mains depuis des années, un projet proposé à de multiples réalisateurs, et forcément pas de miracle, ces innombrables tergiversations se voient à l'écran. Mais de là à proposer une adaptation à ce point sans souffle du roman de Pedro Lemebel on frôle l'exploit.

Il y avait pourtant de la matière qu'il s'agisse de la petite ou de la grande histoire, mais rien ne passe, on n'est jamais pris, ému, ni même intéressé. Les acteurs semblent ne pas y croire eux-mêmes, et comme on les comprend.

(Je n'ai pas parlé de la platitude de la mise en scène, du directeur photo qui doit être à l'heure qu'il est en fuite ou en prison, enfin bref ce film chilien qui sortira le 15 juin a tout du naufrage annoncé)

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Là aux charentaises il faut ajouter une bonne vieille odeur de naphtaline avec ce truc d'une bêtise abyssale qui égrène les caricatures les unes après les autres, à tel point que c'était devenu mon jeu pour tromper l'ennui au cours de la projection : deviner le prochain cliché sur les Français que le dénommé Anthony Fabian allait oser balancer. Jusqu'au moment où sans crier gare déboule au milieu d'une roucoulade bien niaise l'existentialisme. Oui oui l'existentialisme au milieu des coupes de Champagne et des deux greffes de service représentant notre nation à l'international, ceux qui ont probablement les meilleurs agents sur le marché : Isabelle Huppert et Lambert Wilson.

Quand la conn... est à ce point porté en étendard ça mérite bien 2 étoiles.

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Décidément en mai 2022 les exploitants ont plutôt eu du pif et nous ont évité quelques séances douloureuses. C'est ainsi qu'ils ont presque tous ignoré ce truc franco-canadien ni fait ni à faire, une comédie lourdingue qui soudain se prend au sérieux et décide de virer au drame. Pour un résultat tout aussi lourdingue.

(Philippe Rebbot est un chouette acteur, il serait dommage que le syndrome Clovis Cornillac ne l'atteigne.)

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Dans la catégorie "Ni fait ni à faire" ce film français est un morceau de choix. Je ne sais pas si c'est l'absence totale de rythme ou d'enjeu dramatique, la désincarnation absolue des personnages liée à une interprétation transparente de l'ensemble du casting, qui provoque le plus la mise à l'écart immédiate du spectateur, toujours est-il que je pense avoir eu face à moi l'un des films les plus vides et ennuyeux sortis cette année. Akira Yoshimura doit se retourner dans sa tombe.

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Plus Valéria Bruni-Tedeschi s'enferme dans ses histoires de troupes hors sol, qui racontent son petit milieu déconnecté, qu'il soit d'hier ou d'aujourd'hui, plus elle a la carte, à tel point que ce truc hystérique et exalté - Tout ça poussé à fond dans un même film ça fait beaucoup - s'est retrouvé en compétition à Cannes.

J'avoue que si ma place dans la salle m'avait permis une sortie discrète je me serais enfui au bout d'une quinzaine de minutes, tant je me sentais de trop parmi ces jeunes comédiens étrangement très doués pour jouer le too much ou tout simplement mauvais, ces histoires de cul, de drogue dont je me foutais comme de mon premier slip. Et ça dure plus de deux heures...

Seuls les acteurs chevronnés tels que Louis Garrel, Micha Lescot ou encore la sublime et si rare Isabelle Renauld s'en sortent.

Serez-vous plutôt de mon côté ou plutôt de ceux qui ont permis au film de frôler une moyenne de 7 ? Réponse le 16 novembre.

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"Deux moi" m'avait plutôt réconcilié avec Klapisch mais là c'est la rechute, la très grosse rechute.

On appelle ça un feel-good mais perso j'en suis sorti énervé et surtout très rapidement pour ne surtout croiser personne. Aucune envie de passer pour un rabat-joie. Je préfère le faire ici :-) On sent dans ce film l’envie de capitaliser sur tous les trucs et mots à la mode et à la c.. du moment. Résilience, bienveillance et développement personnel, tout y est, et sans un brin de second degré ni de critique.

En gros je me suis retrouvé confronté en un seul film à tout ce qui m'insupporte le plus, une sorte de définition de l'enfer sur terre. J’avoue que j’ai eu du mal à réfréner le rire qui est parti au moment où les amoureux trop mignons-choupinous se retrouvent.

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Ce doc est extrêmement cohérent dans le sens où il est aussi mauvais que les (très nombreux) derniers films de Lelouch. Un film de fan pour les fans, véritable hagiographie sans le moindre recul, et surtout qui dit finalement bien peu de choses sur la carrière du réalisateur.

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Parfois on se demande pourquoi des films se retrouvent dans les multiplexes alors que sur le papier on espérait qu'ils aient leur place dans les cinémas art et essai. Et après on les voit...

Ce truc tente de se la jouer polar d'atmosphère mais on sent tellement que c’est factice, fabriqué, et bien entendu c’est principalement nocturne pour que le côté nihiliste ressorte encore plus. Au cas où le spectateur soit trop c... pour avoir compris.

L'aspect thriller étant tellement sans intérêt, on rajoute forcément deux-trois récits parasites pour noyer le poisson, mais c'est plutôt celui qui regarde qui se noie.

Antonio de la Torre s’en sort, habitué à tout jouer, y compris ce genre de personnages à la dérive, quant au reste du casting il est totalement à côté, avec même quelques personnages secondaires qu’on croirait issues d’un “Skate or Die”.

Et cerise sur le gâteau, des scènes d’action émaillées de borborygmes et dialogues pas piqués des hannetons.

Mais tout ce bordel nanardesque est fait avec un tel premier degré que le rire a fini chez moi par l’emporter.

Je suis en train de me demander si Olivier Marchal et Giordano Gederlini ne seraient pas une seule et même personne.

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Ce ratage complet - Les 2 points sont pour saluer le clin d'œil introductif à "Sailor et Lula" - montre à quel point le langage cinématographique et celui de la série sont deux choses bien différentes, et quand on applique les éléments des mauvaises séries policières de TF1/M6 à un film ça donne ce "Faces cachées", avec zéro plan ni scène gratuite, une incapacité à laisser le spectateur respirer, un surlignage permanent, par la musique et la mise en scène d'une ambiance inquiétante. On sombre vite dans le ridicule, intrigue et jeu des acteurs compris.

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Je ne suis pas en général très fan du travail de Jean-Paul Civeyrac mais je lui reconnais une certaine ambition, alors en découvrant ce mélange de "Julie Lescaut" et de "Hunger Games" je suis tombé sur le c... C'est du n'importe quoi dès le début mais on n'est pas au bout de nos surprises tant le pétrole n'est pas loin à force de creuser.

Je veux bien que Sophie Marceau (Les deux points sont pour elle parce que la pauvre fait ce qu'elle peut) soit une "Femme de notre temps" mais je vous en prie, faites que ce ne soit pas cette Juliane.

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Karin Viard pose sa voix sur ces portraits de femmes lénifiants à souhait, et visiblement les Bisounours sont devenus journalistes de terrain pour le magazine Géo.

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Mis à part un gros gros pépin avec "Un beau soleil intérieur" j'ai toujours aimé Claire Denis, même l'aspect bobo qu'on lui reproche souvent, et la voir diriger Binoche et Lindon m'excitait follement.

Mais si les premières minutes sont splendides, si j'en suis venu à espérer un geste radical consistant à filmer deux êtres sans dialogues, uniquement bercés par la sublime musique des Tinsersticks durant deux heures, la suite fut ce qui ressemble de près à un cauchemar. Mais pourquoi avoir voulu adapter Christine Angot ? Surtout dans une période où celle-ci n'avait plus rien à dire et ne faisait que ressasser ses obsessions, créer du vide. Tout ici est donc sans le moindre intérêt, ridicule, hystérique et gênant, on ne croit en rien et même Lindon semble à côté, pas là.

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Michele Placido veut que ça paraisse sale, lubrique, sombre, persuadé qu'ainsi le spectateur croira à la reconstitution de l'époque. Mais d'une part à force d'en rajouter, mais de ne jamais franchir aucune limite car le produit doit absolument rester grand public, tout s'annule et surtout sur le moindre objet, le moindre mur on a le sentiment de voir scotché « Cet élément de décor est la propriété de Cinecittà ».

Et cet aspect toc est contagieux, se propageant jusque dans la musique envahissante, les dialogues ou le jeu des acteurs qui lui aussi sonne faux.

Un naufrage sur toute la ligne.

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Ça c'est la mauvaise face du cinéma britannique, celle où il est bon de sortir ses charentaises. C'est tout propre dans la reconstitution, le ton est volontiers blagueur pour mettre tout le monde à l'aise et il y a même une espèce d'histoire d'amour toute pétée pour ratisser encore plus large. Bilan sur moi : ennui absolu et nombreux soupirs de désolation durant 127 minutes qui m'ont paru en durer au bas mot 180.

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Ma plus grande surprise aura été d'apprendre qu'Emilie Aussel n'avait pas 17 ans et qu'elle était loin, même s'il s'agit de son premier long, d'être novice dans la réalisation.

En effet ce truc qui sortira le 27 avril est typique de l'erreur de jeunesse, des maladresses de l'adolescence, époque où l'on est persuadé d'avoir des pensées puissantes dès la troisième bière absorbée. D'habitude ça ne débouche sur rien de grave, au pire quelques lignes griffonnées dans un cahier en rentrant de boîte de nuit, avec la certitude d'être le nouveau Modiano. Problème : certains ne sont pas calmés au réveil en se relisant, ils trouvent même des financements et font des films.

NB : Les deux point sont pour pour une scène qui sonne comme un accident, un truc aussi beau et hypnotique que du Mandico.

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Sous prétexte que ce film vient du Bhoutan il faudrait le regarder différemment, c'est-à-dire oublier à quel point il est calibré pour plaire au public occidental, avec sa naïveté fabriquée, ses bons sentiments qui dégoulinent, sa vision simpliste d'un monde contre un autre et du gentil autochtone contre le vilain citadin tué par la modernité.

Rien ne nous est épargné, les coups de cutter dans le scénario pour imposer l'injonction au bonheur tellement de notre époque, les raccourcis et éternels passages obligés pour amuser et émouvoir. Et bingo, comme de bien entendu ça se retrouve en lice pour les Oscars et ça récolte des louanges. Non sans un brin de condescendance

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Il ne m'aura fallu que deux minutes pour comprendre que ce truc serait un calvaire. Utilisation du drone + transition bien lourdingue de la couleur au noir et blanc, tout est dit. Tout sera sur ce ton, du factice, du joli pour recouvrir la violence qui ne doit surtout pas exister, pour caresser le public dans le sens du poil.

Parfois le joli me parait bien dégueulasse, et je préfère encore croire que Branagh est uniquement un mauvais cinéaste plutôt qu'un mec prêt à tout, même à saccager le passé, pour essayer de faire des entrées.