Mes gourmandises cinématographiques de 2017, avec des annotations pour vous faire saliver

Annotation :

Vu le 3 janvier 2017.
Je l'avais prévu depuis de nombreux mois.
Une claque esthétique d'abord et un De Niro qui m'a subjuguée.
J'ai été cpdt un poil déçue car je m'attendais à une descente aux enfers encore plus vertigineuse.

Annotation :

Scénario et mise en scène très intéressants où se mêlent le rêve et la réalité, les fantasmes et les hallucination dans l'esprit de ce jeune garçon en proie à l'anxiété et au doute.
Cependant, j'ai trouvé que le film a vieilli.

Annotation :

Sur la base du journal intime de sa fille, Charles Belmont a écrit ce joli film sympathique et frais, sur la vie d'une adolescente parisienne en 2005.
Beau témoignage d'une époque et de ce qu'on peut vivre à quinze ans.
Un seul regret : ça manque un peu de profondeur et de sens artistique, mais ça se laisse regarder facilement.

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Revu le 4 janvier 2017

J'ai autant apprécié que la première fois et j'ai été plus attentive à la BO cette fois : magnifique !
J'en ai donc rédigé la critique.

Annotation :

Voici film qui se laisse regarder agréablement, sans non plus être le chef d'oeuvre du siècle.
Kate Winslet, en mère fragilisée, y est touchante.

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Vu en salle le 14 janvier

Un film frais et touchant avec une Sara Forestier toujours aussi rayonnante et des enfants bien drivés qui font une belle interprétation qui sonne juste.
Le petit plus, une élève handicapée se révèle sur scène, au spectacle de fin d'année (une scène très touchante).

Pour plus de détails, lire ma critique

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Depuis longtemps qu'on m'avait vanté ce film !
Si au début, Ludivine Sagnier minaudant m'a un peu agacée, j'ai accroché très nettement par la suite et j'ai énormément apprécié le jeu des acteurs et les surtout les superbes chansons d'Alex Baupain.
Mention spéciale au charmeur Louis Garrel.

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Vu avec ma fille de 11 ans et demi, le 15 janvier

Un film très frais qui sonne très juste sur cette période très particulière de la pré-adolescence.
Il a l’énorme avantage de fuir les clichés habituels sur cet âge là, offrant une vision édulcorée ou normative, selon laquelle, il faut être populaire pour être heureux.
Au contraire, il revendique habillement l'intérêt d'avoir des différences et de les assumer.
Tel est le crédo de ce film courageux, qui en plus, plait aux pré-ados du même âge (testé sur ma fille).

Annotation :

Revu et toujours autant apprécié, voire plus.
Je lui ajoute même un point, tellement c'est jouissif de voir cette bourgeoise, si bien interprétée par une Mia Farrow au sommet de son art, s'encanailler, grâce aux herbes folles du bon Dr Chang.
Décidément, avec Manhattan, c'est un de mes Woody Allen préféré.
Je les revois à chaque fois avec grand plaisir.
C'est tellement fin qu'on ne peut pas s'en lasser, si plein d'auto-dérision et de critique sociale.

Annotation :

Je suis un peu mitigée sur ce film, bien qu'il m'ait quand même plu dans l’ensemble.
J'ai adoré le personnage de Emily, dite Shunk. C'est elle la pépite du film, cette pré-ado, un peu dégingandée, craquante à sa façon.
Il y a des thèmes très intéressants : la sortie de l’enfance et de l'innocence, la maladie, le rejet de la différence, la violence, les familles monoparentales.
Mais les ficelles un peu grosses, et il y a qq poncifs.

7.5/10

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Bof, bof. C'est très moyen surtout au niveau du scénario.
Bien que les acteurs soient sympas, il ne se passa pas grand chose de très croustillant dans ce film.
La scène la meilleure est celle dans le jardin de Giverny où les trois protagonistes s'embrassent sous le clair de lune, devant les nymphéas de Monet.
Je mets la note de 6 essentiellement pour Manu Payet qui est assez touchant dans ce personnage de frère paumé alcoolo, charmeur malgré tout et aussi pour le sourire du jeune Zacharie Chasseriaud qui a un jeu prometteur (c'est le cas de le dire !).

Annotation :

Cette histoire de SDF et d'enfant abandonné m'a émue.
J'ai trouvé Guillaume Depardieu magnétique et énigmatique.

Annotation :

Revu ce film incroyable.
Charlize Theron y est fascinante, en sérial killeuse, pleine de haine et de souffrance.
J'ai rarement vu un visage et un regard exprimer autant la colère. On dirait qu'elle tue rien que par le regard !
Son histoire d'amour avec la jeune Selby (interprétée par la sublime Christina Ricci) est très intéressante.
Du coup, je remonte ma note d'un point.

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Revu le 03 février.

Je l'avais vu la première fois, en salles, à sa sortie, en 1992.
J'ai été subjuguée à nouveau par l'interprétation de John Malkovitch qui interprète cet enfant dans un corps de géant maladroit, «doux colosse innocent aux mains dangereuses», comme le décrit Steinbeck.
Gary Sinise est pas mal non plus, dans le rôle de son chaperon.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance du ranch, des Etats Unis des années 30, dépeints par Steinbeck, où de nombreux hommes faisaient la route, parcourant le pays à la recherche de boulots.

Je remonte ma note d'un point.

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Vu le 4 février

J'ai voulu revoir ce film que j'avais presque totalement oublié, car le tome 2 va sortir en salles prochainement et car j'en avais gardé quand un souvenir d'un film intéressant et surtout très provoc'.
De plus, on me parlait souvent de la scène où un type se fait aspirer par un chiotte ...
Et bien, en terme de provoc', je n'ai pas été déçue !
J'ai adoré le côté cinéma expérimental britannique. Les personnages sont hauts en couleurs. On s’attache à eux, c'est bizarre, bien qu'ils soient complètement déjantés et qu'ils n'aient pas beaucoup de morale.
L’addiction à l'héro est vraiment bien décrite et la dépravation qui va avec. Le manque, la difficulté du sevrage donne des scènes d'hallucination et de douleurs physiques assez fortes.

7.5/10

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Vu le 5 février

Décidément, je suis abonné à Zacharie Chasseriaud en ce moment !
Le hasard a fait que j'ai vu deux films avec lui la même semaine, alors que je connaissais pas du tout ce jeune acteur.
Je peux dire une chose : il a vraiment de l’avenir le gars ! Il a une vraie présence, de expressivité et de la justesse ce qui n'est pas donné à 16 ans.
Je l'ai trouvé particulièrement bon dans ce film (plus que dans Un début prometteur).
Le film est intéressant. Il conte l'itinéraire d'un père qui a kidnappé il y a dix ans ses deux fils en les enlevant à leur mère. (inspiré de l'affaire Fortin). Ils ont passé dix ans de cavale, se cachant dans des endroits isolés, mais les deux fils ont grandi et ils ont de plus en plus de mal à s’accommoder de cette vie là.
Les relations père / fils sont subtiles, sonnent vraiment justes.
La découverte de l'amour, la nécessité de choisir sa vie sont des thèmes bien dépeints.
Il y a de beaux paysage et de belles scènes, mais cela manque un poil d'actions et de rebondissements.

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bof bof. Scénario assez creux. Moments d'ennuis

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Revu le 9 février

Le film conte l'histoire de Jean-Dominique Bauby, journaliste et père de deux enfants, qui à la suite d'un AVC plongea dans un coma profond. Atteint du "locked-in syndrome", il ne pouvait plus bouger, parler ni même respirer sans assistance.
Mais il avait gardé toutes ses compétences cognitives, toute sa conscience, toute sa mémoire, toute son intelligence.
Il ne communique plus qu'en clignant de l’œil sur les lettres de l’alphabet qu'on lui récite.

Amalric est formidable. il y a une poésie et une esthétique dans ce film !

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8.5/10

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Revu le 10 février.

Le film raconte la vie d'un brigade de protection des mineurs à Paris et s'inspire de faits réels. On entre dans l'univers de la pédophilie, du viol, de la prostitution, de l'inceste.
Quelle palette de personnages et de situations !
Cela produit des scènes tour à tour rocambolesques, très émouvantes, drôllissimes.
En tout cas Maïwenn y dirige superbement ses acteurs. chapeau l'artiste !
JoeyStarr survole tout ça avec brio : il est très étonnant !
Karin Viard et Marina Fois forment un duo irrésistible, entre complicité et règlement de compte.
Tous les acteurs, grands comme petits sont formidables.
Toutes les scènes sonnent incroyablement justes, alors que les sujets sont fort délicats, surtout dans les scènes d'interrogatoire.

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Vu en salles le 11 février.

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Anna est folle, complètement folle du Dr Zanevsky. Elle; s'invente des scénarios, est persuadée que ses sentiments sont réciproques.
Jusqu'où ira t'elle dans sa folie ?
Interprété avec brio par deux grands comédiens, Isabelle Carré et Gilbert Melki.

Annotation :

Alice Herz-Sommers, pianiste de plus de 90 ans, rescapée de la shoah, vivant à Londres joue encore au piano.
Une femme si touchante, si émouvante dans sa joie de vivre et dans son amour de la musique, malgré tout ce qu'elle a enduré dans sa vie et malgré son grand âge.

Annotation :

Isild Le Bescot et Denis Lavant assurent bien.
Ils sont totalement hors des stéréotypes et campent un couple improbable constitué d'un repris de justice marjo et d'une jeune fille ingénue cherchant à fuir sa famille.
Heureusement car le scénario est creux et ça tourne en eau de boudin (fin décevante).

Annotation :

Souvenirs cathartiques dans une famille, au moment de la célébration de l'oeuvre de la mère photographe, décédée trois ans auparavant.
Super scénario et acteurs impeccables.

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Annotation :

Les questions du rachat de la résilience sont centrales dans ce film poignant et bien interprété.
Comment échapper à son destin ? Comment faire oublier une faute du passé ?
Peter Mullan est comme d'habitude, au top et Andrew Garfield est une vraie révélation.

7.5/10

Annotation :

Une fois de plus, Téchiné m'a ébloui.
L'histoire, la finesse des dialogues, l'interprétation les paysages (acteurs essentiels du scénario) ...
Ce deux ados qui jouent au jeu du chat et de la souris sont intenses. On ne les oublie pas facilement.
Pourtant, en soi, il ne se passe rien de si extraordinaire au premier abord dans le scénario, mais ce sont la qualité des émotions qui passent sur les visages, l’alternance entre la violence et l'attirance, les questionnements propres à cet âge, l'expérience de la douleur (avec la mort du père), les liens si forts avec la mère, la question de la place dans sa famille et dans la société, la découverte de l'amour qui sont si intenses, si vrais.
Voilà tout l'art de Téchiné : faire du tout avec du rien.

8.5/10

Annotation :

Une belle fraîcheur et de beaux interprètes, notamment Manal Issa, qui interprète avec brio Lina, cette jeune libanaise, tout droit arrivée de son pays et qui est en quête de liberté.
Par contre, j'ai du mal à me l'expliquer, plus je pense à ce film, moins je retiens de choses. J'en ai presque oublié l'histoire au fil des jours.
Je dois faire beaucoup d'efforts pour me rappeler certaines scènes.
C'est qu'il ne m'a pas vraiment touché.
La critique serait donc à rédiger avec recul pour voir vraiment ce qu'il en reste.

6.5/10

Annotation :

Superbe ! Un très bon moment.
C'est tout en subtilité, tout en délicatesse et Isabelle Huppert est, encore une fois, au sommet !
Cette histoire de femme quinqua délaissée, à la recherche d'elle-même, de ce qu'elle va pouvoir faire après tout ça : l'abandon de son mari, le départ de ses enfants, la distanciation par rapport à son travail, la mort de sa mère, l'âge, la déception en amitié,, m'a touché. Serait-ce le côté universel de cette histoire qui imprègne autant les spectateurs ?
En tout cas, en tant que femme, je peux dire que je me suis identifiée au personnage, du style : "ça pourrait tout à fait m'arriver dans dix ans".

Annotation :

Pas si cool le Hollande avec les membres de son cabinet !
On découvre l'Elysée de l'intérieur.
Instructif mais un peu répétitif ou accessoire parfois.

6.5/10

Annotation :

Un petit film sympa sur le grossesse.
Quelques scènes marrantes et des acteurs qui assurent quand même.
Après le scénario va pas casser trois pattes à un canard. c'est du vu et revu, mais bon l'esprit est sympathique.

5.5/10