Mes films que j'aime d'amour

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Premier film de et avec Buster Keaton que je vois.
A la hauteur de sa réputation, on suit l'aller retour en train d'un mécano en pleine guerre de sécession.
Inventif, des bonnes idées tout du long un vrai plaisir à suivre et le tout magnifié par la musique de Joe Hisaishi.
Seul petit bémol j'ai trouvé que son amour pour le personnage d'Annabelle était un peu traité à la va vite. J'aurais aimé que cette histoire soit un peu plus développée.

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Comment ne pas tomber amoureux de Chico en visionnant ce film?
Chico nettoie les égouts, habite sous les toits et rêve d'ascension au sens propre comme au figuré.
Diane, elle, vit dans la misère et se fait maltraiter par sa sœur rendu zinzin par l’absinthe.
Ces deux personnages vont tomber amoureux dans le Paris d'avant la première guerre mondiale.
Superbe histoire d'amour qui passe à une vitesse folle.
N'ayant que très peu de connaissance à propos du cinéma muet je vais quand même me risquer à dire quelques banalités.
C'est fou de voir à quel point les sentiments les plus universels sont retranscris par le cinéma muet.
Nullement besoin de mots pour que l'on ressente de l'émotion face à cette histoire.
Merci le Doc Jivago pour le conseil

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Un homme abat un autre homme dans une petite chambre. Encerclé par la police il se souvient des évènements qui l'ont mené à cette situation.
Premier film de Marcel Carné que je vois et j'ai adoré.
Ce film est connu pour être un des premiers films, si ce n'est le premier à utiliser une structure en flashback.
Le tout est très fluide, quelques mouvements de caméra sont vraiment impressionnants et ont surement influencé de nombreux films par la suite(Lorsque on observe les deux amants de l'extérieur à travers une fenêtre)
Autre point marquant les dialogues qui sont vraiment savoureux et bien sur l'interprétation de Jean Gabin qui est un monstre de charisme.
Quelques images m'ont vraiment marqué, notamment la scène dans l'usine. La scène est très courte mais lourde de sens.
Hâte de découvrir d'autres films de Carné

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allé 10 direct sans hésitation.
Une merveille de scénario, des dialogues super bien écrit.
Tout est parfaitement huilé, c'est de l'orfèvrerie.
Merci Docteur Jivago pour la découverte de ce classique et découverte du cinéma de Lubitsh pour ma part

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Biopic du boxeur surnommé Gentleman Jim,
A la fois film de boxe, allégorie social, comédie et romance le film est un vrai délice.
Le mélange entre film de boxe et allégorie sociale est quelque chose d'assez classique dans le cinéma américain mais ce gentleman Jim est clairement celui qui m'a le plus marqué.
Et ce notamment pour ce mélange des genres !
Les scènes avec la famille sont tout bonnement hilarante et le film sait aussi émouvoir au moment ou l'on s'y attend le moins.

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16/08/2022
Un des points qui me marque particulièrement dans le cinema est la capacité que peut avoir un film à m'interesser à un sujet qui de base ne me passionne pas du tout.
C'est exactement ce qu'à réussi à faire Colonel Blimp.
Lors des 10 premières minutes je me suis demandé ce que j'étais en train de regarder.
Ces blagues de militaires et cet humour un peu absurde sur fond de seconde guerre mondiale me laissaient complètement de marbre.
Puis à partir d'un flash-back vraiment magistrale, l'histoire du film commence réellement, et quel film !!
On suit un colonel anglais pendant 40 ans avec en toile de fond son amitié avec un général allemand.
Le film est réellement passionnant, magnifique formellement, drôle et émouvant.
J'aime beaucoup les grandes fresques qui mêlent l'intime à la grande histoire. C'est dire si j'ai été conquis devant ce film !

Merci bcp Doc Jivago pour la recommandation !

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Découverte du cinéma de Otto Preminger avec ce film.
Classique du film noir, le film ne m'a aucunement déçu.
L'ensemble se partage entre l'enquête autour d'un meurtre d'une part et les liens de plus en plus ambiguë entre l'enquêteur et a victime.
Bien que les personnages soient tous des idéaux types du film noir, je trouve que l'une des forces du film est de les rendre tous immédiatement attachants et ambiguë, avec une préférence pour le personnage de Waldo qui est tout à tour détestable, hilarant et effrayant.

Merci le Doc pour la découverte !

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Adaptation du classique fantastique d'Oscar Wilde.
Ne connaissant pas l'histoire j'ai donc découvert ce grand classique du fantastique via cette adaptation.
Fascinant autant par ce qu'il raconte que par la manière dont il le fait.

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Sublime mélodrame à propos d'amour impossible.
Le film capte avec brio les moments de passions intenses et surtout les dilemmes internes qui peuvent nous traverser.
Le jeu des comédiennes et comédiens est très juste.
D'un point de vue formel le montage et l'utilisation de la voix off ne font que renforcer la puissance du propos du film.
C'est toujours très impressionnant aujourd'hui, j'imagine le choc que ca a été lors de sa sortie.

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Adaptation de la nouvelle de Stefan Zweig par Max Ophüls.
Terrible drame sur un amour fantasmé puis réel qui se heurte à l'ignorance et à l'oublie.
Surement un des plus beaux films sur la passion que j'ai pu voir.

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Sélection Cinetek du mois d'Octobre.

Transposition contemporaine du mythe d'Orphée, le film joue de manière très habile entre les deux mondes en nous faisant plonger progressivement dans le fantastique.
J'avais peu d'un film un peu abstrait et qui me perde vite mais c'est tout le contraire.

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Les films qui critiquent les médias et tout le cirque médiatique qui peut être outrancier sont nombreux mais je n'ai jamais vu un film qui vise aussi juste.
J'ai hâte de continuer à découvrir le cinéma de Billy Wilder.
Merci à Doc Jivago qui m'a partagé son amour pour ce réalisateur.

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14/01/2023
Sélection Cinetek " Paris"
J'ai adoré ce film !
Dès le début j'ai été dans l'ambiance.
On est plongé au cœur d'une bande en plein Belleville au début du XX ième siècle.
Le début du film est très vivant, on est initié aux rites et aux codes de cette bande.
J'avais lancé le film sans rien en savoir et je me suis laissé surprendre par le film qui s'avère par la suite être une très belle histoire d'amour.
Sans en dévoiler le contenu la fin est vraiment très belle.

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Surement un des meilleurs films sur le cinéma que j'ai pu voir.
Une actrice, un scénariste et un réalisateur vont chacun leur tour se remémorer un souvenir qu'ils ont avec un producteur.
Il y a donc 3 mini films dans le film qui se répondent. Le travail sur le scénario est dingo.
Le film dépasse rapidement le cadre du cinéma pour nous parler d'autres choses ( Alcool, dépression, toxicité des rapports humains)
Super découverte,

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Je crois que je l'avais vu assez jeune mais je n'en avais presque aucun souvenir si ce n'est la scène finale.
Film d'aventure particulièrement sombre qui va s'intéresser à la psyché humaine.
A partir d'un pitch très simple, 4 convoyeurs doivent transporter des barils de nitroglycérine et la moindre secousse peut être fatale, Clouzot va réaliser un film qui est un sommet de tension et de noirceur.
La moindre branche sur la route ou la moindre toux et on s'arrête de respirer avec les personnages.

Annotation :

Même si il parle de la société japonaise de l'après-guerre le propos est ici complètement universel.
Cette histoire de famille pourrait être retransmis dans d'autres époques ou d'autres société.
Sublime film sur la famille, le changement, le deuil, le respect.
La construction du récit est admirable, les thématiques s'enchainent sans même que l'on s'en rende compte et les 2h10 de film passent à une vitesse folle.

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Poursuite du cycle Mizoguchi
3 ième incursion dans son œuvre. Bien que j'avais énormément apprécié ce que j'avais vu de lui pour le moment, je ne m'attendais pas à être autant bouleversé et touché par l'intendant Sansho.
Une fresque épique à la fois complexe mais aussi avec une portée universelle.
Le film est à la fois un récit d'émancipation, tragédie familiale, analyse des déterminismes sociaux.
Une œuvre parfaite.

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Deuxième rencontre avec le cinéma de Kenji Mizoguchi et deuxième belle découverte.
Complètement pris par l'histoire et surtout par des personnages superbement bien écrit.
Critique sociale doublé d'un romantisme qui m'a touché.

Annotation :

Poursuite de ma découverte du cinéma de Mikio Naruse avec Nuages Flottants.
Il s'agit d'un de ces films les plus connus et il mérite bien sa réputation.
Sublime drame avec un toile de fond le contexte du Japon de l'après seconde guerre mondiale.
Comme dans les autres films que j'ai pu voir de ce réalisateur les personnages sont particulièrement bien écrit.
Une fois de plus il insiste sur le manque de courage et la lâcheté des hommes, même si pour le coup cette fois le protagoniste principal masculin s'en rend compte mais un peu tard. Final bouleversant

Annotation :

Un ancien Marines devenu professeur d'Anglais se retrouve pour son premier poste face à des jeunes délinquants.
Film sur l'école, la délinquance, la déviance réalisé en 1955 par Richard Brooks.
Je l'ai trouvé passionnant. Il y a eu de nombreux films qui ont traité ce sujet mais le voir dans le contexte des années 50 aux USA est très intéressant.
Même si le sujet du film est la délinquance des jeunes, il va plus loin et nous parle du racisme, et de la violence de la société américaine à l'époque.
Le film échappe à bon nombres de clichés et reste très actuel.

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25/12/2023
FR tv
Après Marie-Octobre, je continue à découvrir le cinéma de Julien Duvivier.
Voici le temps des assassins a été un sacré choc pour moi.
Terrible histoire d'extorsion, le film montre également les conséquences d'une société française déjà inégalitaire avec des personnes complètement laissé pour compte sans autre solution que l'illégalité pour s'en sortir.
Le film est très bien écrit et l'histoire prends régulièrement des tournants surprenants avec néanmoins bcp de subtilités.
Enfin l'immersion dans un grand restaurant des halles dans les années 1950 est extrêmement minutieuse et assez réjouissante à regarder.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas été conquis par un film !

Annotation :

Le combo Richard Brooks + Adaptation de Tennessee Williams me laissait envisager que ce film allait beaucoup me plaire.
Sans surprise ce fut effectivement le cas.
Casting au top avec un Burl Ives impressionnant.
" Un conflit familial fait ressortir le meilleur comme le pire de chacun"

Annotation :

Très peu familier du cinéma d'Alfred Hitchcock, je découvre son œuvre petit à petit.
La mort aux trousses est à la hauteur de sa réputation. Le film enchaine les moments de bravoure, c'est parfaitement joué,le scénario se déroule tout seul.
Et ça m'a permis de voir le sosie de Rudi Garcia en homme de main diabolique

Annotation :

Film d'évasion au pitch apparemment classique mais tellement prenant.
Becker arrive à faire ressentir toute la labeur et les stratégies que les détenus vont mettre en place pour pouvoir s'échapper.
Certains plans sont vraiment superbes ( je pense à ceux dans les égouts notamment).
Avant une fin glaçante ou toute la violence de la société s'exprime dans ce microcosme qu'est la prison.
Merci le doc pour la recommandation !

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Sous couvert d'un vaudeville, le film brasse un grand nombre de thématique, l'aliénation à l'entreprise, la lâcheté des hommes, la solitude.
Le tout avec un sens du rythme parfait.

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Plongé au cœur d'une troupe d'évangéliste qui parcourt l'Amérique avec un Burt Lancaster en petit représentant de commerce pitoyable qui va s'intégrer à la troupe.
Tout ce que j'aime dans ce film. Le portrait d'une autre Amérique, la puissance de la foule, la harge et la méchanceté qui peuvent surgir de n'importe ou et surtout une ambiguïté qui plane tout le long du film.
Bien plus qu'un simple défouloir antisecte, le film est beaucoup plus fin et nuancé que cela.
Tout les personnages sont ambigus et bourrés de paradoxes.

Annotation :

Deuxième film Clouzot que je vois après l'assassin habite au 21, que j'avais bien aimé mais pas non plus marqué plus que ca.
Rien à voir avec La vérité, film qui m'a énormément plu.
Film de procès qui va retracer l'histoire de Dominique qui a tué son Amant Gilbert.
A travers un sens du montagne astucieux le film nous permet de nous plonger dans les souvenirs et la terrible histoire de la protagoniste principale.
Tout à la fois film de procès, critique social, le film dénonce de manière assez fine la société bourgeoise et son hypocrisie une petit dizaine d'année avant les évènements de Mai 1968.
On peut aussi y voir toute la toxicité d'une relation avec le comportement pervers et malsain de Gilbert.
Etant en pleine lecture du Sorcière de Mona Chollet, c'est intéressant de voir les parallèles notamment dans la violence et le jugement que le tribunal peut avoir sur la vie personnel et le désir de liberté du personnage de Dominique.

Annotation :

Film passionnant qui traite de la conséquence d'une loi qui a interdit les maisons closes au Japon dans les années 60.
D'autres films sorti plus ou moins à la même période évoque cette thématique ( La rue de la Honte par exemple) mais je n'avais pour l'instant jamais vu le sujet traité de cette manière.
Le film est passionnant et on suit les péripéties de Kuniko au sein de différents univers sociaux qui permettent en même temps de dresser un portrait rapide du Japon à cette période. ( Petite épicerie, Manufacture, une pépinière).
Par rapport à d'autres films de la même période j'ai trouvé l'ensemble moins théâtrale, un peu plus naturelle.
Je n'avais jamais vu de scènes comme celle de la bagarre dans le réfectoire par exemple.
Bref un superbe mélodrame que je ne saurais que conseiller fortement si vous avez la possibilité de le voir.