Cover Mélomanie obsessionnelle — 2023

Mélomanie obsessionnelle — 2023

Albums découverts (un jour, il faudra inclure les réécoutes).
↑↑ Le groupe Bacao Rhythm & Steel Band, originaire d'Allemagne et de
Trinité-et-Tobago ↑↑

—————————————————————————————————————————————————————————————————
Mois après mois, pour le meilleur et pour le ...

Afficher plus

Liste de

118 albums

créee il y a environ 1 an · modifiée il y a 2 mois

Van Halen
7.4
1.

Van Halen (1978)

Sortie : 10 février 1978 (France). Rock, Hard Rock

Album de Van Halen

Morrinson a mis 3/10.

Annotation :

►Janvier◄

Van Halen. Je connais ce nom depuis que je suis en âge d'écouter RTL2 il me semble. Pourtant je n'aurais pas été capable de citer le moindre morceau. À l'écoute, je comprends instantanément pourquoi : on est dans le registre du Hard Rock à tendance Pop et Glam par excellence, bon sang que je déteste ça... C'était donc du déni, cette incapacité à relier une musique à ce nom — ou de la protection. Des guitares et des solos tous plus inintéressants les uns que les autres, et cette façon de chanter histoire d'en rajouter une couche dans le désagréable, le cocktail m'irrite les tympans avec une spontanéité et une puissance phénoménales. La reprise des Kinks, c'est la goutte d'eau qui laisse tomber le couperet pour m'achever. Mais on n'est qu'en 1978 : je sens qu'on n'a pas atteint le sommet du mauvais goût. Un mauvais goût visiblement peu partagé, si je me base sur la moyenne phénoménale de cet album (et du groupe plus généralement) ici ou sur RYM.

1984
6.8
2.

1984 (1984)

Sortie : 1983 (France). Rock, Hard Rock

Album de Van Halen

Morrinson a mis 1/10.

Annotation :

Waouh, l'horreur totale, le cauchemar absolu. C'est donc sur cet album que se trouve le hideux "Jump", qui semble tout droit sorti de l'union de Jean-Michel Jarre et Genesis. Abominable. Ma définition des pires atrocités que le synthé à pu commettre dans les années 80.

Van Halen III
4.8
3.

Van Halen III (1998)

Sortie : 10 mars 1998 (France). Rock, Hard Rock

Album de Van Halen

Morrinson a mis 2/10.

Annotation :

Moins horrible car détaché du son des synthés qui font saigner les oreilles, mais tout aussi nul. Van Halen, je tourne la page. Seul bon point : ça ne m'aura pas pris longtemps.

Mariama
7.7
4.

Mariama (1990)

Sortie : 1990 (France). Blues, African

Album de Boubacar Traoré

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

Avec son premier album Boubacar Traoré crée une osmose intéressante entre musique mandingue et blues africain. La douceur du chant et la délicatesse de la guitare sont très agréables et la seule difficulté me concernant fut d'essayer de me détacher de la version très psychédélique de Diabari enregistrée par Goat 20 ans plus tard sur leur album "World Music".

Mariama Kaba
https://youtu.be/XAi6y2vOWms
Diarabi
https://www.youtube.com/watch?v=Dda7cQa2oU4

Kar Kar
7.5
5.

Kar Kar (1992)

Sortie : 1992 (France).

Album de Boubacar Traoré

Morrinson a mis 6/10.

Annotation :

J'ai davantage de difficultés à rentrer dans l'univers de la musique mandingue lorsqu'un album est constitué de titres très homogènes, avec très peu de matière autour des textes (qui me sont inaccessibles), participant à une certaine monotonie.

Dounia Tabolo
7.7
6.

Dounia Tabolo (2017)

Sortie : 17 novembre 2017 (France).

Album de Boubacar Traoré

Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Boubacar Traoré est parvenu sur cet album à créer un mélange de sons vraiment incroyable, en allant encore plus loin que "Mariama". Ça correspond admirablement bien à l'idée que je me fais d'une musique issue d'ailleurs qui a su se rendre tangible au reste du monde sans travestir ses origines. De la musique mandingue et du blues, avec des sonorités Folk américaines et un semblant de Zydeco, le tout en alternant plusieurs langues dont le français, l'anglais et le mandingue. C'est un album très calme et pourtant très riche, qui avance sereinement avec une identité forte.

Kanou (Kanga Keniogon Fe)
https://www.youtube.com/watch?v=86RbsUJ9xj8

Then Play On
7.5
7.

Then Play On (1969)

Sortie : septembre 1969 (France). Blues Rock

Album de Fleetwood Mac

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

C'est avant tout la surprise qui parle vis-à-vis de cet album, tant je suis étonné de découvrir Fleetwood Mac sur le terrain du Blues Rock. Un groupe que j'avais estampillé "Pop Rock" tout ce qu'il y a de plus désagréable, largement en lien avec tout ce qu'ils produiront par la suite, après le départ de Peter Green. Et je découvre ainsi un pan assez Prog du groupe, qui ne m'intéresse pas beaucoup mais qui est quand même assez curieux. "Then Play On" est visiblement moins typé Blues que les premiers album du groupe, on a ici un tournant progressif sans doute, avant le passage à la Pop par la suite je suppose. Le disque alterne morceaux instrumentaux et non, avec une grande part laissée au mélodique et quelques passages doucement psychédéliques. J'ai du mal à voir la composante British Blues évoquée par certains, je ressens plutôt des passerelles avec John Mayall's Bluesbreakers voire même Rory Gallagher pour le chant sur certains morceaux.

Fleetwood Mac
7.4
8.

Fleetwood Mac (1975)

Sortie : 11 juillet 1975 (France). Rock, Pop rock

Album de Fleetwood Mac

Morrinson a mis 3/10.

Annotation :

Gros, énorme, immense virage Pop. La chicane m'a envoyé direct dans le fossé, je déteste l'ambiance soft rock pop country qui se dégage de l'album.

Rumours
7.7
9.

Rumours (1977)

Sortie : 4 février 1977. Pop rock, Soft Rock

Album de Fleetwood Mac

Morrinson a mis 3/10.

Annotation :

Je ne suis pas à une crise hérétique près, donc je reste stupéfait devant la réputation de cet album Pop Rock souvent décrit comme un symbole de perfection... Pire, j'ai été embrigadé dans une spirale de Stockholm à écouter de manière répétitive l'intégralité des 11 titres sur plusieurs jours, c'est horrible.

Tusk
7.3
10.

Tusk (1979)

Sortie : 19 octobre 1979 (France). Pop, Rock, Classic Rock

Album de Fleetwood Mac

Morrinson a mis 4/10.

Annotation :

À peine moins irritant que les sommets de Pop désagréable atteints à l'occasion des deux albums précédents, mais d'une durée allongée (double album oblige) rendant l'expérience à peine moins douloureuse. Je n'ai aucune prise sur cette musique.

Tango in the Night
7.1
11.

Tango in the Night (1987)

Sortie : 9 avril 1987 (France). Pop rock

Album de Fleetwood Mac

Morrinson a mis 3/10.

Annotation :

Bonus pour terminer : la surcouche de mauvais goût héritée de la décennie 80s. Moins exubérant, mais tout autant pénible.

Guamba
6.8
12.

Guamba (1987)

Sortie : 1987 (France). Free Jazz, Jazz, Contemporary Jazz

Album de Gary Peacock

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

[ Christophe le baron (morceau Introending) ]

La découverte pour moi est double : le contrebassiste américain et le registre musical "ECM Style Jazz". J'ai la sensation qu'on est entre du Free Jazz et du Jazz Fusion personnellement, avec des tonalités presque tribales par moments (c'est notamment le cas sur Requiem). Peacock n'est pas seul ici, il est accompagné de Peter Erskine, Jan Garbarek et Palle Mikkleborg. Pas mal de morceaux envoûtants, quelques sorties de piste bien trop "free" à mon goût comme Thyme Time, pour un album assez atypique dans l'ensemble. J'aime bien.

Standards, Volume 1
7.6
13.

Standards, Volume 1 (1983)

Sortie : 1983 (France). Jazz, Post Bop

Album de Keith Jarrett, Gary Peacock, Jack DeJohnette

Morrinson a mis 5/10.

Annotation :

Je ne connais pas bien Keith Jarrett, et c'est sans doute hérétique pour l'orthodoxie Jazz, mais j'ai très peu de plaisir à écouter ces album de "standards", mouvance Post-Bop. Il y a le côté très stéréotypé de ce jazz-là, d'une part, du moins selon ma conception des stéréotypes, et d'autre part les gémissements répétés de Jarrett qui se glissent dans la toile de fond musicale. Ça m'a constamment agacé.

Voice From the Past - Paradigm
14.

Voice From the Past - Paradigm (1982)

Sortie : 1982 (France). Jazz, Contemporary Jazz

Album de Gary Peacock

Morrinson a mis 5/10.

Annotation :

Il n'y a plus l'excuse des cris bizarres de Jarrett ici. J'ai la sensation que Gary Peacock est entouré d'un quartet extrêmement compétent, mais je suis totalement désemparé pour apprécier un tel registre musical au-delà des compétences techniques. Il y a du Jazz d'avant-garde qui fait office de puissant repoussoir. Too bad, ce n'est pas pour moi.

Mattiel
7.2
15.

Mattiel (2017)

Sortie : 22 septembre 2017 (France). Rock, Alternative Rock

Album de Mattiel

Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

►Février◄

Attachante découverte du côté d'Atlanta, avec ce groupe formé autour de Mattiel Brown sur des sonorités très 60s, un petit peu Garage et beaucoup Indie. Les influences sont très prononcées (difficile de ne pas penser à Nancy Sinatra en écoutant Count Your Blessing, et on se croirait dans Kill Bill) mais c'est jamais désagréable. Ils ont aussi beaucoup écouté les Strokes, si je me base sur l'habillage musical de Bye Bye, Baby Brother semble tout droit sorti de la Soul d'il y a 60 ans, Five And Tens sonne comme les débuts un peu sales des White Stripes. C'est plus la deuxième moitié de l'album qui retombe un peu dans des ballades Indie un peu Pop qui me convainquent beaucoup moins. Mais ne serait-ce que pour les deux morceaux en ouverture et celui cité plus haut, d'une efficacité redoutable, ce premier album du groupe est très recommandable.

Count Your Blessings
https://www.youtube.com/watch?v=4-b6yuOaRNk
Whites Of Their Eyes
https://www.youtube.com/watch?v=xCconObeMVQ
Send It On Over
https://www.youtube.com/watch?v=FQQmI_i9oPc

Babylon: Music from the Motion Picture (OST)
8.1
16.

Babylon: Music from the Motion Picture (OST) (2022)

Sortie : 9 décembre 2022 (France).

Bande-originale de Justin Hurwitz

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

En tant qu'album j'ai du mal à apprécier celui-ci pour ce qu'il est vraiment, car il s'agit d'une compilation des arrangements composés pour le film, et cela induit une répétition de quelques motifs qui devient fatalement un peu embarrassante en dehors du cadre du film. Mais il n'empêche, le thème de fanfare Jazz House qui revient tout du long et qui se conclut sur le dernier et quarante-huitième (!) morceau intitulé "Finale" justifie à lui seul l'écoute. Comme un croisement entre le bizarre de la musique de "Without Me" d'Eminem et le Jazz extrêmement énergique et dansant de Moon Hooch. Je n'ai pas apprécié le film, mais j'apprécie sans réserve l'ambiance qui se dégage de cette OST qui mélange plusieurs types de Jazz et marie différentes époques.

Finale
https://www.youtube.com/watch?v=LEYsmEXsDAI

Satis Factory
7.1
17.

Satis Factory (2019)

Sortie : 14 juin 2019 (France). Blues Rock

Album de Mattiel

Morrinson a mis 5/10.

Annotation :

Beaucoup moins séduit par celui-ci, comme s'il n'y avait pas eu le déclic salvateur. Beaucoup plus Pop et Indie sans doute, aussi, avec des sonorités moins brutes, en recherche d'un style plus peaufiné mais aussi plus lisse. Je trouve qu'on a totalement perdu ce qui faisait le charme de la première moitié du premier album. Cela étant dit, je trouve la voix de Mattiel toujours aussi agréable, comme une nouvelle variation autour de Nico.

Georgia Gothic
6.5
18.

Georgia Gothic (2022)

Sortie : 18 mars 2022 (France).

Album de Mattiel

Morrinson a mis 4/10.

Annotation :

Le curseur de l'Indie Pop a été poussé au-delà des limites de mon raisonnable. C'est presque comme s'il s'agissait d'un autre groupe, je ne reconnais pas la chanteuse de "Count Your Blessing" ni les musiciens un brin Garage de l'album portant leur nom. Générique dans la musique, fade dans les textes, lisse dans l'ensemble. Encore une trajectoire mal négociée, une de plus.

Castlemania
6.9
19.

Castlemania (2011)

Sortie : 10 mai 2011 (France).

Album de Oh Sees

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

Album très étrange des Oh Sees aka Orinoka Crash Suite aka OCS aka Orange County Sound etc. Un peu de Garage, pas mal de psychédélisme pop, et beaucoup de n'importe quoi forment un ensemble disparate, comme un dessin animé étrange raconté comme un conte avec un narrateur à la voix... bizarre. L'enveloppe musicale est très riche, très diversifiée, pas toujours très efficace, mais il y a là un terreau expérimental que je trouve, étonnamment, très réjouissant. Beaucoup moins Garage que ce que je préfère chez Thee Oh Sees, mais agréablement différent. Il y a quand même un côté je-m'en-foutiste qui flotte sur tout l'album, rappelant vaguement le style de Ben Wallers des Country Teasers (en moins convaincant fatalement).

Mutilator Defeated at Last
7.5
20.

Mutilator Defeated at Last (2015)

Sortie : 25 mai 2015 (France).

Album de Thee Oh Sees

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

Sur "Mutilator Defeated at Last" les californiens arrivent à un mélange Garage / Psychedelic qui me convient très bien. Il n'y a rien de fondamentalement nouveau, surtout dans le grand bain du revival qu'ont connu les années 2010, mais je trouve qu'il y a une influence beaucoup plus nette du côté du Krautrock de Can ici, se matérialisant sur les deux morceaux qui ouvrent et ferment l'album, Web et Palace Doctor. On est beaucoup plus dans une veine psychédélique associée, avec une distance claire prise vis-à-vis du Garage du très bon "Carrion Crawler/The Dream" par exemple. J'ai la sensation que le nouveau bassiste Tim Hellman, présent au sein du groupe depuis 2014, a pas mal contribué à changer le son.

Web
https://www.youtube.com/watch?v=DAG1fKJvIAQ

Orc
7.4
21.

Orc (2017)

Sortie : 25 août 2017 (France).

Album de Oh Sees

Morrinson a mis 6/10.

Annotation :

19ème album de Thee Oh Sees qui passent pour le coup à une dénomination sans le "Thee", un nom parmi les 7 ou 8 que le groupe a pu écumer pendant 20 ans. La base est sans surprise de leur part depuis quelques années, mais semble entériner la veine Heavy Psych très 70s dans laquelle ils se sont engagés. C'est solide, à défaut de se renouveler de manière significative d'un album au suivant. Et donc un peu lassant. Sur certains morceaux j'ai un peu pensé à du Deep Purple (et ce n'est pas clairement un compliment) plus psychédélique.

Smote Reverser
7.3
22.

Smote Reverser (2018)

Sortie : 17 août 2018 (France). Alternative Rock

Album de Oh Sees

Morrinson a mis 5/10.

Annotation :

►Mars◄

Encore un nouveau virage dans la carrière prolifique du groupe, cette fois-ci en direction de territoires très Prog / Metal avec quelques relents psychédéliques. En tous cas encore un peu plus éloigné du Garage originel (à ma plus grande tristesse, mais c'est ainsi). J'ai l'impression qu'il y a une corrélation entre le nouveau style graphique des pochettes et mon désintérêt pour la musique produite... Un album extrêmement instrumental, avec de longues nappes musicales à base de guitare se perdant dans des élucubrations plus ou moins interminables (cf le très long Anthemic Agressor). Personnellement, je trouve ça à la fois plus produit et plus lisse, et donc moins sympa. Un peu trop long, un peu ennuyant. L'occasion en tous cas de trouver une origine possible des influences de King Gizzard & The Lizard Wizard dans la dernière partie de leur carrière, à partir de 2020 grosso modo.

Face Stabber
7.2
23.

Face Stabber (2019)

Sortie : 16 août 2019 (France).

Album de Oh Sees

Morrinson a mis 5/10.

Annotation :

Franchement pas emballé outre mesure par cet très long album d'1h30 qui brasse ses influences et ses registres dans un contenant qui fait de plus en plus progressif... Un comble, encore une fois, quand on songe aux débuts du groupe, qui était un peu considéré comme une des figures de proue du renouveau du Garage. Ici on navigue entre Krautrock et Hard Rock avec même quelques échappées jazzy, c'est assez incroyable. Mais personnellement je trouve que l'effort fait un peu forcé, comme un exercice de style qu'on se serait imposé, comme si le cœur n'y était plus.

A Foul Form
6.3
24.

A Foul Form (2022)

Sortie : 12 août 2022 (France). Punk, Garage Rock

Album de Oh Sees

Morrinson a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il est bien énervé le John Dwyer ! En même temps, après autant d'années passées à faire du Prog je comprends tout à fait que ça explose... "A Foul Form" est un concentré de Punk option Garage, dans une veine agressive surprenante si on l'écoute dans la continuité des albums des dernières années. On retrouve l'énergie chaotique de "Carrion Crawler / The Dream" en un sens, et c'est pas plus mal en ce qui me concerne, même si c'est pour livrer quelque chose de très standard en matière de punk 80s simple et régressif qui tient sur à peine plus de 20 minutes. Je préfère ça et de loin à un album de 1h30 de prog. Encore un exercice de style pourrait-on dire, mais je préfère largement les Osees dans ce registre bête et méchant, avec quelques originalités Krautpunk (Too Late For Suicide) et en hommage aux Dead Kennedys (Perm Act).

Je termine donc mon "rapide" tour d'horizon de la face récente de leur discographie sur cette excroissance bizarre, en contraste net avec ce qui a précédé, et c'est pas plus mal !

Too Late For Suicide
https://www.youtube.com/watch?v=cMwGnrjcVVM
A Foul Form
https://www.youtube.com/watch?v=eGIYDutOzrE
Perm Act
https://www.youtube.com/watch?v=toxDPKLzuGc
Scum Show
https://www.youtube.com/watch?v=j-44152922Y

Rapscallion
7.2
25.

Rapscallion (2022)

Sortie : 16 septembre 2022 (France).

Album de The Murlocs

Morrinson a mis 6/10.

Annotation :

Sans doute le meilleur album des Murlocs depuis belle lurette, depuis "Old Locomotive" il y a 6 ans, mais quand même bien loin du vent de fraîcheur des trois premiers albums et bien en peine de sincèrement se renouveler. Ce qui me convient bien sûr très bien sur "Rapscallion", c'est que Ambrose Kenny-Smith et compagnie ont laissé de côté la veine Indie sur pas mal de morceaux, même si on peut noter un gros ventre mou. La dimension de concept album comme d'habitude est quelque chose qui m'échappe totalement, ici sur le thème un peu autobiographique d'un jeune paumé parti sur les routes australiennes. Mieux, donc, mais je n'y reviendrai très probablement pas.

The Chronic
7.9
26.

The Chronic (1992)

Sortie : 15 décembre 1992 (France). Gangsta, Hip Hop

Album de Dr. Dre

Morrinson a mis 8/10.

Annotation :

Je connaissais Dr. Dre depuis très longtemps, comme tout le monde, mais sans le connaître vraiment en fait. Ce mélange de Hip Hop West Coast et de sonorités très funky produit quelque chose d'assez fou, représentant parfait du Gangsta Rap. L'association avec le tout jeune Snoop Doggy Dogg (son "bow wow wow yippi yo yippi yay" me fait toujours marrer) forme un duo très dynamique, le son est parfait, ça groove à fond avec des grosses basses et plein de sonorités variées. Les textes très portés sur la violence, la drogue, les gangs, le sexe reflètent une certaine vision de la Californie des années 1990 — il n'y a pas beaucoup d'albums avec de telles paroles que je suis capable d'écouter avec plaisir.

Nuthin' But A "G" Thang
https://www.youtube.com/watch?v=8GliyDgAGQI
Let Me Ride
https://www.youtube.com/watch?v=cKu3_3mp1U8

2001
8
27.

2001 (1999)

Sortie : 16 novembre 1999. Gangsta, West Coast Hip Hop, Hardcore Hip-Hop

Album de Dr. Dre

Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Et c'est sur "2001" que je réalise l'ampleur du talent de Dr. Dre en matière de production. Un album millimétré, sans aucune dimension de sur-produit, si ce n'est peut-être au niveau des skits que je zappe dès la deuxième écoute de l'album. Dre est encore beaucoup entouré pour compléter la palette du chant (il est vrai que ses capacités propres sont en un sens un peu limité et pourraient constituer un frein à l'adhésion sur un album de plus d'une heure), avec bien sûr Snoop Dogg et Eminem dans les parages. Je n'en reviens toujours pas du travail sur le sample d'Aznavour (Parce que tu crois) pour arriver au tube What's the Difference... La basse sur certains morceaux (comme par exemple Housewife) est aux petits oignons. Et voilà, je me découvrirais presque une passion pour le Gangsta Rap.

Whats The Difference
https://www.youtube.com/watch?v=-Ubyt7iWJ8Q
Still D.R.E.
https://www.youtube.com/watch?v=_CL6n0FJZpk
The Watcher
https://www.youtube.com/watch?v=erJQha5ur_U
Bang Bang
https://www.youtube.com/watch?v=nBYd1JeLV4U
Let's Get High
https://www.youtube.com/watch?v=zCqJAXlM1JI
Housewife
https://www.youtube.com/watch?v=6-DU8vBsKHk

Compton
6.3
28.

Compton (2015)

Sortie : 7 août 2015 (France). Gangsta, Bass Music, Trap

Album de Dr. Dre

Morrinson a mis 3/10.

Annotation :

Plus de 15 années se sont écoulées depuis le dernier album de Dr. Dre et ça se sent énormément. Je ne suis absolument pas connaisseur, RYM le classe encore en West Coast Hip Hop et Gangsta Rap (option Pop Rap et Trap), mais force est de constater que c'est plus du tout ma came. Rien de plus normal d'évoluer, mais manifestement le son que j'aimais chez Dre, c'était ce côté old school du G-Rap des années 90. Peut-être aussi que c'est lié à son entourage, avec toujours une pléthore de guest stars, qui me convainquent pas ou très peu ici. Quelques recours à l'autotune également, qui marquent la contemporanéité de l'album, et entérine mon aversion.

Getz/Gilberto
8.1
29.

Getz/Gilberto (1964)

Sortie : mars 1964 (France). Bossa Nova, Cool Jazz, Latin Jazz

Album de Stan Getz, João Gilberto et Antônio Carlos Jobim

Morrinson a mis 7/10.

Annotation :

►Avril◄

Il y a parfois un léger parfum de caricature de Jazz brésilien, tendance Bossa nova / Samba, qui se dégage en écoutant cet album qui porte le nom du duo Getz / Gilberto. Sans doute la faute à Chabat / Darmon dans "La Cité de la peur"... C'est très agréable cependant, avec des grands standards comme "The Girl From Ipanema" (difficile de passer après le morceau introductif) ou "Corcovado", des combos très simples (sax, guitare, piano, batterie, sans oublier la participation au chant de Astrud Gilberto sur quelques morceaux). L'ensemble coule avec un naturel confondant.

The Girl From Ipanema
https://youtu.be/sx0TLkdWFEU
Corcovado
https://youtu.be/UJJKDzqVpvE

Dropout Boogie
6.2
30.

Dropout Boogie (2022)

Sortie : 13 mai 2022 (France).

Album de The Black Keys

Morrinson a mis 6/10.

Annotation :

"Dropout Boogie" est sans doute l'album qui ressemble le plus à "El Camino" de 2011 parmi les 4 qui lui ont succédé, mais ce n'est malheureusement pas une bonne nouvelle pour autant. Il y a quelque chose de fascinant dans le fait qu'on dirait que derrière ce dernier album des Black Keys se cache un chatGPT qui aurait répondu à la question "fais-moi un album qui sonne comme les Black Keys". Ça sonne comme les Black Keys effectivement, mais alors c'est parfaitement lisse, over-produit, on dirait du Blues Rock déjà entendu des centaines de fois. La recette est à peu près toujours la même, des mélodies simples mais entêtantes, une guitare un peu trop saturée, et des textes assez peu inspirés il faut bien l'avouer. Fatalement, ça s'écoute avec une facilité déconcertante, la première écoute ressemble à s'y méprendre à la quarantième tellement tout est accessible instantanément. Mais quand même, je trouve ça assez tristounet de voir deux gars aussi talentueux se contenter de si peu. Comme si leur créativité avait été asséchée. Et ce n'est pas la pochette, plutôt réussie, à base d'Amérique prolo, qui sauvera cette musique du néant des trucs moyens, insipides, passe-partout.

Morrinson

Liste de

Liste vue 93 fois

1