Libé : Nos favoris 2018 côté pop…

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Un énième accomplissement en trente ans de carrière, qui aboutit à l’une des œuvres les plus nourrissantes et stimulantes de l’exercice.

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Un chef-d’œuvre inespéré, signé d’un néobaladin tropical de 26 ans découvert au printemps, dont l’amère lucidité ne se réverbère que plus cruellement à l’heure du retour du fascisme à la tête de son pays.

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Musique formidable du kid californien, rappeur actuel le plus universel dans son extravagance et sa singularité.

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Ce premier album industriel compile des pièces choisies, à la croisée de toutes les modernités, toutes les aventures musicales ou presque de sa ville de Chicago (collage électronique, jazz, soul, blues urbain…).

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Le grand disque sidérant de l’année. La beauté, à ce degré, est toujours une révolution - intime, et donc cosmique.

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Aya Nakamura a su forger en deux albums et quelques tubes souvent stupéfiants à la fois la posture d’une diva sans manières, une écriture polyrythmique qui croise les tourneries afrotrap avec l’invention d’un idiome très fleuri, transidentitaire en diable.

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Un concept album de pop futuriste sur l’amour toxique à travers les âges. Plus Björk que Gipsy Kings, Dieu merci.

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Dans un grand fracas de bass music, rave, et r’n’b satiné, l’inventeuse électronique Sophie a révélé au grand public ce qu’elle pouvait apporter de mieux à la pop.

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C’est le genre de disque qu’il faut entendre pour croire à son délirant pari - des basses électroniques plus profondes que les gorges du Massif central pour régénérer le répertoire traditionnel occitan, il fallait l’oser.

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C’est par sa voix qu’on entre dans la musique de la Londonienne, et c’est par sa voix qu’on reste plus que de raison accroché à ses chansons - pourtant d’un minimalisme à la limite de l’anémié.