Les pires films de vos réalisateurs cultes

Annotation :

L'avantage avec le vieux suisse, c'est qu'on a l'embarras du choix. Sa filmo est riche en films qui donnent envie de se scarifier les yeux. Avec Pierrot Le fou, il parvient à rendre Bebel complètement fade. Alors qu'en 65 il est au top de sa classe, on a parfois l'impression de voir Laurent Laffite dans un Ozon. Seul truc à sauver de ce film d'un sidéral ennui, le sketch de Raymond Devos sur sa femme. C'est très maigre.

Annotation :

Cela ne va pas être facile à entendre, je sais bien, mais il faut quand même le dire. Mean Street est chiant. En dépit de son beau casting, du New-York des années 70, et de son réalisateur prometteur... On aurait envie d'aimer, de trouver ça génial, d'y voir les prémices des Affranchis. De Niro, Harvey Keitel, bordel on doit aimer, obligé ! Mais en fait non. Raté différemment qu'un Olivier Marchal mais raté quand même. Cordialement.

Annotation :

Hystérique, fatiguant, creux, Nicolas Cage habillé comme Ace Ventura, pas drôle, fatiguant (je l'ai déjà dit), franchement pénible. Les frères Coen font eux aussi parfois des films moyens, mais quand ils signent des croûtes comme ce truc ou "O brothers", il règne une omerta douteuse. Bel exemple de persuasion collective que ce film est "déjanté", "frénétique", "jubilatoire", "poétique" etc... complétez avec l'adjectif pompeux usité dans les revues de cinéma complaisantes.

Annotation :

Vouloir faire un remake d'un film culte est déjà compliqué. Remplacer Jacques Brel et Lino Ventura par Patrick Timsit et Richard Berry relève de l'inconscience pure. Pêché d'orgueil d'un auteur qui n'a plus trop d'idées et qui s'en remet à son âge d'or pour tenter de décrocher un succès. Triste.

Annotation :

Filmé avec ce qui ressemble à un caméscope DV dégueulasse, Michael Mann réunit pour notre plus grand malheur un Johnny Depp au bord de la cirrhose et Marion Cotillard au top de sa forme. Le réalisateur d'Heat entreprend de saloper l'histoire du célèbre gangster John Dilliger, il réussit son entreprise haut la main. Mieux vaut revoir Bonny and Clyde en mangeant des chocapics.

Annotation :

Les 10 derniers films de Woody sont déjà loin d'être convaincants. Mais avec celui là il touche le fond. En cause un gros problème d'écriture, toutes ses thématiques habituelles sont rabâchées pour la énième fois : les années 30, le star système de l'âge d'or d'Hollywood, la déception amoureuse, la famille envahissante... Le plus gênant dans tout ça, les blagues qui tombent toutes à l'eau.

Annotation :

Bien sûr il y aura toujours des gens pour s'extasier sur ce film. Ils parleront de la scène de la cave qui est énorme, et c'est vrai qu'elle est énorme. Ils vanteront le jeu de Christopher Waltz, c'est vrai qu'il est très bon dedans, et enfin, ils se masturberont vite fait sur la mise en scène et deux trois mouvements de caméra. Mais sinon, on est quand même devant un film avec Mélanie Laurent, et le couple qu'elle forme avec le projectionniste (probablement le pire acteur de monde) n'intéresse personne. Si Waltz est très bon, faut avouer que Brad Pitt ne l'est pas. Les bâtards n'ont aucune consistance à part deux types que Tarantino a vaguement consenti à présenter. Waltz et une scène, c'est trop peu pour le réalisateur de Pulp Fiction.

Annotation :

C'est un peu tirer sur une ambulance en l’occurrence. Le pauvre Val Kilmer a le poids du père Castaldi et la ptite Fanning fait son stage entreprise. On comprend toujours pas ce qu'a voulu faire Coppola. Film d'horreur ? Introspection sur son statut d'auteur culte en panne d'inspiration (d'où la prise de poids de Kilmer ? j'en sais rien je cherche !), film de fantasy ? nanar volontaire ? Le film serait inspiré par un deuil, difficile d'être indulgent pour autant. C'est laid, ça ne fait pas peur, ça ne procure aucune émotion. Même le titre est merdique.

Annotation :

Pas vraiment besoin d'en rajouter, vous voyez de quoi je parle.

Annotation :

Probablement le pire film de David Fincher. Deux plans spectaculaires à se mettre sous la dent et basta. Un huit clos particulièrement chiant qui donne vraiment envie d'aller prendre l'air très loin.

Annotation :

Alfred Hitchcock n'ayant jamais fait de film de science fiction se déroulant sur Mars, De Palma se trouva tout naturellement en galère au moment de copier comme d'habitude sur le maître. Sans le moindre intérêt.

Annotation :

Une matière corrosive d'ennui. La famille Tenenbaum est certainement la comédie la plus ennuyeuse jamais filmée, je suspecte les films de Rosier d'être plus fun. Lent, long, poseur, grossièrement surannée. Aucune réplique mémorable, aucune situation marquante. Juste une B.O au bon goût exagéré et des grands acteurs qui font les malins.

Annotation :

N'ayant jamais été fasciné par les délires King kong / Godzilla / monstres gigantesques j'avoue que je partais de loin. Au delà de ça cette réalisation de Jackson souffre d’effets spéciaux étonnamment foireux pour l'époque et d'une longueur excessive.

Annotation :

Le maître du film de zombie signe un survivor ultra laid, ponctué de situations toutes plus absurdes les unes que les autres, des idées foireuses en cascade et des acteurs qu'il a du choper sur un plateau de gonzo. Au lieu de chier sur le remake de Zack Snyder il aurait mieux fait de se regarder dans une glace. Probablement le pire film de zombie de l'histoire, devant Devil story.

Annotation :

Clint signe un téléfilm niveau france tv. Frankie Valli méritait mieux qu'un assemblage de clichés qu'on retrouve dans beaucoup trop de biopics musicaux.

Annotation :

Consternant de bout en bout. J'ai rarement vu un film d'horreur aussi mauvais, ça m'a rappelé Jack Frost sauf que Jack Frost est drôle. Là c'est Sam Raimi donc les critiques sont plutôt bonnes. Incroyable, si c'est Olivier Dahan qui fait le même film - et je pense qu'il est capable de faire le même film - on le brûle, à raison.

Annotation :

Dune c'est dégueulasse, le brushing de mcmachin, son regard de merlan, le jeu de Sting qui a directement inspiré celui de Christophe Lambert (ou pire c'est l'inverse), le méchant qui ressemble à Coluche dans vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine. Quand Jodowski a finalement vu le Dune de Lynch au cinéma il a pleuré de joie et s'est écrié "Oui ! Dieu merci ! c'est de la merde !". Rien n'indique qu'il aurait fait un bonne adaptation, mais il aurait difficilement fait pire.

Annotation :

Je triche un peu car Tarantino n'a signé la réalisation que d'un sketch. Mais que c'était mauvais. Bavard, vain, et même pas marrant. Trop de coke Quentin, trop de succès et de coke après Pulp Fiction.

Annotation :

Difficile d'admettre que c'est bien le réalisateur d'un jour sans fin ou de mes doubles ma femme et moi qui a réalisé ce film embarrassant. Blagues de cul moisies, Jack Black en roue libre faisant passer Sébastien Patoche pour Mastroiani, non dialogues... j'ai tenu un quart d'heure. J'imagine qu'à la fin ils sont en couple avec les plus belles filles du coin et respectés dans leur tribu. J'irai jamais vérifier si j'ai tort.

Annotation :

Godard a parait-il adoré. Tu penses, un film où il ne se passe strictement rien, avoir Piccoli et le priver de dialogue, c'est comme filmer Eva Mendes avec une burka, ça n'a aucun intérêt.

Annotation :

Quand le côté relou onirique de Fellini prend le dessus. Ultra pénible.

Annotation :

Les frères Farelly sont toujours à la limite du drôle / consternant. Là ils ont allègrement franchis la limite et se trouvent dans un désert de lourdeur. Quand ils t'imposent la moraline à la fin, tu comprends que c'est leur pire film, et encore j'ai pas vu les 3 stooges.

Annotation :

Encore un réalisateur qui peut dominer cette liste de la tête et des épaules. Mocky, franc-tireur du cinéma adore les thrillers politiques, il peine à mettre en scène cette histoire confuse où Michel Blanc passe son temps le zob à l'air. Un visionnage traumatisant abandonné à mi chemin.

Annotation :

Même Taken était mieux.

Annotation :

Même pour les enfants, c'est pas drôle et ce mec est terriblement angoissant. C'est comme si Lynch voulait faire un film pour les gosses avec Dadyday.

Annotation :

Un des pires films de super héros de l'histoire. Même les contrefaçons turques offrent plus de sincérité que ce film de commande. Ah les premières apparitions d'Hulk dans le noir complet (honte des effets spéciaux ? stratagème pour les limiter les coûts de production ?). Même celui de Louis Leterrier est mieux foutu...

Annotation :

Film de guerre anti spectaculaire ne veut pas forcément dire film chiant. Bon c'est pourtant le cas en l'espèce.

Annotation :

Je pense que si le même film, au plan près, était réalisé par un réalisateur américain lambda, l'accueil réservé au film serait bien bien différent. On ne parlerait pas de maîtrise, d'univers imaginatif et de prouesses visuelles. On ricanerait de ce gros nanar qui tache, avec un scénario complètement incohérent et du cabotinage à tous compartiments. Bong-Joon-Ho peut chier dans un violon certains y entendront quand même une sonate de Bach.

Annotation :

GDT est l'un des réalisateurs les plus appréciés des critiques. C'est même étonnant une telle côte d'amour quand on regarde de plus près sa filmo. A l'exception du labyrinthe de Pan, il est difficile de trouver des bons films. Avec Shape of water, Guigui chie bien droit pour obtenir l'Oscar durant un temps très favorable (la campagne metoo) pour sa moraline digne d'un épisode de Joséphine ange gardien. Et en plus il a pompé sur Jeunet...

Annotation :

Simon en cabotinage total fait ce qu'il peut pour rendre un peu amusante cette pseudo charge contre la bourgeoisie. Il va jusqu'à camper un gogol tripoteur pour faire oublier des portraits de femmes absolument consternants. Jamais drôle, jamais fin, jamais pertinent. Je pense que le remake de Jugnot est mieux. Il ne peut pas être pire.