Les perles méconnues de Radiohead

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Irruption plus que concluante de Radiohead dans le trip-hop. Les ponts organiques donnent l'impression d'une glissade vertigineuse sur des toboggans. Unique en son genre et exécutée avec grâce et talent, cette chanson est l'une des meilleures du groupe. Elle donne en outre de la profondeur au film "Roméo et Juliette" de Baz Luhrmann.

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Dans son introduction mélancolique comme dans sa partie principale diablement rock, ce morceau prend vraiment aux tripes. Son riff de guitare est l'un des plus ravageurs trouvés par le groupe. Si OK Computer n'était pas un album intouchable, on pourrait avancer qu'une telle prouesse y aurait eu toute sa place.

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Cet OVNI électronique n'est pas sans rappeler le style d'Autechre, groupe chez qui Radiohead a puisé une inspiration non réciproque. D'apparence hermétique, cette chanson serait au fond l'une des plus optimistes du groupe. Difficile de se lasser de sa beauté une fois qu'on la laisse se dévoiler.

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Ce morceau conclut avec brio le disque bonus d'In Rainbows, qui est un mini-album à part entière. Minimaliste d'un point de vue instrumental, cette chanson met en valeur la voix de Thom Yorke. Bien qu'elle parle des angoisses de la guerre froide, elle est d'une douceur touchante.

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Sans doute le morceau le plus "roots" de Radiohead. Avec la voix torturée de Thom Yorke et la superbe guitare acoustique, il n'aurait pas été incongru dans le catalogue d'un Nick Drake. Dommage qu'il ne soit pas présent sur cet album éclectique qu'est Hail to the Thief.

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Peut-être la partition de piano la plus poignante trouvée par Thom Yorke, à égalité avec celle de "Karma Police". Ce morceau est d'une beauté pure et limpide, avec des paroles intrigantes et une amertume palpable, mais aussi une profonde aspiration à l'accomplissement de soi.

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Un autre morceau où la partition de piano est sublime. Cadeau inattendu du concert acoustique donné par Thom Yorke et Jonny Greenwood au Réservoir en 2003. Après les remerciements, on entend les acclamations enthousiastes du public pour cette prestation intimiste d'une rare beauté.

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Hommage au dernier vétéran anglais de la première guerre mondiale, décédé en 2009 à l'âge de 111 ans. Pas de section rythmique sur ce titre mais une voix fragile posée sur des violons graves et beaux. Preuve que Radiohead peut exceller dans tous les styles, même les plus improbables.

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Face B du cultissime single "Creep", certes pas aussi puissant que la face A, mais à conserver précieusement aux côtés de "My Iron Lung", "Just" et "Anyone Can Play Guitar". Radiohead nous livre le rock le plus brut dont ils sont capables, agrémenté d'un solo de guitare parfaitement maîtrisé.

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Parfois interprété en concert, cet instrumental mystérieux a un aspect industriel derrière sa guitare frémissante et ses cordes enveloppantes. C'est une leçon d'expérimentation. De façon difficilement explicable, il m'évoque deux personnes se croisant dans le couloir d'une entreprise, comme le suggère le titre.

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Joyau acoustique et exotique de l'EP My Iron Lung. Il évoque l'amour mais aussi l'aventure, et plus généralement l'inconnu.

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Ce morceau élégant mais tordu aboutit inévitablement à un cri du coeur aigu vers les deux tiers. Je soupçonne Muse de s'en être beaucoup inspiré.

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Morceau de la période OK Computer qui commence tendu et devient féroce. Instrumentalement riche, il se distingue par son piano bien plaqué.

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Chanson qui respire, avec son vibraphone et son riff de guitare planant qui n'aurait pas été dépaysé sur The Bends.

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L'un des derniers grands morceaux de Radiohead à ce jour. La première moitié acoustique est magnifique puis l'emballement est puissant.

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Rock d'un genre alternatif que Radiohead pratique à merveille à l'époque, celui qu'ils ont hérité de R.E.M. et qui ménage son dynamisme.

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Ce morceau tendu et pressé offre un contraste saisissant avec "The Daily Mail", dont il est un frère opposé mais tout aussi stimulant.

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C'est peut-être un délire issu d'une session d'enregistrement folle, mais cela reste cohérent et colle à la cervelle comme de la mélasse.

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L'un des OVNI les plus extra-galactiques de Radiohead. Les rythmes y sont irréguliers et les choeurs chamaniques.

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Morceau rock d'excellente fracture, où la voix de Thom Yorke semble exprimer un certain dégoût de la vie. Le refrain est entraînant.

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Jolie ballade sortie à l'occasion des 20 ans d'OK Computer mais qui évoque plutôt l'ambiance de The Bends.

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Un morceau où l'on ressent l'influence de l'univers électronique d'Aphex Twin sur le groupe. Réalisé sur ordinateur, il est étrangement sautillant.

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L'une des ambiances les plus spéciales de la période rock de Radiohead, notamment au tout début. On a l'impression d'entrer dans un cerveau.

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Ecrit en 1989, voilà un pur morceau alternatif dans la lignée des Pixies, où un court passage planant à la guitare électrique singularise déjà Radiohead.

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Thom Yorke a écrit cette chanson complètement bourré à trois heures du matin, d'où son côté quelque peu apathique.

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Plus accrocheuse et moins frustrante que certains morceaux de The King of Limbs, cette chanson éthérée aurait eu toute sa place sur cet album.

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Court morceau qui consiste en une jolie mélodie de guitare acoustique sur laquelle Thom Yorke vient déclamer calmement des phrases inexplicables.

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Le titre est un hommage au Beatles mais la chanson n'a rien à voir. Sa dynamique est brisée, son paysage est composite et tortueux.

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Morceau pop-rock inoffensif bien que certains aient cru que cela parlait de drogue. Le refrain est l'un des plus accrocheurs alors trouvés par le groupe.