Les meilleures bandes originales de 2018

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Sidérant.

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En voilà une surprise ! God of War incarne parmi ce que j'aime le plus dans la musique : une partition ample, chorale, virile et qui respire de temps à autre. Le dépaysement est totale et le plaisir est transcendant.

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Austin Wintory va finir par véritablement entrer dans la cour des grands. Je le sens.

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Red Sparrow souffre de sa nature même, du fait d'être une bande originale, tant l'on sent que JNH veut raconter des choses mais est systématiquement réfréné par un Francis Lawrence qui ne réclame que la facilité. Les seules aires de jeu pour notre JNH tant inspiré - visiblement grandi par sa parenthèse concertante - sont l'Ouverture, le Final, ainsi que quelques morceaux par ci par là, réunissant à eux seuls déjà une heure de musique.
Dans ces moments là, JNH sidère et émerveille.
Une vraie œuvre de concert !

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Powell terrasse tout son passage, y compris (de peu) le The Last Jedi de John Williams. C'est fou, virtuose, hyperactif, bourné. Powell n'est en rien embarrassé par l'héritage de quarante ans de musique, au contraire, il s'amuse avec les motifs de John Williams, les plie à son propre style, incorpore les siens, pour un résultat bien meilleur que Rogue One.

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Enfin ! Giacchino revient vers ce qu'il sait faire de mieux. Je ne l'ai pas connu autant en forme depuis son merveilleux Ratatouille, quelle pêche !

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Il manque peut-être à Ready Player One cette once de folie qui habitait les scores de Back to the Future ou Who Framed Roger Rabbit, mais la saveur de l'ensemble est irrésistible. Il s'agit là de la meilleure bande originale de son compositeur depuis The Polar Express.

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The Shape of Water, là où je m'attendais à un conte James Newton Howardien dans le genre de Lady in the Water, se montre étonnament "léger". Se faisant, Desplat nous rappelle d'emblée son travail pour The Grand Budapest Hotel, teinté de The Curious Case of Benjamin Button concernant l'orchestration. C'est élégant, c'est original, c'est excellent !

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L'orchestre semble éventuellement moins ample que dans le premier épisode pour un résultat quelque peu inférieur, légèrement. Néanmoins, il s'agit d'un Hisaishi de haute volet !

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De merveilleux moments lyriques, parfois liturgiques, mais les scènes d'action sont trop souvent alourdies par des tics bien Zimmeriens.

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Les moments les plus anecdotiques sont compensés par des moments ultra épiques et bourrins, dans la pure tradition du compositeur.

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Un Giacchino plus en forme que d'habitude !

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Du baroque, du Morricone, du plus classique, Le Retour du Héros est une bande originale variée et très intéressante !

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C'est la première fois que je suis satisfait par une BO de notre bel ami Beltrami. L'ensemble ne manque pas d'inventivité et d'élégance grâce notamment à un thème qui reste en tête.

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The Post est un opus de John Williams facilement qualifiable de mineur, mais pourtant empreint d'un charme et d'une élégance folle. Si l'on reste en terrain connu, lors du Finale on pense souvent à The BFG, l'utilisation de l'électronique est originale et pertinente.

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C'est simple, mais le choix des chansons et la couleur du score laissent une trace des plus agréable pour les oreilles et l'esprit.

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C'est un album de bonne facture, d'une grande tenue, mais sans étincelle et facilement oubliable.

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Early Man passe pour un remake amoindri de Chicken Run, très sympathique (c'est quand même ce HGW a fait de mieux depuis un bout de temps), mais a priori pas indispensable.

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L'on a plus l'impression d'écouter la musique d'un célèbre film avec une toupie qui ne s'arrête jamais (ou pas), mais l'efficacité de l'ensemble ainsi que l'énergie déployée par Balfe pour cette partition gentiment couillonne font bassement plaisir à entendre.

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Il s'agit là d'un habillage de grande qualité, mais sans aucune étincelle, on reste dans le dark de bout en bout.

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Un score orchestral de bonne qualité, mais d'un classicisme ennuyeux.

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Le titre manque cruellement d'originalité et de structure à défaut d'ironie.

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De beaux moments n'empêchent pas de rendre l'ensemble impraticable, car trop cheap.

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Bof, c'est un peu laid quand même.

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Cette panthère-là se montre d'avantage transparente que noire...

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Le style est ici assez inconséquent, lassant, un peu laid. Non, ce n'est pas pour moi.

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Pas si insupportable... pour du Junkie XL. Mais comme d'habitude avec ce compositeur, cela reste d'un mauvais goût désolant lorsqu'il s'agit de rythmer une scène d'action.

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C'est bien fichu dans le fond, et quelques fulgurances sont là pour nous rappeler qu'Elfman n'est pas un tâcheron, loin de là. Mais le reste, un robot aurait tout aussi bien pu le composer.

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C'est ennuyeux et plutôt laid à mes yeux.

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Un bon premier morceau, puis plus rien.