groupe de musique
NUMÉRO 5 ex-æquo
Légende du rock progressif aux côtés de King Crimson, Camel, Pink Floyd et consort, les britanniques de Yes auront eu une carrière compliquée. Une pléthore de line-up parfois bordélique au possible, discographie totalement inégale, traversée du désert s'étendant sur plusieurs décennies... Mais voilà, le groupe a aussi sortis quelques perles magnifiques. La première moitié des années 70 est ainsi irréprochable, Yes alignant les disques majeurs qui forgeront son style: un prog-rock bavard et énergique devant beaucoup à la musique classique. Un petit côté pompeux et prétentieux se dégage parfois de la chose et en rebutera quelques uns, notamment sur le encore très controversé Tales of Topographic Oceans. Le groupe simplifie par la suite légèrement son propos sur le bon Going For the One et l'excellent Drama (j’omets volontairement le moyen Tormato). Il faudra ensuite attendre Fly From Here, soit une éternité de 34 ans, pour retrouver un Yes pleinement convainquant en studio (pas pour longtemps malheureusement, Heaven and Earth se vautrant lamentablement). Si Chris Squire, bassiste, dernier membre fondateur et âme du groupe, est mort en 2015, Yes demeure en activité, s'apprêtant même à tourner cette année (à savoir en 2018 si jamais vous lisez ça à partir de 2019).
1- Relayer (9/10)
2- Close to the Edge (9/10)
3- Fragile (8,5/10)
4- Drama (8/10)
5- Tales From Topographic Oceans (8/10)
6- The Yes Album (8/10)
7- Going for the One (7/10)
8- Fly From Here (7/10)
9- Yes (6,5/10)
10- Magnification (6/10)
11- The Ladder (6/10)
12- Time and a Word (6/10)
13- Tormato (6/10)
14- Talk (5,5/10)
15- 90125 (5/10)
16- Heaven and Earth(4/10)
17- Anderson Bruford Wakeman Howe (4/10)*
18- Big Generator (4/10)
19- Open Your Eyes (4/10)
20- Union (4/10)
Morceaux du cœur: The Gates of Delirium / Roundabout / Siberian Khatru / Machine Messiah / South Side Of the Sky / Into the Lens
*Pas un album de Yes officiellement, néanmoins les membres se considèrent à l'époque comme une reformation de ce dernier. Le line-up étant le même que sur Fragile et Close to the Edge (Chris Squire mis à part), la pochette étant l'œuvre de Roger Dean, et le style pratiqué se voulant proche de l'esprit Yes, on peut sans mal leur donner raison (même si dans les fait la musique joué ici est bien faiblarde et pas beaucoup mieux que ce que l'incarnation de Chris Squire proposait alors de son côté).