Cover Les 20 films qui m'ont marqué pour de bonnes ou de mauvaises raisons

Les 20 films qui m'ont marqué pour de bonnes ou de mauvaises raisons

Ces films ont eu une influence, d'une manière ou d'une autre, sur mon esprit à différentes époques de ma vie par le biais d'une scène, d'un événement, de ses thématiques ou pour ses qualités cinématographiques.

Liste de

20 films

créee il y a environ 4 ans · modifiée il y a environ 4 ans

Bambi
6.8
1.

Bambi (1942)

1 h 10 min. Sortie : 15 juillet 1947 (France). Animation, Drame

Long-métrage d'animation de James Algar, Samuel Armstrong, David Hand, Graham Heid, Bill Roberts, Paul Satterfield et Norman Wright

Laurent Doe a mis 7/10.

Annotation :

Selon la légende, la mort de la mère de Bambi m'a mis dans un tel état qu'il a fallu me sortir de la salle de cinéma car mes autres camarades de primaire étaient aussi entrain de renifler avec les larmes au bord des yeux, alors que je criais "Pourquoi il a tué sa maman, pourquoiiiii?????" en pleurs. Depuis, j'estime que Walt Disney est un immense fils de p*** et un jour, j'irais cracher sur sa tombe.

Orange mécanique
8
2.

Orange mécanique (1971)

A Clockwork Orange

2 h 16 min. Sortie : 1 avril 1972 (France). Drame, Science-fiction

Film de Stanley Kubrick

Laurent Doe a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Le cinéma de Stanley Kubrick est celui qui me fascine le plus. La découverte de Orange Mécanique se fit avec deux amis David et Tarek. A la fin de son visionnage, ils étaient vindicatifs à l'encontre de l'oeuvre, alors que j'étais enthousiaste.
D'un point de vue sociologique, l'oeuvre est une source de réflexions sur notre société, à travers le parcours d'Alex DeLarge d'agresseur à victime, dont on tente de retirer le libre arbitre. La performance de Malcolm McDowell est hallucinante et la mise en scène de Stanley Kubrick est d'une telle maîtrise avec ses plans et scènes dont le temps n'érode pas la perfection en marquant l'esprit pour longtemps, un must.

Délivrance
7.6
3.

Délivrance (1972)

Deliverance

1 h 50 min. Sortie : 20 septembre 1972 (France). Drame, Aventure, Thriller

Film de John Boorman

Laurent Doe a mis 8/10.

Annotation :

Au-delà d'être un des films préférés, la scène du viol fût des plus marquante. D'une part, parce qu'on ne s'y attend pas. D'autre part, car elle est crûe et que la victime est un homme ce qui est rare et me renvoie à moi. De ce fait, il y a une forte identification avec une nouvelle démonstration que l'homme est un loup pour l'homme. Heureusement, le duel au banjo est un moment des plus enthousiasmant, une bouffée d'air frais, avant la descente fatale.
Dans le même genre, Sans Retour de Walter Hill est aussi un modèle du genre, malheureusement toujours trop sous-estimé.

L'Exorciste
7.3
4.

L'Exorciste (1973)

The Exorcist

2 h 02 min. Sortie : 11 septembre 1974 (France). Épouvante-Horreur

Film de William Friedkin

Laurent Doe a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Lors de mon enfance, il fût diffusé en prime time sur la 3. Une chose impensable à notre époque et c'est une bonne chose. Je voulais tellement le voir que ma mère a fini par céder, surtout pour s'amuser de mon état face à ce classique de l'horreur. J'ai passé la moitié du film derrière le canapé, en frémissant à chaque fois que la voix de Regan se faisait entendre. Résultat, trois nuits blanches, une peur d'être possédé et du grenier.
Je ne remercie pas ma mère, d'avoir fait preuve d'irresponsabilité.
Comme pour l'exorciser, je le revois régulièrement avec plaisir, la peur s'étant dissipé au fil des décennies.

Les Dents de la mer
7.2
5.

Les Dents de la mer (1975)

Jaws

2 h 04 min. Sortie : 1 janvier 1976 (France). Épouvante-Horreur, Thriller, Drame

Film de Steven Spielberg

Laurent Doe a mis 9/10.

Annotation :

Le chef d'oeuvre de Steven Spielberg est autant un plaisir, qu'une source d'angoisse. Le trio Roy Scheider, Richard Dreyfuss et Robert Shaw est parfait, comme les apparitions du grand requin blanc se faisant omniprésent, tout en étant absent à l'écran.
Longtemps, il me fût impossible de nager dès que je n'avais plus pieds, que ce soit en mer ou dans un lac, car s'est bien connu, le requin erre aussi en eau douce, la jeunesse...
C'est un des films que j'ai le plus vu avec Die Hard, Shining, Beverly Hills Cop ou encore Pinot, simple flic, bah quoi?

Alien - Le 8ème Passager
8.1
6.

Alien - Le 8ème Passager (1979)

Alien

1 h 57 min. Sortie : 12 septembre 1979 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Ridley Scott

Laurent Doe a mis 8/10.

Annotation :

Durant longtemps, j'ai posé ma main sur le visage des personnes de mon entourage, en imitant l'alien ce qui, vous en conviendrez, était assez relou pour eux. Bien sur, ce n'est pas la seule raison de mon affection pour ce classique de Ridley Scott. Le film prend le temps de nous plonger dans l'horreur du USCSS Nostromo avec l'alien émergeant du corps de John Hurt où Sigourney Weaver l'affrontant en petite culotte. Sans oublier que dans l'espace, personne ne vous entendra crier, ce que je n'ai pas encore eu l'occasion de vérifier, un jour, peut-être, quand je serais enlevé par des Aliens...

Shining
8.1
7.

Shining (1980)

The Shining

1 h 59 min. Sortie : 16 octobre 1980 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Stanley Kubrick

Laurent Doe a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Stanley Kubrick est la preuve qu'un metteur de scène de génie peut sublimer un genre cinématographique, en le sortant de ses codes habituels. Son horreur est d'ordre psychologique, cela le rend plus épouvantable, en étant ancré dans la réalité. Le huis clos est oppressant, à l'image de la scène où Danny roule dans les couloirs de l'Overlook en plan séquence avant de tomber sur les jumelles, l'angoisse.
La performance de Jack Nicholson est exceptionnelle. Il est comme possédé avec sa folie se lisant dans son regard. Stanley Kubrick est un des plus grands réalisateurs, sa recherche de la perfection se retrouve aussi bien dans sa mise en scène, que sa direction d'acteurs, en tirant le meilleur d'eux-mêmes et par extension de lui-même pour offrir aux spectateurs une oeuvre dont le temps n'a pas de prise, en se lisant à plusieurs niveaux pour notre plus grand plaisir.

Blade Runner
7.9
8.

Blade Runner (1982)

1 h 57 min. Sortie : 15 septembre 1982 (France). Science-fiction, Film noir, Thriller

Film de Ridley Scott

Laurent Doe a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Le film qui m'a rendu fou amoureux du 7ème art.
Durant ses études de journalisme, mon oncle était à la caisse d'un cinéma d'art et d'essai à Aix-en-Provence, le Mazarin. Pendant les vacances scolaires, je me rendais là-bas où j'ai découvert Blade Runner. Dès que j'en avais l'occasion, je retournais le voir, en entrant dans la salle à n'importe quel moment du film. J'étais comme hypnotisé par sa beauté visuelle, la musique de Vangelis et Sean Young.
J'ai aussi découvert Les cadavres ne portent pas de costards de Carl Reiner avec Steve Martin et la version animée du Seigneur des Anneaux qui m'ont, étonnamment, beaucoup moins influencé.

Il était une fois en Amérique
8.4
9.

Il était une fois en Amérique (1984)

Once Upon a Time in America

3 h 49 min. Sortie : 23 mai 1984. Drame, Gangster

Film de Sergio Leone

Laurent Doe a mis 9/10.

Annotation :

C'est mon film préféré.
Pendant près de 4h, je suis aux côtés de cette bande d'enfants immigrés dans le New York des années 20, en m'identifiant à eux, tant ils me rappellent mes amis d'enfance. Un transfert qui me permet de ressentir une foule d'émotions en étant bercé par la magnifique partition d'Ennio Morricone, la mise en scène de Sergio Leone et la présence d'un des mes acteurs préférés Robert de Niro. La scène ou l'un d'eux apporte une pâtisserie pour avoir les faveurs d'une des filles de leur quartier est des plus touchante, comme l'amour de Noodles, depuis l'enfance, pour Elizabeth McGovern est fascinante.
Cette oeuvre est un rêve, une oeuvre d'art et une nouvelle preuve que le cinéma est une fabuleuse source de plaisirs pour moi.

Do the Right Thing
7.5
10.

Do the Right Thing (1989)

2 h. Sortie : 14 juin 1989 (France). Drame

Film de Spike Lee

Laurent Doe a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Le film est sorti en 1989, en pleine adolescence, sous influence rap et basket us.
Le Fight the Power de Public Enemy, les Jordan de Spike Lee, la pizza, Hate & Love de Radio Raheem, le débat entre Spike Lee et John Turturro au sujet des portraits sur les murs de la pizzeria, lui démontrant que ses héros étaient autant des hommes noirs que blancs et donc que son racisme était absurde (pléonasme), Danny Aiello, Rosie Perez se déhanchant lors du générique d'introduction puis se rafraîchissant grâce aux glaçons de Spike Lee, la chaleur qui monte, ses couleurs et son final explosif, en font le chef d'oeuvre de Spike Lee.

Pretty Woman
6
11.

Pretty Woman (1990)

1 h 59 min. Sortie : 28 novembre 1990 (France). Comédie romantique

Film de Garry Marshall

Annotation :

Le film qui m'a rendu fou amoureux de Julia Roberts, du moins, pendant un temps.
Son titre est assez trompeur, c'est plutôt la prostituée et le riche mais c'était moins vendeur. A cause de ce truc sympathique, j'ai longtemps crû que l'amour n'avait pas de frontières, ni de visages, ni de... bref, tu connais la musique.
J'ai été dans une relation avec une escort souhaitant se ranger, c'était ma Pretty Woman. Mais comme mon amour pour Julia, cela ne dura qu'un temps avec Vanessa. On ne s'est pas marié et nous n'avons pas eu beaucoup d'enfants, du moins, pas à ma connaissance.
C'est bien un film Disney, pardon, Touchstone, une de ces filiales. Décidément, la firme aux grand mensonges, pardon, oreilles, m'aura fait souffrir durant mon enfance et adolescence.

The Crying Game
6.8
12.

The Crying Game (1992)

1 h 52 min. Sortie : 20 janvier 1993 (France). Policier, Drame, Romance

Film de Neil Jordan

Annotation :

Après Julia Roberts, je suis tombé sous le charme de l'héroïne du film de Neil jordan, Jaye Davidson, sauf que...
Je ne vais pas m'étendre sur le pourquoi du comment de la raison, mais tu sais ce que je veux dire, n'est-il pas?

Menace II Society
7.2
13.

Menace II Society (1993)

1 h 37 min. Sortie : 5 janvier 1994 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Allen Hughes et Albert Hughes

Laurent Doe a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Pour leur premier film, les frères Hugues nous plonge dans la violence du quartier de Watts. On est bien loin des teenage movie d'un autre Hugues, John.
C'est une autre facette de l'Amérique, celle qui écorne sa soi-disant grandeur, en laissant certains de ses enfants dans des ghettos ou la mort peut frapper à chaque coin de rue.
C'est d'une telle noirceur, que la moindre lueur d'espoir est rapidement éteinte, comme s'ils n'avaient pas d'avenir, pas de porte de sortie sauf dans un sac mortuaire.

Les Visiteurs
6.5
14.

Les Visiteurs (1993)

1 h 47 min. Sortie : 27 janvier 1993. Comédie, Fantastique, Aventure

Film de Jean-Marie Poiré

Annotation :

C'est sous l'influence et le charme de Marie-Laure G, que je finis par me rendre à une séance en sa compagnie. C'était vers sa 28ème semaine de sortie.
Nous étions les seuls spectateurs dans la salle. J'ai rarement vu un tel désastre artistique. Depuis, je me demande toujours comment ce truc a pu sortir d'une salle de montage avec autant de faux raccords flagrants, une mise en scène catastrophique et un Christian Clavier absolument insupportable. Son succès est un des plus grands mystères de l'histoire du cinéma français, un peu comme le navrant Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon.
Au final, on s'est bien amusé, en se moquant ouvertement de sa médiocrité, en profitant d'une vaste salle de cinéma pour nous seuls. Cela reste un bon souvenir.

Seven
8.1
15.

Seven (1995)

Se7en

2 h 07 min. Sortie : 31 janvier 1996 (France). Policier, Thriller

Film de David Fincher

Laurent Doe a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Après son Alien 3, David Fincher était sur ma liste des réalisateurs à suivre. Le jour de sa sortie, je me suis rendu à la séance avec Hayette. La salle était comble. Pourtant, elle fût des plus silencieuse face à la noirceur de cette plongée dans les méandres d'un cerveau malade. Son final est un modèle du genre.
En sortant de la salle, les rues étaient recouvertes de neige, ce qui était tôt pour l'époque. Dans le bus, Abdel nous annonça partir vivre en Allemagne avec son amie car ses parents ne voulaient pas de cette union. Avec H., on s'était dit qu'on restera ensemble quoiqu'il advienne. Depuis, elle a épousé son cousin du bled avec qui il a eu 3 ou 4 enfants.

American History X
7.8
16.

American History X (1998)

1 h 59 min. Sortie : 3 mars 1999 (France). Policier, Drame

Film de Tony Kaye

Laurent Doe a mis 8/10.

Annotation :

L'oeuvre a de nombreuses similitudes avec Menace II Society.
C'est un premier film pour Tony Kaye qui va nous plonger au sein d'un groupuscule de skinhead néonazi avec un Edward Norton hallucinant dont la performance méritait l'oscar, au détriment du pénible Roberto Benigni, qui va aussi nous permettre de découvrir une nouvelle facette sombre de la belle Amérique.
Son esthétisme est séduisant mais le film ne se réduit pas à sa beauté plastique. Tony Kaye évite de sublimer ses personnages, en les racontant à différentes époques pour mieux comprendre la désintégration de cette cellule familiale et du parcours de son "héros".
C'est aussi fort et éprouvant que Menace II Society, en nous rappelant à nouveau que les actes ont des conséquences, souvent funestes.

Matrix
7.8
17.

Matrix (1999)

The Matrix

2 h 16 min. Sortie : 23 juin 1999 (France). Action, Science-fiction, Arts martiaux

Film de Lilly Wachowski et Lana Wachowski

Annotation :

Mon attente, à son encontre, était énorme. Les échos provenant des states étaient dithyrambiques. C'est avec beaucoup d'enthousiasme que je me suis rendu à la séance avec mes amis.
Le film fût à la hauteur de mes espérances, c'est comme si les frères Wachowski avaient lu dans mon esprit et s'en sont inspiré pour le reproduire sur grand écran. C'était comme un immense jeu vidéo des plus jouissifs avec ses scènes d'anthologie, tel le combat entre Keanu Reeves et Laurence Fishburne ou celle de l'hélicoptère.
C'est une des rares fois où je fus entièrement satisfait. Plus tard, ce sera aussi le cas avec la trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson.

Irréversible
6.6
18.

Irréversible (2002)

1 h 37 min. Sortie : 22 mai 2002 (France). Drame, Thriller

Film de Gaspar Noé

Annotation :

Je venais d'arriver depuis peu à Montpellier. Ma collègue de travail m'a proposé de le voir avec son copain et une amie. En fait, c'était un traquenard pour me caser avec cette dernière.
Le film fût un calvaire. Albert Dupontel explosant la tête d'un mannequin à coups d'extincteur, ce n'était déjà pas très emballant. Mais la scène du viol fût une telle souffrance que j'ai failli quitter la salle pour la première fois de ma vie. Je regardais le plafond pour tenter de m'échapper, tant cela me ramener au mien. Depuis, j'éprouve une haine profonde à l'encontre de Gaspar Noé, au point de lui souhaiter.... je vais me censurer, sinon...

Le Cercle : The Ring
5.9
19.

Le Cercle : The Ring (2002)

The Ring

1 h 50 min. Sortie : 5 février 2003 (France). Épouvante-Horreur

Film de Gore Verbinski

Laurent Doe a mis 6/10.

Annotation :

De nouveau à Montpellier. Cette fois, je me rends seul à la séance. Je m'installe dans les premiers rangs, alors que le reste du public est au fond dans les hauteurs.
Au fil du récit, je vais me sentir comme seul au monde. L'angoisse va monter crescendo jusqu'à son final me laissant en panique. En arrivant dans mon studio, je vais devoir mettre la télévision dans la salle de bains et dormir avec la lampe de chevet allumée. Cela va me ramener à L'Exorciste, mais aussi La malédiction, Poltergeist et Amityville qui avaient provoqué quelques nuits blanches.
Avec le temps, le film a perdu de son efficacité mais le regard de Samara reste une source d'angoisse.

Le Monde de Nemo
7.3
20.

Le Monde de Nemo (2003)

Finding Nemo

1 h 40 min. Sortie : 26 novembre 2003 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Andrew Stanton et Lee Unkrich

Annotation :

C'est le seul film que j'ai vu avec ma belle-mère et mon père.
Elle était comme ma mère, mais comme cette dernière, elle était profondément égoïste. Malheureusement, il a fallu un cancer du sein pour la rendre plus à l'écoute des autres. Un cancer qui se généralisa durant huit ans jusqu'à son décès. Durant cette période, je lui ai transmis ma passion du cinéma pour remplir ses nuits allongée sur le canapé du salon, dormant par intermittence. Je lui concoctais des séances avec Shining, Blade Runner, Sacré Graal, La cité de la peur, French Connection, etc... Cela lui permettait d'oublier un peu son état.
Le cinéma a plusieurs vertu, malheureusement, il n'a pas celui de guérir du cancer.

Laurent Doe

Liste de

Liste vue 327 fois

1