Le scandale, une histoire du cinéma: 2éme partie

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Theda Bera, sex-symbole de l'époque, apparait la plupart du temps dans des costumes légers et transparents qui laissent aisément dévoiler ses charmants atouts, comme dans ce film ou ses seins sont à peine masquées par des protections. Le Code Hays de 1930 causera une nette rupture pour la suite de son parcours et son penchant occulte et mystique qu'on lui prête n'est pas pour la servir.

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Comme pour Theda Bera, la poitrine opulente de Jane Russel choque la société bien pensante de l'époque. C'est Howard Hugues lui même qui a l'idée de la mettre en valeur pour attirer les badauds en manque de sensations fortes. Mal lui en prendra lorsque la fameuse censure s'indignera devant cette honteuse débauche et sabotera l'exploitation du film pendant de nombreuses années.

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Arletty, au détour d'un plan ou elle apparait nue sous la douche, n'est pas pour plaire à la commission de visionnage qui reproche à Marcel Carné cette facilité de scénario. Le verdict sera sans appel et verra cette séquence coupé au montage de la version finale.

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Dans la droite lignée du bannissement de la sexualisé en vigueur, un simple nombril féminin découvert peut être problématique. La Royale Gina Lolobrigida est ici pointée du doigt à cause de sa sensualité foudroyante que n’admet pas le conservatisme des pontes des studios. L'ex épouse de Monsieur Hays confiera alors,après divorce, que son mari associait l'organe ombilical à la tentation du plaisir interdit avec cette célèbre formule:"mon mari, Orion infatigable, confond à plaisir l'ombilical de Vénus avec la fleur la plus pure de la procréation"

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Hedy Lammar est une des premières à avoir a avoir allumée la brèche de l'incendie, bien avant sa collaboration avec les plus grands auteurs américains. Dans ce film tchèque de 1933, sa lascivité demeure inoubliable pour nombre de ses compatriotes qui la retrouveront bien plus tard dans de nombreux mélodrames. Sa beauté froide suscitera railleries et jalousie de la part d'un milieu qui ne lui trouvait de véritable talent d'actrice. De plus, son caractère bien trempé et sa propension à la séduction facile détonait dans la représentation de la gente féminine de ces années la.

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Les seins de Martine Carol connaissent un sort identique à la scène D'Arletty nue sous sa douche dans le film de Carné. Dès lors qu'ils apparaissent au grand jour, la tolérance est absente alors qu'elle se fait plus permissive lorsqu'ils ils se trouvent enfouis sous l'eau. Obligation également de tourner toute habillée lors de séquences de plaisirs jouissives sous peine de se voir apposée une interdiction aux moins de 18 ans.

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Le bikini de Bardot déplait très fortement à son père et à L’Église, au nom de la "protection de la famille et de la natalité française".Amputation de plusieurs scènes et procès aux auteurs.

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Bardot entièrement dans le plus simple appareil en contre-jour dans un strip-tease difficilement acceptable qui lui vaut de sévères reproches avant de se voir retirer de l'affiche dans de nombreuses régions pour cause d'attentat à la pudeur.

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Titre éminemment provocant ou BB indigne le Général de Gaulle et se voit singulièrement censurer de plusieurs plans au moment ou L'Angleterre et les États-Unis édulcorent le film par l'entremise de nombreuses ligues de vertu déchainés qui la présentent comme une créature du diable et un danger mortel pour les hommes.

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Gabin incrédule face à "cette chose qui se promène toute nue" et la censure qui demande le retrait d'une longue suite de déhanchement capricieux face caméra sous le nez de l'acteur.

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"Tu les trouves jolies mes fesses?et mes seins,tu les aimes?" demande elle, effarouchée face à un Picolli la dévorant du regard.

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Ou quand l'érotisme aguicheur du modèle Béart sert d'inspiration au peintre Piccoli.