Lav Diaz, le secret le mieux gardé du cinéma contemporain

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https://www.youtube.com/watch?v=JnEZaL8HOjc

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http://lavdiaz.com/prologue-to-the-great-desaparecido/?utm_source=Distrify&utm_medium=film%20page&utm_campaign=Film-7014

Prologue To The Great Desaparecido is an introduction to Lav Diaz’s most important upcoming feature film, The Great Desaparecido, which questions Truth and History around Philippine Revolution and Independence.

This short film is an introduction to the full-length film, The Great Desaparecido, Lav Diaz’s most ambitious work about Philippine Independence and its history.

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1 : PREMIERS FILMS & RECHERCHE DE STYLE
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http://fabienrothey.hautetfort.com/archive/2014/12/07/lav-diaz-serafin-geronimo-the-criminal-of-barrio-concepcion.html

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Premier long film de Lav Diaz, qu’il tourne alors qu’il se trouve par ailleurs toujours sous contrat avec le studio philippin Regal, West Side Kid a le souffle et l’ambition des grands romans noirs américains. Hanzel, un adolescent philippin émigré avec sa famille aux États-Unis, est retrouvé sur West Side Avenue, Jersey City, avec une balle dans la tête. L’enquête du détective Juan Mijares, lui aussi Philippin, met en lumière la réalité de la diaspora, où, loin du rêve américain, la drogue et les guerres de gang prévalent.

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190

L’histoire tragique d’Evolution of a Filipino Family se déroule entre 1971 et 1986, en parallèle des années de la loi martiale du régime de Ferdinand Marcos. Un orphelin, Reynaldo, est sauvé de la rue par Gilda, une jeune femme aliénée. Lorsque celle-ci est assassinée, l’enfant est recueilli par son frère Kadyo et les autres membres de la famille Gallardo : une grandmère acariâtre, un oncle attiré par la lutte armée, des enfants forcés de travailler pour survivre. Lav Diaz mit dix ans à réaliser ce film, souvent considéré comme son chef-d’œuvre.

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2 : TRILOGIE DE LA RADICALITÉ
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Heremias est un colporteur dont la décision de se séparer de ses compagnons de route le conduit dans une maison abandonnée dans la jungle. Dans le village voisin, il perçoit peu à peu l’inextricable enchevêtrement du monde du crime et des autorités corrompues. Son carabao – buffle d’eau érigé en symbole national – et toutes ses possessions lui sont dérobés. Le nom du protagoniste est dérivé de Jérémie, prophète de l’Ancien testament qui mit son peuple en garde contre la corruption afin d’empêcher, en vain, la destruction de Jérusalem.

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Tourné dans les jours et les mois qui suivirent le passage du super typhon Durian en 2006, Death in the Land of Encantos mêle fiction et documentaire. Le film suit plusieurs personnages dans les paysages et les villages dévastés de la région de Bicol : un poète engagé, Benjamin Agustan, revient après des années d’exil en Russie dans sa région natale pour y chercher le corps d’une femme aimée. Il y retrouve ses amis d’enfance, Catalina et Teodoro. Parallèlement, Lav Diaz fait entendre les témoignages des survivants de la catastrophe.

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3 : MATURITÉ ARTISTIQUE
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http://cinesuggestion.blogspot.fr/2014/02/century-of-birthing-sub-ita2011.html

VOSTA : https://www.asiatorrents.me/index.php?page=torrent-details&id=5ba2b150b18c2718e125958e1e142a9dbb9fc0ad

Homer, cinéaste dont Lav Diaz, non sans autodérision, a conçu le personnage comme un autoportrait, se bat pour terminer son dernier film (Woman of the Wind, titre d’un vrai projet inachevé), tout en faisant face à la pression de ses collègues, des programmateurs de festivals, de ses amis et de la presse. Parallèlement, un photographe enquête sur le père Turbico, gourou emphatique d’un culte millénariste de province, auquel adhère une jeune femme pieuse, sœur Angela.

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Lav Diaz interroge Erwin Romulo, cinéaste et journaliste (aujourd’hui rédacteur en chef d’Esquire Philippines), au sujet de la mort de leur ami commun Alexis Tioseco. Critique et programmateur dont la voix passionnée a soutenu l’émergence du cinéma contemporain philippin, ce dernier a été assassiné le 1er septembre 2009 avec sa compagne Nika Bohinc dans leur maison de Quezon City. Le crime n’a jamais été élucidé.

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http://forum.tntvillage.scambioetico.org/index.php?showtopic=401899

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https://kickass.so/norte-the-end-of-history-2013-brrip-x264-t9697900.html

Festival de Cannes 2013 : sélection « Un certain regard »

C’est bien simple, Norte est le plus beau film de cette quinzaine. S’il avait été en compétition, le prix de la mise en scène n’aurait pas pu lui échapper. Les plans séquences, tableaux sublimes et prouesse technique rappellent Belà Tarr. C’est beau à pleurer. Quand la caméra s’immobilise, ce sont les acteurs eux même qui se meuvent dans le cadre créant le mouvement. La caméra semble légère, les mouvements sont tellement subtils que sans s’en apercevoir, on se retrouve d’un plan large à un plan serré, l’effet est garanti. La réalisation de Lav Diaz n’a rien de précieuse, elle sert le propos, embrasse les personnages et leur destin, rend compte de leurs états d’âmes. Elle frappe fort, émeut et choque.
Jérémy Coifman.

http://eastasia.fr/2013/05/24/cannes-8-jeudi-23-mai-2013-norte-la-fin-du-festival/
http://fabienrothey.hautetfort.com/archive/2014/08/29/lav-diaz-norte-the-end-of-history.html

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Léopard d’or au Festival de Locarno 2014

« Ce film est fondé sur mes souvenirs d'enfance. Tous les personnages sont vrais, j'ai juste changé les noms. Cette période marqua le commencement d'un cataclysme, les temps les plus noirs de notre histoire. Je veux dédier mon prix à mon père. C'est lui qui m'a amené au cinéma, dont il est un passionné. Je dédie également ce prix aux Philippins, c'est pour eux, pour leur combat?. Et je veux le dédier enfin à tous les cinéastes sérieux du monde entier ».
Lav Diaz

http://cinecdoche.com/from-what-is-before/

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Storm Children documente la destruction de la ville de Tacloban, dans les Visayas orientales, après le passage fin 2013 du super typhon Haiyan (ou Yolanda) qui y fit plus de dix mille morts. Ce que la tempête n’a pas emporté, les immenses navires qu’elle a précipités contre la côte ont fini de le détruire. Dans ce chaos, Lav Diaz suit trois enfants qui cherchent à survivre, en glanant de quoi se nourrir ou gagner un peu d’argent.

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Prix Alfred-Bauer au Festival de Berlin 2016