La liste tellement originale que tout le monde la faite avant moi (mes découvertes 2020 en gros)

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Oh c'est pas beau ! Il est un peu vilain quand même ce film (clairement pensé pour de la stop-motion mais passons).

Il me laisse aussi pantois quand je vois que ce film en fait beaucoup tout en en faisant pas assez. Assumant pleinement un aspect cartoon, le film ne manque pas d'idées mais rien de profondément marquant. On a les idées visuelles, les idées autour de l'univers mais il manque l'idée qui marque le film.

Il en va de même pour l'idée global du film, faire de la famille Adams une métaphore de la différence. Une bonne idée mais faite avec des sabots tellement énormes que ça en donnerait presque la migraine.
Certes on sourit, certes ça divertit, mais le tout manque d'émotions, va trop vite et n'exploite pas suffisamment la famille et son potentiel (à l'image de cet anti-climax, un bien beau gâchis).

Annotation :

Comme le premier, le divertissement n'est pas désagréable. Mais c'est là ou le bas blesse, c'est comme le premier.

Ce nouveau Jumanji ne se réinvente pas et les quelques changements ne sont que prétextes ou facilités scénaristiques. Résultat, vu qu'on connait parfaitement la formule, les enjeux s'en ressentent et sont inexistants.

L'humour change, faut le reconnaitre, mais étant beaucoup trop basé sur "lol on est des vieux dans un jeux vidéos, comment c'est trop mdr". On sourit les deux premières fois puis on se lasse très vite.

Il est pas ouf en vrai.

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Il émane de ce film une étrangeté savoureuse. En en faisant très peu, le film parvient à maintenir une étrangeté ambiante sur toute sa durée, grandement aidé par le jeu des acteurs et le personnage de Howie.
C'est en plus un jolie pied de nez aux poncifs des films d'horreurs, en faisant même la base de son final, ainsi qu'une belle réflexion (offertes au spectateurs) sur les croyances et leurs usages.

Annotation :

Je m'attendais au survival de base et que ne fut pas ma surprise. Certes le départ est plutôt classique mais une fois que les choses sérieuses commencent, on est surpris de suivre une bande de gosse plus perdus que démoniaques, avec tout un propos sur la jeunesse ma fois plutôt bien travaillé.

Le film est assez dur, tant pour sa violence physique que psychologique et ce n'est pas la fin qui redonne espoir en l'humanité.
Le tout laisse son empreinte et elle n'est pas prête de s'effacer.

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Alors peut-être que je me trompe, mais j'ai l'impression que le film a conscience d'être merdique, se fout de sa propre gueule et de ce qu'il adapte.
Alors ça m'a fait rire en tiltant, mais ça ne le sauve pas pour autant. Oui le film est drôle, mais il l'est à ses dépens. On espérait tous un délire tellement barré que ça en serait fun mais c'est juste une histoire digne d'un téléfilm nickelodeon, mollement mise en scène et moche.

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Prenant place dans l'univers scolaire, Monsieur Lazhar nous propose une belle réflexion sur le deuil et la communication. Très touchant et aux jeunes acteurs très talentueux.

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Dieu merci, ce n'est pas une suite à la série mais une suite aux films résumés. En somme, un OAV un peu long et non-canon avec la série, donc la superbe fin de Code Geass est conservé.

Sinon le film... n'est pas foncièrement déplaisant puisqu'il repose beaucoup sur le fan-service donc forcément, l'énorme fan que je suis n'a pas pu s'empêcher de kiffer certains moments.
Le problème, l'intrigue fait vraiment prétexte pour apporter un happy ending à Code Geass, tout fait trop forcer et le film loupe ses scènes capitales.

Je m'attendais vraiment à détester donc j'avoue être assez surpris... mais ça reste un supplément totalement dispensable et trop axé sur le fan-service.

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Le plan-séquence au service de la narration et du temps. C'est bien là, à mes yeux, la prouesse de Sam Mendes, être parvenu à s'approprier cette technique de mise en scène pour offrir une oeuvre particulièrement immersive sans verser dans l’esbroufe.

On est en temps réel, on vit les événements avec les personnages (parfaitement interprétés), sans triche (plus ou moins) d'où des scènes de tensions particulièrement forte mais aussi des tour de forces techniques et stylistiques.

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Est-il réellement nécessaire de commenter...

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Je reste admiratif de la façon dont Makoto Shinkai est parvenu a rendre l'animation de ses films tout de suite identifiable, par un magnifique travail sur les lumières et les reflets, pour offrir un film à nouveau sublime, ou se mêle fantastique et thèmes divers (des conditions précaires à Tokyo, en passant par l'impact qu'on a sur le monde ou encore l'adolescence) pour un résultat qui m'a fortement touché.

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Il en impose le Johnny quand même !

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Chaque année je me retrouve a apprécié une comédie française unanimement décrié (encore que celle là c'est faite discrète) et vu que j'ai toujours été plutôt réceptif au cinéma de James Huth, les astres étaient alignés dirons-nous.

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Film social s'il en est, Hors Normes ne brille pas par une volonté de révolutionner mais de témoigner. Caméra épaule de rigueur, beaucoup d'acteurs amateurs, une narration sous forme épisodique (avec tout de même un fil conducteur), la part belle est donné au réalisme et le pari est plus que réussi.
Parvenant à maintenir la balance entre gravité et instants plus légers, le film n'en est jamais lourd mais transpire de sincérité (je laisse le soin à ceux qui s'y connaissent de juger de la véracité).
Un beau moment porté par un tandem Cassel/Kateb convaincant.

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Beaucoup de questions, très très peu de réponses. Mouais, pourquoi pas. Bon concept et exploitation intéressante.

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Film dont je gardais un souvenir de jeunesse assez bon... jusqu'à ce que je le revoie.

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Je dois avouer que ce film me fait de la peine. Non pas pour sa piètre qualité mais car j'ai vraiment ressentit de la bonne volonté derrière. Je ne saurais l'expliquer mais j'ai vraiment le sentiment que l'équipe y croyait, que chacun y a mis du sien et que ce film a été fait dans les meilleures volontés du monde, surtout quand je vois les acteurs qui, reconnaissons le, donnent de leur personne.

Mais la volonté ne fait pas un bon film. Un film qui partait déjà avec le postulat foireux de ne pas être fait en animation et donc, par un budget trop serré et une trop grande ambition, n'a à nous proposé qu'1h40 au pays de l'étrange, ou se succèdent des scénettes dont on se fou un peu.

Le film ne raconte pas grand chose, le spectateur ne peut qu'être hermétique à ces personnages qui s’enchaînent sans grande logique et aux expérimentations visuelles qu'on aurait aimé ne jamais voir.

Un beau loupé pour Hooper.

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Molasson

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Si le réalisateur avait un peu mieux soigné sa mise en scène et été moins chiche avec son bestiaire, je pense que j'aurais passé un bien meilleur moment. La première partie est pas désagréable cela-dit.

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Bien que le spectacle gore soit assuré, ce qui reste ce qu'on vient chercher dans ce genre de film, Hostel s'avère beaucoup trop brouillon et creux.
Hormis les scènes sanglantes, j'ai vraiment trouvé le film chiant. Cela dit, Eli Roth montre de bonnes aptitudes pour mettre ça en boite et le concept est des plus intéressant bien que trop superficiellement traité.
Un premier essai qui montre un beau potentiel sans réussir à l'atteindre.

Annotation :

Très agréablement surpris par cette suite.
On sent qu'Eli Roth maîtrise mieux son affaire. Visuellement plus travaillé (certes, un meilleur budget doit aidé). Le concept gagne en profondeur et on s'intéresse enfin à la psychologie des personnages.
Bien plus intéressant que son grand frère en ce qui me concerne.

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J'en retiendrais surtout des scènes de mutilations/cannibales plutôt bien foutu malgré les faibles moyens apparents et un petit taquet envers le militantisme du dimanche fort sympathique.
Le reste est plutôt meh.

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Même une série comme ça à le droit à sa mythologie gâché...

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A la claustrophobie oppressante de la première partie succède un carnage sanglant et fichtrement divertissant.
Forcé d'admettre, The Descent fait son petit effet.

Annotation :

Le cadre, les acteurs et les bestiaux font vraiment le charme de ce "dents de la terre" qui manque clairement de rythme et d'impact (et les morts hors-champs, quand c'est pour la mise en scène pourquoi pas, mais la ça transpire le cache misère).
M'enfin, ce petit safari n'est pas désagréable pour autant.

Annotation :

L'idée de mettre Charlot dans un cirque semblait inévitable. Le clown involontaire se retrouve ainsi dans un lieu où on lui demande de faire rire, permettant au film de distillé un sympathique message sur la condition de clown mais aussi sur le monde du spectacle.
Comme à son habitude, Chaplin déborde d'énergie et d’inventivité pour nous faire rire mais aussi pour nous émouvoir, toujours avec grande maîtrise.

Annotation :

Bien que je ne sois absolument pas convaincu par le "retournement" final, simple prétexte à allonger la durée du film et se permettre quelques excentricités, je dois admettre que le film fait son office, avec à son actif quelques scènes de forte tension.
Ce n'est pas un film qui brille par son scénario mais pour peu qu'on aime bien voir des jeunes gens se faire malmener par des squales, c'est correct.

Annotation :

Un peu confus avec ce film.

D'un côté, j'adore le travail de mise en scène de Jordan Peele. Le film est malsain et angoissant à souhait, grandement aidé par une direction d'acteurs impeccable et des situations particulièrement dérangeantes.

Mais d'un autre côté, j'ai du mal avec les gros sabots qu'emploi le film (malgré un concept qui m'a bien plu) et, si le message est efficacement délivré, j'ai tendance à le trouver un peu bancale sur certains aspects.

Un peu mitigé, j'attendais un peu plus au vu de la hype autour.

Annotation :

Un survival fort bien fichu. Sanglant comme il faut et tension maintenu (du moins avant la fin) dans un huit clos bien exploité.
Les piranhas, puis les crocos, peut-on espérer voir Aja s'attaquer aux requins ? (perso je serais curieux de voir ça)