La liste des films visionnés pour la toute première fois par moi-même durant l'année 2014

Parce que tout le monde en fait une et que ça a l'air cool pour garder une trace. Par contre comme je m'y prends tard j'en oublie peut-être... mais c'est pas bien grave.
Moyenne à la fin de l'année: 7,18. Ca fait beaucoup :)

Liste de

224 films

créee il y a environ 10 ans · modifiée il y a environ 9 ans

Paris Is Burning
8.1

Paris Is Burning (1991)

1 h 11 min. Sortie : août 1991 (États-Unis).

Documentaire de Jennie Livingston

LeJezza a mis 8/10.

Annotation :

Un documentaire sur la communauté gays et trans des "balls" dans les 80's, super intéressant et bien mené. Tu vois vraiment leur cheminement de pensée, leurs aspirations et leur vécu j'ai trouvé ça assez intéressant surtout que l'approche est très immersive sans trop en faire, j'ai été surpris parce qu'à la base je pensais que ça allait pas m'intéresser et au final ça dépeint bien l'univers.

XXY
6.9

XXY (2007)

1 h 26 min. Sortie : 26 décembre 2007 (France). Drame

Film de Lucía Puenzo

LeJezza a mis 8/10.

Annotation :

Un film argentin sur l'hermaphrodisme, ça m'a surpris je me suis rendu compte que je connaissais rien sur le sujet, à quel point on tâtonne sur le sujet même scientifiquement c'est impressionnant et ça rend la situation très difficile pour les enfants concernés et leur famille, très instructif et aussi très très bien réalisé avec d'excellents acteurs.

Doctor Who : The Curse of Fatal Death
7.4

Doctor Who : The Curse of Fatal Death (1999)

Doctor Who and the Curse of Fatal Death

23 min. Sortie : 12 mars 1999 (Royaume-Uni). Comédie, Science-fiction

Téléfilm de John Henderson (I)

LeJezza a mis 7/10.

An Adventure in Space and Time
7.9

An Adventure in Space and Time (2013)

1 h 30 min. Sortie : 21 novembre 2013 (Royaume-Uni). Drame, Biopic

Téléfilm de Terry McDonough

LeJezza a mis 8/10.

Annotation :

Docufiction créé pour les 50 ans de Doctor Who. Après avoir maté la nouvelle série, je suis devenu vraiment obsédé par ce show et j'ai commencé à mater l'ancienne série (qui est à priori excellente mais mieux vaut avoir déjà avoir de l'expérience avec la série pour apprécier parce que la première saison date de 1963) et j'ai maté ce film de 90 minutes sur la genèse de la série. Une très bonne reconstitution des 60's et on voit à quel point personne ne croyait en cette série alors qu'elle est désormais la plus iconique de la BBC. David Bradley (Broadchurch, Rusard dans Harry Potter, et Walder Frey dans Game of Thrones) joue William Hartnell, le Docteur originel, à merveille, sa prestation est très émouvante et tout le film est un très bel hommage. Mais vaut mieux être familier avec l'univers néanmoins (qui est tellement grandiose)

Au bonheur des dames
6.9

Au bonheur des dames (1930)

1 h 29 min. Sortie : 3 juillet 1930. Drame, Romance, Muet

Film de Julien Duvivier

LeJezza a mis 8/10.

Annotation :

Je connaissais de Duvivier son plus célèbre, Pépé le Moko avec la légende Gabin, mais ce film de 1927 m'a vraiment surpris. Tiré d'Emile Zola donc l'histoire est intéressante mais aussi la réalisation est très novatrice pour l'époque, un très bon moment.

Wild and Woolly

Wild and Woolly (1917)

1 h 12 min. Sortie : 24 juin 1917 (États-Unis). Romance, Comédie, Western

Film de John Emerson

LeJezza a mis 6/10.

Annotation :

Un western muet de 1917 assez sympa qui vaut surtout pour la performance impressionnante de la légende Douglas Fairbanks. Ca reste assez léger mais il y a quelques séquences sympas.

La Sirène des tropiques
5.8

La Sirène des tropiques (1927)

1 h 26 min. Sortie : 30 décembre 1927 (France). Comédie, Drame, Romance

Film de Mario Nalpas et Henri Etievant

LeJezza a mis 7/10.

Annotation :

Un autre film muet, dont Joséphine Baker est l'attraction principale. L'intrigue est inutilement compliquée mais au-delà de ça Baker est resplendissante et il y a des séquences de haute volée.

Tout ce que le ciel permet
7.5

Tout ce que le ciel permet (1955)

All That Heaven Allows

1 h 29 min. Sortie : 18 septembre 1963 (France). Drame, Romance

Film de Douglas Sirk

LeJezza a mis 5/10.

Annotation :

Un peu déçu par ce monument du cinéma hollywoodien des années 50. Le film pouvait être intéressant à l'époque mais de nos jours le propos semble quelque peu daté, et les effets sont cheapos même si la mise en scène est très bonne. Jane Wyman est excellente, par contre j'ai du mal avec la tronche de Rock Hudson.

12 Years a Slave
7.3

12 Years a Slave (2013)

2 h 14 min. Sortie : 22 janvier 2014 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Steve McQueen

LeJezza a mis 8/10 et a écrit une critique.

The Five(ish) Doctors Reboot
8

The Five(ish) Doctors Reboot (2013)

31 min. Sortie : 23 novembre 2013 (France). Comédie

Court-métrage de Peter Davison

LeJezza a mis 7/10.

Sherlock Junior
8.3

Sherlock Junior (1924)

Sherlock Jr.

45 min. Sortie : 28 octobre 1924 (France). Muet, Comédie, Action

Moyen-métrage de Buster Keaton

LeJezza a mis 8/10.

Annotation :

Un vrai régal, la scène de la projection offre une magnifique mise en abyme et une délicieuse mise-en-scène, les gags sont bons et le film est emprunt de poésie, avec une excellente scène de course-poursuite à la fin. Buster Keaton est excellent, fidèle à son personnage et très athlétique et lunaire.

Notre pain quotidien
7.8

Notre pain quotidien (1934)

Our Daily Bread

1 h 20 min. Sortie : 12 octobre 1934 (France). Drame, Romance

Film de King Vidor

LeJezza a mis 7/10.

Annotation :

Un vieux film mais qui semble plus d'actualité qu'il n'y paraît. Un espèce de film utopique qui semble être plus intéressant historiquement et idéologiquement que cinématographiquement, mais ça serait oublier les 15 dernières minutes qui sont magistrales.

Les Amants crucifiés
7.9

Les Amants crucifiés (1954)

Chikamatsu monogatari

1 h 42 min. Sortie : 15 mai 1957 (France). Drame, Romance

Film de Kenji Mizoguchi

LeJezza a mis 8/10.

Annotation :

Mizoguchi est vraiment un cinéaste à part dans l'histoire du Japon (selon ceux de la Nouvelle Vague c'est le meilleur). De la génération d'avant Kurosawa, Kobayashi et compagnie, on le place souvent face à Ozu parce que leurs cinémas semblent totalement opposés, que ce soit dans les thématiques ou dans la manière de filmer. Pourtant il me semble qu'ils ont tous les deux des propos similaires. Mais tandis qu'Ozu s'attaque plus à la modernisation du Japon et du fossé générationnel qui entraîne un effacement des valeurs et des cultures, Mizoguchi s'attaque assez violemment au Japon féodal, ses traditions et son hypocrisie. Ses films s'apparentent à des contes (il a d'ailleurs les plus beaux titres de l'histoire du cinéma) mais contiennent néanmoins un propos sévère. Comme toujours chez lui, le pessimisme de ce film peut être vu comme un faux semblant, la complexité des fins de ses films laisse toujours réfléchir et offre plusieurs chemins. En contrastant la poésie du Japon féodal avec l'aspect terre-à-terre d'un monde cruel où règne la hiérarchie et les traditions, Mizoguchi crée un double langage surprenant qui fait mouche à chaque fois. Ici, il est au sommet de son art, le film atteint presque (selon moi) le niveau de son grand chef d'oeuvre Contes de la lune vague après la pluie. Un très beau film. "Dirait-on qu'ils vont au supplice?"

Jour de colère
8

Jour de colère (1943)

Vredens dag

1 h 37 min. Sortie : 16 avril 1947 (France). Drame

Film de Carl Theodor Dreyer

LeJezza a mis 8/10.

Annotation :

Après avoir vu La passion de Jeanne d'Arc, un film muet très ancré dans le parlant, et Vampyr, un film parlant très ancré dans le muet, je m'attaque à un film de la légende danoise clairement dans l'air du parlant. Cependant, Dreyer est toujours avare de mots mais c'est ce qui fait la force de son cinéma, invoquer un imaginaire à travers les images afin de suggérer plusieurs niveaux de lecture quant à ses personnages. Le film est construit en deux parties liées de manière sous-jacente. La première est très proche de La Passion de Jeanne d'Arc dans sa thématique, la seconde, beaucoup plus lente, créer une tension énorme autour de l'évolution psychologique de ses personnages. On le voit à travers le personnage principal féminin, elle passe de naïve et ingénue dans la première partie à calculatrice et fougueuse dans la seconde, et ce avec une maîtrise remarquable, autant de la part de l'actrice devant la caméra que Dreyer derrière. En bref, un autre chef d'oeuvre de Dreyer, très très fort à travers ce récit passionnant et ambiguë

Alexandre Nevski
7.3

Alexandre Nevski (1938)

Александр Невский

1 h 42 min. Sortie : 21 juin 1950 (France). Biopic, Historique, Guerre

Film de Sergueï Eisenstein et Dmitriy Vasilev

LeJezza a mis 6/10.

Annotation :

Le cuirassé de Potemkine m'avait prouvé qu'Eiseinstein pouvait faire des films de propagande qui restaient très intéressants d'un point de vue cinématographique. Et je dois dire que j'ai eu de l'espoir pour celui-à dans les 30 premières minutes très bonnes, mais qui laissent place à un bourrage de crâne et des poncifs très lourds, le film perd de sa saveur au fur et à mesure que le message s'installe. La scène de bataille est à mes yeux ratée dans sa majorité, il y a de bons plans mais beaucoup trop de plans rapprochés qui mettent en avant l'individu au lieu de mettre en avant l'action, ça fausse tout et c'est vraiment lourd, sans compter la musique assourdissante et le montage un peu aléatoire (alors qu'Eiseinstein était pourtant connu pour son innovation au montage, mais à cette époque le gouvernement soviétique ne lui laissait plus autant de liberté qu'avant). C'est un film intéressant, et culte pourquoi pas, mais j'ai été légèrement déçu.

Violent Cop
7.2

Violent Cop (1989)

Sono otoko, kyobo ni tsuki

1 h 43 min. Sortie : 25 mars 1998 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Takeshi Kitano

LeJezza a mis 8/10.

Annotation :

Assez surpris, c'est le premier film de Kitano, à la base Fukusaku devait le réaliser. Et pourtant dès ce film on sent déjà la patte de Kitano. Ca reste très maladroit encore, que ça soit ses personnages ou sa manière de filmer mais déjà on reconnaît ce qui fait son style, et y a déjà sa poésie. Du coup j'ai vraiment apprécié, même si y a pas mal de passages peu crédibles selon moi qui va de pair avec son goût pour la démesure contrastée à la retenue mais qui est pas encore totalement maîtrisée. Et Kitano est vraiment un des acteurs les moins expressifs qu'il soit, mais il a vraiment créer un truc absurde et génial à partir de ça. En bref, un bon film et le final en fait un très bon film.

New York-Miami
7.9

New York-Miami (1934)

It Happened One Night

1 h 45 min. Sortie : 12 septembre 1934 (France). Comédie romantique, Road movie

Film de Frank Capra

LeJezza a mis 8/10.

Mad Max
6.8

Mad Max (1979)

1 h 33 min. Sortie : 13 janvier 1982 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de George Miller

LeJezza a mis 7/10.

Annotation :

Un univers intéressant mais j'ai l'impression que le film n'en effleure que a surface, apparemment le 2 est mieux je verrai ça. Ici y a de belles séquences, l'ambiance est crade mais par moment pas assez je trouve, certains choix artistiques sont assez ridicules je trouve. Néanmoins le film est intéressant et original dans son traitement (puisque le scénario dans sa trame, si on retire tout ce qui fait l'univers de ce truc, est assez basique). J'aime bien ce genre de futur proche dystopique, je pense que ça peut être mieux je verrai bien le 2, en plus j'étais déçu Mel Gibson est vraiment lisse dans le film.

Les Communiants
7.2

Les Communiants (1963)

Nattvardsgästerna

1 h 21 min. Sortie : 30 avril 1965 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

LeJezza a mis 7/10.

Annotation :

Vraiment spécial, même si Bergman est en plein dans ses thèmes de prédilections, à savoir la foi, la spiritualité et la nature humaine, le traitement est assez spécial parce que le film ne contient quasiment que des confrontations. C'est très sobre, assez fascinant, le casting, composé d'habitués, est excellent (Ingrid Thulin en tête, toujours dans des rôles complexes, contradictoires et extrêmement difficiles). Le film est hyper intéressant dans son propos, mais il est selon moi loin des chefs d'oeuvre que sont Persona, Le Septième Sceau ou Cris et Chuchotements. Néanmoins, il me semble que Bergman a dû beaucoup s'investir psychologiquement dans l'écriture car il y a une vraie réflexion dans ce film. Après c'est un film difficilement abordable, surtout pour quelqu'un qui ne connaît pas du tout le cinéma de Bergman

Les Vikings
7.2

Les Vikings (1958)

The Vikings

1 h 56 min. Sortie : 15 décembre 1958 (France). Action, Aventure, Historique

Film de Richard Fleischer

LeJezza a mis 7/10.

Annotation :

J'aime beaucoup le cinéma de Fleischer, c'est toujours à la fois grandiose et divertissant, malgré pas mal de défauts néanmoins c'est toujours bon, voire très bon (Soleil Vert était en avance sur son temps). Ici c'est la même chose, des paysages merveilleux, une reconstitution historique bluffante et une trame intelligente et surprenante. Le film n'est pas exempt de défauts, de séquences un peu longues qui veulent en faire trop, et la bataille finale est pour moi confuse et peu palpitante (alors que le film est assez connue pour cette séquence, mais ça a mal vieilli à mon goût). Néanmoins le film vaut vraiment le détour, c'est très bien fait, assez passionnant et le casting est excellent: Kirk Douglas surprend dans ce rôle d'anti-héros belliqueux avec lequel le spectateur ne sait pas trop se positionner; face à lui, Tony Curtis (sûrement un des acteurs les plus polyvalents de l'époque) est impeccable dans ce rôle assez sombre, et enfin, il y a la magnifique Janet Leigh.

Le Bal
7.1

Le Bal (1983)

1 h 52 min. Sortie : 21 décembre 1983 (France). Historique, Comédie musicale

Film de Ettore Scola

LeJezza a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ca c'est vraiment du cinéma comme je l'aime. Le réalisateur italien filme une salle de bal parisienne au gré des différentes époques (des 30's aux 80's, dans le désordre) et tente un pari fou et risqué. Ici, il n'a que les regards et les corps qui parlent, pas un mot n'est prononcé (ou du moins entendu, si ce n'est dans la bande-son). Les corps se rapprochent et s'éloignent et les rencontres se font et se défont au fil des époques à travers une mise en scène magistrale. C'est un pari artistique extrêmement osé mais Scola en fait une merveille, toutes les émotions, tous les discours et toutes les histoires se transmettent visuellement, on y lit le désir, la timidité, la joie, la peine, la haine, la gêne, l'envie, la nostalgie, l'amour... Tout est orchestré d'une main de maître, il n'y a pas un faux pas ou une hésitation qui n'est pas voulue, les acteurs sont extrêmement bons mais je pense que c'est surtout dû à la direction d'acteur. Enfin bref j'ai été enchanté, en tout cas en 1983 les Césars ne s'étaient pas trompés.

Amour
7.7

Amour (1971)

Szerelem

1 h 24 min. Sortie : 1971 (France). Comédie dramatique

Film de Károly Makk

LeJezza a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Le Jour des morts-vivants
7.1

Le Jour des morts-vivants (1985)

Day of the Dead

1 h 43 min. Sortie : 10 décembre 1986 (France). Épouvante-Horreur

Film de George A. Romero

LeJezza a mis 8/10.

Annotation :

Le film me confirme vraiment que Romero est au-dessus de tout concernant les films de zombies, et j'ai pas encore vu Zombie qui est considéré comme son meilleur. Si 20 ans plus tôt, la Nuit des Morts Vivants introduisait le monde au genre zombie, ce film emmène la thématique bien ailleurs et aborde des sujets qui, en y réfléchissant, sont peu et mal exploités dans les films de genre. Ici, les hommes sont minoritaires depuis bien longtemps, et des millions de zombies arpentent la planète. Il n'est pas question de survie ici comme souvent, mais on a la confrontation entre les deux corps qui sont souvent montrés comme la clé de la solution: le corps médical et le corps militaire. Ici, ces deux entités s'affrontent dans un combat vicieux qui se terminera dans une explosion de gore. L'ambiance est tendu comme un string, l'actrice Lori Cardille est aux Zombies ce que Sigourney Weaver est aux Aliens et Romero tente même une approche comportementaliste des zombies. J'ai été totalement emballé, d'autant plus que les maquillages réalisés par le célèbre Tom Savini sont plus que parfaits, et on a même Gregory Nicotero, qui sera plus tard le maquilleur en chef de The Walking Dead, dans un petit rôle de militaire.

Tabou
7.7

Tabou (1931)

Tabu: A Story of the South Seas

1 h 24 min. Sortie : 1 août 1931 (États-Unis). Drame, Romance, Muet

Film de Robert Flaherty et Friedrich Wilhelm Murnau

LeJezza a mis 7/10.

Annotation :

Le scénario, écrit par Ulmer et Flaherty, romance de manière assez occidental les traditions d'une tribu de Bora Bora. Les images sont belles, l'histoire est classique mais touchante. Bien sûr, le film est auréolé d'une sacré réputation vu les légendes qui l'entourent, de nombreux accidents et mystères (noyades, intoxications...) et par-dessus tout la malédiction lancé par le chaman sur Murnau pour avoir tourné dans un cimetière: le réalisateur décédera un peu plus tard dans un accident de voiture, seulement 8 jours avant la première du film

De la vie des marionnettes
7.5

De la vie des marionnettes (1980)

Aus dem Leben der Marionetten

1 h 44 min. Sortie : 13 juillet 1980. Drame

Film de Ingmar Bergman

LeJezza a mis 7/10.

Annotation :

Téléfilm tourné pendant son exil en Allemagne, un film très bavard qui explore la psychologie et les états d'âme à travers plusieurs confrontations. Du Bergman pur et dur donc

Vidéodrome
7.3

Vidéodrome (1983)

Videodrome

1 h 29 min. Sortie : 16 mai 1984 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction, Thriller

Film de David Cronenberg

LeJezza a mis 7/10.

Annotation :

Un film intriguant, perturbant et très original. Certains choix m'ont laissé sur le côté mais de manière général j'ai beaucoup apprécié cet univers et ce récit étrange, c'est également très bien filmé, et y a une ambiance angoissante. Le charisme de James Woods joue beaucoup, il est excellent dans ce rôle dynamique d'un homme qui perd peu à peu le contrôle de sa raison.

Bonjour
7.8

Bonjour (1959)

Ohayô

1 h 30 min. Sortie : 12 mai 1959 (Japon). Comédie

Film de Yasujirō Ozu

LeJezza a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Presque 30 ans plus tard, Ozu reprend les fondements de son Gosse de Tokyo mais la thématique et le traitement sont plutôt différents. Il s'agit certainement d'un de ses films les plus légers, et de fait, un des plus abordables. Cependant la simplicité n'est qu'apparence, Ozu avait un véritable don pour créer des contes modernes qui cache une certaine complexité. A travers un regard à la fois tendre et ironique sur la modernisation du Japon de l'époque, le réalisateur confronte deux générations, les enfants et les adultes (comme dans Gosses de Tokyo donc) et met ainsi en lumière la vacuité et la futilité des discours du quotidien. Il propose une peinture paradoxale dans laquelle cette hypocrisie futile semble néanmoins être le ciment d'une société civilisée. A travers plusieurs comiques de situation il fait évoluer ce petit monde en prenant tout son temps, et c'en est que plus agréable. Son style se fait énormément ressentir également, beaucoup de pillow shots (sa marque de fabrique) et une caméra complètement statique qui néanmoins rend compte du temps qui passe grâce à une écriture cinématographique unique. Les images sont très belles, les acteurs très bons, surtout les enfants. Un film agréable qui fait beaucoup de bien.

Tongues Untied, Black Men Loving Black Men
7.7

Tongues Untied, Black Men Loving Black Men (1989)

55 min. Sortie : 1989 (États-Unis). Société

Documentaire de Marlon Riggs

LeJezza a mis 7/10.

Pygmalion
7.4

Pygmalion (1938)

1 h 35 min. Sortie : 10 mars 1939 (France). Comédie, Romance

Film de Anthony Asquith et Leslie Howard

LeJezza a mis 6/10.

Annotation :

Une adaptation de la pièce de Bernard Shaw qui modernise le mythe de Pygmalion. La comédie est bonne et les situations sont ingénieuses mais j'ai trouvé le propos maladroit ça m'a un peu gêné, et je n'accrochais pas du tout au personnage principal incarné par Leslie Howard, qui est pourtant très bon dans le film.

Winter's Bone
6.7

Winter's Bone (2010)

1 h 40 min. Sortie : 2 mars 2011 (France). Drame

Film de Debra Granik

LeJezza a mis 6/10.

Annotation :

C'est le genre de film que j'aime beaucoup, une incursion lente et intense dans l'Amérique profonde, ses secrets, ses mis-de-côté et ceux qui luttent malgré la fatalité. Une histoire qui devient de plus en plus intéressante, vraiment un très bon rythme avec un très bon cadre, c'est très bien filmé. On est vraiment pris par l'histoire et Jennifer Lawrence dans son premier grand rôle est vraiment excellente.

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