LA DERNIÈRE SÉANCE (Année 2015)

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Pris en sandwich entre Sweeney Todd et Dark Shadows, ce BURTON est un film désincarné et un VRAI échec artistique.

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Voir plutôt le superbe "Le mépris" du même auteur. Celui-ci je reste à quai à chaque vision.

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Très très difficile à revoir. La direction d'acteurs se limite à quelques grimaces et haussements de sourcils. Revoir impérativement le film de FREARS, Les liaisons dangereuses.

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Un serial moyen à la mise en scène sclérosée. 1 idée amusante par-ci par là!

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Les bons moments sont rares. Trop poussif à mon goût.

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De Palma rate le coche et livre un polar trop propre et sans aspérités. ELLROY a dû dérouiller en voyant le produit fini. La photo de Zsigmond est l'un des bons points du film. Revoir L.A confidential de Curtis HANSON à la place.

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Le film testament de Tony SCOTT. Pas le meilleur mais de beaux restes.

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Très fidèle à l'esprit d'Hergé. Il ne manquait plus que De BROCA à la mise en scène.

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Schumacher n'était pas encore dans les tréfonds de l'oubli. Tigerland est honnête.

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Un western sec et sans fioritures aidé d'un cast royal. Un peu court tout de même pour prolonger le plaisir.

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Tension sexuelle en milieu sauvage. La parade nuptiale de GABLE est la grande attraction du film jusqu'à un final formellement moche et écrit avec les pieds. Dommage.

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Le remake de NOLAN est un pur film d'atmosphère. Pacino et Williams frappent juste. On aime mais sans passion. La portée de l'intrigue certainement...

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Que reste-t-il du premier film de Kathryn Bigelow 28 ans après ? Le charme indéniable de Pasdar, la dégaine de Henriksen, une love story impossible et le mythe du vampire toujours aussi puissant pas si loin des écrits d'Anne Rice. La fin se crash malheureusement en vol.

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Cette bande post-apo fait son petit effet. Mention spéciale à Benoît DEBIE, chef opérateur et presque "co-auteur" du métrage aux côtés des frangins Pastor.

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Almodovar délaisse les grandes tragédies et se concentre sur le thriller. Un film sur la chair qui ose braconner un poil sur les terres de Cronenberg. On achète !

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Premier film vu à l'âge de 6 ans. L'Amérique des seventies traversée par un outlaw à bord d'une dodge blanche et poussiéreuse. Un héros sans cape ni botte mais consommateur de stupéfiants perdu entre le passé et le présent. Une confusion bien appréciable pour le spéctateur.

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Anti spectaculaire, ce road movie prend le poul de son époque.Double négatif absolu de 'Point limite zéro" ou` tout se joue sur une course poursuite entre une GTO et une Chavy avec la frustration au bout de la route. Le film gagne à chaque vision.

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Jean Jacques Annaud clot les années 80 avec un film animalier d'une ambition rare, mariage heureux du western, de Disney et de Rossif. Les oreilles de Tcheky Karyo bourdonnent encore...

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On a peut être raté un chef d'œuvre mais la mise en abyme est réussie. Jean Claude détend les biceps et nous transperce le cœur. Touchant.

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Un couple impossible, deux personnages immatures en fuite, des références aux comics books... Pas de doute, on tient la matrice de "True romance". De ce film adoré par Tarantino, on retiendra la plastique de Kaprisky, ce chien fou de Gere, une Cadillac rose et le Surfeur d'argent. C'est déjà pas mal !

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Pollack, l'un des grands oubliés du nouvel Hollywood rappelle à ceux qui l'ont effacés de leur mémoire de cinéphile qu'un western sous la neige avec un trappeur solitaire comme héros, peut nous captiver pendant 2 heures. Un joli coup certes mais pas son meilleur.

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Œuvre laissée sur le bas-côté de la filmo de Michael Mann. Visuellement imparable avec son scope photographié avec classe, narration classique et interprétation sans failles. Et dire que ce cinéaste a fait mieux... Qui a dit Miami vice??

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Une Palme d'or à Cannes en 2011. Un film de symboles. L'infiniment grand côtoie l'infiniment petit. Une composition picturale proche de la perfection jusqu'à ce que Malick se perde dans un final grossier indigne du bonhomme. Ça fait mal d'en parler et pourtant impossible d'oublier le film.

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Bigelow signe un divertissement classieux et fait boire la tasse à ses spectateurs. Sur la mer et dans les airs, les Dieux s'affrontent et l'adrénaline explose. Quasi mythologique. Réalisé en 1990, le film n'a pas pris une ride. Quelques cinéastes devraient en prendre de la graine.

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Zombie écarte d'un revers de main le film de Snyder. Pourtant si l'on considère le film autrement qu'un simple remake, on risque de passer un bon moment. Une Introduction viscérale et un épilogue apocalyptique pas loin de l'esprit de Fulci dans l'enfer des zombies. Snyder atteindra rarement cet état de grâce dans sa carrière à part pour... Watchmen.