L'épopée musicale plus ou moins Rock d'un Cornflake Poilu

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L'album touche à tout, on passe de proto-Thrash Metal à l'Opéra, en passant par le chant des marins.
Queen II est une sorte de maquette pour le futur classique qu'est A Night At The Opera. Mais il mérite tout autant qu'on en parle.

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Oui Abbey Road est certainement le meilleur album du groupe, oui Sgt. Pepper et l'album blanc sont tous deux mythiques, tout comme Revolver ou Rubber Soul.
Mais Please Please Me suinte une certaine sincérité et urgence qu'on ne retrouvera plus. Les blousons de cuir ne sont encore pas si loin et les coupes pas encore formatées. C'est tout une époque que cet album reflète.

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Tout le monde connait Pet Sounds, de même pour les sessions chaotiques de Smile. Les éternels et réels concurrents des Beatles ont eux continué dans les années 70.
Même si Carl Wilson n'est pas Brian, ça ne veut pas dire qu'il n'a aucun talent...bien au contraire. L'album est aussi la première apparition au sein du groupe des superbement talentueux Ricky Fataar et Blondie Chaplin (allez aussi voir Holland du coup, c'est tout aussi bon).

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On reste avec la fausse concurrence.
Il existe bien des choix possibles, des périodes et ambiances tellement différentes au sein des Rolling Stones. Le choix est à la fois super facile (Let It Bleed, Exile On Main Street...) et extrêmement difficile si on ne veut pas céder à la facilité.
Alors pourquoi Goats Head Soup ? Alors pas pour Angie, c'est bon on connait littéralement la chanson. Non, c'est pour tout le reste. Ce Rock crade et funky, cette ambiance pas joyeuse du tout mais aussi la présence du sous-estimé Mick Taylor et du toujours au top Billy Preston.

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J'avais l'intention d'éviter au maximum les Best Of et autres compilations mais comment représenter le King sans mettre juste son premier ou son deuxième album ? Une tâche ardue !
Mais dans ce cas pourquoi ne pas tout mettre ? Enfin presque tout, tout ses débuts. Il s'agit d'une parfaite collection du futur Roi en devenir, si jeune et pourtant déjà un symbole de royauté.

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Si Elvis avait été une femme et qu'il était encore vivant, il serait Wanda Jackson.
Tout comme le King, il y a beaucoup de choix, du bon et du moins bon. Mais comment refuser un album produit et enregistré chez Jack White.

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Le Elvis blond platine, l'ancien Roi de l'underground qui revient de très très loin.
Il signe ici un album qui oscille en Rock pur, Pop satinée comme lui seul sait faire, nostalgie et mélancolie. Un véritable accompagnement à sa biographie.

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On reste avec un blond platine coiffé tout en volume.
Brian Setzer semble venir d'un temps qui n'existe, même encore aujourd'hui. Le Rock coule dans ses veines, il n'y a plus une once de sang.
Avec une production moins 80s on pourrait croire à un grand oublié des greasers des 50s.

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La plupart des gens vont recommander le second album Veni Vidi Vicious et personnellement j'ai une préférence éternelle pour Tyrannosaurus Hives. Alors pourquoi Black And White ?
Pour cette prod' absolument parfaite (en partie signée Pharrell Williams ?!), pour cette énergie communicative (présente sur tous les albums de groupe soyons honnêtes), pour les risques pris en tentant des styles différents, et limite juste pour Won't Be Long.

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En général on préfère Ronnie James Dio et c'est logique, c'est le chanteur original et tout ce qui va avec.
Oui mais Graham Bonnet ! Avec son look à la James Dean, il a pas l'air tout à fait à sa place (surtout selon Ritchie Blackmore...cet idiot avec ses remarques limites homophobes...). Même s'il a l'air trop normal au milieu du reste du groupe, ce mec a une voix en béton armé (encore aujourd'hui), un coffre digne des Dieux j'vous dis !

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Et du coup voilà pourquoi je n'ai pas mis un album de Rainbow avec Dio dedans. Juste pour pouvoir placer un album et un groupe un poil moins connu mais qui mérite toute votre attention.

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On garde un peu de Dio et sa voix en Or. Mais on embarque aussi Glenn Hughes qui s'égosille comme toujours et la chaleur vocale de David Coverdale.
Finalement c'est la rencontre entre Rainbow et Deep Purple...sans Blackmore !

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J'ai même pas à me justifier.
Mais comme dirait Lemmy : "C'est le meilleur."

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C'est bon, tout le monde le sait, Cosmo's Factory est le meilleur album du groupe. Et j'oserais même dire que c'est l'un des meilleurs albums de tous les temps.
MAIS !
Pendulum c'est l'approche d'une fin certaine. Le départ de Tom Fogerty, son frère John qui fait encore tout (prod' et écriture), aucune reprise, le groupe qui prend des risques...et Rude Awakening #2.

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Sabbath en pur mode Sabbath.
Même si Paranoid est l'album le plus connu, qui regroupe tous les tubes du groupe. Je pense que c'est sur Vol. 4 qu'Ozzy, Tony, Bill et Geezer atteignent leur apogée.

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Entre In Dreams et Crying le choix était difficile.
Avec une telle voix, si douce, si clean, comment ne pas tomber sous le charme.
Je sais plus où j'avais lu ça, mais son plus proche ami Johnny Cash disait en plaisantant "avec sa voix, s'il avait été beau, on aurait eu aucune chance avec les filles".

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En parlant de Johnny Cash...
L'un de ses derniers albums mais l'un de ses plus touchants et de ses meilleurs.
A 70 balais il arrive à nous faire croire que Hurt (de Nine Inch Nails) a toujours été sa propre chanson.

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Entre Punk et Gothique, c'est l'album parfait pour faire une dépression.
J'aurais pu tout autant inclure Closer, les deux se valent honnêtement.

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Je préfère In Through The Out Door ou même encore le premier album éponyme. Avec Led Zeppelin le choix est très difficile.
A force de voir II ou IV, il est bien de réhabiliter le reste de la discographie de ce groupe.

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J'ai hésité avec au moins 3 albums différents.
Soyons de suite complètement honnête et transparent, Station To Station est LE meilleur album de Bowie et dire le contraire serait un mensonge (et si vous n'êtes pas d'accord allez donc le réécouter ou changez d'oreilles).
The Man Who Sold The World (aka The Metrobolist) était l'autre solution viable, vu que c'est son seul disque purement Rock.
Mais Scary Monsters représente parfaitement le Thin White Duke, la fragilité de sa voix, ses sentiments réellement mis en valeur, pas encore happé par la Pop 80s pleine de kitsch et encore dans son ambiance berlinoise. Un album parfaitement parfait !

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Comme pour David Bowie, le choix est difficile et tout le monde connait déjà son meilleur album (The Idiot, qui d'ailleurs est une sorte de suite à Station To Station).
Il y a bien Lust For Life (toujours produit par Bowie) ou l'un des 3 premiers albums des Stooges, que des choix valables. Même Post Pop Depression était sur ma liste des choix potentiels.
Mais American Caesar c'est toute une époque, cette superbe reprise de Louie Louie, Highway Song qui résonne comme une suite au Passenger, que du bon. Moralité notre iguane préféré mérite ce titre de César Américain !

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Bat Out Of Hell est un chef d’œuvre et aucun album de Meat Loaf ne lui arrive à la cheville...c'est vrai mais ça ne veut pas dire qu'il faut jeter le reste de sa discographie (il y a quand même à boire et à manger).
Bad Attitude signe un bref retour de Jim Steinman et aussi une courte apparition de Roger Daltrey. On reste encore et toujours dans une ambiance à la Bruce Springsteen version comédie musicale et tout en grandiloquence.

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On parle toujours de la période Disco du groupe, qui finalement va plus loin que les autres groupes et chanteurs éphémères du genre musical.
Mais en fait les Bee Gees c'est tellement plus que ça, écoutez donc Odessa pour vous rendre compte de l'engin des 3 fréros !
C'est surtout sur 1st que les Gibbs atteignent le summum, tubes sur tubes Beatlesiens.

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L'un des meilleurs albums de la décennie ? A vous de juger.
Le Power Couple et un François-Ferdinand d'Autriche en pleine forme depuis la première Guerre, des jeunes et des moins jeunes qui s’entremêlent comme s'ils avaient toujours été ensemble dans un seul et même groupe. Ironie et décadence, je sais pas vous mais j'ai envie de danser.

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Parce qu'il n'y a pas que Nirvana ! Même si c'est bien.
Dave Grohl prouve ici qu'il y a bien une vie après la mort. Avec ce premier album qu'il enregistre plus ou moins tout seul, le batteur chevelu et sosie officiel d'Alanis Morissette donne le meilleur de lui-même sur l'un des albums Rock les plus cools des années 90.

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Habitués à des albums colorés, là c'est pas spécialement le cas mais purée cette pochette est magnifique. Elle l'est d'ailleurs tout autant que son contenu.
Entre chansons Pop, Punk gentillet et Rock défouraillant. On ne s'ennuie pas avec certainement les meilleures composition de Rivers Cuomo (sosie officiel à lunettes de Kurt Cobain, certains disent qu'il a juste changé de nom et de look).

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Prince, ou dans ce cas précis le "Love Symbol", aura touché à tout niveau style et son. Mais dans ce chaos et désordre, et surtout son long combat contre Warner, c'est à toute vitesse qu'il enregistre un vrai album Rock complètement sous-estimé.

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Très peu connu, TROP PEU connu, Esquerita est pourtant l'un pionner d'un Rock déjanté dont Little Richard s'inspirera grandement.

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Tout le monde connait par cœur London Calling, qui est très certainement le meilleur album du groupe.
Mais Sandinista est l'exemple parfait des Clash qui sont bien au-delà du Punk et qui font ce qu'il leur chante, Funk, Reggae, Jazz, Gospel, Rockabilly, Folk, Dub, Calypso, Disco, Rhythm and Blues...

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On aime taper sur Courtney, parler de ses déboires et se la jouer tabloïd à la con. Certains s'amusent même à tergiverser sur des histoires de complots...STOP !
Écoutez donc cet album.
Le talent d'écriture de Courtney et Eric Erlandson est absolument évident. C'est pas super joyeux, sincère et parfois plein de rage. En même temps avec ses thèmes oscillants entre suicide, maternité, dépression, séparation, féminisme, abus sexuels...je vous passe les détails mais sérieusement il mérite le détour.