L'aventureux Robert Wyatt

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1962-1973

Batterie, chant, guitare, piano, cornet, orgue, violoncelle

Canterburied Sounds est une série de quatre CD d'enregistrements d'archives de la scène de Canterbury compilés à partir de la collection privée de Brian Hopper. L'ensemble comprend des morceaux inédits d'avant Soft Machine et Wilde Flowers ainsi que certains des premiers enregistrements connus de Robert Wyatt, Wilde Flowers, Soft Machine et Caravan.

La première édition en 1998 a été publiée sous forme de quatre CD distincts. En 2013, Voiceprint a réédité les quatre disques dans un seul coffret.

A l'époque RW jouait principalement de la batterie et chantait occasionnellement en s'accompagnait parfois à la guitare, au piano, au cornet, à l'orgue, voire au violoncelle.

Pour plus de détails, je vous renvoie vers Wikipedia :
https://en.wikipedia.org/wiki/Canterburied_Sounds

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1967 - 1971

Batterie, chant, piano

Enregistrements de la BBC pour l'émission de John Peel "Top Gear". Ce disque comprend également des sessions réalisées en 1967 avec Kevin Ayers.

Pour un groupe qui, sous sa forme `` classique '', n'a sorti que quatre albums (numérotés à la main), la récente vague de sorties autour de Soft Machine peut sembler une nostalgie injustifiée. D'autant que beaucoup d'entre eux ont été des bootlegs de qualité plutôt désagréable. Ce qui n'est pas le cas ici.

Hux Records a enfin terminé un travail tenté par le label, Strange Fruit (The Peel Sessions) au début des années 90. Enfin, ceux qui sont au courant peuvent se prélasser dans les trésors sonores perdus qui ont moisi dans les voûtes de la BBC. Et pour le reste d'entre vous, voici un aussi bon endroit pour commencer à creuser la scène de Canterbury que n'importe quel autre ...

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1967

Choeur sur le morceau "Day Tripper"

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1967 - 1968

Batterie, voix

Deux enregistrements en 1967 dans deux des salles qui abritaient le légendaire club underground londonien Middle Earth et un troisième enregistrement ailleurs en 1968. Ces enregistrements n'ont apparemment été «déterré» que récemment. Cuneiform Records continue de faire son excellent travail et ses fouilles archéologiques d'enregistrements britanniques en direct tout en offrant cette réserve :

Les bandes sources de ce CD ont été enregistrées à l'aide d'un équipement semi-professionnel dans des conditions difficiles, à un volume extrême dans un sous-sol en béton. Compte tenu de leur âge, de leur rareté et des limites techniques de la sonorisation d'il y a 40 ans, nous pensons que la musique présentée est très agréable, mais ces enregistrements ne sont pas du tout proches des standards actuels !

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1967 - 1968

Batterie, chant

Collection des premiers enregistrements de Soft Machine vendus en deux volumes distincts.

Turns on, Vol. 1 attrape le groupe nouvellement formé dans leurs premiers enregistrements en studio et performances live du début à la mi-1967, tous antérieurs au premier album. La programmation sur la plupart des 16 titres se compose de Robert Wyatt, Mike Ratledge et Kevin Ayers. Daevid Allen apparaît sur quatre enregistrements en studio. Le répertoire s'inspire beaucoup du recueil de chansons de Wilde Flowers, Ayers, Hugh Hopper et Brian Hopper ayant écrit la plupart du matériel (Wyatt et Ratledge commençaient seulement à soumettre du matériel). La qualité sonore va de médiocre à très faible.

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1967 - 1968

Batterie, chant

Cet album est une continuation de Soft Machine Volume 1. Au fur et à mesure que l'année 1967 avançait, l'exposition musicale de Soft Machine et leurs spectacles incorporaient des expériences audiovisuelles complètes de l'époque pour inclure des affichages lumineux. Ce sont ces émissions dont sont tirées les pistes du volume 2. Les chansons incorporent les œuvres de Kevin Ayers, Hugh et Brian Hopper et il y a des morceaux de Mike Ratledge et Robert Wyatt qui se développeront plus tard dans de longues suites et formeront l'épine dorsale de leurs enregistrements live et concerts.

Cet album capture Soft Machine avant sa période classique avec un style distinctif créé par Robert Wyatt et Kevin Ayers des Wilde Flowers avec Daevid Allen et Mike Ratledge. Le groupe s'est livré à une improvisation considérable avec de longs sets continus parfois bruyants. Quelques morceaux brillants avec des illustrations élégantes qui seront un must pour les adeptes de la scène musicale de Canterbury.

Ce CD est clairement pour le fan inconditionnel. Si certaines de ces répétitions illustrent le développement rapide du groupe, d'autres sonnent comme un matériau de remplissage pour pousser la durée du CD à son maximum. Cela étant dit, les fans apprécieront certains de ces enregistrements, en particulier le premier "Clarence in Wonderland"; le "Hope for Happiness" de 13 minutes; et "Lullaby Letter" de Wyatt, même si nous pouvons à peine entendre sa voix. La qualité sonore est malheureusement médiocre.

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1967

Batterie, chant

Le premier single britannique de Soft Machine. C'est l'une des premiers morceaux psychédéliques britanniques, antérieure d'un mois à "Arnold Layne" de Pink Floyd.

Un des rares morceaux on l'on trouve la présence de Daevid Allen, à la guitare sur un morceau, à la basse sur l'autre, et inversément pour Kevin Ayers.

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1968

Choeur sur "River Deep, Mountain High"

River Deep, Mountain High est une chanson de Ike and Tina Turner, sortie en 1966.

https://www.youtube.com/watch?v=1FkQ4qi_xqE

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1968

Batterie et chant

The Soft Machine est le premier album studio de Soft Machine. Après la première tournée nord-américaine avec le Jimi Hendrix Experience, Soft Machine et Hugh Hopper se retrouvent en «congés» à New York avant de repartir. Ils décident donc de profiter de cette petite pause pour enregistrer leur premier album et honorer la première moitié de leur contrat avec Probe Records. Mais l'album aurait bien pu n'être jamais sorti. En effet, vers la fin de la deuxième tournée, les choses allaient de moins en moins bien pour le groupe. À la fin de celle-ci, ils prennent la décision de se séparer. Il faudra l'insistance de Probe (avec un argument de force : le contrat de deux albums) pour les faire revenir sur leur décision.

Kevin Ayers : basse et chant
Mike Ratledge : orgue et piano

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1968

Batterie et tambourin sur 5 morceaux

"Joy of a toy" est le premier album de Kevin Ayers, membre fondateur de Soft Machine. Sa vision capricieuse et unique est une indication claire de comment Soft Machine aurait pu progresser sous sa férule. Il est accompagné pour cet LP par Robert Wyatt, Mike Ratledge et Hugh Hopper.

Après une tournée de Soft Machine aux USA avec le Jimi Hendrix Experience, Ayers décide de se retirer du business musical.

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1969

Volume Two est le deuxième album studio album de Soft Machine.

Quand Robert Wyatt revient à Londres en novembre 1968, il reçoit un appel inattendu de P.J. Probe. Ce dernier lui dit que sa compagnie a adoré le premier album de Soft Machine et leur demande d'enregistrer le deuxième qu'ils doivent à Probe. Wyatt lui dit que le groupe s'est séparé et Probe lui demande de le reformer pour honorer la fin de leur contrat des deux albums. Wyatt contacte sans grand plaisir Mike Ratledge pour lui annoncer la nouvelle. Tout comme Wyatt, Ratledge n'est pas très encouragé à l'idée de continuer Soft Machine. Toutefois, les deux musiciens sont motivés par la sortie du premier album du groupe. Malheureusement Kevin Ayers leur bassiste, a décidé de quitter le groupe et personne ne réussit à retrouver sa trace à ce moment. Finalement, ils décident de prendre Hugh Hopper qui est, alors, en vacances au Portugal. Il accepte et rejoint le groupe aux alentours de Noël 1968. L'énergie qu'ils retrouvent leur donne l'idée de reprendre définitivement du service et de rejoindre le Jimi Hendrix Experience au Royal Albert Hall le 18 février 1969. Ils enregistrent l'album un mois plus tard.

Hugh Hopper : basse, saxophone alto et guitare acoustique
Mike Ratledge : orgue, piano, flûte et clavecin
Robert Wyatt : batterie et chant

Musicien additionnel

Brian Hopper : saxophone ténor

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1969

Batterie, chant

Ce CD est un bootleg légitimé de la musique du «Volume Two», enregistrée en direct dans le célèbre Paradiso Club aux Pays-Bas. Ils testent les morceaux en tournée, quelques semaines après leur passage en studio.

C'est un très bon album de Soft Machine, sur lequel vous entendrez Robert Wyatt, le batteur de jazz comme nulle part ailleurs. En effet, c'est l'album de Wyatt le chanteur.

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1969

Batterie

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1969

The Madcap Laughs, sorti en 1970, est le premier album solo de Syd Barrett après que celui-ci a été exclu du groupe Pink Floyd. Toutes les chansons ont été écrites et composées par Syd Barrett, sauf Golden Hair (Barrett, Joyce).

Syd Barrett : guitare, chant
David Gilmour : basse, guitare
Roger Waters : basse
Hugh Hopper (de Soft Machine) : basse sur No Good Trying et Love You
Mike Ratledge (de Soft Machine) : claviers sur No Good Trying et Love You
Vic Seywell : cor
Jerry Shirley : batterie
John Wilson : basse
Robert Wyatt (de Soft Machine) : batterie sur No Good Trying et Love You

Production

Syd Barrett : producteur
David Gilmour : producteur
Roger Waters : producteur
Peter Jenner : producteur
Malcolm Jones : producteur
Tony Clark : ingénieur du son
Hipgnosis : photo de couverture

Anecdotes

La femme nue qui apparaît sur les photos de la pochette intérieure était la petite amie de Syd Barrett à l'époque et était uniquement connue sous le nom d'Iggy l'Esquimau.

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1969

Enregistrements live dont une partie du concert donné au Paradiso d'Amsterdam en 1969.

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1969

Opel est une compilation de Syd Barrett sortie en 1988 regroupant plusieurs sessions d'enregistrements de 1968 à 1974. Il reprend des versions alternatives des chansons de ses deux albums solos, ainsi que quelques titres inédits. Toutes les chansons sont écrites et composées par Syd Barrett, sauf Golden Hair, dont les paroles proviennent d’un poème de James Joyce.

Syd Barrett – Guitare, voix, producteur
David Gilmour – Producteur
Peter Jenner – Producteur
Malcolm Jones – Producteur
Roger Waters – Producteur
Gareth Cousins - Ingénieur mix

Musiciens invités sur "Clowns and Jugglers":

Mike Ratledge – Orgue
Robert Wyatt – Batterie
Hugh Hopper – Basse

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1969 - 1971

Les fameuses "Peel Sessions" enregistrées en 1969, 1970 et 1971.

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1970

Batterie, chant

Annotation :

1970

Annotation :

1970

Batterie, chant

Annotation :

1970

Batterie, chant

Il s'agit d'un bon document dont les avantages sont qu'on y entend un Mike Ratledge au sommet de sa forme et que l'album contient un concert en son entier. Malgré une qualité audio moyenne, vous pouvez entendre un groupe qui est littéralement en feu. Les performances sur l'enregistrement sont simplement parmi les meilleures que le groupe ait produites sur scène.
Le gros inconvénient étant que les saxos ne ressortent souvent pas très clairement.

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1970-1972 (album sorti en 1992)

Sous ce titre sont regroupées quatorze pièces (d'une durée allant de trois à vingt cinq minutes) qui ont été composées entre 1964 et 1972. Cette suite préfigure les futurs grands cycles bayliens (les "utopies") comme Erosphère ou Son Vitesse Lumière.

L'expérience du titre est à entendre dans le double sens d'expérimental et d'épreuve. Il s'agit d'explorer la richesse des perceptions sonores, et de jouer sur les différents registres de ces perceptions. À ce titre, le questionnement qui sous-tend toute l'entreprise est celui de la correspondance entre l'extériorité et le pouvoir des phénomènes sonores et l'intériorité de l'écoute (disponibilités et comportements face à eux).

Expérience, à vrai dire jamais achevée, ni jamais achevable. Le projet prévoyait environ dix heures de musique. Il n'en reste finalement que deux. Mais on peut dire que l'œuvre ultérieure du compositeur est en partie la continuation et le développement des problématiques posées ici.

L'œuvre reflète aussi son époque : celle de mai 68, qui apparaît par endroit sous forme de bouffées de sons de sirènes de polices, de rumeurs, etc. "Stimulé sans doute par les circonstances, mon projet en reçut une grande bouffée d'air frais, bien nécessaire avant cette plongée en apnée dans les abysses du studio".

La version intégrale de L'Expérience acoustique fut créée au Festival d'Avignon, cloître des Célestins, en août 1972.

Apparition vocale sur "It" (électro-performance avec Kevin Ayers) 1968-août 1971 - ce morceau contient des éléments de "I did it again" de Soft Machine.

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1970

Après la reformation forcée de Soft Machine, les musiciens du groupe se sont lancés dans de nombreuses expérimentations musicales. De ces expériences ils prendront Brian Hopper, le frère du bassiste Hugh Hopper, au saxophone. Mais le groupe du pianiste jazz Keith Tippett est très intéressé par le groupe et Brian cède sa place à une section de cuivres beaucoup plus compétente composée d'Elton Dean (saxophone alto et saxello), Nick Evans (trombone), Marc Charig (trompette et cornet) et Lyn Dobson (saxophone soprano et flûte). Evans et Charig quitteront quelques semaines plus tard, incapables de supporter l'ambiance régnante. Le quintette restant continue à tourner en Europe et contacte Probe pour renouveler leur contrat. Cette compagnie n'étant plus vraiment intéressée par le virage du groupe, CBS saute sur l'occasion et propose un contrat de cinq albums avec liberté artistique totale au groupe. Finalement, juste après le départ de Lyn Dobson, le groupe part en studio en mai 1970 pour trois semaines afin de mixer Third. Ce disque est souvent considéré comme le meilleur du groupe.

Third est un double album. Chaque chanson s'étale sur une face complète, approche la vingtaine de minutes et développe des climats contrastés les uns avec les autres. Même si chaque morceau est construit par assemblage de parties parfois composées par divers membres du groupe (méthode propre au Soft Machine de cette période, on peut associer chaque morceau à l'univers musical d'un des membres du groupe : Facelift pour Hugh Hopper, Slighty all the Time pour Elton Dean, Moon in June pour Robert Wyatt et Out-Bloody-Rageous pour Mike Ratledge.

Mike Ratledge : orgue et piano électrique
Elton Dean : saxophone alto et saxello
Hugh Hopper : basse
Robert Wyatt : batterie et chant (+ orgue Hammond, Mellotron, Hohner Pianet, piano et basse sur la première partie de Moon in June).

Hors Groupe

Nick Evans : trombone
Lyn Dobson : saxophone soprano et flûte
Rab Spall : violon
Jimmy Hasting : clarinette basse et flûte

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1970

Enregistrement de concert du légendaire ex-compositeur interprète de Soft Machine. Comprend des représentations de Robert Wyatt à la batterie, Mike Oldfield à la basse, David Bedford à l'orgue et Lol Coxhill au saxophone. Tandis que les sessions de la BBC ont diffusé d'autres disques de The Whole World qui ont produit leur album classique Shooting at the Moon, cet enregistrement gratuit de concert de Hyde Park de l'été 1970 donne vie à une expérience de rock délirante et entraînante ! Comment gérer autrement les classiques de Soft Machine Did It Again and Why Are We Sleeping ? On peut soutenir que peu de groupes de cette époque ont proposé de telles expériences musicales et personnalités éclectiques, occasionnées par des défaillances légendaires du professionnalisme public. Restauré aussi complètement que possible à partir d’un exemplaire à deux pistes, le Hyde Park Free Concert 1970 est présenté avec le soutien d’un bouffon créateur.

Annotation :

1970

Le légendaire Soft Machine en concert des Proms. Légendaire parce qu'ils ont été le premier groupe de musique populaire à faire un concert de Proms.

Dans une large mesure, Soft Machine n'a rien à voir avec la musique populaire. C'était un groupe de gauche, loin de tout genre de musique populaire. Ils ont fait leurs propres choses. La documentation de trente-huit minutes de ce qu'ils ont fait à l'époque contient trois de leurs chansons les plus aimées de leur programmation : Facelift, Out-Bloody-Rageous et Nosejob d'Esther. Des versions live des chansons, c'est-à-dire. Les intros avant-gardistes des versions studio ont été supprimées et les chansons sont beaucoup plus directes. J'ai toujours l'impression qu'ils manquent leur dynamique par rapport à d'autres versions live meilleures + les versions studio. Pour être franc, les trois chansons semblent un peu molles.

Mais ces 38 minutes sont offertes sous forme de CD gratuit dans le cadre de la version 2CD remaniée de Third et valent le prix à elles seules. Mais il existe de bien meilleurs albums live de Soft Machine.



Alto Saxophone, Saxello – Elton Dean
Bass – Hugh Hopper
Drums – Robert Wyatt
Keyboards – Mike Ratledge
Mastered By – TY1*
Sleeve Notes – Robert Wyatt
Voice – Robert Wyatt

Notes

Nous avons été invités par Tim Souster, qui a mal passé une soirée à utiliser le ballon pour faire ce que nous aimions. Je crois qu'il a entendu notre deuxième album, nous a demandé sur la base de cela. Il nous a découverts sur le chemin de la découverte de Motown. Via le Who, je pense. Quoi qu'il en soit, il a été courageux de sa part de nous inviter malgré le mépris de l'establishment de la musique chic. Avant notre part, je suis allé à l'arrière pour une corvée rapide et puis le portier n'a pas voulu me laisser rentrer. «Je dois jouer là-dedans», ai-je dit. «Tu dois plaisanter, fils», a-t-il dit, «ils n'ont que de la bonne musique là-dedans». Pas cette nuit-là.

(ROBERT WYATT)

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1970

Choeur sur 2 morceaux

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1970

Mark Charig (cornet), Elton Dean (saxophones), Neville Whitehead (basse), Robert Wyatt (orgue, piano, voix, claviers, batterie), Cyril Ayers (percussions), Dave Sinclair (orgue)

Après deux tentatives infructueuses à la fin des années soixante, "The End of an Ear" est finalement le premier album solo de Robert Wyatt, batteur du groupe de jazz progressif anglais, Soft Machine. Au moment de publier ce disque, Wyatt est déjà sur le point de quitter le groupe pour fonder l'épisodique Matching Mole. Rien d'étonnant, dès lors, d'y trouver comme fil conducteur ce qui a construit la notoriété de chacune de ses formations : une propension marquée pour le jazz. Qu'il s'agisse des adaptations toutes personnelles du "Las Vegas Tango" de Gil Evans, en début et en fin d'album, ou de l'incandescent "To Nick Everyone" qui s'engage sans complexe sur le territoire free, tout nous y ramène. "The End of an Ear" reste toutefois une oeuvre très personnelle, avec cette approche décalée, encore inspirée par l'univers psychédélique d'où il provient ("To Mark Everywhere"). Les deux solistes de cet essai, Mark Charig et Elton Dean, à la fois collaborateurs au sein de Soft Machine et partie intégrante du Keith Tippett Group, parsèment le disque de leurs dialogues enfiévrés. "To the Old World" démontre la volonté de Wyatt de s'essayer, lui aussi, aux expérimentations électroniques, alors que "To Carla, Marsha and Caroline" laisse poindre à l'horizon cette mélancolie dévastatrice qui va très vite devenir la marque de fabrique de l'artiste. Cet album, proprement insaisissable, aux structures floues et polymorphes, est un cas à part dans sa discographie et se dresse comme le trait d'union entre deux mondes aux univers aussi fondamentalement distincts que décisifs. (jeudi 30 mai 2002)