L'audacieux Steven Wilson

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ALTAMONT

Altamont était un duo de musique électronique et krautrock formé de Steven Wilson, alors âgé de 15 ans, et de Simon "Si" Vockings. La musique proposée était enregistrée live sur cassette utilisant des synthés primitifs analogiques et une chambre d'écho fabriquée maison. La cassette fut détruite à sa demande, et rééditée en bootleg ensuite.

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STEVEN WILSON

Tape Experiments 1985-86 est une parution d'enregistrements expérimentaux anciens. Initialement publié gratuitement, la décision fut prise de publier un vinyl en édition limitée après des réactions positives de fans et que des versions pirates soient apparues sur le marché.

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NO-MAN

Basé sur des enregistrements d'archive de 1988 à 1991. Le chant a été réenregistré, ainsi que quelques parties instrumentales, le tout a été remixé début 1999. Les versions originales de la plupart des chansons apparaît sur la cassette Speak en 1993. Deux nouveaux titres ont été enregistrés et un morceau supplémentaire de 11 minutes, proche de l’ambiant, a été ajouté en guise de bonus.

Ce disque est considéré par Wilson comme référentiel et fondateur de l’esprit No-Man : il annonce ce mélange de froide élégance et de romantisme mélancolique, magnifié par le chant de Tim Bowness. A signaler, au milieu des compositions originales du duo, deux reprises inspirées : « Pink Moon » de Nick Drake et « River song » de Donovan.

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PORCUPINE TREE

En 1989, Steven Wilson réalise une cassette de 80 minutes intitulée "Tarquin's Seaweed Farm", sous le nom du groupe Porcupine Tree, deux années plus tard sort une deuxième cassette "The Nostalgia Factory". Porcupine Tree fut incité à publier un double album des deux cassettes, mais Wilson décide finalement de n'y insérer que ce qu'il considérait comme le meilleur des deux dans l'album "On the Sunday of Life..."

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NO-MAN

Premier mini-album compilation de No-Man, il comprend des morceaux extraits des 3 premiers singles et maxis du groupe enregistrés en 1990 et 1991.

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PORCUPINE TREE

Alors que le succès de Porcupine Tree va grandissant, le principal projet de Wilson, No-Man, reçoit d'excellents commentaires de la presse anglaise. Cette réussite donne à Wilson les moyens et l'opportunité de se libérer de son travail et de se donner du temps pour la musique. Wilson engage alors une transition, souhaitant donner à la musique du groupe un style plus contemporain et moins connoté « seventies ».

Cette nouvelle ambition se concrétisa dans la chanson de trente minutes Voyage 34. La chanson mélange la musique ambient de groupes tels que The Orb et Future Sound of London en y incorporant des éléments rocks ainsi que des solos de guitare. Le single met en scène les différentes étapes d'un voyage sous LSD, et la voix de Timothy Leary accompagne l'écoute. La durée du titre était trop importante pour en faire un succès commercial par le biais des radios, cependant il reçoit de bons échos de la part de la scène musicale underground des années 1990, et atteint le Top 20 des singles indépendants.

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PORCUPINE TREE

Voyage 34 est à l'origine composée pour un autre possible double album Up the Downstair. Cependant, à l'approche de sa sortie en 1993, la décision de ne pas y inclure la chanson le réduit à un simple CD. Up the Downstair est salué par la presse, Melody Maker le décrit comme « une pièce maîtresse du psychédélique ... l'un des albums de l'année ». Dans cet album, Wilson persévère dans la fusion entre la dance et le rock et fait appel aux deux musiciens Richard Barbieri — ancien membre du groupe Japan — et Colin Edwin, futurs membres permanents du groupe.

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NO-MAN

Le premier album studio de No-Man sort en 1993 et séduit un public plus large avec sa rythmique presque danceflloor.

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NO-MAN

Second album studio de No-Man, il sort à peine un an après et se démarque de son prédécesseur. On y retrouve des ballades plus intimistes même si quelques titres rappellent les sons dance pop efficaces et directs de "Loveblows and Lovecries".

Notons les participations de Robert Fripp et Mel Collins (King Crimson), Richard Barbieri et Steve Jansen (Japan) et Lisa Gerrard (Dead Can Dance).

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PORCUPINE TREE

Cet album marque un tournant crucial dans l'orientation musicale de Steven Wilson. Auparavant plutôt porté par un registre psychédélique, les compositions de cet album sont dans une mouvance nettement plus progressive, voir même floydienne.

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NO-MAN

Compilation de remixes de l'album "Flowermouth". Cet album présente peu d'intérêt et flirte avec une ambiance techno qui peut paraître incongrue.

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NO-MAN

Mini-album compilation de faces B et raretés enregistrées entre 1991 et 1995.

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NO-MAN

Le titre "Housewaves hooked on heroin" ainsi qu'un remix par Scanner "Housewives hooed on methadone", accompagnés de 3 faces B.

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NO-MAN

Le troisième album studio de No-Man voit le jour en 1996 et adopte une tonalité électronique très poussée dans ses arrangements, tout en marquant un apaisement assez net des chansons, beaucoup plus douces et planantes qu'auparavant. L'aspect très (trop) expérimental de cet album déroute néanmoins nombre de fans, et cet album reste pour beaucoup le moins réussi de No-Man.

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NO-MAN

Mini-album destiné à être le compagnon de l'album "Wild Opera", compilant des réinterprétations et chansons originales issues des sessions de Wild Opera.

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BASS COMMUNION

Bass Communion est la "chose" exclusive de Steven Wilson. Pour l'occasion, il délaisse sa guitare pour la quatre-cordes. La musique proposée par l'album éponyme se caractérise par une fusion électronique de musique ambient, de boucles répétitives et du minimalisme hérité de Terry Riley ou Brian Eno.

L’ensemble de ce 1er opus de Bass Communion est composé de quatre longues pièces, avec nappes de claviers, samples de guitare, basse, percussions légères et bruitages, distillant une musique atmosphérique, aux ambiances tantôt aériennes, tantôt sombres et mystérieuses, parfois humides et caverneuses. Tout au long de l’album, on voyage à travers des paysages sonores étranges, jusqu’au clou du disque, les 25 minutes magnifiques de « drugged » où on reconnaitra un « soundscape » de Robert Fripp (sorte de nappes synthétiques grandioses jouées à la guitare), improvisé et enregistré par le maître au No-Man’s Land studio, puis mis en boucle et retravaillé par Steve Wilson lui-même.

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N0-MAN

EP 4 titres ... les morceaux "Carolina Skeletons" et "Close Your Eyes" seront repris sur l'album "Returning Jesus".

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NO-MAN

CD-R de performances radiophoniques vendu en ligne via le label Burning Shed.

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NO-MAN

Le quatrième album studio de No-Man tranche une fois de plus avec son prédécesseur en abandonnant l'électronique pour se tourner vers une musique plus acoustique, douce et atmosphérique. L'album, qui initialement devait être bien plus long, a été largement amputé par les deux auteurs pour lui donner plus de cohésion et de force.

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NO-MAN

Ce cinquième album studio se veut plus éthéré que le précédent "Returning Jesus" tout en faisant preuve d’une richesse instrumentale jamais atteinte chez No-Man, avec par exemple une utilisation accrue, mais toujours discrète, de la clarinette, de la trompette, de l’orgue et de la flûte.

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Double compilation regroupant des titres enregistrés entre 1988 et 2003.