L'âge d'or du Cinéma Français (1930-1960)

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En Janvier 1929 débute la publication des Aventures de Tintin, c'est également l'année du Jeudi noir le 24 Octobre 1929 à Wall Street et l'année Des trois masques qui est considéré comme le premier film Français entièrement parlant. Adapté d'une pièce de Charles Méré, Il sera présenté au Marivaux le 31 octobre 1929 et sortira le lendemain.

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Au début du cinéma parlant on ne savait pas faire de doublages, les films étaient donc tournées en plusieurs versions, dans plusieurs langues. Die Drei von der Tankstelle est le premier film musical de l'histoire du cinéma allemand, il fut interdit par les autorités nationales-socialistes à partir du 1er octobre 1937. La chanson du film "Avoir un bon copain" deviendra célèbre en France.

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Le premier parlant de René Clair a été tourné entièrement dans les studios d'Épinay. Les toits et les rues de Paris sont l'œuvre du décorateur Lazare Meerson. Il est assisté à la réalisation par Marcel Carné, Georges Lacombe et Jacques Houssin. Le film ne rencontra pas un énorme succès à Paris mais fut fêté dans de nombreux pays, notamment au Japon et en Allemagne, où un sondage le fit couronner "plus beau film du monde pour l'année 1931". L'intrigue sommaire et le peu de dialogues du film le rendaient particulièrement exportable à un moment où le sonore rendait les films de moins en moins internationaux.

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Adapté une première fois par Emile Chautard et Maurice Tourneur en 1913, cette nouvelle version est la première adaptation parlante d'un roman de Gaston Leroux. Le 19eme film de Marcel L'Herbier et son 4eme film parlant. Il s'agit également du premier rôle important pour Roland Toutain qui était à l'époque cascadeur aérien. A noter également, Léon Belières qui jouera dans Le Parfum de la dame en noir en 1931, dans Topaze en 1936, L'assassin habite au 21 en 1942 mais surtout, l'inoubliable directeur de cinéma, Meyerbaum dans Le Schpountz en 1938.

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Le premier film avec Cora Lyne, plus connue sous le nom d'Edwige Feuillère. Avec également Suzanne Dehelly et Fernandel.

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Le 3eme film de Hans Steinhoff qui deviendra sous le Troisième Reich, un des principaux cinéastes du régime nazi. C'est également le premier film réalisé par René Pujol qui a été journaliste, romancier, scénariste et auteur d'opérettes. Il s'agit du premier long-métrage avec Jean Gabin qui totalisera entre 1946 et 1976, 161 millions d'entrées, ce qui le place quatrième du box-office Français, derrière Louis de Funès avec 270 millions d'entrées, Bourvil avec 208 millions et Fernandel, 200 millions d'entrées. A noter au générique, Gaby Basset qui sera madame Gabin de 1925 à 1929.

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Michel Simon connaîtra le succès au théâtre en 1929 dans la pièce éponyme de Marcel Achard sous la direction de Louis Jouvet. Il transformera le rôle de Cloclo pour en faire l'attraction principale de la pièce Il interprète ici son deuxième rôle parlant après L'Enfant de l'amour de Marcel L'Herbier en 1930. Les débuts également de René Lefèvre qui jouera ensuite dans Le Million, Le crime de monsieur Lange et Le Doulos.

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Une comédie musicale qui révélera Annabella au grand public.

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19 mai 1931

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Sacha Guitry adapte sa propre pièce et signe le scénario et les dialogues. Le premier film parlant avec Raimu et le tout premier avec Fernandel. Marc Allégret remplacera Robert Florey à la réalisation au cinquième jour de tournage. L'année 1931 correspond aux débuts à l'écran de Jean Gabin, Michel Simon et Fernandel qui joueront dans plus de cent films jusqu'à leur mort dans les années 70.

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Pour son premier parlant, Renoir adapte la pièce homonyme de Georges Feydeau. Le film est tourné en une semaine, montée la semaine suivante et sorti dans la foulée. Michel Simon et Marguerite Pierry donnent une belle performance de comédiens. Fernandel apparaît dans un petit rôle à la fin du film.

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Le premier film parlant avec André Lefaur, grand comédien de théâtre et de cinéma. C'est lui qui, en 1928, va créer le rôle de Topaze dans la pièce de Marcel Pagnol. Il jouera en 1935 aux cotés de Raimu et Renée Saint-Cyr, un professeur de belles manières désopilant dans L'école des cocottes. Le bal marque également les débuts de Paulette Dubost et de Danielle Darrieux âgée de 14 ans.

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Premier volet de la trilogie marseillaise, adapté de la pièce de Marcel Pagnol qui a été présentée pour la première fois en 1929.

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Premier long métrage de Jacques Tourneur qui est le fils de Maurice Tourneur. Il réalisera quatre films en France et continuera sa carrière à Hollywood. On lui doit notamment La Féline avec Simone Simon en 1942, La Griffe du passé avec Robert Mitchum en 1947 et Rendez-vous avec la peur avec Dana Andrews en 1957.

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Inspiré de la pièce de Kurt Weill et Bertolt Brecht, Georg Wilhelm Pabst réalise son 6eme parlant, en deux version, une Allemande et une Française. A noter dans ce film, un rôle de premier plan pour Florelle. A noter également la moritat qui débute et termine le film, une sorte de complainte médiévale narrant des événements dramatiques. Celle-ci raconte l'histoire du redoutable Mackie Messer, un personnage basé sur le bandit de grand chemin Macheath du Beggar's Opera de John Gay, lui-même inspiré d'un voleur ayant réellement existé, Jack Sheppard. Cette chanson sera reprise par Louis Armstrong en 1956 et deviendra un tube en 1959 avec la version de Bobby Darin.

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Adapté du roman de Georges de la Fouchardière, La chienne fait partie des précurseurs du film noir au même titre que M le maudit, La bandera ou Hôtel du nord. Fritz Lang réalisera La Rue rouge, un remake américain en 1945, avec Edward G. Robinson. Janie Marèse qui interprète Lulu est décédée dans un accident de la route le 14 août 1931. L'auto était conduite par Georges Flamant, son partenaire dans le film dont ils venaient de terminer le tournage.

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Suite du Mystère de la chambre jaune, il y aura deux nouvelles adaptations, en 1949 avec Serge Reggiani dans le rôle de Joseph Rouletabille et en 2003 avec cette fois Denis Podalydès en Rouletabille.

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Le 3eme parlant de René Clair est une satire anti-capitaliste qui aurait inspiré Charlie Chaplin pour Les temps modernes. Quand sortit ce dernier, en 1936, Tobis, le distributeur du film de René Clair voulut engager une action judiciaire pour plagiat. Le réalisateur ne souhaita pas s'y associer, déclarant que c'était pour lui un compliment si le film de l'artiste américain était inspiré du sien. On peut noter dans ce film, comme dans les précédents, de rares dialogues et un style qui rappelle par moment le cinéma muet.

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Un film hors-norme, d'après la pièce de Marcel Gerbidon et Paul Armont. Le deuxième film avec Arletty et son premier rôle important. C'est également le troisième film avec Paulette Dubost qui a débuté dans Nana de Jean Renoir en 1926.