Journal de bord

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Le Tigre (des platanes) accompagne Eténèsh Wassié qui chante sur quelques titres. Je pourrais aussi bien mettre 10: c'est tout ce que j'aime !

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Avec l'incroyable suite que compose ces deux titres: Erè mèla mèla - Mètché nèw, 8 minutes de groove qui firent les belles heures de Radio Nova à la fin des années 80...
https://www.youtube.com/watch?v=vl7vCGI_-4Q

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J'ai découvert la discographie de Jacco Gardner dans le désordre, d'abord avec le groupe "The Skywalkers" plein de pépites pop un peu minimalistes, puis "hypnophobia" l'excellent second album sous son nom et enfin par celui-ci, "Cabinet Of Curiosities", un œil dans le rétro, très pop psychédélique façon premiers Floyd tendance Syd Barrett. Alors que demander de plus ? Une musique des petits matins voire des post-siestes...

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Afro beat, Caraïbes, Shabaka Hutchings dédie aux femmes ce superbe album qui repose sur une forte identité rythmique.
Un beau vinyle Impulse !

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Très bel album free enregistré "live" avec le souffleur Akosh Szelevenyi, Hongrois d'origine, il n'a d'ailleurs pas oublié les folklores de l'Europe de l'est composante de sa musique. Cet album de 98 est probablement enregistré pendant les premières parties du groupe Noir Désir qu'il assurait à l'époque...

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Un album de remix un peu en deçà de sa production habituelle (qui est tout de même assez atmosphérique)...

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Distribution limitée et confidentielle, sans surprise ni évolution par rapport aux sorties précédentes.

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Merci à l'éclaireur qui m'aura mis sur la piste de ce très bel album, même s'il aura fallu un peu de temps avant de pouvoir l'écouter. Je ne connais rien de cette série "Twin Peaks" si ce n'est cette bande-son tout à fait réjouissante, musique un peu "border line"qui rend parfois mal à l'aise mais qui le plus souvent passe des fresques lumineuses aux phases plus interrogatives et inquiétantes...

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"Rigolus" c'est une sorte de meltingpot pot de styles qui s'enchaînent non seulement d'un morceau à l'autre, mais aussi à l'intérieur des morceaux, ce qui provoque d'incessants changements et autant de surprises au pauvre auditeur qui s'accroche aux branches. Le parti pris c'est celui du comique et de l'autodérision, voire de la caricature parfois, on n'hésite pas à tirer sur la ficelle, tout cela est bien joyeux et même parfois extrêmement brillant, il faut dire que Thomas de Porquery, Silvain Rifflet et Laurent Bardainne sont à la manœuvre.
Je mets 8, le dernier point étant décroché par l'impeccable "hit" qui aurait dû faire crouler le groupe sous les royalties,"besoin de toi" :
https://www.youtube.com/watch?v=4v5aCg-gMeY

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Un bel album autour des percussions et des voix, très cool, ça glisse comme du miel. L'album est découpé en quatre morceaux équilibrés, un par face.
On retrouve sur l'album la leader de OOIOO et ex-boredoms, YoshimiO, ainsi que l'excellente Susie Ibarra et Robert Aiki Aubrey Lowe.

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Un album qui poursuit le trip méditerranéen du groupe, nous voici au Liban, l'album prend son temps, s'étire, s'imprègne de sa destination, avec gravité, les prises de son provenant directement du terrain interagissent dans une sorte d'urgence. Un disque qui n'a pas tout dit en une seule écoute, c'est sûr...

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Un album de Jazz-Rock, pas de cette soupe qu'on nous a versé en masse au milieu des 70, non ici on mute gentiment, c'est un peu versatile, on goûte des influences de Soft machine, puis du côté de la musique indienne, du rock plus épais et même du free, ceci pour l'album original. Dans la version "Long Hair" que j'ai écouté il y a des bonus de fous qui épaississent la sauce, en définitive un album qui cherche, débroussaille et ouvre des voies...

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Parfaitement jouissif, grosse présence de Keiji Haino qui vampirise l'album, tant dans les moments forts que dans les moments calmes, des impros et des fulgurances, tout simplement énorme!

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Un album de duos entre John Zorn et Eugene Chadbourne, des enregistrements situés entre èè et 81 c'est à dire plutôt aux débuts de la carrière de john Zorn, à cette période il jouait beaucoup de musique expérimentale, entre jazz et musique contemporaine, ou tout autre chose d'ailleurs, musique de projet et aléatoire...
C'est une réédition italienne dans un coffret vinyle accompagné d'un bon gros bouquin écrit en Italien et en anglais.

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Un bon Sun Ra de 73, période "Space is the place" pour situer, donc très écoutable et sans effort... La première face est superbe, tout juste peut-on reprocher à la seconde, qui se compose du morceau titre, d'être un peu paresseuse. Elle figure, comme Sun Ra aime à le faire, une longue procession, ici mid-tempo, où chants, percussions, anches et cuivres se déversent en une lente avancée.

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Le quatrième volet de l'équipée Dharma (les trois autres dorment sur Music Brain) a été réédité récemment chez Souffle Continu. Celui-ci date de 73, c'est du free jazz, ça a été enregistré dans l'hexagone mais c'est une musique ouverte et sans frontière, libre et rebelle, et même assez sereine sur ce bel album, je l'avais précommandé et il dormait au bas de la pile...

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Joe McPhee en solo, il joue principalement divers saxophones, des percus, du piano, du "space organ"... Ce qui frappe c'est la date, des enregistrements anciens, il est remarqué dans le texte d'accompagnement qu'à la même période Anthony Braxton gravait un autre chef d’œuvre en solo "For alto"! L'album de McPhee est beaucoup moins désespéré, et même un peu fleur bleue, avec ce "Cosmic love" qui surprend...
https://www.youtube.com/watch?v=bCmo30r3OXI

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Jazz, rock, électro et même musique contemporaine, un peu de tout, cet album est un voyage entre les musiques orchestré par Daniel Palomo Vinuesa. Saxophoniste et compositeur, il nous propose un voyage dans le temps, entre l'avant et l'après, à la rencontre de Telsa, Darwin, Galileo Galilei, Pythagore... Bon, on se rassure, pas de prise de tête, juste se laisser embarquer!

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Récemment réédité au Souffle Continu, entre free et jazz-rock pour certaines plages, cet album du groupe Dharma est parfaitement réjouissant, c'est la première apparition du guitariste Gérard Marais au sein de la bande à Sicard et Villarroel, l'osmose est totale et la déflagration sonore est salutaire!

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Un hommage à Pandit Pran Nath de la part de La Monte Young à qui le maître a enseigné la pratique du tambura. Marian Zanzeela se joint à Young pour ce long "bourdon" qui se développe en infimes variations pendant 74 minutes. L'effet est hypnotique et l'intérêt est maintenu par les modulations dont l'intensité se modifie.

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Dans son genre cet album de 2008 est parfait, Julien Lourau, souvent au soprano, nous délivre un album post-bop aux petits oignons. Le pianiste Laurent Coq est responsable de la moitié des compositions, Julien de l'autre, si ce n'est cette reprise de Bacharach "A house is not a home" qui clôt l'album. Tout juste pourra t-on reprocher au groupe un canevas peut-être un peu trop "classique", mais la discographie de Julien Lourau est très éclectique et pour les grains de folie il ne manque pas d'albums à disposition !

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Un album du Magic Malik Orchestra sorti en l'an 2000, pas une nouveauté me direz-vous mais il a gardé les saveurs de l' espoir que l'on mettait dans ce nouveau siècle qui commençait. Un album aux accents venus de partout, la musique celtique (Alti plano), hindou (Pandémonium), Latine (Voleo), Saharienne (Ave maria), les musiciens aussi ont traversé les continents, avec leurs instruments (congas, tablas, cymbalium). Cet album concrétise la démarche de Don Cherry qui l'un des premiers s'est consacré aux mélanges entre les musiques à la recherche de sonorités mondialistes.

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Album signé Maalouf ( compositeur et trompettiste de jazz/variété) et Oxmo Puccino (livret +rappeur/récitant). Une variation autour de l'Alice de Lewis Carroll, ou peut-être un prétexte à visée plus commerciale, le travail demeurant par ailleurs honnête, retenant l'attention de l'auditeur...
On a droit à quelques "montées" du trompettiste, il s'en est fait la spécialité, à la diction souvent appuyée du récitant, le dernier mot de chaque vers en particulier. Bref du bon boulot quand même et du labeur certainement...

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Bah! j'ai envie de mettre 9... Hadji Lazarro je l'écoute depuis ses débuts et j'ai suivi ses aventures, un seul concert pourtant, mais il était bon, alors cet album? "Ballade en mélancolie" le titre résume assez bien le sentiment que l'on ressent à l'écoute de ses petits films, ou plutôt de ses "séquences de vie" qui nous sont chantées, on passe d'un sentiment à l'autre, de la gouaille aux larmes, de la compassion à la révolte... C'est son truc à François: en quelques lignes dessiner au trait un portrait qui vous prend, vous tenaille. Peut-être le dernier des chanteurs réalistes, quelque chose de désabusé en plus, c'est l'âge sans doute...

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Le trio Egyptien est constitué par Alan Bishop (basse & sax alto), Maurice Louca (claviers) et Sam Shalabi aux guitares, voici donc leur troisième album, un chouïa en deçà des deux précédents, mais la face B est tout de même excellente, nous sommes plongés dans une fièvre rythmique qui s'auto-alimente, créant une ivresse en nous plongeant dans un bouillonnement circulaire propre à perdre ses repères!

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Le groupe suédois "International Harvester" est la réincarnation du groupe mythique "Pärson
Sound" qui deviendra plus tard "Harvester" puis "Träd Gräs Och Stenar" (Arbres, Herbe et Pierres). Sov Gott Rose-Marie a été enregistré en 1968, en pleine période psychédélique, ça s'entend, se respire et en fait toute la saveur, au-delà même des qualités musicales...

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Après "International Harvester" le groupe suédois modifie son nom en "Harvester" et sort "Hemat" en 69. Après l'expérimentation folle des débuts puis l'adoption des codes psychédéliques (folk, contestation politique) Harvester creuse le sillon, s'ouvre à l'orient, aux longs gigs, et même, avec un peu d'humour au chant traditionnel sur cet album, la reprise de "Everybody needs somebody to love" qui se traîne lourdement ne manque pas de piquant non plus...
Côté vinyles, un troisième coffret consacré au groupe International Harvester et Harvester vient de sortir. En plus des deux albums officiels il contient trois albums consacrés aux concerts, des enregistrements d'époque, Remains , 2&3.
Le premier coffret était consacré au groupe Pärson Sound et le second à Träd Gräs Och Stenar.

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Oxyd est un collectif français (Alexandre Herer, piano Rhodes, Julien Pontvianne, sax ténor,Olivier Laisney, trompette, Olivier Degabriele, basse et Thibault Perriard, batterie) qui rend hommage, sur cet album, au groupe Nirvana. C'est réussi, nous sommes plongés dans une atmosphère free-rock-noise très décapante, de l'énergie, de l'électricité, des dissonances, du grunge, c'est bien l'esprit de Cobain qui souffle ici... Une partie de reprises de Nirvana, une autre de groupes associés (Sonic Youth) et un bon tiers de titres créés pour l'occasion, le tout dans une parfaite unité de style.

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A vrai dire tel qu'il est présenté sur la vignette c'est la compilation 2 Cd de 1995, ce n'est pas ce que j'ai écouté. En effet il est paru il y a peu un extrait de cette compilation en double album vinyle (Desert Blues - Network). On y retrouve les titres les plus fameux, je connaissais 1/3 des titres, mais ce qui fait l'intérêt d'un tel travail c'est de permettre de découvrir de nouveaux groupes artistes ou chanteurs, et pour ma part j'ai été ravi. L'album contient également un beau livret format 33 tours.

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Connu pour être le collaborateur d'Higelin ou de Brigitte Fontaine, Areski est parfois oublié en tant qu'artiste solo, il est pourtant l'auteur de ce bel album enregistré en 70 chez Saravah, et aujourd'hui réédité par le Souffle Continu.
Auteur, compositeur, percussionniste et chanteur à la voix grave, chaude avec un timbre un peu "sourd", l'approche de son album n'est pas si aisée. On pourrait l'entendre neutre, égal et même ennuyeux. Et on aurait tort. Passer à côté, ça arrive, c'est juste dommage.
Il n'y a que de grandes choses dans cet album, et des monuments comme "Bali" ou "Le brouillard"...