Cover John Wayne - Incarnation du Cow-Boy

John Wayne - Incarnation du Cow-Boy

Portrait de John Wayne : http://boitedependore.com/clarence/vedetteang1/JohnWayne.htm

C'est évidemment d'abord avec John Ford que John Wayne m'a marqué, notamment des classiques comme La Prisonnière du Désert ou L'homme qui tua Liberty Valence, avant de découvrir, peu à peu, un ...

Afficher plus

Liste de

32 films

créee il y a plus de 6 ans · modifiée il y a 7 mois

Les Quatre Fils
7.6

Les Quatre Fils (1928)

Four Sons

1 h 40 min. Sortie : 7 décembre 1928 (France). Drame, Guerre, Muet

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Alors que le cinéma assiste peu à peu à la fin du muet, John Ford livre en 1928 Four Sons, l'un de ses derniers sans paroles (il n'en fera plus que deux par la suite) où l'on suit le destin d'une mère allemande qui voit trois de ses quatre fils appelés sous les drapeaux allemands alors que l'autre était déjà parti aux États-Unis où il vit marié. Pour l'anniversaire des dix ans de la fin de la Grande Guerre, il va s'intéresser à tous ces hommes tombés pour des pays et aux drames de la perte de vie humaine. Il montre, une fois de plus, qu'il pouvait s'attaquer à n'importe quel genre ou sujet, ici il livre un mélodrame d'une incroyable justesse, sans jamais tomber dans la mièvrerie, la glorification inutile ou le patriotisme mais, au contraire, fait ressortir toute l'émotion et la dramaturgie des enjeux et personnages. Il pose un regard tendre et compatissant envers cette mère qui voit la Guerre lui enlever ce qu'elle avait de plus précieux tandis qu'il se montre brillant techniquement et derrière la caméra, notamment dans sa façon de filmer la guerre.

La Piste des géants
7.5

La Piste des géants (1930)

The Big Trail

2 h 05 min. Sortie : 17 juin 1970 (France). Western

Film de Raoul Walsh

Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

En signant La Piste des Géants, Raoul Walsh offre à John Wayne son premier grand rôle, et met en scène un western efficace, placer sous le signe de la vengeance. Le cinéaste américain démontre à nouveau tout son savoir-faire derrière la caméra, sachant capter l'imposante stature d'un jeune Wayne ainsi que de faire ressortir une certaine intensité des affrontements et enjeux, le tout dans le passionnant cadre de la ruée vers l'Ouest avec ses superbes paysages.

Le Texan chanceux
5.1

Le Texan chanceux (1934)

The Lucky Texan

55 min. Sortie : 2 septembre 1938 (France). Western

Film de Robert N. Bradbury

Docteur_Jivago a mis 5/10.

Annotation :

Robert Bradbury propose avec The Lucky Texan un petit western plutôt sympathique malgré son manque flagrant d'ambition. Malgré quelques fautes de rythmes au début, ça reste sympa à suivre, avec un John Wayne gêné dans sa quête à faire fortune par le prisme d'une mine d'or. C'est assez classique, pas désagréable mais malheureusement oubliable.

La Chevauchée fantastique
7.5

La Chevauchée fantastique (1939)

Stagecoach

1 h 36 min. Sortie : 24 mai 1939 (France). Western

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Quel film et quelle maîtrise de John Ford ! Alors si je devais reprocher une chose à ce western, ce serait que certains personnages soient un peu trop enfermé dans une caricature, à tel point d'en devenir légèrement énervant par moments (notamment le médecin alcoolique ou celui qui accompagne la diligence). Mais excepté cela, "Stagecoach", inspiré d'une nouvelle de Maupassant, m'a conquis de bout en bout et permet à John Ford de marquer une étape importante dans son genre de prédilection. Braquant sa caméra sur cette diligence, Ford montre tout son talent pour ce qui est de filmer des personnages et, en très peu de temps, les rendre attachant, notamment la prostitué et Ringo, dont il traite les rapports avec finesse, sensibilité et mélancolie. Il donne une importance à chacun, que ce soit ce joueur (symbolisé par la carrure de John Carradine) ou les rôles féminins, et c'est avec talent et un minimum d'ambiguïté qu'il va étudier les rapports qu'ils auront entre eux. Un vrai souffle traverse l'oeuvre et il bénéficie d'une excellente écriture, tant au niveau des dialogues que des personnages ou de l'avancement de l'histoire. Et puis, John Ford filme Monument Valley comme personne, il met très bien en valeur les paysages et l'immensité de l'Ouest, c'est un régal.

Les Naufrageurs des mers du Sud
6.5

Les Naufrageurs des mers du Sud (1942)

Reap the Wild Wind

2 h 03 min. Sortie : 31 octobre 1947 (France). Action, Aventure

Film de Cecil B. DeMille

Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ray Milland, John Wayne et Paulette Goddard se donnent la réplique pour une oeuvre évoquant la piraterie signée Cecil B. DeMille, qui nous emmène en mer et durant une époque révolue. On retrouve dans Reap the Wild Wind tout le charme des productions d'Hollywood d'antan, que ce soit dans les décors, les dialogues ou les personnages, on est immergé au cœur d'une jolie aventure maritime, qui manque un peu d'émotion mais sans grande conséquence, elle reste passionnante, même durant toute la première partie où le dialogue pied à terre prévaut, le tout sublimé par un procès et surtout un final mémorable ainsi qu'un parfum aventureux et romantique.

Les Sacrifiés
7

Les Sacrifiés (1945)

They Were Expendable

2 h 15 min. Sortie : 20 avril 1949 (France). Drame, Guerre

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Ici, il débute son récit avant l'attaque de Pearl Harbour et s'intéresse à deux lieutenants qui commandent une flotille de lance-torpille puis qui vont se retrouver au coeur du conflit. Le metteur en scène de Young Mr. Lincoln se montre inspiré, sachant retranscrire tout l'humanisme de son récit, mettre en avant le vrai impact de la guerre sur l'homme, la peur du combat ou encore les hésitations, le tout avec une vraie sensibilité et sans excès, sachant toujours faire ressortir l'émotion et la force du récit. Il ne tombe pas non plus dans la glorification inutile ou la caricature, les drapeaux et l'hymne américains ne sont jamais utilisés comme propagande, bien au contraire même, c'est l'homme qui intéresse Ford, la nature, fragilité, courage ou encore émotion de ceux-ci.Tout n'est pas non plus parfait dans cette fresque, Ford ne trouvant pas toujours le bon équilibre notamment vis-à-vis de l'incursion de la romance, qui est présente sans être assez bien traitée, mais rien de vraiment préjudiciable pour apprécier le savoir-faire de l'américain.

Le Massacre de Fort Apache
7.5

Le Massacre de Fort Apache (1948)

Fort Apache

2 h 08 min. Sortie : 4 août 1948 (France). Western

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

A travers cette oeuvre fort bien écrite, John Ford va dénoncer la corruption, le racisme ou encore les "relations" avec les Indiens, et c'était d'ailleurs assez rare à cette époque que l'on traite les Indiens de manière égale (notamment à travers le personnage du lieutenant-colonel), il va aussi décrire les relations entre les différents grades au sein de l'armée, ainsi que l'honneur et la dignité. Fort Apache brille notamment par sa mise en scène, immersive et passionnante ainsi que ses mouvements de caméra, de nombreuses séquences sont mémorables à l'image de la vie au camp ou les batailles. La photographie en noir et blanc est superb, tout comme la reconstitution puis il y a cette fin, sublime, tout comme ces dernières paroles prononcées par le personnage joué par John Wayne, qui font écho à "L'homme qui tua Liberty Valence". Il arrive même à y glisser quelques touches d'humour qui font mouche ! Coté casting, ce n'est pas le plus grand rôle de John Wayne, ni par son nombre d'apparitions, ni par ses dialogues, mais ce type dégage une de ses classes et un de ses charismes... c'est impressionnant tandis qu'Henry Fonda, dans un rôle un peu à contre emploie, est parfait.

La Rivière rouge
7.7

La Rivière rouge (1948)

Red River

2 h 13 min. Sortie : 10 août 1949 (France). Western, Drame

Film de Howard Hawks

Docteur_Jivago a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Basé sur le choc des générations, ce western prend assez vite une dimension humaniste, à la fois complexe et léger où Hawks dirige admirablement d'excellents comédiens, Montgomery Clift et John Wayne en tête. Il n'en oublie pas le charme et l'humour qui arrivent à trouver leur place dans ce très bon western.

Le Fils du désert
7

Le Fils du désert (1948)

3 Godfathers

1 h 46 min. Sortie : 17 novembre 1950 (France). Western, Drame

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Les films s'enchainent mais ne se ressemblent pas pour John Ford, toujours capables de se renouveler ou d'offrir une nouvelle vision dans un même genre. La même année que le génial Fort Apache, il met en scène Three Godfathers où il s'intéresse au destin de trois bandits qui vont se retrouver avec un enfant entre les mains. Ford met très vite en place le contexte de l'histoire avec cette attaque de banque et surtout l'errance dans le désert pour nos trois compères où ils vont se retrouver face à la soif, le vent, la faim et surtout une mère enceinte. Et c'est cela qui va intéresser le metteur en scène de Stagecoach, l'histoire de ces trois amis où, à travers cette parabole des Rois Mages, il va faire ressortir l'humanisme des personnages ainsi que l'amitié, le sacrifice, le pardon ou encore l'amour.Comme souvent donc, il s'intéresse à l'humain avant tout, délaissant l'action et mettant en scène les qualités humaines sans excès ou caricature. Dans cette fable, il n'y a pas de mauvais hommes, chacun montrant une belle face de l'humanité que ce soit les trois "godfathers" ou le shérif et on retrouve, en plus de l'humain, la religion au centre du récit. Il trouve toujours le ton juste et apporte quelques touches d'humour, de douceur et de sensibilité à son oeuvre et ce, malgré quelques scènes parfois un peu risibles mais sans être préjudiciable. Il arrive à rendre tout cela intéressant, que ce soit grâce aux personnages et leurs évolutions ou aux idées scénaristiques qui savent se montrer inspirées et surprenantes.

La Charge héroïque
7.1

La Charge héroïque (1949)

She Wore a Yellow Ribbon

1 h 43 min. Sortie : 29 septembre 1950 (France). Western

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Deuxième volet de sa trilogie consacré à la cavalerie, sorti avant "Rio Grande" et après "Ford Apache", “La Charge Héroïque” s'intéresse surtout au Capitaine Nathan Cutting Brittles, qui s'approche très rapidement de la retraite et qui se voit attribuer une dernière mission plus difficile qu'elle n'y parait. Western assez triste, que ce soit à travers la longue marche des cavaliers ou le deuil que le capitaine a encore du mal à faire, l'ensemble se révèle très bien écrit et subtilement mis en scène par John Ford. L'émotion est au rendez-vous, à l'image de l'émouvante scène entre Brittles et le chef Indien (dont le trainement n'est aucunement manichéen). La force du cinéma de John Ford se trouve aussi dans sa description de la vie de tous les jours, ici celle du camp, avec de nombreuses séquences mémorables à l'image de celle du cimetière (où le traitement des couleurs est remarquable). Sans vouloir sous-estimer ou oublier les seconds-rôles, on retient aussi, et surtout, de ce film un grand John Wayne, très sobre et émouvant, qui a été vieilli de quelques années (il n'a que 40 ans à l'époque du film). On notera aussi la mauvaise traduction française du titre, dont la charge n'a rien d'héroïque, alors que le titre original "She wore a yellow ribbon" représentait bien mieux la nostalgie qui se dégage de ce beau film.

Rio Grande
6.9

Rio Grande (1950)

1 h 45 min. Sortie : 17 août 1951 (France). Western, Romance

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

Tournant autour d'un fils ayant des relations quasi-inexistantes avec son père et qui va retrouver celui-ci dans l'armée, malgré une mère plutôt contre, Rio Grande se révèle être un western parfois émouvant sans être transcendant et dans une veine plutôt classique. Malgré quelques failles, notamment dans l'inteprétation du fils ou un léger manquer de dramaturgie et/ou tension, cette oeuvre reste intéressante et captivante de bout en bout, notamment grâce à l'analyse familiale par John Ford, que ce soit dans l couple ou les relations parents/enfants. Comme il l'a déjà démontré par le passé, il montre bien l'importance du sens de l'honneur et de quelques autres thématiques tournant autour de l'armée et surtout de l'humain. Derrière la caméra il se montre, comme souvent, tel un brillant chef d'orchestre, de nombreux plans sont magnifiques, tout comme l'utilisation de la photographie en noir et blanc, tandis que Maureen O'Hara est sublime et joue avec justesse et émotion, formant un couple mémorable avec un excellent John Wayne.

Les Diables de Guadalcanal
5.3

Les Diables de Guadalcanal (1951)

Flying Leathernecks

1 h 42 min. Sortie : 12 septembre 1952 (France). Drame, Guerre, Action

Film de Nicholas Ray

Docteur_Jivago a mis 5/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

Nicholas Ray propose avec Les Diables du Guadalcanal une oeuvre frontale sur la Seconde Guerre mondiale, mettant en scène des hommes face à la mort, et on pourra apprécier sa mise en scène efficace, faisant oublier les quelques failles comme un ton guère subtil mais surtout jamais transcendant, que ce soit dans l'atmosphère ou les sensations proposées, avec juste quelques comédiens, John Wayne et Robert Ryan, arrivant parfois à porter le film sur leurs épaules.

L'Homme tranquille
7.4

L'Homme tranquille (1952)

The Quiet Man

2 h 09 min. Sortie : 7 novembre 1952 (France). Comédie dramatique, Romance

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

"C'est ma première tentative d'histoire d'amour. Je voulais tourner une histoire d'amour entre adultes"
C'est en 1952 que sort "The Quiet Man" où John Ford nous narre l'histoire de Sean Thornton, un boxeur américain qui revient sur ses terres natales en Irlande.Ici, il met en scène une Irlande plutôt calme et paisible où débarque cet américain ne demandant qu'à être, lui aussi, paisible et vivre au calme. Passionnant de bout en bout, Ford sait prendre le temps lorsqu'il le faut et fait ressortir toute l'émotion des personnages. Il mélange différents genres où l'équilibre est parfait, allant du mélodrame à la comédie en passant par le drame pour donner à son récit une dimension tendre, lyrique et attachante. Plusieurs scènes sont marquantes et là où beaucoup les auraient rendu naïves, Ford sait les rendre belles, simples et touchantes.Lorsque ce n'est pas tourné en studio, il sublime les paysages et les contrées irlandaises qui sont déjà superbes, notamment ses longues campagnes verdoyantes. Visuellement le film est d'excellente qualité, bien aidé par un beau technicolor et une superbe reconstitution (costumes, décors...) Mais Ford sublime aussi ses acteurs, que ce soit John Wayne qui s'avère parfait dans ce rôle ou la belle rousse Maureen O'Hara.

Le Conquérant
4.8

Le Conquérant (1956)

The Conqueror

1 h 51 min. Sortie : 28 mars 1956 (États-Unis). Aventure

Film de Dick Powell

Docteur_Jivago a mis 3/10.

Annotation :

En voilà une oeuvre intrigante mais inquiétante, où John Wayne se retrouve dans la peau de Gengis Khan, fondateur de l'Empire mongol, le plus vaste de tous les temps. Au delà des problèmes de casting et de perception du monde asiatique, il y a d'immenses failles au niveau de la mise en scène, incapable de donner un réel souffle à l'oeuvre, ainsi que diverses émotions, et finalement, Le Conquérant se révèle trop ennuyant malgré quelques passages réussis.
Pour l'anecdote un peu plus triste, l'oeuvre fut tournée près de terrain d'essais nucléaires, qui ont eu lieu peu de temps avant, et plusieurs personnes ayant bossé sur le film ont développé un cancer avant 1981 (91 sur 220, dont 46 fatals).

La Prisonnière du désert
7.6

La Prisonnière du désert (1956)

The Searchers

1 h 59 min. Sortie : 8 août 1956 (France). Western, Aventure, Drame

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"On peut voir et revoir maintes fois La Prisonnière du désert, y découvrir toujours plus de sens, et s'y identifier toujours plus profondément. C'est un film d'une richesse inouïe" force est de constater que Martin Scorsese a raison lorsqu'il parle de cette oeuvre. La première chose qui frappe lorsque l'on voit "The Searchers" (mal traduit dans sa version française), ce sont les décors tout simplement somptueux, grandiose et minimaliste à la fois, et comme souvent dans les westerns de Ford, rendant l'humain plus petit et vulnérable. Et puis il y a le personnage d'Ethan Edwards, haineux envers les Indiens dont on se demande même si sa quête n'est pas plus motivé par du racisme que l'envie de retrouver sa nièce, et toute la fin nous donnera cette réponse (et quelle fin ! Superbe). Et la où Ford fait très fort, c'est que l'on a de la sympathie pour ce personnage merveilleusement incarné par John Wayne, alors qu'au final ce n'est qu'un tueur raciste. Mais les Indiens ne sont pas non plus décrit comme des sains, bien au contraire et notamment le chef Commanche, violant et tuants ses victimes. Ford ne prêche pas la bonne parole, ne nous fait pas de morale et c'est tant mieux, il dresse une peinture qui peut faire le lien avec les problèmes racistes des États-Unis dans les années 1950. On notera aussi la présence de la jeune Natalie Wood, jouant cette fameuse prisonnière (et c'est sa soeur Lana qui joue ce rôle enfant). Un très grand western dont la réputation est mérité…

L'aigle vole au soleil
7.1

L'aigle vole au soleil (1957)

The Wings of Eagles

1 h 50 min. Sortie : 11 octobre 1957 (France). Biopic, Drame, Guerre

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Comme il l'avait brillamment fait dans Ce n'est qu'un au revoir, John Ford se lance dans une fresque sur plusieurs années de la vie d'un homme, ici ce jeune pilote qui, même après un accident et une incapacité à voler, fera tout pour être bénéfique à l'aviation américaine. Il débute son récit juste après la fin de la Première Guerre mondiale pour le terminer durant la seconde, et évoque le couple, la vie, l'armée, l'obstination ou encore la famille. Ce portrait lui permet, avec immense talent, de brasser ces thèmes et d'en faire ressortir une vraie émotion, notamment autour du couple composé de John Wayne et Maureen O'Hara, il nous attache à ces personnages et en fait ressortir tout l'intérêt et une forte dimension mélancolique et touchante. Il y a une impression de temps qui passe qui se dégage l'oeuvre et la sensation que seul Ford pouvait en tirer le maximum comme il le fait-là. Plusieurs séquences sont mémorables, et il n'hésite pas à donner de l'énergie à son récit alors qu'il en maîtrise parfaitement le rythme, ainsi que la consistance et évolution des personnages, tout comme les relations qu'ils vont entretenir.

Le Barbare et la Geisha
6.2

Le Barbare et la Geisha (1958)

The Barbarian and the Geisha

1 h 45 min. Sortie : 30 septembre 1958 (États-Unis). Drame

Film de John Huston

Docteur_Jivago a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Si ce n'est pas forcément un film majeur et reconnu de John Huston, c'est néanmoins une oeuvre, agréable, plaisante à suivre et forte intéressante malgré ses quelques maladresses où le réalisateur américain mêle aventure, exotisme et choc des cultures, bénéficiant d'une excellente qualité visuelle et de très bonne interprétation.

Rio Bravo
7.9

Rio Bravo (1959)

2 h 21 min. Sortie : 21 octobre 1959 (France). Western

Film de Howard Hawks

Docteur_Jivago a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Bien plus qu'un simple western, "Rio Bravo" prend une dimension humaine et mélancolique où John Wayne brille sous la direction d'Hawks. Ce dernier met en scène un western profondément humaniste et intelligent, tout en brassant divers genres et sachant prendre son temps pour dresser plusieurs portraits.

Les Cavaliers
7.2

Les Cavaliers (1959)

The Horse Soldiers

2 h. Sortie : 30 septembre 1959 (France). Western, Aventure, Romance

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

En cette fin de décennie 1950 très riche et faste pour lui, John Ford va s'intéresser à la Guerre de Sécession et notamment l'Union, alors en pleine mission délicate avec une opposition entre un colonel et le médecin-major. L'opposition est au coeur du récit, d'abord celle entre Nord et le Sud bien évidemment puis entre le colonel, un peu rude face à un médecin, l'un sauvant des vies quand l'autre les tue et enfin entre ce colonel et une jeune sudiste qui va voir le pillage de ses terres et des citoyens d'un même pays s'entretuer. L'histoire, bien qu'intéressante surtout vis-à-vis du passionnant contexte, passe en toile de fond, ce qui captive vraiment Ford, et le spectateur par la même occasion, ce sont les personnages, la petite histoire dans la grande et l'humain face à la Guerre, qu'il soit commandant, soldat, médecin ou civil. L'oeuvre est d'une grande richesse, ce que Ford retranscrit parfaitement avec une ambiance plutôt sombre dès les premières secondes alors qu'on est témoin de l'horreur de la guerre, malgré quelques touches plus légères et d'humours qui viennent parfois s'intercaler. Par le prisme des portraits humains qu'il dépeint, il dénonce avec force et intelligence la guerre et la destruction de l'homme tout en faisant ressortir l'humanisme des personnages, mais aussi la peur du combat parfois à travers un simple regard. Il ne néglige pas le rôle féminin, bien au contraire même, offrant une opposition à l'Union que Ford privilégie, témoignant du problème civil et offrant aussi une romance magnifique, peu présente car cachée et impossible mais traitée finement et avec un vrai savoir-faire par le metteur en scène de My Darling Clementine. Chaque personnage trouve sa place, notamment grâce à des acteurs qui font preuve d'autant de talent que de présence à commencer par John Wayne, William Holden et Constance Towers.

Alamo
7

Alamo (1960)

The Alamo

2 h 35 min. Sortie : 21 décembre 1960 (France). Western, Historique

Film de John Wayne

Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Si John Wayne a mis du temps pour vraiment s'essayer derrière la caméra, il le fait avec un immense talent en signant Alamo, sachant créer une grande fresque sur l'histoire de l'Amérique, et il le fait avec émotion et force. Ces tableaux sont passionnants et surtout émouvants, avec quelques doses d'aventure ou d'humour, tout en étant incarnés par de fantastiques comédiens, qui se révèlent à la hauteur de ce chef d'oeuvre.

Le Grand Sam
6.3

Le Grand Sam (1960)

North to Alaska

2 h 02 min. Sortie : 10 février 1961 (France). Comédie, Western, Romance

Film de Henry Hathaway

Docteur_Jivago a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Henry Hathaway s'associe à de remarquables comédiens, John Wayne en tête, pour mettre en scène un film assez unique en son genre, mélangeant plusieurs genres, à commencer par l'aventure, pour évoquer un triangle amoureux et la recherche de l'or. Si ce n'est pas toujours transcendant, ça n'en reste pas moins assez agréable à suivre, avec une ambiance prenante et assez unique, digne des grands films de l'âge d'or des studios américains, avec des décors colorés et fantastiques.

Les Comancheros
6.5

Les Comancheros (1961)

The Comancheros

1 h 36 min. Sortie : 20 avril 1962 (France). Western

Film de Michael Curtiz

Docteur_Jivago a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Michael Curtiz propose avec Les Comancheros un western plutôt sympathique, qu'il met d'abord en scène sous forme de course-poursuite puis d'opposition face aux Comancheros. Sans jamais être transcendant, ça n'en demeure pas moins plutôt agréable à suivre, surtout grâce à un charismatique John Wayne ainsi qu'à un cadre plutôt bien exploité par un Curtiz qui s'est pourtant déjà montré plus inspiré.

L'Homme qui tua Liberty Valance
8

L'Homme qui tua Liberty Valance (1962)

The Man Who Shot Liberty Valance

2 h 03 min. Sortie : 3 octobre 1962 (France). Western

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Quand la légende rejoint la réalité, on publie la légende"… Cette conclusion de John Ford résume pas mal de choses et, avec cete oeuvre immense et crépusculaire, il nous livre sa version des "légendes de l'ouest" et plus précisément sur celle de l'homme qui tua Liberty Valence. Un avocat endosse le mérite d'avoir tué un abject hors-la-loi, puis va mener une brillante carrière politique pendant que le véritable héros décèdera dans la misère et l'alcool. C'est sur son enterrement que le film s'ouvre. Le noir et blanc est sublime, et la mise en scène de John Ford l'est tout autant et il évite toute mièvrerie mal venue. Le scénario est très bien écrit et construit, on est captivé de bout en bout par ce western lent et sublime. James Stewart et John Wayne sont grandiose, comme souvent, Vera Miles est charmante et Lee Marvin est impeccable. John Ford jette un regard froid et cynique sur la construction de son pays, et il en découle un chef d'œuvre.

Le Jour le plus long
7.3

Le Jour le plus long (1962)

The Longest Day

2 h 58 min. Sortie : 25 septembre 1962 (France). Guerre

Film de Ken Annakin, Andrew Marton et Bernhard Wicki

Docteur_Jivago a mis 6/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

Grande fresque retraçant le débarquement allié, Le Jour le plus long se perd parfois dans tous les personnages et sous-intrigues, cassant un peu l'atmosphère, et du coup les émotions. Pourtant, ça n'en reste pas moins un morceau fascinant, avec quelques sous intrigues et personnages vraiment intéressants, le tout porté par de grands comédiens, ainsi qu'un contexte qui reste passionnant.

La Conquête de l'Ouest
6.9

La Conquête de l'Ouest (1962)

How the West Was Won

2 h 44 min. Sortie : 27 novembre 1962 (France). Western

Film de John Ford, Henry Hathaway, George Marshall et Richard Thorpe

Docteur_Jivago a mis 6/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

Longue fresque retraçant une partie de l'histoire Américaine (des années 1830 aux années 1890), La Conquête de l'Ouest est séparé en trois fragments distincts, chacun étant réalisé par un réalisateur différent (John Ford, George Marshall et Henry Hathaway). L'ensemble est assez classique et par moment, donne le sensation d'être aussi impersonel, on ne voit guère la différence entre les trois séquences. Alors, si on peut regretter quelques longueurs, un ensemble qui manque de dramaturgie forte ainsi qu'une bande-originale assez mal utilisée, La Conquête de l'Ouest reste tout de même assez plaisant, notamment grâce aux personnages, acteurs mais surtout thématiques abordées. Effectivement, la conquête de l'Ouest et l'esprit pionnier sont passionnants, tout comme cette aventure lors de certaines séquences, le tout bien sublimée par de très jolies paysages.

La Taverne de l'Irlandais
6.9

La Taverne de l'Irlandais (1963)

Donovan's Reef

1 h 49 min. Sortie : 2 octobre 1963 (France). Action, Comédie, Romance

Film de John Ford

Docteur_Jivago a mis 5/10.

Annotation :

Des duos réalisateur/acteur au cinéma il y en a eu quelques-uns de très marquants mais, parmi les plus prolifique, on trouve évidemment celui composé par John Ford derrière la caméra et John Wayne devant. Cette collaboration commença en 1928 et se termina 35 ans plus tard en 1963 avec "La taverne de l'Irlandais", dommage que cette dernière s'avère un brin décevante… S'il n'y a rien de honteux et que le film se regarde sans ennui, ce n'est jamais transcendant et l'oeuvre manque clairement d'une quelconque sensation (que ce soit le rire, la mélancolie, l'émotion etc). C'est dommage car il y a tout de même quelques bonnes idées, notamment sur le choc des cultures, le charme des bagares irlandaises ou encore le cadre de l'histoire en Polynésie, en plus sublimées par de belles couleurs et paysages. C'est donc d'autant plus regrettable que les personnages manquent parfois de consistances ou que le scénario parte un peu dans tous les sens sans cohérence ou sans servir une ambiance ou autre. Bref, venant du duo qui nous a offert "La Prisonnière du Désert", "Le Massacre de Fort Apache" ou encore "L'homme qui tua Liberty Valence", c'est un peu décevant bien que ça reste tout de même un minimum agréable à suivre…

Les Quatre fils de Katie Elder
6.5

Les Quatre fils de Katie Elder (1965)

The Sons of Katie Elder

2 h 02 min. Sortie : 21 octobre 1965 (France). Western

Film de Henry Hathaway

Docteur_Jivago a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le postulat de base de Les Quatre Fils de Katie Elder est génial, surtout avec un metteur en scène comme Hathaway et des comédiens comme John Wayne ou Dean Martin, et si le film n'atteint pas les sommets espérés, ça n'en reste pas moins fort sympathique et efficace. C'est plutôt inégal du côté des comédiens et même via quelques choix scénaristiques, et pourtant, on retrouve tout ce qu'on aime, ou presque, dans un western, des cartes, des bastons, des salons, des cow-boys charismatiques, un peu de saleté ou encore un chouette thème musical, et tout cela, Hathaway le maîtrise parfaitement.

El Dorado
7.2

El Dorado (1966)

2 h 06 min. Sortie : 28 juin 1967 (France). Western

Film de Howard Hawks

Docteur_Jivago a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Immense et magnifique western au ton mélancolique et humain, "El Dorado" voit un Howard Hawks au crépuscule de sa carrière qui observe le temps qui passe et en retranscrit toute l'ampleur et la richesse pour un film qui est très loin d'être mineur dans sa pléthorique filmographie.

100 dollars pour un shérif
6.7

100 dollars pour un shérif (1969)

True Grit

2 h 08 min. Sortie : 18 février 1970 (France). Western, Aventure

Film de Henry Hathaway

Docteur_Jivago a mis 6/10.

Annotation :

En mettant en scène True Grit, Henry Hathaway propose une oeuvre sur la vengeance, offrant à John Wayne un rôle de marshal borgne sans peur, ce qui lui va à merveille. Si le film n'est jamais vraiment transcendant, il n'en reste pas moins intéressant, une captivante aventure à travers l'Ouest, à la recherche d'un mécréant. Les personnages sont intéressants, qu'ils soient principaux ou secondaires, alors que l'ensemble est efficacement mis en scène, avec de bons comédiens ou encore une jolie bande-originale.

Rio Lobo
6.5

Rio Lobo (1970)

1 h 54 min. Sortie : 10 mars 1971 (France). Western

Film de Howard Hawks

Docteur_Jivago a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Clôture mitigé et mélancolique de sa trilogie débuté avec "Rio Bravo", "Rio Lobo" nous transporte dans une Amérique déboussolé par la guerre de Sécession. Chant du cygne pour l'immense Howard Hawks qui clôt en 1970 une carrière de metteur en scène commencée en 1926 où il aura brassé multiples genres avec brio, génie et intelligence et poser son emprunte dans l'histoire du cinéma.

Liste vue 1.5K fois

15
6