John Carpenter : Le mal à l'état pur

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Il y a plusieurs aspects assez intrigants dans Dark Star, film de fin d'étude de John Carpenter, à commencer par le concept, mais aussi l'ambiance ou encore le mélange entre SF, humour et catastrophe. Si le film compile quelques maladresses et failles (certaines scènes étant trop étires, des points scénaristiques laissant songeur...), on y trouve aussi de nombreuses bonnes idées ou encore une fascination pour la vision de l'espace par Carpenter, immense, silencieuse et toujours angoissantes, tandis que les effets visuels sont de qualités et annonce des films comme Alien (Dan O’Bannon y travaillera d'ailleurs).

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Immersion au cœur d'un commissariat désinfecté et référence directe à Rio Bravo de Howard Hawks, Assaut propose les prémices du cinéma de Carpenter, à la fois cru, sauvage et à sensation, avec une ambiance lourde et de plus en plus prenante.

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Simple et très efficace, Halloween nous immerge dans la fameuse nuit des masques et Carpenter propose ici une mise en scène capable de créer le frisson, la tension ainsi une ambiance sombre, froide, parfois malsaine et surtout de plus en plus forte et angoissante.

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Carpenter s'attaque de manière classique à la vie du King, certes peut être un peu trop, mais c'est tout de même fort intéressant, tant grâce au personnage d'Elvis, sa vie, la maitrise de Carpenter ou encore l'interprétation de Kurt Russell, impeccable dans la peau d'Elvis.

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En signant Fog, John Carpenter invoque les grands récits de fantômes marins et met en place une atmosphère adéquate, sombre et mystérieuse. Il laisse aussi planer sur son film une parfum fascinant autour de la mer, du brouillard et d'un passé hanté. Il sait prendre son temps pour mettre tout cela en place, créer des personnages intéressants (très bien interprétés par ailleurs), mener à bien son récit et y inclure de la tension. Plusieurs séquences sont mémorables, il a de bonnes idées, à l'image de faire suivre les événements par la radio, et il se montre à nouveau particulièrement créatif dans la mise en scène ainsi que la bande originale servant très bien l'atmosphère.

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Emmené par un mythique Kurt Russell, New York 1997 permet à John Carpenter de créer un New York urbain et apocalyptique et de le sublimer avec une atmosphère angoissante, sombre et intense, s'appuyant sur de parfaits comédiens et une bande-originale inquiétante écrite par ses soins.

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Avec The Thing, John Carpenter jette son spectateur au milieu d'une base perdue d'Antarctique pour y suivre une expédition qui va vite tourner à la chasse, la paranoïa et un enfer angoissant et claustrophobique, maitrisant à merveille son cinéma, sublimant l'atmosphère ainsi que ses comédiens, et en particulier Kurt Russell.

Premier volet de la Trilogie de l'Apocalypse, inspiré par Lovecraft.

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Une voiture totalement géniale et jouissive, une atmosphère hypnotique à souhait made in Carpenter ou encore un cadre des banlieues américaines des 80's... What else ?

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John Carpenter nous livre une belle histoire mais qui malheureusement pèche par certains défauts récurrents, notamment le fait qu'il peine à nous passionner pour cette histoire parfois bien trop "gentille" et qui manque d'originalité et finalement, alors que le film devrait être émouvant et touchant, il ne l'est pas.

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C'est avec dérision et un plaisir contagieux que John Carpenter a mis en scène Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin. Ce dernier devra attendre sa sortie vidéo pour trouver son public et accéder à une réputation de film culte, poussant Big John à s'éloigner d'Hollywood pour les circuits indépendants.

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Avec Prince of Darkness, John Carpenter continue d'explorer ses thématiques inspirées de Lovecraft et crée une œuvre particulièrement mémorable, constamment sous tension et avec une atmosphère de plus en plus prenante, fascinante, tendue et angoissante.Second volet de la Trilogie de l'Apocalypse.

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They Live démarre doucement, Carpenter prenant le temps de mettre en place atmosphère et enjeux, avant de nous embarquer dans une montée en puissance parano et diabolique. Si tout n'est pas parfait (quelques combats mal foutus notamment), ça n'en reste pas moins captivant d'un bout à l'autre, fascinant parfois, avec de nombreuses bonnes idées (les lunettes, le rôle de Meg Foster ...), un surprenant Roddy Piper, un peu de dérision ou encore une bande-originale entêtante signée par Carpenter lui-même.

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Carpenter signe avec cette relecture de l'Homme Invisible une oeuvre assez étrange, tant elle ne ressemble pas vraiment au style de celui-ci. Pourtant, elle est assez agréable à suivre, on prend plaisir à se plonger dans une ambiance fantastique et rétro, avec un Chevy Chase perdu sans ses molécules, et surtout c'est efficace, avec des personnages intéressants (notamment les méchants), un contexte passionnant et une intensité dans les moments adéquats.

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En signant L'Antre de la Folie, John Carpenter nous emmène dans un véritable cauchemar où il est bien difficile de distinguer le vrai du faux. Il met en scène une œuvre aussi effrayante que marquante et riche, tant visuellement que dans les thématiques ou l'atmosphère, qui nous happe dès la première seconde jusqu'à une dernière partie démentiel.
Troisième volet de la Trilogie de l'Apocalypse.

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Si j'ai tendance à apprécier le cinéma de John Carpenter, son remake du Village des Damnés est assez décevant, bien loin de l'original et surtout dénué de sensation forte. C'est surprenant venant de Carpenter, mais rien ne marche vraiment ici, que ce soit chez les personnages, malgré de bons comédiens (à commencer par un surprenant Christopher Reeves), l'ambiance ou le mystère.

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Sachant s'éloigner de son ainé New York 1997, Los Angeles 2013 n'hésite pas à jouer la carte de l'humour pour un résultat plutôt jouissif, sacrément efficace et emmené par une étrange et réussie brochette de personnages.

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Il aura fallu attendre la fin du siècle pour voir John Carpenter s'attaquer aux vampires, et il le fait avec brio, signant une oeuvre à l'ambiance forte, sublimée par la poussière du Nouveau Mexique faisant parfois penser à un western. James Woods est génial, son entente avec Daniel Baldwin est parfaite, et on prend son pied devant cette implacable mise en scène sublimée par une parfaite bande-originale.

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Loin d'être une œuvre totalement ratée, Ghosts of Mars laisse tout de même légèrement sur la faim venant de Carpenter, qui se montre tout de même plutôt efficace et propose une série B loin d'être désagréable.

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Un documentaire pour les fans mais aussi par un fan et ça se ressent, que ce soit par la passion qui en ressort ou par le fait que c'est un tableau très positif de Carpenter qui est dressé. Passionnant de bout en bout vis-à-vis du personnage de Carpenter ainsi que son œuvre et sa vision du cinéma, ce documentaire est une vraie pépite pour tout admirateur de la personne.