James Woods, Flic ou Truand

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Rôle principal chez Elia Kazan pour le tout jeune James Woods. Le thème est très difficile, tout comme le film où Kazan étudie l'âme et les relations humaines sans concession et sur fond de guerre de Vietnam. Woods lui est impeccable, sachant retranscrire la complexité des sentiments de son personnage, ainsi que sa peur.

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Sydney Pollack se montre ambitieux lorsqu'il met en scène Nos Plus Belles Années, retraçant plusieurs années de la vie d'un couple, des études jusqu'aux péripéties de la vie conjugale, avec l'Histoire des USA en fond, notamment les mouvements contestataires ainsi que le Maccarthysme. Il propose une réalisation juste, sobre et mélancolique, sachant capter les émotions des personnages et le poids du temps qui passe, des dilemmes de la vie, et des rencontres au fil du temps. Le cadre de l'histoire est passionnant, tout comme les personnages, qui en plus sont très bien interprétés, à commencer par le couple Robert Redford / Barbra Streisand, ou encore le jeune James Woods dans un rôle moindre.

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James Woods obtient un second rôle dans ce film noir d'une rare puissance, noirceur et justesse où Penn s'approprie totalement les codes du genre. Il se montre à son aise dans le rôle d'un mécano qui va se retrouver sur la route d'un privé se cherchant lui-même pendant qu'il enquête sur une affaire de fugue.

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Harold Becker démarre parfaitement son film, c'est intéressant, intriguant, il prend son temps pour que l'on découvre les deux antagonistes du film. C'est clairement la grande réussite de The Onion Field, toute la première partie où les portraits psychologiques sont dressés et où l'on suit, d'un côté les truands et de l'autre les flics.
La seconde partie demeure intéressante mais un peu moins, elle évoque les dommages psychologiques suite à un drame, la justice et tend à la réflexion sur le système américain, mais elle perd en émotion et en tension, c'est dommage.
Enfin, le film est aussi porté par ses trois comédiens, un jeune James Woods à qui ce type de rôle de détraqué sadique et minutieux va décidément très bien, John Savage en flic touché psychologiquement et Franklyn Seales.

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Le cinéaste canadien offre avec Videodrome surement l'un des rôles les plus mémorables de James Woods tandis qu'il nous immerge pleinement dans cette plongée aussi étrange qu'horrifique, fascinante et envoûtante. David Cronenberg signe une oeuvre inoubliable où James Woods, tout comme nous, va vivre une descende aux enfers totalement hypnotique.

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James Woods est Max, une tête brûlée admirée, dans l'intemporel et mélancolique testament de Sergio Leone, la plus grande œuvre qui m'ait été donné de voir. Sa complicité avec De Niro est inoubliable tandis qu'il retranscrit toute la richesse et complexité de son personnage... jusqu'à ces derniers instants chargés en émotion... Inoubliable.

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Il trouve dans l'œuvre poignante, dramatique et puissante d'Oliver Stone un rôle à sa mesure, celui d'un journaliste qui va se retrouver au cœur de la guerre civile du Salvador et découvrir ce qui s'y passe vraiment. Une prestation remarquable et intense et une immersion dans une jungle humaine où l'on navigue entre dégoût et horreur.

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Avec cette adaptation du roman de James Ellroy, James Woods trouve un premier rôle à la hauteur de son talent, celui d'un flic qui va se retrouver dans une enquête de plus en plus sombre et mystérieuse. Peu à peu, il va se révéler sans scrupule, individualiste, cynique ou encore obsessionnel tandis que James B. Harris soigne parfaitement son atmosphère.

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Très ancré dans son époque, La Manière Forte demeure une agréable et fun comédie où un Michael J Fox en acteur cherchant de la crédibilité vient s'incruster dans la vie d'un James Woods parfait en flic nerveux. Les deux comédiens portent clairement le film sur leurs épaules, comblant les quelques failles que l'on pourrait trouver, et sachant apporter une dose d'énergie et d'humour fort appréciable.

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Sly, Sharon Stone, James Woods et Rod Steiger se retrouvent pour un petit polar burné, très calibré mais sympathique à suivre, grâce aux comédiens d'abord, puis à un certain sens du rythme voire de l'action. C'est plutôt efficace mais con, et surtout un peu plombé par des dialogues parfois ridicules et une romance qui n'avait pas grand chose à foutre là.

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Bien qu'effacé derrière le trio Robert De Niro/Joe Pesci/Sharon Stone, James Woods se montre tout de même à son aise dans ce petit rôle de truand et ancien amant de l'enflammée Sharon, et participant ainsi à l'une des plus belles et inoubliables réussites de Scorsese.

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C'est dans les coulisses de la maison blanche durant l'ère Nixon que James Woods se retrouve dans le film d'Oliver Stone, et plus précisément dans la peau d'un des conseiller de Nixon. Si Hopkins se montre impérial, James Woods trouve quand même sa place et délivre une prestation efficace.

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Se basant sur un fait divers obscurs et sordide, Les Fantômes du Passé est une réussite qui aurait, certes, mérité d'un traitement un peu moins académique, mais qui n'en reste pas moins intéressant à plus d'un titre et efficacement mis en scène, avec un contexte intriguant, des moments intenses, des personnages fouillés ainsi que de très bons comédiens.

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Si Contact n'est pas forcément à la hauteur de ses ambitions, ça n'en reste pas moins une oeuvre captivante, grâce à son sujet, quelques personnages ainsi qu'un mystère entourant les enjeux. Un peu trop long, parfois mal amené et jamais vraiment transcendant, le film parvient tout de même à se révéler attachant, avec un Zemeckis plutôt efficace à la baguette, et des bons comédiens devant.

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Il aura fallu attendre la fin du siècle pour voir John Carpenter s'attaquer aux vampires, et il le fait avec brio, signant une oeuvre à l'ambiance forte, sublimée par la poussière du Nouveau Mexique faisant parfois penser à un western. James Woods est génial, son entente avec Daniel Baldwin est parfaite, et on prend son pied devant cette implacable mise en scène sublimée par une parfaite bande-originale.

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James Woods décroche un second rôle intéressant dans Jugé Coupable où Eastwood va étudier les contours d'un meurtre où un jeune noir est mis en cause, film efficace, bien ficelé et avec une certaine tension et surtout maîtrise venant de l'ancien Homme sans Nom.

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Si Sofia Coppola se concentre surtout sur les cinq jeunes filles, James Woods hérite du rôle du père de celles-ci, qui va voir les événements défilés sans pouvoir y faire quelques choses, le tout dans une ambiance étrange, mélancolique et surtout prenante.

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Oliver Stone réussi l'exploit de nous intéresser au football américain, ainsi que les coulisses de ce sport, avec "L'Enfer du Dimanche". Sa mise en scène si atypique, avec tous ses effets de style et son montage nerveux, permet de nous plonger dans l'enfer qu'il nous décrit alors que le scénario est plutôt bien écrit, nous proposant des bons rebondissements. Les interprétations sont excellentes et en premier lieu un très grand Al Pacino, servant ainsi un Oliver Stone qui avait déjà un peu commencé son déclin.

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Officiant toujours dans la parodie, ce second opus de Scary Movie déçoit franchement, faisant plus dans la facilité et la lourdeur qu'autres choses, avec un excès de caricature proche du ridicule, et dont les rares moments faisant sourires ne sauvent rien.