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I Am Made of Endless Hours

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513 albums

par Gweilo

Un puzzle de mots et de pensées, du moins j'essaie. Un jour un effort sur les annotations et la clarté.
Bilan de 2015 : 534 albums, 342 dans cette liste

Illustration : installation Datamatics de Ryoji Ikeda.

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  • 8 (2016)

    . 23 morceaux.

    Album de Prince of Denmark

    Immense disque de techno, c'est con que je l'écoute après avoir fait mes tops de fin d'année parce que c'est typiquement le truc qui demande un temps fou pour être correctement apprécié, le mec explore une quantité de nuances rarement abordées, la longueur assez incroyable du truc est vraiment méritée.
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    Demonico (EP) (2015)

    . Reggaeton, electronique, bass music, grime, expérimental et musique latine. 5 morceaux.

    EP de Kamixlo

    Je suis toujours un peu en retard sur tous ces trucs post-grime post-uk bass post-réflexion, je dois pas être assez fun pour ce genre de trucs... Je suis quasiment sûr d'avoir entendu Splxcity ou Lariat lors de la furieuse session Janus au Club to Club sinon, c'était encore plus fort joué n'importe comment.

    Le reste de Codes est globalement dans le même délire à la première écoute, peut-être moins déconstruit que cet EP.
  • Motion (EP) (2016)

    . 6 morceaux.

    EP de Sky H1

    Une espèce de weighless/liquid grime à la Mumdance et Different Circles, c'est très sympa, je me demande ce qu'il en restera d'ici quelques années par contre. En attendant, Air est splendide.
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    Hyper Opal Mantis (2017)

    . 10 morceaux.

    Album de Kangding Ray

    Que Kangding Ray se lance dans un LP full techno, c'était à prévoir (et annoncé dans le press kit) vu son passage son Stroboscopic Artefacts. Par contre je m'attendais pas à ce que ça soit aussi peu inspiré. Les morceaux de 10 minutes vont globalement nul part et même sur des formats plus courts il est incapable de réussir ne serait-ce qu'un gros effet de manche à la Solens Arc. Globalement on retrouve en effet un peu les mêmes sonorités que sur ce dernier mais sans que ça fouaille les chairs, sans qu'on soit impressionné à un quelconque moment. C'est limite probablement la première fois que j'écoute de la techno avec aussi peu d'impact. Reste quelques mélodies (notamment celle de Purple Phase), mais sinon c'est vraiment pauvre.
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    Disappearance (2013)

    . Musique classique contemporaine, ambient, expérimental et electronique. 5 morceaux.

    Album de Ryuichi Sakamoto et Taylor Deupree

    A nouveau, Sakamoto collabore dans un album au piano et aux nappes électroniques. Ce Disappearance se démarque cependant de son oeuvre avec Alva Noto : là où ce dernier complimentait le piano du Japonais à l'aide de ses microsons, Taylor Deupree est ici plus ambient avec des nappes qui viennent recouvrir puis re-révéler les mélodies de Sakamoto.
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    Worship Is the Cleansing of the Imagination (2013)

    . Industrielle, electronique et noise. 9 morceaux.

    Album de JK Flesh et Prurient

    Les deux JK Flesh Merges Prurient c'est très fort, mention spéciale aux breaks du premier. La partie de Prurient est peut-être la moins intéressante, sa noise se fait parfois assez subtile mais peu variée cependant.
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    +/- (1996)

    octobre 1996. Glitch et sound collage. 10 morceaux.

    Album de Ryoji Ikeda

    Gros disque de microsound/click n cut, composé avec une précision toute scientifique. Les pistes de 10 minutes sont peut-être un peu longues mais quelque chose comme Headphonics 0/1 est juste impressionnant au niveau de ce "groove" numérique qu'il est capable de convoquer (data.matrix <3)
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    Theory of Machines (2006)

    novembre 2006. Drone, electronique, rock, expérimental, noise et dark ambient. 5 morceaux.

    Album de Ben Frost

    Peut-être encore plus radical que By The Throat, on est loin des grosses ficelles d'A U R O R A. We love you Michael Gira meilleur titre sinon, avec un vrai beau sample des Swans dedans. D'ailleurs on est effectivement un peu sur le même positionnement que les Swans, avec cette recherche de la radicalité quasiment physique.
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    Hubris (2016)

    . 3 morceaux.

    Album de Oren Ambarchi

    Je suis incapable de vous dire comment ça se situe dans l'immense discographie d'Ambarchi : je n'ai écouté que quatre de ses disques et quelqu'un comme Danomagico vous parlera donc mieux que moi de l'oeuvre globale de l'Australien. Par contre je suis submergé par ce disque, vu qu'il me rappelle un peu l'excellent Knots dans ses passages krautrock, et arrive à combiner ceci avec des plages d'improvisation incroyables sur le "Hubris Part 3", le "Hubris Part 1" étant quant à lui plus minimaliste en répétant ses structures mélodiques pour créer un canevas prenant et évoluant progressivement.
  • Gymnastics (1996)

    1996. Techno et electronique. 8 morceaux.

    Album de Regis

    Bon j'avais déjà du écouter tous les morceaux de l'album sauf le Live Extract qui lui n'est pas présent sur les compils. Je le met quand même dans cette liste car ça me fait plaisir. Pour ceux qui suivent pas c'est de la techno, ça casse des crânes et ça joue vite. Voilà.
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    Porter Ricks (1997)

    décembre 1997. Rock indépendant et rock. 11 morceaux.

    Album de Porter Ricks

    C'est probablement le truc le plus faible qu'ils ont sorti, on se perd un peu entre deux choses différentes, à savoir toujours de la dub techno mélangée à des choses un peu plus "electronica" qui marchent moins bien. Reste que quand ils font de la dub techno ils savent ce qu'ils font. Et croyez moi le petit EP qui arrive sur Tresor est une énorme tuerie, ça annonce du très bon pour l'album.
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    Love Means Taking Action (2016)

    . 12 morceaux.

    Album de Croatian Amor

    Assez paresseux et hyper facile, après c'est pas laid. Des synthés et un peu de mal-être mais il manque quelque chose, peut-être un peu de radicalité, parce que là le "taking action" je le vois pas.
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    Monument Builders (2016)

    . 7 morceaux.

    Album de Loscil

    Vraiment pas impressionné, alors que d'habitude il jouait la carte de la longueur et des nappes sans fin, là il retourne complètement sa veste, sortes de petits instantanés remplis d'influences parfois trop identifiables et d'émotions qui défilent trop vite. Et si tout le monde tente de faire comme Tim Hecker (confère le dernier morceau), on va vraiment pas s'en sortir.
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    Visa (2014)

    . Ambient, expérimental et electronique. 5 morceaux.

    Album de Vladislav Delay

    C'est intéressant cette tentative de musique concrète sur le premier morceau, même si ç'aurait pu peut-être être mieux intégré au reste. Par contre en début d'aprem j'ai réécouté Multila et rien à redire, grand monsieur.
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    Isolation (2015)

    . Musique abstraite, expérimental, electronique, drone et minimale. 5 morceaux.

    Album de Frank Bretschneider

    Composition pour une exposition sur les souffrances psychologiques infligées aux prisonniers politiques en Allemagne de l'Est. Toujours beaucoup de glitchs certes mais une musique avant tout basée sur de nombreux drones et quelques illusions psychoacoustiques assez renversantes.
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    Tha Carter III (2008)

    . Hip hop et pop rap. 16 morceaux.

    Album de Lil Wayne

    C'est vraiment particulier, ok je respecte le côté un peu OVNI mais parfois ça part vraiment trop loin, le mec est capable du meilleur comme du pire, suffit de prendre un morceau comme Phone Home pour s'en rendre compte. Par contre niveau timbre de voix c'est incroyable ce dont il est capable.
  • A Tape (2015)

    . Electronique, acid et techno. 12 morceaux.

    Album de Helena Hauff

    Plus brut et electro que Discreet Desires, on dirait parfois limite du early Aphex dans certaines manifestations acid. Très fort sinon d'arriver à sortir à la fois Merzbow, Burial Hex et elle sur le même label, je sais pas qui est derrière Handmade Birds mais c'est pas mal.
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    Discreet Desires (2015)

    . EBM, techno, electronique, electro et synthpop. 10 morceaux.

    Album de Helena Hauff

    Dans approximativement le même style c'est légèrement moins bien que du Drexciya, ce qui veut donc dire que c'est excellent. Des batteries cliquées et des nappes de synthés, avec ici une sorte de minimal synth plutôt que de reprendre le faux funk de Gerald Donald.
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    Knive (2006)

    . Electronique, expérimental, musique classique contemporaine et musique abstraite. 9 morceaux.

    Album de Svarte Greiner

    Assez expé pour de l'ambient au sens où tout est bancal, que ce soit dans la construction de morceaux avec beaucoup de dissonances jouées aux cordes ou dans l'édification du projet, les morceaux se suivent et ne se ressemblent pas du tout. Sortie Type en même temps donc il fallait s'en douter, même si le groupe de Svarte Greiner (Deaf Center) signé sur le même label est tout de même beaucoup plus facile d'accès.
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    Hünengrab im Herbst (1997)

    . Black metal. 7 morceaux.

    Album de Nagelfar

    C'est vraiment dommage cette voix qui tente de partir dans trop de registre, les parties marmonnées en allemand c'est un peu ridicule, et il faut vraiment qu'il hurle pour que j'apprécie enfin le chant (la fin de "Srontgorrth (Das dritte Kapitel)" par exemple). C'en est d'autant plus dommage que le reste est très sympa, des compos black de qualité et les parties de batteries sont parfois assez complexes.
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    Closer (2003)

    . Electronique, acid, minimale et techno. 10 morceaux.

    Album de Plastikman

    C'est parfois très bien composé (Ping Pong notamment) mais certains des éléments ont je trouve très mal vieilli, tout particulièrement les voix et le traitement que Richie en fait. Après faut se dire qu'une partie de la techno contemporaine risque également de très mal vieillir, surtout ceux qui se reposent sur beaucoup de postures esthétiques plutôt que de vraies grosses compos (un ami me citait récemment Kangding Ray comme exemple de la première catégorie, et même si je suis pas vraiment d'accord (peut-être son dernier, à la rigueur), il risque effectivement de sonner beaucoup plus daté comparé à des choses signées sur r-n comme Byetone, qui eux semblent pas mal résister au vieillissement)
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    Force + Form (1999)

    . Techno et electronique. 4 morceaux.

    Album de Surgeon

    Il est plus "expé", plus sinueux et moins "in your face" que le début de sa carrière. Il te met toujours des claques monstrueuses mais il prend un peu plus le temps de réfléchir entre chaque coup en fait, les frappes sont peut-être plus ajustées.
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    Bridgend (OST) (2016)

    . 11 morceaux.

    Bande-originale de Mondkopf et Karsten Fundal

    Modern classical de branleur, première grosse déception In Paradisum pour l'instant
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    Tentacles of Whorror (2004)

    . Electronique, ambient et black metal. 12 morceaux.

    Album de Leviathan

    Des riffs black metal à l'énergie parfois quasi-punk, une noirceur et une horreur qui ont un visage, celui de Wrest. L'américain hurle comme si on lui trépanait le crâne, le premier morceau rappelle un peu ce que proposait Varg sur Det Som Engang Var de ce point de vue là.
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    A Hidden Place (2010)

    . 6 morceaux.

    Album de Sohrab

    Des drones et des field recordings iraniens. Très intéressant mais j'ai pas non plus été impressionné par le mélange des deux.
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    Sand (2008)

    . Electro/techno. 7 morceaux.

    Album de Philip Jeck

    Encore un type qui réutilise des enregistrements pour mieux les modifier et les réduire au silence. Je tombe encore une fois dans le panneau forcément, faut juste que je réécoute son dernier (Cardinal) pour voir les évolutions stylistiques par contre.
  • Prototypes (2000)

    mars 2000. Fusion et jazz. 10 morceaux.

    Album de Alva Noto

    Peut-être son disque le plus minimaliste avec la série des Trans, sorti chez Mille Plateaux comme le Transform d'ailleurs. Du microsound pointilliste, un peu moins radical qu'un Ryoji Ikeda dans l'approche, mais de l'electronica quasiment composé en Morse par certains moments.
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    Flockaveli (2010)

    . 17 morceaux.

    Album de Waka Flocka Flame

    Un peu comme les repas chez ta grand-mère : au début c'est super bon, mais ça devient vite indigeste quand tu dois en reprendre pour la dixième fois.
  • Pre‐Meditated Gangstarism (1995)

    1995. Gangsta rap et hip hop. 12 morceaux.

    Album de Young Gangstas

    Des mecs un peu déprimés, mais avec des flows de tueurs et des synthés vrillés.
  • Black Antlers (2006)

    2006. Electronique et expérimental. 9 morceaux.

    Album de Coil

    Wow c'est magnifique. La lumière qui émane de leurs sinistres incantations est un peu plus faible que sur The Ape of Naples et plus profondément cachée, c'est rempli de moments de génies, les paroles déclamées par John Balance sont incroyables et Sex With Sun Ra c'est brillantissime.