Hum, la bonne daube...

Annotation :

Vu en 2021, ça ressemble un peu à un précipité de l'éthos adolescent de la queue de la comète génération X, de Linklater et des compilations Rock'mantic, MTV et Hollywood Night, y'a même Cure et Nine Inch Nails.

Sinon, quand on rentre dedans, c'est gentiment sans prétention: je sors de la tombe, j'assassine mes assassins, et je retourne dans ma tombe... ah non, il faut encore sauver la fille qui joue mal! Mais après ça, c'est bon je retourne dans ma tombe...

Même le romantisme de clip de HIM (demandez à vos parents les enfants) passe bien quand on prend en compte le brio de Proyas (désolé mais c'est vrai...). Le chef op' et le directeur de la photo ont fait du bon boulot sur leur vision d'un enfer urbain shraderien post-romantique.

Et enfin ça m'a fait plaisir de revoir Michael Wincott... dans le temps quand on avait besoin d'un méchant avec une sale gueule et des cheveux longs, on n'avait pas Jared Leto, on avait Michael Wincott.

Annotation :

La réal est vraiment naze. Le film peine à donner le moindre brio à ses scènes d'action, le montage pêche...

La direction artistique a fait du bon boulot par contre. Margot Robbie a l'air de beaucoup s'amuser dans son rôle de Deadsparrow, le film ne dure que 1h30 et ne s'arrête pas du début à la fin. Y'a même deux-trois trouvailles de scénar sympas...

Enfin, il y a Ewan McGregor qui tapine en méchant ridicule, et ça c'est pas rien...

Annotation :

La première heure, c'est long, et ça se prend au sérieux, mais au sérieux, et tout ça pour quelle tartinade de poncifs réactionnaires... par contre les trente dernières minutes te consolent de ta peine, c'est pif paf pouf, bratata, boum boum. Et puis, ça a de la gueule, Cosmatos reste un faiseur de qualité.

Annotation :

J'ai peut-être quand même un peu honte, mais j'ai encore bien aimé.

Bon... Faut avoir l'estomac bien accroché pour par gerber la guimauve impérialiste. Michael a pas trop l'air de savoir quel film y tourne. Les barbus, qui bizarrement sont les gentils, sont impossibles à distinguer les uns des autres et je crois pas que c'est seulement parce qu'ils jouent mal.

J'ai donc quand même un peu honte, mais j'ai regardé sans déplaisir. Michael assure le spectacle minimum et ce même si ça dure méga-longtemps. Après tout regarder des bronzés se faire sulfater est un gout acquis...

Annotation :

Ce film m'a vraiment eu à l'usure car je l'avais d'abord pris en grippe, croyant avoir affaire à une redite à cheval de Lone Survivor. Il a un panache (j'ose le mot) et réussit presque à parer d’héroïsme béat la réalité maronnasse du reste du film. A la fin j'en étais presque à espérer un duel au bazooka entre le noble chef de guerre et le vil séide d'Al Quaeda. Mais non, le film ne va pas jusque là, et donc n'arrive pas à faire oublier la tristounette réalité de son contexte.

Annotation :

Réal de téléfilm, fin en carton mais quel charme quand même, quel charme!

Annotation :

Parfois on n'a pas trop envie de réfléchir, on a plutôt envie de regarder un film dans lequel Marky Mark met une balle dans la tête de Dick Cheney...

Annotation :

Je ne suis pas de ceux qui idôlatrent follement Keanu. Par contre, je suis de ceux qui pensent que bien employé il a un potentiel certain: son aspect marmoréen et raide, s'il est utilisé à bon escient peut ajouter une plus-value à un film et peu de films l'ont aussi bien utilisé que Point Break, qui joue le film de braquage comme une tragédie grecque. Son visage impassible et sa diction laborieuse lui donnent une qualité de masque antique.

Annotation :

45 premières minutes ultimes! Perso, j'étais incandescent, gueulant: Ouais! Butez-les! Mort aux yankees! Ça c'est pour Incheon et Kim Jong Il!

Le reste, ça peine à tenir la ligne, et la fin... bon, faut avoir l'estomac bien accroché pour digérer la guimauve impérialiste... Les US sont le pays de Qanon et Georges Bush après tout...

Annotation :

Il faut apprécier l'aspect ils-veulent-vraiment-une-suite-donc-autant-s'amuser-au-passage du film, ils y sont vraiment allés à fond. Et si on y va sans attente et qu'on apprécie la patte Wachowski, c'est plutôt jouissif...

En soi, le premier de 1999 est parfait dans son genre et je l'adore, il n'a pas vieilli. Reloaded contient certaines séquences époustouflantes mais une tonne de dialogues assommants et pleins de pistes qui ne mènent nulle part. Revolutions acceptent joyeusement ce dernier fait et fonce tête la première dans l'excès le plus jouissif qui soit, foireux et génial à la fois, j'adore!

Personne ne le demande mais mon classement perso totalement inutile des films Matrix:

1. Matrix
2. Matrix Revolutions
3. Matrix Resurrections
4. Matrix Reloaded

Annotation :

Alors, oui, c'est de la méga-daube, mais de la méga-daube selon mon cœur, de la daube qui sait qu'elle en est, et donc ça va.

C'est juste dommage que c'est pas James Wan qui réalise à nouveau...

Annotation :

Le dilemme de cette série de films est que son postulat de base est suffisamment débile, mais les créateurs sont-ils prêts à aller au bout de la débilité de leur dit postulat de base? Je ne doute pas que leurs intentions son pures, politiquement parlant, mais qu'aussi qu'elles les obligent à trop de sérieux et de pathos. C'est là la grande limitation de la série, ce qui est dommage, parce que, encore une fois, ils ont le cœur pur, et ça compte, mais pas assez que pour les amener au niveau du glorieux.

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Comment dire...?

On est sur du lourd, la subtilité n'est pas de mise. L'américain moderne (mais il n'y a pas que lui...) n'a plus la moindre éducation politique, il faut donc faire dans le très basique. Le problème étant que le film n'arrive pas à se résoudre à faire dans ce qui serait le plus satisfaisant: à la fin, les gentils mitraillent les méchants comme les Navy Seals mitraillent les invités d'un mariage afghan. Ce genre d'outrance ferait basculer le film dans le domaine de l'exploitation trashouille peu finaude mais si jouissive qui a fait florès dans les années 70 (type Rollerball ou Deathrace 2000). Par moment, on y presque, mais ce film a trop de scrupules de respectabilité encore...

Annotation :

Celui-ci est encore moins subtil que le précédent et pour le coup plus satisfaisant dans l'ensemble. Il reste que cette série de films veut rester sérieuse malgré tout, et se fait fort de donner dans le pathos, alors qu'il faudrait donner dans le nawak vindicatif. Dans un monde idéal, ce film se terminerait pas un renversement des rôles et les gangbangers minoritaires traqueraient et mitrailleraient les néo-nazis en mode most dangerous game via John Wick...

Annotation :

Y'a quelque chose de presque mignon dans la stupide innocence des films de Michael Bay. L'homme a des gouts vulgaires, des idées brumeuses et une capacité à gérer le matériel humain plutôt limitée, et ses films sont à son image: les personnages sont caricaturaux et peu aimables hors le charisme (ou absence d'y-celui) de leurs interprètes, le scénario plutôt fantaisiste malgré l'empilement de clichés, l'action est bruyante et oppressante.

Pourtant... j'aime bien. Je me suis bien amusé. La scène d'ouverture est magique! 15 minutes de bravoure bayesque. Mettez de coté vos à priori sur le personnage est vous comprendrez que j'ai raison, cette séquence est juste trop excitante! A mettre à côté de la séquence à Dubaï de Furious 7, et la course à cheval de John Wick 3 au rayon des scènes d'action des dernières années. La suite est plus classique, mais tient la route. Bay reste un génie même s'il a toujours 10 ans dans sa tête. Ryan Reynolds est toujours charmant, malgré la pauvreté du matériel. 10 ou 15 minutes en moins, et le scénario, dans sa stupidité inoffensive, pouvait devenir une solide série B des familles d'antan.

Annotation :

C'est rare de voir un film dont on a l'impression qu'il a été fait pour toi spécifiquement. Est-il prévisible? Cliché? Oui, c'est sûr. Sa violence est-elle jouissive et son héroïsme excitant? Oui, aussi, et en plus il fait 1h45, ce qui est la durée maximale pour un film de ce genre, donc, en ce qui me concerne: surprise très heureuse.

Annotation :

Est-ce de la daube? Oui sans doute. Mais est-ce que les Wachowski réussissent un grand divertissement sans prétention? Oui aussi.

Et je vois pas ce que les gens ont contre Eddie Redmayne, il est fantastique dans ce film, lui au moins sait dans quel genre de film il joue!

Annotation :

Suis-je trop indulgent avec ce genre de daubasse boursoufflée et sans âme torchée avec le cul par les deux nullards les plus inexplicablement sur-hypés d'Hollywood, qui gâche le talent des acteurs qui s'y sont fourvoyés ?

Peut-être....

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Je ne l'avais jamais regardé parce que j'avais peur que ce soit con, mais je ne savais pas que ce serait juste aussi con, donc juste assez con! C'est du grand fun débile no limit des familles... la première scène de fuite en avion m'a littéralement fait lever de mon siège en gueulant whaooooooo! La dernière fois que c'était arrivé, c'était pour la scène des sauts de tour en tour de Fast and Furious 7.

Et puis, putain! Ces faux accents russes de fooooooooooooolie!

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Après avoir vu 2012, il fallait que je voie si les films suivants de Rrrroland étaient aussi glorieusement stupides... verdict? aucun n'arrive au niveau de crétinerie décomplexée de 2012 mais restent tous suffisamment débiles que pour me plaire. Celui-ci ferait passer le premier ID4 pour 2001 mais est aussi tellement nawak que ça passe en fait.

Annotation :

Rrrrroland, complétement foncedé, jouait au classique de la N64 Majora's Mask tout en écoutant Alex Jones...

Annotation :

Alors c'est perrave de chez perrave, c'est pour ça qu'il se mange un peu cérémonieux 1/10 mais alors quand Charlie sort la quincaillerie ça devient purement magique!

Annotation :

Ce qui m'a frappé en revoyant Bad Boys 2 c'est à quel point le style de Bay a changé sans changer avec les années. Evidemment, c'est déjà le Bayhem, mais c'est nettement plus contrôlé que les films plus tardifs de son oeuvre.

BBII est le plus bayesque des films de Big Mike et il a la chance de pouvoir compter avec deux acteurs totalement à fond dans son énergie bas du front et vindicative.

Annotation :

A la fois meilleur et plus mauvais que dans mon souvenir...

La conception est routinière mais compétente, les effets spéciaux numériques sont pourris mais peuvent parfois être impressionants.

Par contre, j'avais souvenir d'un film plus... échevelé. C'est un peu molasson en réalité et les acteurs n'ont pas plus l'air d'y croire que les mecs qui ont pondu les quelques blagounettes ringardes qui émaillent le film.

Annotation :

Vous en faites pas si vous n'avez pas vu le 9 vous suivrez quand même...

Par contre, si à la dixième édition vous ne savez toujours pas à quoi vous en tenir, je pense que vous n'avez pas des goûts très assurés...

Moi même, à ce stade, j'ai dû admettre que James Wan ne reviendrait pas et que les réals seraient toujours des yes-men sans âme...

Annotation :

Le film s'essouffle à la moitié mais au final délivre son quota de violence sadique pour dégénéré assoiffé de sang!