Cover Heroic Fantasy

Heroic Fantasy

The Fall of Gil-galad

Liste de

434 albums

créee il y a environ 2 ans · modifiée il y a 2 mois

Poems and Songs of Middle Earth
8.8
Sir John Alot of Merrie Englandes Musyk Thyng & ye Grene Knygte
7.4

Sir John Alot of Merrie Englandes Musyk Thyng & ye Grene Knygte (1968)

Sortie : 1968 (France). Rock, Acoustic, Folk Rock

Album de John Renbourn

Annotation :

1968

En compagnie de Terry Cox (son partenaire chez Pentangle) aux percussions et de Ray Warleigh à la flûte, Renbourn s'écarte de son folk-blues habituel et explore désormais aussi bien le jazz que la musique anglaise de la Renaissance, créant ainsi un album chamarré dont l'influence sera considérable.

Moondog
8

Moondog (1969)

Sortie : 1969 (France). Jazz, Modern Classical

Album de Moondog

Annotation :

1969

Comme les enfants endossent des rôles, Louis Thomas Hardin se fit viking. Il portait la tenue du chasseur-poète et une âme vagabonde. L’esprit lui était venu en lisant l’Edda poétique, bréviaire de la mythologie scandinave qui veut que la femme et l’homme soient issus d’un bâton. Âgé de six ans, Louis est envoyé rejoindre son père, pasteur actif, dans le Wyoming, parmi les indiens Arapahu. Le chef de tribu qui n’ignore pas les alliances musicales de la terre et du ciel remet au jeune garçon un tom-tom en peau de buffle. L’instrument à percussion devient alors l’ami de l’enfant, au même titre que le cheval, l’oiseau, le chien. Pour le viking et pour l’indien, il n’y a pas d’espèce supérieure. L’homme est l’égal de l’arbre. Et le tambour chasse les nuées.

Il connaît la vie végétale, les vibrations de l’univers. Dans une école pour non-voyants, il apprend la batterie, le violon, le piano et l’orgue. Désormais, il compose en braille. A présent, il veut vivre seul. Il s’installe à Manhattan, au coin de la 54ème Rue et de la 6ème Avenue. Pour les piétons de New York qui veulent s’orienter dans le district, le Moondog’s Corner est devenu un point de repère, au même titre que le Carnegie Hall ou Rockfeller Center. C’est là que celui qui se fait appeler Moondog, en souvenir de son chien qui hurlait à la lune, vend ses poèmes, chante, joue du yukh et développe la théorie du snaketime sur l’ondulation des sons.

https://www.larevuedesressources.org/l-enchanteur-moondog-1916-1999,1433.html

Evening of the Magician

Evening of the Magician (1993)

Sortie : 12 mai 1993 (France). Rock, Folk Rock

Album de Randy Burns

Annotation :

1968

Gun
7.7

Gun (1968)

Sortie : 1968 (France). Rock, Psychedelic Rock, Hard Rock

Album de The Gun

Annotation :

1968
Voici sans doute le 1er album de Hard Rock jamais enregistré.
RACE WITH THE DEVIL est le 1er tube Hard Rock et il en devient l’hymne, avant WHOLE LOTTA LOVE qui le détrônera un peu plus tard. Le morceau est imparable.
A noter que la pochette de GUN est la 1ère réalisation du dessinateur Roger DEAN, alors âgé de 24 ans, qui s’illustre ensuite avec les groupes YES et URIAH HEEP notamment.

Gandalf
7.5

Gandalf (1969)

Sortie : 1969 (France). Psychedelic Pop, Psychedelic Rock

Album de Gandalf

Annotation :

Le groupe se constitue en 1965, à New York, sous le nom The Rahgoos. Leurs reprises inhabituelles de standards, notamment Golden Earrings, les font connaître sur la scène new-yorkaise de Greenwich Village. En 1967, les Rahgoos décrochent un contrat avec une filiale de Capitol Records, qui exige qu'ils changent de nom. « Gandalf » est adopté sur la suggestion du batteur Davey Bauer, en pleine lecture du Hobbit de J. R. R. Tolkien.

Gandalf entre en studio fin 1967 pour enregistrer un premier album, essentiellement composé de reprises, avec deux compositions du guitariste Peter Sando. Toutefois, des problèmes de production entraînent un retard de plusieurs mois, et lorsque l'album sort enfin, début 1969, dans l'indifférence quasi-générale, les membres du groupe se sont déjà séparés.

Au fil du temps, Gandalf acquiert une réputation d'album-culte, et il est réédité en 2002 chez Sundazed Records, qui publie cinq ans plus tard Gandalf II, une compilation réunissant des titres enregistrés en concert, des démos et d'autres raretés.

In Search of the Lost Chord
7.4

In Search of the Lost Chord (1968)

Sortie : 26 juillet 1968 (France). Rock, Psychedelic Rock, Symphonic Rock

Album de The Moody Blues

Annotation :

In Search of the Lost Chord est le troisième album studio des Moody Blues, sorti en 1968. C'est un album-concept basé sur la quête et la découverte ; l'exploration de notre monde (Dr Livingstone I presume), la musique et la philosophie à travers les âges (House of Four Doors), l'amour perdu (The Actor), le développement spirituel (Voices in the sky), la connaissance dans un monde en perpétuel changement (Ride my see-saw), une conscience plus élevée (Legend of a mind), l'imagination (The best way to travel), et l'exploration de l'espace (Departure). Ce dernier thème reviendrait d'ailleurs sur leur prochain album de 1969 To Our Children's Children's Children, à la fois inspiré et dédié à la mission Apollo 11.

My People Were Fair and Had Sky in Their Hair… But Now They’re Content to Wear Stars on Their Brows
6.8

My People Were Fair and Had Sky in Their Hair… But Now They’re Content to Wear Stars on Their Brows (1968)

Sortie : juillet 1968 (France). Rock, Folk Rock

Album de T. Rex

Annotation :

Il y a eu une vie avant T. Rex pour Marc Bolan. Beaucoup l'ont peut-être oublié et pourtant. Avant qu'il ne raccourcisse le nom, T. Rex, c'était Tyrannosaurus Rex et ça jouait du folk. Après avoir erré dans ses premières années musicales, Tyrannosaurus Rex est son véritable premier groupe "important", créé avec son complice Steve Peregrine Took. Et ce presque très sobrement intitulé "My people were fair and had sky in their hair... but now they're content to wear stars on their brows" représente le premier album longue durée du duo. Au programme, un peu plus de trente minutes de folk dans la veine (forcément) de Bob Dylan avec du grattouillage du guitare, des percussions en tout genre sur lesquelles se pose le chant déjà reconnaissable de Marc Bolan. Autant être honnête, ce disque est anecdotique. Le seul véritable intérêt de cet album, c'est la voix de Bolan qui est reconnaissable entre mille avec ce vibrato caractéristique. On sent qu'il y a du potentiel derrière ce chant chaud et charismatique. Déjà, très sûr de lui et de ses capacités. Les compositions sont par contre (trop) classiques avec une production folk pas de gamme. On n'est qu'en 1968, mais vraiment la production n'est pas géniale. Le son de la guitare est ridicule. La plupart du temps, on a juste l'impression d'avoir en fond le son des cordes grattées trop vite et trop fort et qui étouffe la mélodie jouée. Il reste quelques bons moments comme "Chateau in Virginia waters" ou sur le dernier titre "Frowning atahuallpa", quelques petites mélodies par-ci par-là, mais dans l'ensemble, c'est assez redondant. Il y a une bonne partie des titres qui font vraiment naïfs. Les percussions donnent parfois l'impression d'arriver comme un cheveu sur la soupe, même si les différentes cymbales et le pixiephone sont utilisés à bon escient. Au final, on a un album qui a vieilli, qu'on n'aurait jamais encore écouté en 2013 s'il n'y avait dessus le nom de Marc Bolan. Anecdotique.

https://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=16373

Marrying Maiden
6.8

Marrying Maiden (1970)

Sortie : 1970 (France).

Album de It’s a Beautiful Day

Annotation :

1968

It’s A Beautiful Day est un groupe formé en 1967 à San Francisco par David LaFlamme, soit lors de la seconde vague psychédélique qui déferle sur la ville. Au même titre que Grateful Dead ou Jefferson Airplane, le groupe partage toutes les affiches de Fillmore West même si son premier album sort après le Summer of Love. Leur musique a beau être de l’acid rock, elle est une des plus chaleureuses de la période.

Leur premier album It’s A Beautiful Day sort en 1968, il comporte notamment les chansons White Bird (avec l’orgue et le solo de guitare acoustique), Time is, Hot summer day et Bombay calling (la chanson composée par Vince Wallace sera reprise par la suite, pratiquement note pour note par Deep Purple qui la rebaptisera Child in Time). Les chansons sont chantées à deux voix (David LaFlamme et Pattie Santos, comme le faisait Jefferson Airplane) et le violon de LaFlamme, elles ont un fort écho dans la baie de San Francisco.

Arzachel
7.3

Arzachel (1969)

Sortie : 1969 (France). Prog Rock, Rock, Psychedelic Rock

Album de Arzachel

Annotation :

1969

Le groupe est initialement formé en décembre 1967 à Londres, en Angleterre sous le nom de Uriel. Quatre étudiants du City of London School forment le groupe et ont pour optique de devenir le plus grand groupe de rock psychédélique britannique. Mais comme personne ne veut de leur rock planant, ils virent au rock progressif. Steve Hillage, leader et guitariste quitte alors le groupe pour continuer ses études à l'université.

Pour signer chez le label Deram, le groupe doit changer de nom (Uriel faisant penser à Urine) et se fait imposer celui de Egg. Pourtant lors de la promotion de leur album, ils décident de retourner vers leurs sources, le rock psychédélique d'avant : pour cela ils vont jouer incognito sous le nom de groupe Arzachel. De plus, chaque membre prendra un pseudonyme farfelu, Steve Hillage, qui est rappelé dans le groupe prend celui de Simon Sasparella, Dave Stewart prend le pseudonyme de Sam Lee-Uff (nom de son professeur de latin qu'il détestait), le bassiste Mont Campbell celui de Njerogi Gategaka, le batteur Clive Brooks s'appellera Basil Dowling.

Leur premier et seul album, Arzachel, paraît en 1969 sur le petit label Zel; le son y est de qualité très moyenne et il ne sera vendu qu'à quatorze exemplaires lors de sa sortie. Cependant, l'album connaîtra une gloire posthume à la fin des années 1970, où il circulera sous le manteau. Bien des collectionneurs de musique psychédélique considèrent l'édition originale de l'album comme l'une des plus recherchées et des plus coûteuses de la fin des années 1960. Le style musical y fait la part belle à l'orgue dans des pièces comme Azathot ou encore à la jam psychédélique de la fin des années 1960 avec les 16 min 38 s de Metempsychosis, lequel occupe toute la face B du vinyle. Par la suite, après le départ de Steve Hillage, les trois musiciens restant décident de continuer sous le nom de Egg et publieront trois albums avant de se séparer. Dave Stewart et Mont Campbell se retrouveront en 1975 au sein de National Health.

En 2015, le Guitar World Magazine classe leur pièce Leg 33e de son « top 50 des morceaux les plus agressifs avant Black Sabbath ».

In the Court of the Crimson King
8.4

In the Court of the Crimson King (1969)

Sortie : 10 octobre 1969 (France). Prog Rock, Rock

Album de King Crimson

Yann H a mis 9/10.

Annotation :

10 Octobre 1969

La mélodie de The Court of the Crimson King est conçue par Ian McDonald. La plus grande partie de la chanson est divisée en quatre couplets, séparés par une section entièrement instrumentale intitulée The Return of the Fire Witch (« Le Retour de la sorcière de feu »). Les paroles décrivent la « cour du roi cramoisi », où divers personnages se succèdent dans une atmosphère moyenâgeuse, tels que la « reine noire » (« the black queen ») ou la « sorcière de feu » (« the fire witch »). Au bout de sept minutes, elle semble s'arrêter, mais continue avec une courte reprise instrumentale, intitulée The Dance of the Puppets (« La Danse des marionnettes »), avant de s'achever brutalement.

On the Threshold of a Dream
7.2

On the Threshold of a Dream (1969)

Sortie : avril 1969 (France). Rock, Symphonic Rock, Psychedelic Rock

Album de The Moody Blues

Annotation :

Reprenant une tradition désormais bien établie, les Moody Blues proposent pour la troisième fois de suite un concept-album, celui-ci explorant le domaine des rêves, comme le suggère son titre, prétexte à flâner entre quelques chansons poétiques mais assez conventionnelles.

C'est à Michael Pinder que revient l'honneur de nous servir le plat de résistance sous la forme du triptyque 'Have You Heard ? Pt. 1 / The Voyage / Have You Heard ? Pt. 2' enchainé à un autre poème de Graeme Edge, formant une suite musicale de près de neuf minutes. Les deux 'Have You Heard ?' à la douce mélodie canterburienne prennent en sandwich le curieux 'The Voyage'. Ce titre, dont l'intro avec force claviers rappelle par sa percussion martelée le début d'Ainsi Parlait Zarathoustra', détonne tant par le fait qu'il soit instrumental que par son caractère ambitieux, voire emphatique, et par le côté sombre et inquiétant de la musique. Comparé au reste de l'album, 'The Voyage' a assez bien vieilli, son affiliation au classique lui donnant un caractère intemporel.

Valentyne Suite
7.8

Valentyne Suite (1969)

Sortie : 7 novembre 1969. Jazz, Blues Rock, Psychedelic Rock

Album de Colosseum

Annotation :

07 Novembre 1969
Valentyne Suite est un incroyable brûlot de Rock-Jazz (et non l'inverse) constamment nourri par la frappe sauvage et arborescente du batteur et leader Jon Hiseman propulsant des improvisations à la faconde remarquable : à l'orgue par Dave Greenslade et au saxophone par Dick Heckstall-Smith, tandis que le guitariste James Litherland, mixé en retrait, paraît quand même un peu moins à l'aise que dans son Blues-Rock familier. Le son est abrasif, le mixage approximatif et la production inexistante mais qu'on ne s'y trompe pas : cette musique intense et sans compromission vole largement au-dessus de son époque.

Renaissance
7.4

Renaissance (1969)

Sortie : 1969 (France). Prog Rock, Rock, Psychedelic Rock

Album de Renaissance

Annotation :

1969

Si les Moody Blues et Procol Harum ont ouvert la brèche en faisant cohabiter rock et musique classique, Renaissance va sans complexe s’y engouffrer d’avantage et sans ménagement avec une accroche moins pompeuse. Cette approche est liée au jeu impressionnant du pianiste au style très symphonique. Car si les compositions, signées par Relf/MacCarty, sont d’inspiration folk c’est bien le piano qui domine sur ce premier opus compensant ainsi le peu de présence de la guitare électrique. Le ton est rapidement donné avec « Kings And Queens » qui ouvre le bal avec ce piano mélodieux, baroque qui vire à l’ambiance hispanisante. L’arrivée de la batterie va transformer toute cette féérie dans un esprit jazz obligeant le piano à marteler des rythmes latino. Le chant de Keith Relf apporte une touche pop où les refrains font très sixties mais c’est bel et bien John Hawken qui se paye la part du lion montrant sa fascination sans borne pour Beethoven.

The Lady and the Unicorn
7.2

The Lady and the Unicorn (1970)

Sortie : 1970 (France). Folk, Medieval

Album de John Renbourn

Annotation :

1970

Climbing!
7.4

Climbing! (1970)

Sortie : 1970 (France). Rock, Blues Rock, Hard Rock

Album de Mountain

Annotation :

1970
Avec son mélange de Rock Dur, de Blues et cette note de psychédélisme affirmée, MOUNTAIN avait, à l’instar de CACTUS, les armes pour rivaliser avec LED ZEPPELIN aux USA à cette époque. "Climbing!", ce premier album à la fois énergique et nuancé, ne souffre que du déséquilibre entre sa face A et sa Face B, cette dernière étant éclipsée en grande partie par les trois premiers morceaux. Et c’est dommage, parce qu’on trouve du très bon également. La guitare est toujours magique, les mosaïques de voix splendides ("Boys In The Band", où le finish que l’on n’attendait pas, beau à pleurer) et les compositions solides. Tout ce qu’il faut pour un grand disque de Rock.

En fait, "Climbing!" est le disque parfait pour illustrer le début des années 70, quand le paysage Hard Rock était encore relativement neuf et frais et que seuls une poignée de groupes avaient déjà sorti des disques, quand ces grands espaces restaient à être défrichés. On sent que les mecs de MOUNTAIN ne se posent pas plus de questions que cela et qu’ils balancent tout comme si demain ne devait pas exister. C’est frais, c’est spontané. Les autres opus du combo n’auront plus cette touche, ils seront déjà plus carrés, plus travaillés, ce qui fait de celui-ci un petit joyau à part, celui que l’on ressort souvent pour s’en prendre plein les oreilles, l’essentiel en somme.

http://metal.nightfall.fr/index_12480_mountain-climbing-.html

Healing of the Lunatic Owl
7.7

Healing of the Lunatic Owl (1970)

Sortie : 1970 (France).

Album de Brainchild

Annotation :

1970

Parmi les groupes rares et méconnus des années 70, l'un des plus obscurs doit être Brainchild, qui a enregistré un seul album alors que la décennie venait de s'écouler. Le titre intrigant Healing Of The Lunatic Owl a été enregistré dans l'ouest de Londres et produit par Lenny Wright et il contient du brillant cuivres-rock progressif, développé par le septet, qui comptait trois instrumentistes à vent dans son line-up. Orné d'une superbe illustration de hibou (la couverture arrière avec une illustration de pigeon cerveau-main n'est pas trop mal non plus), l'album est sorti sur le label A&M avec le numéro de catalogue AMLS 979. En ce qui concerne l'écriture des chansons, les crédits sont plus ou moins répartis également entre les chanteurs. /guitariste Edwards, bassiste/chanteur Coles et saxophoniste/flauter Wilshaw.

Commençant sur Autobiography, un morceau qui naît d'un fondu venu de l'enfer, le groupe surfe sur une vague rapide, avant que la section centrale ne donne un solo de trompette plus lent à l'espagnole, reprenant progressivement le rythme à mesure que d'autres instruments à vent interviennent, menant à un solo de guitare sauvage, souligné par des affres de cuivres et le saxophone de Wilshaw menant l'outro sauvage en fondu de cuivres. La chanson titre commence très lentement sur une flûte et des voix, avant d'intervenir et d'offrir une mélodie déjà entendue sur le refrain (très probablement fortement dérivée de BS&T, mais pas aussi ringard), mais la piste ne fait pas partie de leur liste. le meilleur, en tout cas. La ligne de basse lente et menaçante des 7 minutes de Hide From Dawn, bientôt rejointe par des cuivres et des roulements de batterie lents et sinistres, offre un climat idéal et un groove constant tout au long du morceau, sur lequel l'orgue de Jennings peut se promener, accompagnant la voix d'Edwards, et quand pas occupé à chanter, il joue quelques fills de guitare remarquables, mais le spectacle est vraiment réservé à la section de cuivres. Un groove rapide vous sort de votre torpeur et She's Learning possède un véritable hook chaud et envoûtant, principalement porté par l'orgue. Les morceaux s'arrêtent soudainement à mi-chemin pour permettre un court solo de basse, avant de reprendre le groove original, mais se transformant lentement en une forme mutante dissonante.

Le revers de l'album s'ouvre sur la pièce maîtresse de l'album, les 9 minutes A Time A Place qui a peu de mal à s'imposer comme le meilleur moment fort de l'album. Le

Sagan om ringen
7.6

Sagan om ringen (1970)

Sortie : 1970 (France). Space Rock, Prog Rock, Rock

Album de Bo Hansson

Annotation :

1970

Music Inspired by Lord of the Rings est un album du musicien suédois Bo Hansson. Cet album-concept de rock progressif, entièrement instrumental, est inspiré du roman de J. R. R. Tolkien Le Seigneur des anneaux. Il sort en Suède fin 1970 sous le titre Sagan om ringen, puis paraît dans le reste du monde sous son titre anglais deux ans plus tard. Il rencontre un succès modéré dans le monde anglo-saxon, se classant dans les hit-parades britannique et américain, et reste le disque le plus connu de Bo Hansson, réédité à plusieurs reprises.

Avec le recul, de nombreux critiques considèrent l'album comme un classique du rock progressif, et comme le meilleur album de Hansson. Hansson apparaît également comme l'un des premiers multi-instrumentistes du rock (outre les claviers, il assure les parties de guitare et de basse), annonçant les carrières de musiciens comme Mike Oldfield, Rick Wakeman ou Brian Eno. Dans son ouvrage The Billboard Guide to Progressive Music, Bradley Smith le décrit comme « l'un des premiers classiques de space music » ; sur AllMusic, Bruce Eder affirme qu'il s'agit d'« un des rares albums de rock progressif instrumental qui tienne encore la route après des écoutes répétées». Dans The Strawberry Bricks Guide to Progressive Rock, Charles Snider rapproche les tons d'orgue, « calmes mais sinistres », du son de Pink Floyd, un parallèle également dressé par Nigel Camilleri, qui critique par ailleurs la monotonie générale du disque et le son daté de ses claviers. David Bratman porte également un regard négatif sur le son des claviers. Selon lui, le disque ne s'est pas vendu pour ses qualités intrinsèques, mais seulement parce qu'il était le seul album de musique inspirée par Tolkien au moment de sa sortie.

Dans son article Musical Middle Earth, K. J. Donnelly analyse brièvement Music Inspired by Lord of the Rings, qu'il définit comme « davantage basé sur des textures que sur des mélodies ou des rythmes ». Il avance des comparaisons avec Popol Vuh (le « jazz-rock impressionniste » de Leaving the Shire), Jethro Tull (les éléments folk rock de The Old Forest and Tom Bombadil), Mike Oldfield (l'allure enlevée de Shadowfax), ou même la bande originale de Vampyros Lesbos par Manfred Hübler et Siegfried Schwab (l'exotisme de The Black Riders).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Music_Inspired_by_Lord_of_the_Rings

Black Sabbath
7.8

Black Sabbath (1970)

Sortie : 13 février 1970 (France). Heavy Metal, Blues Rock

Album de Black Sabbath

Yann H a mis 6/10.

Annotation :

Attention album culte. Nous sommes en 1970 et le groupe Black Sabbath, originaire d’Aston, nous livre dans cet album éponyme leur premier effort studio. Le résultat accèdera vite au statut de fondateur d’un style puissant : le Metal.

Posons un œil sur le contexte. La fin des années 60 est survolée par le courant Hippie, et dans le sillon laissé par les Beatles, et avant eux Elvis Presley et Buddy Holly, la tendance est à la musique joyeuse et naïve. Même les inévitables positionnements politiques des garçons dans le vent se font dans des Edens musicaux où c’est tout juste si l’on n’entend pas les oiseaux chanter. Les quelques tentatives d’innovations progressives et psychédéliques mettent en exergue de nouveaux sons, une nouvelle virtuosité, mais toujours dans le cadre d’une musique claire et lumineuse. Ozzy Osbourne fait alors la constatation ingénue mais géniale qu’il n’existe en musique aucun équivalent aux films d’horreurs. Ce simple postulat ouvre dans le paysage musical actuel (de 1970 pour ceux qui ne suivent pas) une brèche considérable dans laquelle s’engouffreront 39 années de ténèbres, d’électricité, d’excentricités et, malheureusement, de préjugés.

l’album est excellent et certains joyaux ("Sleeping Village" et ses arpèges angoissants, le premier titre…) laissent augurer un grand potentiel, qui explosera avec "Paranoid" en 1971. Le son et la technique sont sans doute dépassés aujourd’hui, cependant, tout métalleux ou simplement mélomane un tant soit peu sérieux doit réserver à Black Sabbath l’enthousiasme qu’il mérite : Celui d’une œuvre fondatrice, d’un ancien testament du Metal dont l’influence se fait toujours ressentir dans la plupart des compositions actuelles de la planète Metal. Nous sommes toujours en 1970…

In the Wake of Poseidon
7.4

In the Wake of Poseidon (1970)

Sortie : 15 mai 1970 (France). Prog Rock, Rock

Album de King Crimson

Yann H a mis 8/10.

Annotation :

15 Mai 1970

Après la tempête provoquée par "In The Court Of The Crimson King", King Crimson ne pouvait bien évidemment pas disparaître dans l’ombre et sort, en Mai 1970, ce "In The Wake Of Poseidon" qui aura l’effet d’un pétard mouillé sur le plan médiatique. En effet, non contents d’avoir remanié le line-up du groupe après le départ d’Ian McDonald, Fripp et Sinfield, qui constituent alors les têtes pensantes du groupe, repartent en studio juste après la parution de l’album, condamnant par là-même une éventuelle tournée.

"In The Wake Of Poseidon" possède de nombreuses qualités qui lui permettent de se démarquer de son homologue. Certes les ressemblances sont frappantes et ce dès l’intitulé mais comment pourrait-il en être autrement vu que la grande majorité de l’album a été composée par le quatuor d’origine sur scène ou en répétition ? Au final, son seul défaut est d'avoir succédé au monument qu'est "In The Court Of The Crimson King"...

Trespass
7.3

Trespass (1970)

Sortie : octobre 1970 (France). Rock, Prog Rock

Album de Genesis

Yann H a mis 7/10.

Annotation :

Octobre 70

La formation apporte ici sa pierre à l’édifice progressif, et c’est une véritable clé de voûte. Commençons par l’illustration, entre Antiquité et univers médiéval-fantastique, et continuons par les thématiques des morceaux qui renvoient à ce même imaginaire, pour illustrer cette participation à l’élaboration du rock progressif sous tous ses aspects.


Mais c’est musicalement que ces jeunes artistes du Surrey surprennent le plus. Chose étonnante, même si la remarque est téléologique, le groupe actualise déjà tout le potentiel qui le fera atteindre des sommets dans la trilogie suivante, sans que les membres historiques ne soient encore présents. En effet, à l’écoute de Trespass, on a déjà l’impression que tout ce que Genesis démontrera plus tard, de façon perfectionnée bien sûr, est déjà là.


Cela vient sûrement en partie du chant de Peter Gabriel, reconnaissable entre mille (quoique certains le confondront avec son successeur à ce poste qui, il est vrai, possède un timbre étonnamment similaire), qui évoque, à la moindre syllabe prononcée, l’univers du groupe. Une voix aussi fragile que puissante, aussi théâtrale que son jeu de scène et que ses futurs costumes, et parfaitement adaptée à ce registre.

Enfin, il y a "The Knife" … Un des sommets de la discographie du groupe, qui devint presqu’incontournable en concert – et pour cause – et qui clôt l’album de façon aussi grandiloquente que brillante. S’il existait une scène heavy-progressive au début des années 1970, elle demeurait plus proche des sphères du hard-rock que du prog’. C’était sans compter sur Genesis qui offre ici un pur morceau de rock progressif auquel il apporte cette touche saturée (le riff saccadé qui annonce le final, vers 7.30, est utilisé, sans grandes différences, par Deep Purple la même année). Le titre voit se démultiplier l’intensité de la musique du groupe qui joue l’harmonie totale entre une guitare aussi bavarde qu’incisive et des claviers dopés, le tout déferlant comme une horde de cavaliers, une vague musicale. Les thèmes sont enlevés, la construction d’orfèvre. Impossible de rester de marbre sur la longue transition entre les deux grandes parties du titre. Sans longueur, elle prend tout de même son temps de mener, depuis un début de transition relativement planant, à un regain de puissance, vers un solo de guitare Des notes s’égarent, des thèmes se dessinent, on vibre intérieurement dans l’attente irrémédiable de l’éruption finale qui, évidemment, cesse de nous fa

Emerson, Lake & Palmer
7.2

Emerson, Lake & Palmer (1970)

Sortie : novembre 1970 (France). Prog Rock, Symphonic Prog

Album de Emerson, Lake & Palmer

Yann H a mis 7/10.

Annotation :

Novembre 1970

L'album éponyme du groupe le plus "hardcore" de toute la galaxie prog' est sans doute l'un des meilleurs. Et si une grande partie de l'oeuvre de ELP a incontestablement mal vieilli, ce premier opus a bien mieux survécu à l'usure du temps.

Les trois composantes de ce trio brittanique sont déjà des pointures du genre quand ils se regroupent. Keith Emerson avait ouvert la voie de l'exploration du monde "classique" avec son groupe The Nice, Greg Lake fut le bassiste-chanteur de la formation historique de King Crimson, le groupe qui inventa le prog'. Quand à Carl Palmer, il joua nottamment dans Crazy World of Arthur Brown. Selon la légende, Emerson et Lake se sont rencontrés après un concert réunissant leurs deux groupes. Leur vision des choses convergait à tel point qu'ils décidèrent de former leur propre groupe, et débauchèrent le tout jeune Palmer.

Tout dans ce disque prédit le glorieux avenir d'ELP, et concentre leurs meilleures recettes. La reprise de thèmes classiques, chers à Emerson, donneront l'ultra-rapide "Barbarian" (tiré de l'Allegro Barbario de Bartok), et le psychédélique "Knife-Edge" (qui contient un morceau de la Sinfoniette de Janacek). ELP sait aussi conférer des accents folks (le paisible "Lucky men"), et le duo Emerson-Palmer rivalise de sa fameuse virtuosité dans "Tank". Seul le tryptique d'Emerson ("The three fates"), joué au piano et à l'orgue d'église, paraît aujourd'hui un peu désuet. Le sujet (Clotho, Lachesis, et Atropos, les trois déesses grecques du destin, qui filaient et coupaient le fil de la vie), était pourtant bien choisi.

https://www.musicwaves.fr/frmReview.aspx?ID=213&REF=EMERSON-LAKE--PALMER_Emerson-Lake--Palmer

Gentle Giant
7.1

Gentle Giant (1970)

Sortie : 27 novembre 1970 (France). Prog Rock, Rock

Album de Gentle Giant

Yann H a mis 7/10.

Annotation :

27 Novembre 1970

Pour le rock progressif, l’année 1970 est historique : après sa glorieuse naissance en 1969, il trouve sa première phase de croissance. Des formations appelées à un avenir radieux franchissent enfin le pas après un premier album moins inventif (Genesis, Caravan, Van Der Graaf Generator …), les pionniers confirment leur capacité créatrice (King Crimson, Pink Floyd …), et des nouveaux venus bousculent la scène en proposant des directions originales. Parmi elles, Gentle Giant s’impose dès les premières notes comme une formation paradigmatique. Cela pour des raisons aussi bien musicales que relatives à l’invention de leur univers esthétique.


Si le rock progressif doit ses innovations à son dialogue avec les musiques savantes, il a également un rapport intime avec la littérature et la culture classique. Notre gentil géant trouve ses racines dans les écrits de Rabelais, dont les personnages Pantagruel et Gargantua seront évoqués au fil des albums, et dans un univers qui louvoie entre Renaissance et Moyen-Age version romantique. On trouvera donc un monde référencé et unique, avec des paroles aussi humoristiques que soignées. En ce sens, si l’inspiration vient d’un ouvrage français, on est face à un groupe qui possède une identité britannique bien trempée (caractéristique renforcée par leur musique, comme un "Funny Ways" ou "Isn’t It Quiet and Cold ?" qui composent avec la britishness flegmatique et apaisante), sans aller jusqu’à parler des Monty Python du prog’. D’ailleurs, les écrivains locaux ont également leur place, Bram Stoker en tête ("Alucard").

https://www.albumrock.net/album-gentle-giant-gentle-giant-9726.html

Atomic Roooster
7.2

Atomic Roooster (1970)

Sortie : 1970 (France). Rock, Prog Rock

Album de Atomic Rooster

Annotation :

Atomic Rooster fait partie de ces nombreux groupes des années 1970 qui n’ont pas vraiment survécu à la décennie, et qui, malgré une discographie riche et de grande qualité, ne connaissent qu’une bien piètre postérité. Pourtant, Carl Palmer est passé dans ses rangs et figure au poste de batteur sur leur premier album dont il est question dans ces lignes. De même, il y a un héritage esthétique : les Stranglers semblent bien s’être inspirés du combo. Plus encore, Atomic Rooster possède une réelle identité musicale qui fait la différence propre aux grands groupes.

Alors que le rock progressif est en plein essor, Atomic Rooster participe à l’élaboration de ce nouveau courant avec cet album qui s’inscrit dans la démarche. En ce sens, Atomic Roooster (trois "o" pour l’opus) ne surprendra pas l’amateur du rock anglais de l’époque. Ainsi, les influences du jazz, nombreuses en ces premiers temps du prog’, sont tangibles ; écoutez "Decline and Fall", son solo de batterie, la diversité des percussions et son chorus de claviers. En outre, les passages instrumentaux sont nombreux (parfois très libres et originaux – "Before Tomorrow"). Dans leur catégorie, ils sont quand même dans le haut du panier. Evoquons un des sommets de l’album qu’est "Winter", un véritable appel au voyage assuré par une prestation instrumentale sans faille, du solo de flûte au travail époustouflant de Palmer aux fûts, en passant par les claviers tout en douceur et le chant heurté (presque du Kevin Ayers), ainsi que la présence de violons et de cuivres (ajoutés en post-production) pour renforcer le thème principal sur la fin.


Mais dans cet univers musical qui ne fait que se dessiner, les codes ne sont pas fixés, et Atomic Rooster navigue dans ses propres eaux : très rock sur "S.L.Y" avec des traits de guitare au son brutal, presque soul sur le terrible "Broken Wings" repris de John Mayall (Du Cann se surpasse au chant). Ils fréquentent même les contrées du hard-rock (type Uriah Heep ou Deep Purple pour lesquels ils assurèrent la première partie) sur l’énergique "Friday the 13th". Les bases de Death Walks Behind You sont posées.

Mountains
7

Mountains (1970)

Sortie : 1970 (France).

Album de Steamhammer

Annotation :

1970

« Mountains » est enregistré au Lyceum, un célèbre théâtre transformé en scène Pop durant la période 60/70, là où se produisirent Les Who, Led Zep, Colosseum ou Emerson Lake & Palmer. Steamhammer se différencie quelque peu des autres groupes anglais de l’époque. Effectivement, la formation mélange British Blues, Psy, Gros Son 70’s et même des zestes de Folk Alt. Le groupe évite toute facilité, orientant son répertoire vers un patchwork expérimental effaçant du même coup toute possibilité de tube. Sur « Mountains » Kieran White se montre le principal pourvoyeur du groupe avec six titres. « I Wouldn’t Have Thought » est coécrit avec Martin Pugh. Le groupe ne distille qu’une seule reprise « Riding On The L&N », un jazz boogie rag de Lionel Hampton, titre repris entre autres par John Mayall, Dr Feelgood, Nine Below Zero (bien plus tard), les hollandais Bitangs et même en version bluegrass par Downtow Mountains Boys. Il faut avoir de l’oreille pour reconnaître le morceau, la version de Steamhammer est longue (10 minutes) et cumule gros son, blues à mi-chemin entre heavy et experimental avec gros passage déjanté de basse.
Le Blues, première influence du groupe, est bien présent, il n’y a qu’à se plonger sur « Hold That Train » pour s’en convaincre. Mais la formation, comme on l’a vu plus haut, possède plusieurs cordes à son arc. « Levinia » nous renvoie vers un autre groupe anglais If. On appréciera (ou pas) le changement de rythme sur « Henry Lane » avec l’apport captivant d’un banjo. Les autres titres oscillent entre tous les registres précités. Afin d’être complet, signalons que la Face B est enregistrée en Live.
STEAMHAMMER fait partie de cette kyrielle de petits groupes n’ayant pas percé, mais qui auront toutefois apporté leur pierre à l’édifice. Les auditeurs pourront toujours se gausser en déclamant qu’il s’agit là d’un Sous Cream, il n’empêche que « Mountains » fut un contributeur d’une nouvelle sonorité. Le répertoire navigant entre différents registres, le groupe reste difficilement classable. Par simplicité, nous rangerons STEAMHAMMER (Coup de Bélier) dans la catégorie Rock Psy.

Holy Magick

Holy Magick (1970)

Sortie : 1970 (France).

Album de Graham Bond

Annotation :

1970

Si vous pouvez ignorer le fait que « Holy Magick Suite » est un rituel satanique mis en musique, vous pourriez y voir une continuation intéressante du style blues/rock/jazz progressif unique de Bond. Mais vous ne pourrez pas ignorer ce fait, car le but de cette musique est d’inaugurer une nouvelle ère du Verseau. Bond fait appel aux anges noirs de la lumière, invoque la croix kabbalistique et pervertit des morceaux de liturgie chrétienne (la suite se termine par les dernières paroles du Christ, « C'est fini ») dans ce qui doit constituer l'une des musiques les plus profanes jamais consacrées au vinyle.

La deuxième face présente des chansons plus courtes qui ont un lien avec le Tarot. "Le Retour d'Arthur" traite de la légende arthurienne et de la prophétie selon laquelle Arthur reviendra en tant que sauveur de l'Angleterre.

Lizard
7.4

Lizard (1970)

Sortie : 11 décembre 1970 (France). Rock, Prog Rock

Album de King Crimson

Yann H a mis 8/10.

Annotation :

11 Decembre 1970

Moondog 2
7.3

Moondog 2 (1971)

Sortie : 1971 (France).

Album de Moondog

Clear Blue Sky
7.1

Clear Blue Sky (1971)

Sortie : 1971 (France).

Album de Clear Blue Sky

Annotation :

1971

Aqualung
7.7

Aqualung (1971)

Sortie : 19 mars 1971 (France). Prog Rock, Rock, Classic Rock

Album de Jethro Tull

Yann H a mis 7/10.

Annotation :

19 Mars 1971

Yann H

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