Gérardmer 2020

Annotation :

Film d'ouverture, plutôt facile d'accès donc. C'est rigolo et porté par un duo féminin mais je l'aurai oublié dans 2 mois.

Annotation :

Premier film du jeudi matin, on s'est levés pour ça donc la mollesse du scénario était d'autant plus difficile à avaler. Malgré tout, je n'arrive pas à le détester car il proposait une ambiance particulière et j'ai aimé les dialogues maladroits entre les ados qui se draguent.

Annotation :

C'était fort mou. J'ai d'ailleurs piqué du nez pendant 4 minutes au milieu du film quand j'ai compris que je n'arriverais pas à accrocher. Le propos (la désertification rurale) était audacieux mais c'était quand même très lent et long. Et filmé caméra au poing pour des scènes non justifiées.

Annotation :

J'attendais de le voir depuis quelques mois et j'ai profité de la rétrospective cinéma de genre français pour le découvrir en salle. C'était... complètement barré et parfaitement maîtrisé. Et drôle.

Annotation :

C'était sympathique sur le moment. Mention spéciale au/à la décorateur·ice qui a pensé à représenter du sang séché de la bonne couleur, c'est la première fois que je vois ça dans un film #soucidudétailquisertàrien
Mais sinon, je l'aurai assez vite oublié je pense.

Annotation :

Un film de créature, au large. Bon, ça me fait pas rêver a priori mais il était en compétition alors on y est allés. Ça pourrait aller plus loin dans l'idée mais ça reste un peu trop en surface (vous l'avez ?) des choses. Ça se laisse regarder, notamment grâce à une actrice principale toute mignonne qui fait le taff, mais c'est quand même assez dispensable dans son traitement.

Annotation :

Après un jeudi un peu mou, on reprend vendredi matin avec ce film de meuf un peu monomaniaque de Jésus. C'est une excellente surprise, qui traite parfaitement son sujet sans prendre son spectateur pour un con. Les personnages sont suffisamment complexes pour ne pas être ennuyeux. J'en garde un excellent souvenir et je pense qu'il me restera en tête encore un moment. C'est clairement mon coup de cœur de la sélection, et ça tombe bien, c'est le Grand Prix.

Annotation :

J'avais beaucoup d'attentes sur ce film de zombies qui promettait un traitement sous l'angle du racisme, avec un parallèle avec les réfugiés politiques/climatiques. En fait, le film passe complètement à côté de ce qu'il aurait pu bien faire sur ce point. Les enjeux sont au mieux pas clairs, au pire absents. Les personnages sont au mieux caricaturaux, au pire débiles. Le film est blindé de tropes tous plus consternants les uns que les autres : le méchant garçon (gominé, parce qu'il est méchant) qui veut juste que les étrangers meurent PARCE QUE C'EST DES ÉTRANGERS, la meuf qui décide à Fin du Monde + 10 minutes de renoncer à l'avortement qu'elle avait prévu parce que pourquoi pas - enfin si : pour nous infliger une scène (tropesque au possible) d'accouchement post-apocalyptique, au secours quoi - les réfugiés qui arrivent dans le camp et qui disent "non non on s'est pas fait mordre" et à qui on ouvre les portes du camp sans les foutre à poil et les examiner alors que ça fait 6 mois qu'on sait comment fonctionne l'infection,... Je pourrais continuer encore longtemps mais ça mériterait une critique et non, j'ai pas envie de perdre plus de temps à écrire une critique pour ce film décevant.
Le héros était mignon. #TeamRaka

Annotation :

J'appréhendais pas mal ce film sachant que je ne connais pas grand-chose en culture juive et n'étais pas sûre que j'accrocherais. Je ne me suis pas ennuyée au visionnage même s'il ne restera pas dans mes annales de film qui fait peur.
Le monstre avait des mains en panais, c'était assez gênant.
Pour un film cool sur la judaïté, je vous renvoie à Dibbuk, le court métrage vainqueur de cette année.

Annotation :

Le trailer (une scène complète du film) m'avait bien hypée et j'étais très curieuse de le voir. Je n'ai pas réussi à complètement rentrer dans l'histoire, rapport au fait que je trouvais les choix des personnages discutables et que, si le propos général du film me touche clairement, je n'ai pas été convaincue par l'angle fantastique (j'aurais aimé avoir un peu plus de contexte, je crois). C'était une petite déception. Pas autant que Blood Quantum, mais déception quand même.

Annotation :

J'étais un peu curieuse de le voir même si je craignais une œuvre lisse calibrée pour Hollywood. C'est effectivement totalement le cas. Les personnages sont bêtes et/ou mal écrits, bonjour Jean-Michel JeRaconteRienAMaFemmePourLesBienfaitsDeLIntrigue. Sérieux, à ce stade, divorcez, quoi. C'est douloureux.
L'acteur principal me faisait beaucoup trop penser à Grégoire Ludig du Palmashow, aussi, c'était perturbant.
Je l'aurai oublié demain.

Annotation :

Dernière journée du festival, qui commence par Howling Village, dont j'attendais un peu de chocottes car fait par le réal' de The Grudge (quand même !). C'est mauvais à un point que ça en devient irritant. Le scénariste et le monteur nous prennent pour des demeurés, les fantômes font pas peur (j'ai même hésité à sortir de la salle à la minute où j'ai compris que le film n'aurait même pas la grâce de me foutre les boules), c'est 30 minutes trop long (rapport aux flashbacks inutiles sur-utilisés).
Et puis je crois que, passée l'exception que constitue Ring, je suis incapable de m'identifier suffisamment à un personnage japonais pour avoir peur pour lui. Je vais arrêter d'essayer, les films japonais, c'est juste pas pour moi.

Annotation :

Heureusement, on a redressé la barre après Howling Village avec ce film français pour lequel je n'étais pourtant pas confiante (le trailer laisse penser qu'on a vu tout le film).
C'était bien joué (français, je rappelle), bien dirigé, bien écrit, bien monté, bien filmé. C'est tire-larmes juste ce qu'il faut, fantastique et grand public. Un bel ambassadeur du genre auprès d'un public profane, rien que pour ça il a ma sympathie.
Et on a même pas envie de mettre des coups de pelle aux enfants. Hein @Ezhaac ?

Annotation :

L'autre comédie américaine de notre programme avec Snatchers. C'était gentillet, j'ai bien aimé la partie théorique du satanisme, avec ses codes très écrits et ses contre-sorts. Le fait que le final contient un lapin ne suffit cependant pas à lui attirer plus qu'une vague sympathie de ma part, c'est assez oubliable.

Annotation :

Comme souvent, on a fini notre festival dans la salle de la MCL, devant un film un peu abscons. Il était très bon, ce film abscons de meuf un peu barrée qui tombe amoureuse d'une attraction de fête foraine. J'ai beaucoup de tendresse pour la protagoniste qui, à l'instar des autres personnages, est écrite avec justesse et nuances.
C'est un film qui me restera en tête encore un moment, pour son audace et sa maîtrise d'un sujet casse-gueule.