Cover Films vus (ou revus) en 2017

Films vus (ou revus) en 2017

C'est reparti, objectif => en voir plus que l'année dernière (235) => d'ores et déjà un échec
Films: 130 | Courts-métrages: 12
Vus: 114 | Revus: 28 ; Moyenne (films): 6.83/10
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Réalisateurs les plus croisés cette année:
Pier ...

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141 films

créee il y a environ 7 ans · modifiée il y a environ 1 mois

1001 Nights
7.3
1.

1001 Nights (1998)

24 min. Sortie : 1998 (France). Aventure, Animation, Musique

Court-métrage d'animation de Mike Smith

Sinbad a mis 6/10.

Annotation :

---------------------------------JANVIER---------------------------------------

[ Vu le 01/01/2017.]

Tori no Uta
7.2
2.

Tori no Uta (2007)

30 min. Sortie : 2007 (Japon). Animation, Drame, Fantastique

Court-métrage d'animation de Yoshitaka Amano

Sinbad a mis 7/10.

Annotation :

[ Vu le 01/01/2017.]

Fantascope : Tylostoma
7.7
3.

Fantascope : Tylostoma (2006)

33 min. Sortie : 1 août 2006 (Japon).

Court-métrage de Yoshitaka Amano

Sinbad a mis 9/10.

Annotation :

[ Vu le 01/01/2017.]

C'est quand on voit 'Fantascope' que l'on se met à véritablement pleurer la faible activité de Yoshitaka Amano dans l'industrie de l'animation japonaise, lui qui avec son incommensurable talent d'esthète pourrait fournir un matériel de base sans aucune commune mesure pour la réalisation de chefs d'oeuvres de cette trempe...

Franz Kafka's A Country Doctor
7.4
4.

Franz Kafka's A Country Doctor (2007)

Kafuka : Inaka isha

21 min. Sortie : 17 novembre 2007 (France). Animation, Expérimental

Court-métrage d'animation de Koji Yamamura

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 02/01/2017.]

Little Witch Academia : The Enchanted Parade
7.3
5.

Little Witch Academia : The Enchanted Parade (2015)

Ritoru Witchi Akademia: Mahō Shikake no Parēdo

53 min. Sortie : 9 octobre 2015 (Japon). Animation, Comédie

Moyen-métrage d'animation de Yoh Yoshinari

Sinbad a mis 4/10.

Annotation :

[ Vu le 03/01/2017. ]

Trigger sauve l'animation japonaise !

Noiseman Sound Insect
7.3
6.

Noiseman Sound Insect (1997)

Onkyo Seimeitai Noiseman

16 min. Sortie : 22 novembre 1997 (France). Aventure, Animation

Court-métrage d'animation de Koji Morimoto

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 03/01/2017. ]

Gen d'Hiroshima
7.6
7.

Gen d'Hiroshima (1983)

Hadashi no Gen

1 h 23 min. Sortie : 21 juillet 1983 (Japon). Animation, Biopic, Drame

Long-métrage d'animation de Mori Masaki

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 04/01/2017. ]

Une représentation choquante et acerbe de la guerre vue par les victimes, comme toute oeuvre sur le sujet devrait le faire. Criante de vérité, déchirante, une oeuvre nécessaire et une réussite artistique majeure de l'animation japonaise.

On Your Mark
6.9
8.

On Your Mark (1995)

07 min. Sortie : 15 juillet 1995 (Japon). Animation, Science-fiction, Musique

Court-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Sinbad a mis 6/10.

Annotation :

[ Vu le 06/01/2017. ]

Mignon et magnifique artistiquement, on ne peut que fantasmer sur ce que ça aurait pu donner en long-métrage...

Un chant d'amour
7.4
9.

Un chant d'amour (1950)

25 min. Sortie : 1950 (France). Drame, Muet

Court-métrage de Jean Genet

Sinbad a mis 9/10.

Annotation :

[ Vu le 06/01/2017. ]

Beau et poétique, troublant, une vraie experience de cinéma experimental.

Le Château de Cagliostro
7.2
10.

Le Château de Cagliostro (1979)

Rupan sansei: Kariosutoro no shiro

1 h 40 min. Sortie : 23 janvier 2019 (France). Action, Aventure, Animation

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Sinbad a mis 7/10.

Annotation :

[ Vu le 07/01/2017. ]

Même si je dois avouer ne pas être totalement convaincu par le passage de la bande à "Rupan" à la moulinette Ghibli (plus aseptisés et gentillets), leur préférant la rugosité et le ton plus adulte des séries originales ou des divers films, 'Le château de Cagliostro' est tout de même une merveilleuse petite pépite du célèbre studio d'animation japonais, un grand film d'aventure qui a su parfaitement se servir de l'univers de Lupin III pour délivrer une histoire superbement rythmée et enthousiasmante, remplie d'action et se déroulant dans un cadre imaginaire magique. Une véritable et indubitable réussite !

Megazone 23 : Part 1
6.9
11.

Megazone 23 : Part 1 (1985)

1 h 21 min. Sortie : 9 mars 1985 (France). Romance, Action, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Noboru Ishiguro

Annotation :

[ Vu le 07/01/2017. ]

Megazone 23 : Part 2
6.7
12.

Megazone 23 : Part 2 (1986)

1 h 22 min. Sortie : 30 mai 1986 (France). Action, Science-fiction, Aventure

Long-métrage d'animation de Ichiro Itano

Annotation :

[ Vu le 08/01/2017. ]

Manie Manie : Les Histoires du labyrinthe
7.1
13.

Manie Manie : Les Histoires du labyrinthe (1987)

Manie-Manie: Meikyū Monogatari

50 min. Sortie : novembre 1987 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Moyen-métrage d'animation de Yoshiaki Kawajiri, Rintarô et Katsuhiro Ôtomo

Sinbad a mis 7/10.

Annotation :

[ Vu le 09/01/2017. ]

L'un des meilleurs omnibus qu'a pu offrir l'animation japonaise, dirigé par 3 monstres de l'industrie qui signent avec leurs styles respectifs trois courts exceptionnels dans leur genre:
- Le premier, un conte surrealiste signé Rintaro à la frontière d'Alice au pays des merveilles et de Carnival, qui sert d'introduction au second,
- 'Running man', signé Yoshiaki Kawajiri (à qui l'on doit entre autres 'Ninja scroll' ou encore 'Vampire hunter D: Bloodlust'), un thriller neo-noir cyberpunk sombre et intense, à l'esthétique lêchée (et le meilleur des trois soit dit en passant).
- Le dernier, signé Katsuhiro Otomo, sur un fond plus classique (la révolte des machines), mais traité par le papa d'Akira avec brio, disséminant des indices pour étoffer son récit et user le plus intelligement possible des 20minutes du court-métrage.

L'un dans l'autre, un "must-see" pour tous les fans d'animation japonaise !

Animatrix
6.9
14.

Animatrix (2003)

The Animatrix

1 h 40 min. Sortie : 2003 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Peter Chung, Andrew R. Jones, Yoshiaki Kawajiri, Takeshi Koike, Mahiro Maeda, Koji Morimoto et Shinichirô Watanabe

Annotation :

[ Vu le 14/01/2017. ]

Inégal. J'ai sauté les parties des Wachowski pour être honnête, ayant eu vent de leur relative médiocrité... Les meilleures sont pour moi 'A detective story', 'Program' et 'Beyond'.

Vampire Hunter D: Bloodlust
7.4
15.

Vampire Hunter D: Bloodlust (2000)

Banpaia hantâ D

1 h 43 min. Sortie : 31 octobre 2000 (Japon). Action, Fantastique, Épouvante-Horreur

Long-métrage d'animation de Yoshiaki Kawajiri

Sinbad a mis 7/10.

Annotation :

[ Vu le 14/01/2017. ]

http://imgur.com/gallery/DIlzS

Théorème
7.1
16.

Théorème (1968)

Teorema

1 h 38 min. Sortie : 25 janvier 1969 (France). Drame

Film de Pier Paolo Pasolini

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 19/01/2017. ]

Première approche du cinéma de Pier Paolo Pasolini, cinéaste que j'ai choisi comme première découverte majeure de cette année 2017. Comme souvent c'est le hasard qui a determiné le pourquoi du comment, et c'est donc sur 'Théorème' que j'ai jeté mon dévolu en cette soirée du 19 janvier, en fouillant dans mes étagères à blu-ray. D'aucuns diront que c'est loin d'être la meilleure porte d'entrée au cinéma de Pasolini, et sa radicalité intellectuelle leur donne sans doute raison, reste que j'ai vraiment été subjugué par ce film, sa démarche de mystification de la frustration sexuelle dans une période aussi puritaine et dans cette société italienne catolique est fascinante. 'Théorème' pose ainsi Pasolini en intellectuel engagé, mais avant tout en cinéaste de talent. Par son austérité esthétique, par son caractère abstrait, 'Théorème" peut rebuter à bien des égards, mais si on se laisse envahir par cette froideur fascinante et un peu inquiétante, on ressort grandi et epoustouflé par l'oeuvre du cinéaste italien.

Une introduction réussie aux travaux de Pasolini, et une réelle envie d'approfondir la découverte de son univers.

https://www.youtube.com/watch?v=S3L0xNPeQi8

Le Décaméron
7.1
17.

Le Décaméron (1971)

Il Decameron

1 h 50 min. Sortie : 1 novembre 1971 (France). Comédie, Drame, Romance

Film de Pier Paolo Pasolini

Sinbad a mis 7/10.

Annotation :

[ Vu le 20/01/2017. ]

J'ai choisi de poursuivre avec le premier opus de la fameuse 'Trilogie de la vie', que l'on dit beaucoup plus accessible et pertinente pour découvrir le cinéma de Pier Paolo Pasolini. 'Le Decameron' en ce sens ne déçoit pas, tant il est à l'extrême opposé de 'Théorème' en terme d'accessibilité. Plus concrètement la réalité est que comme tout film à sketches le résultat est inégal, allant de segments géniaux à d'autres plus oubliables. Dans l'ensemble c'est tout de même très bon, un peu potache et artisanal, et la fin du film (au travers du segment du peintre qui traverse plusieurs sketches - et dont le premier rôle est incarné par Pasolini lui-même) est divine, l'intellectuel reprend ses droits au travers d'une phrase finale d'une pertinence et poésie implacable, bref rappel que même dans une comédie aussi légère et grasse, le libre penseur qu'était Pasolini n'est jamais loin...

Mes sketches préférés: La fille et le domestique (d'une noirceur surprenante par rapport au reste du film), le prêtre et le sortilège de la jument, et bien sur la réalisation de la fresque.

Goodbye, Dragon Inn
7.3
18.

Goodbye, Dragon Inn (2004)

Bu san

1 h 20 min. Sortie : 21 juillet 2004 (France). Drame

Film de Tsai Ming-Liang

Sinbad a mis 6/10.

Annotation :

[ Vu le 20/01/17. ]

J'ai été confronté pour la première fois à un hermétisme total face au film de Tsai, un sentiment que je n'avais pas encore connu depuis que j'ai attaqué sa filmographie. La raison à mon sens est principalement que le réalisateur a poussé sa démarche trop loin avec 'Goodbye, dragon inn', au point de se caricaturer un peu, avec ses plans-fixes interminables irréprochables sur le plan artistique certes, mais d'un ennui certain... La narration abstraite et le propos sous-entendu n'arrangent rien, et pour la première fois je dois confesser m'être ennuyé devant un Tsai. Quoi qu'il en soit les habituelles têtes d'affiche du réalisateur taïwanais sont toutes présentes, et rien que pour ça c'est un plaisir.
Espérons que cette petite "faute de parcours" (relative tout de même, l'univers fabuleux du cinéaste est bel et bien présent et certaines scènes m'ont touché) sera la seule, et ne viendra pas trop entacher la filmographie d'un artiste si cher à mon cœur...

Médée
7
19.

Médée (1969)

Medea

1 h 49 min. Sortie : 28 janvier 1970 (France). Drame, Péplum

Film de Pier Paolo Pasolini

Sinbad a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[ Vu le 21/01/17. ]

Troisième Pasolini (dont je regarde la filmographie dans le désordre le plus total est j'en suis conscient), et celui qui m'a le plus séduit pour le moment, on sent le cinéaste très à l'aise avec la mythologie qu'il n'hésite pas à développer en détails dans son film, à sa façon. En résulte une tragédie impressionnante, avec un parti pris nettement plus poétique qu'historique, et un lyrisme et une esthétique baroque tout en dorures majestueuses. La conceptualisation du mythe de Jason qu'effectue Pasolini est fascinante, tant elle transpire l'authenticité et la passion.

Un parallèle avec le 'Satyricon' de Fellini sorti la même année est evident à faire à mon sens, et si artistiquement je préfère 'Satyricon', 'Médée' l'emporte pour son ambiance fabuleuse et l'interpretation marquante de Maria Callas.

Happy Together
7.4
20.

Happy Together (1997)

Chun gwong cha sit

1 h 36 min. Sortie : 10 décembre 1997 (France). Drame, Romance

Film de Wong Kar-Wai

Sinbad a mis 9/10.

Annotation :

[ Vu le 21/01/17. ]

Très ému par ce film d'une simplicité époustouflante, un sommet de la carrière de WKW porté par les performances exceptionnelles de Leslie Cheung et Tony Leung, deux êtres qui ont mis leur âme dans leur interprétation (et d'autant plus Tony Leung pour qui ça a dû être plus difficile de s'immerger dans son rôle que pour Leslie qui était homosexuel). Un chef d'oeuvre...

WKW si je le dis à chaque fois, cette fois c'est une évidence: tu es indubitablement l'un de mes réalisateurs les plus estimés et adorés.

https://www.youtube.com/watch?v=T8bm8le5oL0

Les Clowns
6.8
21.

Les Clowns (1970)

I Clowns

1 h 32 min. Sortie : 10 mars 1971 (France). Comédie dramatique

Film de Federico Fellini

Sinbad a mis 6/10.

Annotation :

[ Vu le 22/01/17. ]

Touchante démarche de Fellini qui à travers ce pseudo documentaire transmet son amour d'enfance pour le monde du cirque et retrace l'histoire du Clown par le biais de diverses interviews d'illustres personnages de la profession. Ingénieux et sincère tout en gardant l'âme d'artiste baroque de son réalisateur, 'I clowns' est un beau morceau de la filmographie de Federico Fellini (qui apparaît directement à l'écran en tant que protagoniste de son film), une oeuvre qui transpire la déference et la passion envers un univers marginal et magique.

Porcherie
6.8
22.

Porcherie (1969)

Porcile

1 h 39 min. Sortie : 10 octobre 1969 (France). Drame

Film de Pier Paolo Pasolini

Sinbad a mis 7/10.

Annotation :

[ Vu le 22/01/2017. ]

Encore plus radical que 'Théorème', je mentirai en disant que j'ai saisi la démarche de Pasolini avec ce film, a fortiori concernant le segment médiéval sur le cannibalisme dont le propos me paraît complêtement opaque et m'a tout simplement échappé. On retrouve la même ambiance que pour son film précedent, cette même esthétique froide et lêchée, avec cette fois un contraste saisissant entre la pureté de la photographie et la dureté des images à l'écran. Quant au casting, Jean-Pierre Leaud, Pierre Clementi, Anne Wiazemsky, autant de jeunes étoiles du cinéma soixante-huitard de l'époque qui ont la lourde tâche de de donner vie à des des dialogues d'une subtitlité et d'une intelligence vertigineuse, chose qu'ils font tous avec brio.

Pas le meilleur Pasolini que j'ai vu, mais une expérience troublante et stimulante (à l'image de 'Théorème'), c'est avec ce genre de films que l'on comprend mieux l'intention du réalisateur et que l'on se fait une idée plus précise de la globalité de son oeuvre.

Stalker
8.1
23.

Stalker (1979)

2 h 43 min. Sortie : 18 novembre 1981 (France). Drame, Science-fiction

Film de Andreï Tarkovski

Sinbad a mis 9/10.

Annotation :

[ Vu le 23/01/17 . ]

Avec 'Stalker' Andrei Tarkovski se livre à un exercice de reflexion d'une profondeur insondable, et prouve une nouvelle fois qu'il était un génie absolu avec cette oeuvre métaphysique dont la densité n'a d'égal que la pertinence du propos qu'elle expose, et sur lequel le spectateur est continuellement amené à s'interroger. Le cinéma de Tarkovsi est sans doute le plus stimulant qui existe en ce sens où le spectateur n'assiste pas seulement au developpement des idées mais est amené à y refléchir lui-même, confronté de manière direct au récit par la mise en scène, les plans face caméra notamment. D'une virtuosité quasi inégalable sur le plan technique - on peut mentionner par exemple ces merveilleux travellings avant qui donnent l'impression d'une image figée malgré le zoom -, la scénographie, le cadrage, la composition des plans, rien n'est laissé au hasard et ça se sent dans chaque seconde de 'Stalker' tant tout tient de l'art pur et simple. Mais assez d'étalage d'adjectifs, tout a été bien mieux dit ailleurs, je me contenterai de citer l'auteur lui-même, un trait d'esprit qui laisse songeur: « Que celui qui le désire se regarde dans mes films comme dans un miroir, et il s’y verra. »

Mulholland Drive
7.7
24.

Mulholland Drive (2001)

Mulholland Dr.

2 h 26 min. Sortie : 21 novembre 2001 (France). Drame, Thriller, Romance

Film de David Lynch

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 23/01/17. ]

Le nouveau rêve éveillé de David Lynch, un conte sordide qui joue avec l'esprit du spectateur comme sait si bien le faire le cinéaste. La tension sexuelle est plus que jamais présente (sans doute l'une des relations les plus érotiques de l'histoire du cinéma), mais c'est également un film bien étrange et tortueux que nous propose M. Lynch, dans la lignée de 'Lost Highway', qui n'hésite pas à briser le miroir des apparences pour mieux tromper.

Par mon préféré de sa filmographie pour autant (je lui préfère les ténèbres classieuses de 'Lost Highway', et plus encore l'élégie à la jeunesse v(i)olée qu'est 'Fire, walk with me'), mais force est de reconnaître que certaines séquences - le cultissime bar du "Silencio" - font partie des plus fabuleux moments de gloire de la filmographie de David Lynch, et que ce 'Mulholland Drive' a tout du chef d'oeuvre, chef d'oeuvre sublimé par l'hypnotisante contribution d'Angelo Badalementi sans qui les films de Lynch n'auraient définitivement pas la même saveur...

https://www.youtube.com/watch?v=TGGoVD2bZPA

[ Revu le 19/06/17 ] -1 à la note

Au re-visionnage le mystère s'éclaircit un peu et le film a perdu de sa gloire à mes yeux, 'Mulholland Drive' reste malgré tout l'une des plus palpitantes énigmes de l'histoire du cinéma, un monument d'érotisme et d'ambiguïté qui conserve probablement encore beaucoup de secrets à percer...

Possession
7.2
25.

Possession (1981)

2 h 04 min. Sortie : 27 mai 1981. Drame, Épouvante-Horreur

Film de Andrzej Zulawski

Sinbad a mis 6/10.

Annotation :

[ Vu le 24/01/17. ]

Si j'apprécie l'intention et le concept du film, l'éxecution me laisse plus dubitatif. Difficile de donner un avis d'ailleurs sur un tel concentré de rage pur, mais dans l'ensemble je trouve l'histoire poussive et confuse, beaucoup de raccourcis pris pour que l'intrigue tienne debout, je trouve également que des choses sont un peu mal exploitées (l'amant et sa mère dont je ne comprends pas du tout l'apport symbolique au film, le gosse un peu laissé pour compte). Reste les interpretations marquantes de Sam Neil et surtout d'Isabelle Adjani, qui frôle le surjeu mais dont on ne pourra pas nier l'intense implication émotionnelle, mais tout est trop artificiel pour que ça me fascine, ajouté à ça quelques longueurs et je me suis un peu ennuyé.
Ca ne m'a pas refroidi pour autant dans ma volonté de découvrir le cinéma de Zulawski, car en terme de réalisation c'est ingénieux et très travaillé, chose à souligner.

Fellini Roma
7.5
26.

Fellini Roma (1972)

Roma

2 h 08 min. Sortie : 17 mai 1972 (France). Comédie dramatique

Film de Federico Fellini

Sinbad a mis 9/10.

Annotation :

[ Vu le 25/01/17. ]

On s'enfonce avec 'Roma' dans les souvenirs et songes du cinéaste, dans cette représentation fantasmée et imagée de la ville éternelle qui lui donna tout et à laquelle il dédia sa vie entière jusqu'à sa mort.
Cette succession de tableaux épisodiques dépeignant des ambiances de la ville bien précises, cette absence de structure narrative, cette effusion de gens, de vie, ces décors fabuleux et séquences surréalistes, on est plus que jamais plongé dans l'exercice de style total et 'Roma' en ce sens est un peu l'aboutissement des travaux de Fellini en matière de construction cinématographique (on retrouve notamment cet aspect semi-documentaire qui faisait déjà le corps de 'I Clowns' son film précédent). Ce qui fait toute la réussite de 'Roma' au fond, c'est la façon dont Fellini a su capter avec un réalisme enchanteur l'essence de la ville de Rome, si chaleureuse et pleine de vie, une ville hors du commun (et pour y être allé deux fois, un endroit fabuleux).
J'ai adoré.

Que dire, pour ne citer qu'elle, de la séquence du défilé ecclésiastique d'une beauté à couper le souffle, sommet fellinien par excellence qui associe virtuosité plastique et ce cynisme qui traversera de manière récurrente sa prolifique carrière...

https://www.youtube.com/watch?v=W3nVt2MBVBs

https://www.youtube.com/watch?v=b1ZBfHwYVoA

Accattone
7.5
27.

Accattone (1961)

1 h 57 min. Sortie : 28 mars 1962 (France). Drame

Film de Pier Paolo Pasolini

Sinbad a mis 8/10.

Annotation :

[ Vu le 26/01/17. ]

Pasolini pour son premier passage derrière la caméra emprunte au courant néo-réaliste italien pour livrer une oeuvre poignante tirée directement de ses écrits antérieurs, balaie d'un oeil nostalgique les faubourgs romain qu'il fréquentait jadis et dépeint de manière sévère mais compatissante (une passion très - et étonnament - religieuse) le quotidien de prolétaires que la vie a malmené, ces parias oisifs qui trouvent un semblant de réconfort au détour d'une ruelle, ou assis à la terasse d'un bar au soleil. Accattone, petit proxénète à la dérive en ce sens est la symbolisation de toute l'ambiguité de la réflexion de Pasolini, tour à tour ignoble, attachant, pitoyable, un personnage brillament écrit et campé par un Franco Citti qui prend manifestement son rôle très à coeur et qui est très crédible pour une première performance d'acteur.

La divine musique de Bach achève d'inscrire "Accattone" au panthéon des chefs-d'oeuvre du néo-réalisme, ce qui pour un premier film est tout de même un exploit.

Huit et demi
7.8
28.

Huit et demi (1963)

Otto e mezzo

2 h 18 min. Sortie : 29 mai 1963 (France). Drame

Film de Federico Fellini

Sinbad a mis 10/10.

Annotation :

[ Revu le 27/01/17. ]

Le plus beau film du monde...

https://imgur.com/gallery/URMuh

[ Revu le 19/04/17. ]
Visionnage pour le montrer à mon frère, et confirmation que c'est bien mon film préféré, chaque seconde est parfaite à mes yeux.

La La Land
7.5
29.

La La Land (2016)

2 h 08 min. Sortie : 25 janvier 2017 (France). Comédie musicale, Comédie dramatique, Romance

Film de Damien Chazelle

Sinbad a mis 5/10.

Annotation :

[ Vu le 28/01/17. ]

J'ai eu très peur avec la chorégraphie du début, je déteste ces séquences artificielles d'effets de groupe totalement anti-cinématographiques, heureusement ce n'était qu'une faute de parcours et dans l'ensemble j'ai passé un plutôt bon moment devant 'La la land', moi qui ne suis pas féru de comédies musicales - un genre que je ne connais pas beaucoup il faut dire - j'ai trouvé le film frais et bien équilibré, les scènes de chansons étant insérées assez intelligemment dans le récit pour ne pas trop l'alourdir. La bande-son est plutôt jolie même si peu variée au final, les 2/3 chansons principales étant réutilisées à outrance (City of stars est une très belle chanson par ailleurs). Emma Stone est aussi craquante que convaincante, vraiment le gros point fort du long-métrage, Gosling fait le job, d'autant plus que son rôle de désabusé de la vie était complêtement adapté à son style de jeu coutumier.

Voila, ça casse pas trois pattes à un canard mais c'est divertissant et plutôt bien rythmé, une jolie histoire d'amour qui donne envie de tout lâcher pour vivre une vie de fantasmes similaires. Un beau feel-good movie en somme (malgré la fin douce-amère...)

L'Évangile selon Saint Matthieu
7.8
30.

L'Évangile selon Saint Matthieu (1964)

Il Vangelo secondo Matteo

2 h 11 min. Sortie : 3 mars 1965 (France). Drame, Historique, Biopic

Film de Pier Paolo Pasolini

Sinbad a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

[ Vu le 28/01/17. ]

Je m'avance peut-être mais je pense que Pasolini a livré, et ce seulement 3 ans après ses début derrière la caméra, son chef d'oeuvre pur et simple. Son Evangile respire le sacré, le divin par tous les pores, combine épure formelle et rigueur du texte dans une retranscription littérale des écrits sacrés (dont l'exhaustivité est irréprochable jusqu'à un certain point du film en tout cas) que n'aurait probablement pas renié le Christ lui-même. Touché en plein cœur moi qui ne suis pourtant ni juif ni chrétien, cette oeuvre m'a transpercé de son éclatante grâce divine, Pasolini a réussi à rendre l'intangible accessible et pour ça il a acquis ma reconnaissance éternelle.

Alors quand par dessus tout ça le film peut se targuer de compter parmi les plus impressionnantes claques artistiques que j'ai pu expérimenter de ma vie de cinéphile, il n'y a plus grand chose à ajouter je suppose...

https://www.youtube.com/watch?v=JkX3sE0N4yY

Sinbad

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