Films 2022

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Comprends pourquoi les gens ont dû être déstabilisés face au film, ça ressemble à aucun autre wu xia: combats brefs qui ne jouent pas sur l'explosivité en n'en mettant plein la vue, mais avec seulement quelques mouvements rien de superflu, certes rapides, mais ultra efficaces, c'est clinique, des armes rarement vu dans le genre enfin surtout le maniement de celles-ci, un désarmement suffit à remporter la victoire, pas sang ni de morts donc.
Je dois dire que j'ai quand même bien aimé parce qu'on voit un maniement d'arme jamais vu. Cette longue épée volée aux Japonais pour l'utiliser contre eux en modifiant celle-ci, en l'allongeant, mais aussi en la maniant différemment en tenant l'épée comme un couteau lors de certains moments d'un combat, mais ça devient un peu répétitif parce que la mécanique de combat reste pareille : la prostituée qui attend que le type s'avance à l'entrée de sa maison sur l'eau puis le défonce et on a la même chose en parallèle avec l'épouse du vieux maître d'arts martiaux et ces combats représentent la majeure partie de ceux du film. J'aurais aimé plus de combats comme celui à la fin par exemple.
Il y a un côté social qui est intéressant avec ces familles rivales qui s'allient, refusant la venue d'un nouveau style d'art martial en faisant passer les 2 anciens militaires comme pirates, étrangers japonais. Ils agissent de la sorte par peur, peur pour leurs réputations et aussi pour avoir les civils avec eux (même si bon, on ne voit jamais aucun civil ce qui est dommage, donc pas vraiment social en fait). Le refus vient aussi d'une différence de vision des arts martiaux entre les militaires et les civils. L'arme japonaise est pour ces familles, indigne alors que les militaires y ont vu une opportunité pour retourner l'arme contre l'ennemi en la modifiant.
Pas aimé le côté comédie du film (les types qui utilisent la technique du général Yi et les 3 autres prostituées).
En tout cas c'est une proposition qui mérite d'être vu

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Un peu moyen nul quand même, bonne idée le truc de refaire la scène du meutre mais c'est pas nouveau hein et puis on s'ennuie pas mal histoire classique et l'enquête qui peine à vraiment te prendre dans l'histoire et le peu de combats sont pas top faut bien l'avouer

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Je suis toujours un peu déçu des films Woo-ping parce que j'ai souvent entendu que ses films étaient incroyable etc... je trouve pas que ce soit un grand réalisateur personnellement, certes c'est un excellent chorégraphe, mais les films que j'ai vu pour l'instant m'ont laissé sur ma faim concernant la mise en scène, qui n'est pas mauvaise hein (d'ailleurs pas mal le flashback à un moment tout bleuté) mais on veut des films incroyable ici !
Bref le meilleur de Woo-ping que j'ai vu pour l'instant ça se tape dessus la plupart du temps et les combats sont variés: à main nue, sabre, bâton, combats en équilibres sur des piqués...
Et y'a Wong Fei-hung, j'aime bien ce personnage et là c'est plutôt intelligent de venir le mettre entre les 2 persos principaux qui s'opposent au départ pour s'unir par la suite (on le voit à 10km hein mais bon). Et la musique de Il était une fois en Chine ! On mange bien.

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Mdr film parfait pour moi qui comprend rien aux films

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J'ai revu Shadow, je m'en fiche complétement de l'histoire (certainement parce que les persos féminins font pâle figure par rapport aux autres films de Yimou) mais alors la pluie, les couleurs monochromes (exact opposé de Hero, Poignards Volants, Cité Interdite), les ralentis, la cithare j'adore et SURTOUT ce parapluie incroyable !

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Cette fadeur de l'univers virtuel de Belle... (des avatars qui flottent dans du vide numérique moche) est à l'image du film entier, sans aucune profondeur, en plus, ça ne fait qu'expliciter des sentiments au lieu de les montrer. Dès le début y'a cette voix de l'application qui vient te dire comment marche celle-ci... mais tais-toi bordel raconte en montrant, pas en sortant des phrases que j'ai pas écouté parce que c'est chiant, tfaçon le film pouvait pas montrer parce que y'a pas grand chose dans ce monde ça sonne creux. Seule scène qui est pas mal c'est celle à la gare, où les 2 ados ont peur d'avouer leur attirance et tu vois le garçon quitter le champ puis revenir (d'ailleurs seule bonne scène du film parce qu'elle dure dans le temps ? Oui)

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Serena Motola, quelque chose se passe quand elle est à l'écran c'est assez troublant (c'était déjà le cas avec Voices in the Wind de Nobuhiro Suwa), l'autre là, son regard est vide comme les poupées évoqués lors du rêve vers la fin

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Au premier visionnage, j'avais eu la sensation de déjà connaître le film comme si je l'avais déjà vu il y a longtemps (mais bon quasi impossible vu ce que je regardais avant...). Vraiment étrange comme phénomène, je l'ai eu aussi pour Mahjong de Edward Yang mais celui-là je l'avais peut-être réellement déjà vu sur Arte (en tout cas plus plausible que des films de Edward yang passent à la tv que ceux de Akihiko Shiota).
Ce qui me touche le plus ce sont les moments avec les deux marginaux, ces moments sont une sorte de refuge pour Sachiko échappant à son terrible quotidien, d'abord familial (père absent, et une mère plus qu'instable) puis social (ragots à l'école sur sa mère, mais aussi sur une liaison qu'elle aurait eu avec son professeur le poussant à s'exiler.). Ces séquences sont les seules qui arrivent à lui décrocher des sourires (magnifiques), même le personnage de Yu Aoi, sa camarade de classe, qui essaye de lui rendre l'école la moins pénible possible avec la meilleure volonté n'y arrive pas, il me semble. J'aime bien que le film ne s'embête pas à nous donner des détails sur les 2 marginaux, place aux non-dits, aux ellipses, au hors champ, tout ça laisse le spectateur imaginer lui-même ce qu'ils ont vécu. Une double séance avec All About Lily Chou Chou ne serait pas déconnant, les deux sont sortis la même année, le premier pousse le lyrisme au max avec les sentiments en ébullition et l'autre beaucoup plus en retenue, les sentiments sont intériorisés et donne un réalisme abrupt, deux penchants du seishun eiga donc.
Toute la séquence sur I Don't Know de Number Girl me détruit et aussi la fin qui laisse peu d'espoir d'une vie meilleure pour Sachiko

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La douche froide... la direction d'acteur m'a mis complétement en dehors (enfin je sais pas si c'est que ça)

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Même chose que Swing Girls

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Chiwawa ou bien l'art cacher la vacuité de son image par un montage type coupe rapides pour faire croire à un rythme soutenu (l'intro d'un ennui profond), des couleurs types néons éco + qui viennent t'agresser les yeux pour dire qu'ils sont là et la musique presque incessante pour venir en aide à son image, dépourvu de consistance.