Faire de la daube, ça permet de manger beaucoup de choucroute

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Il y a quelques heures je cherchais tranquillement où voir le "Crawl" d'Alexandre Aja (en espérant ne pas faire une bêtise, une de plus devrais-je dire) car mes petits cinés d'art et essai ou associatifs chéris ne le programment pas, quand soudain je m'aperçois qu'il me reste 4 places à utiliser avant le 29 dans le CGR que je ne fréquente que sous la torture.

Super, va trouver 3 trucs potables (ou non vus), en plus de "Crawl", dans cette programmation enfantée par le diable.

Et de 4.

C'était ça ou "Ibiza", donc peste ou choléra. Plus de 9 ans et les horribles "Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec" que je ne me suis plus brûlé la rétine et le cerveau devant un Besson. Challenge : tenir 1h58.

Souhaitez-moi bonne chance et ne vous étonnez pas si je suis d'humeur massacrante après tout ça...

Résultat :

Ceux qui m'ont lu hier savent ce qui m'a amené à rencontrer "Anna", un peu contraint et forcé.

Alors ? Alors j’ai tenu 1h04 (donc 1h04 de trop) devant cette m..., pardon ce film de Besson qui, c’est définitif, ne fait même plus semblant de bosser. Je ne rajouterai rien par charité chrétienne.

NB : Visiblement il y a une coquille sur l'affiche, on peut y lire "écrit et réalisé par Luc Besson". Et je peux vous assurer que ce truc n'est ni écrit ni réalisé.

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"Rien ne m'arrête. J'en ai chopé des gonzesses grâce à mes bouses, pardon grâce à mes films, et là j'ai décidé de tenter ma chance avec le top du top, THE Scarlett. Et le plus fou, c'est qu'elle a accepté. Y'a pas à dire, je suis en fait le Woody Allen français."

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"Ok j'avais promis de ne plus réaliser. Mais bon ça c'était il y a déjà deux ans et désolé pour le cinéma mais j'ai mes impôts à payer. Et pas qu'un peu. Je vous promets, avec cette p.... de fiscalité française, j'ai du mal avec les fins de mois."

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"Je trouve la vie de cette femme aussi émouvante que le bruit d'une machine à sous qui crie "JACKPOT !!!!", donc j'ai pas pu m'empêcher d'en faire un film, tout en finesse.

J'ai pensé à faire des Aung San Suu Kyi en plastique pour les Happy Meals mais Mc Do n'en en a pas voulu. Vraiment des cons ces capitalistes !!!!

Cette fois , c'est sûr, c'est ma dernière réalisation... Comment ça "Je vous fais le coup après chaque film" ?

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"Et de 3 !!!! Il va falloir que je pense à en réécrire un, j'ai vérifié, j'en ai plus en réserve, et il faut bien que je trouve de quoi alimenter les Happy Meals."

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"Il fallait bien que je trouve un truc pour essayer de me faire, oups pardon de faire tourner, Louise Bourgoin. Je la trouve tellement bonne.............................actrice."

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"Et de 2 !!!! Vivement l'année prochaine ! J'aurais dû y penser avant, les enfants c'est une mine, ils sont terriblement prescripteurs et leurs couillons de parents ne savent pas leur dire non."

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"J'adore les enfants.... C'est une mine d'or" (Luc... Non non pas celui du troisième Évangile)

"Sur ce coup-là, j'ai vraiment été bête. J'ai adapté les deux premiers bouquins en un seul film. En même temps, ça me permettra, ni vu ni connu, de sortir une nouvelle version dans quelques années."

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Morandini de retour sur TF1 ? Non non, il s'agit du nouveau Besson.

"Alors là j'ai eu une idée de génie. Un mannequin danois qui tombe amoureux d'un petit arabe handicapé. Le tout dans un Noir et Blanc super léché, je ne vous dis que ça..."

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Milla Jovovich en Jeanne d'Arc ? Et pourquoi pas Christophe Lambert en Vercingétorix ?

"Fallait bien que je donne du boulot à Milla... Mais bon, je sais, lui mettre une armure, c'est du gâchis !!!"

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"Pour draguer Milla, je lui ai dit que j'étais pote avec Bruce Willis. Quel con ! Il a bien fallu que j'assure derrière, et ça m'a coûté un bras. Je peux vous assurer que le Bruce, il ne se déplace pas pour une poignée de figues. Mais bon, ça valait le coup, la Milla, elle a fini dans le lit de Pépère."

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"Reviens Léon, j'ai Natalie Portman à la maison...

C'est grâce à ce film que Jean Reno s'est pris pour un acteur américain. Merci qui ?????"

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"J'ai mis un bonnet rouge et je suis allé emmerder les mérous, et j'ai adoré ça."

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"Je voulais faire "Léon" mais Jean Reno n'était pas libre. J'avais pas d'autre idée alors je lui ai mis des bas nylon et je l'ai appelé Nikita. Et en plus ça tombait bien, ma meuf cherchait du boulot... Et vous savez quoi ? Plus de 3 millions d'entrées, 9 nominations aux César. Yes Yes Yes !!!"

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"Là, j'étais réalisateur de la seconde équipe."

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"J'étais assistant sur ce film, et pour tout vous dire, c'est là que j'ai compris qu'on pouvait gagner un paquet de pognon en faisant des merdes. Dis-donc, SC, c'est quoi ce bordel, y'avait même pas l'affiche de ce grand film, j'ai été obligé de la rajouter."

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"Alors là non là les gars je suis pas content. Pas d'affiche non plus, alors que j'étais quand même stagiaire là-dessus."

Annotation :

C'est agréable de voir enfin un digne successeur à "Dikkenek", de voir le jeune cinéma belge oser se frotter à ce lourd héritage et se départir enfin de la noirceur devenue un rien poseuse d'une grande partie de sa production actuelle.

C'est donc bas du front, trash, régressif, et ça fait tout simplement du bien...