En 2023 : j'avance comme un escargot

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01/01. Un peu à la peine sur le milieu du film qui se passe en prison. Le début est brillant, et la fin très belle.

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01/01. Ce Carpenter, c'est franchement non. Hyper mal rythmé, le scénario est d'une connerie abyssale et n'a absolument rien à dire. Les personnages sont chiants, l'image pas très belle. Bref, pas grand chose à sauver.

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01/01. Et bah c'est bien mieux que le remake ?? Il y a plus de place pour la langue, moins de musique, le personnage de Manon fait moins "bête sauvage"... C'est plus drôle aussi. Bref. Bravo Marcel !!

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02/01. Pas mal ! Y'a quelque chose d'assez "impactant", au premier sens du terme.

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02/01. Je mets 10 car je crois que je me rends compte de la puissance de l’histoire de Jeanne d’Arc. Son procès est proprement hallucinant. Sa force, et la manière dont on la piétine, elle et sa force, me bouleverse au plus haut point. Et puis avec la mise en scène de Bresson, ça ne peut qu’être plus incroyable !!

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04/01. Vraiment très drôle !

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05/01. Ca partait bien... Et puis catastrophe. On gardera quand même en mémoire quelques scènes, notamment celle de la confrontation avec la professeure qui le pense pédophile, et puis cet espèce de petit moment où Magimel et Djo partent de dos et où la caméra et le montage s'attarde enfin sur un vrai moment de vie avec un cadrage un peu large. Mais le reste est trop manichéen, trop moraliste. Et puis ces gros plans pitié ??? Bref. Très bof.

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06/01. Autant de choses me plaisent que d’autres me rebutent. J’aime la séquence où ils font le tour de la maison, j’aime assez celle avec le livre. J’aime moins les discussions sur la grossesse, particulièrement la seconde. Et je déteste la musique, la manière dont elle s’insère, sauf peut-être au début ; et encore plus la voix off. Par contre, j’adore la fin, assez extraordinaire, et qui vient enfin montrer le réel, dans quelques flashs qui laissent mélancolique.

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07/23. Je suis fan de ces conneries !!

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07/01. C'était marrant, la fin est un peu nulle et ça s'épuise assez rapidement.

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07/23. Le film aurait pu être ok-tier s'il n'avait pas plongé la tête la première dans une espèce de discours pro-armée, avec le tombe du soldat inconnu et compagnie... La relation entre le père et le fils est pas mal et sans doute ce qu'il y a de plus intéressant, c'est d'observer ce gamin grisé malgré lui par les récompenses et l'ascension dans le corps de l'armée, avec le pouvoir que ça implique (on passera sur la relative invraisemblance de l'affaire). Mais bon. Avec cette fin c'est ciao.
+ le film est inconsistant en terme de mise en scène avec ENCORE ET TOUJOURS QUE DES VISAGES ET DE LA CAMERA EPAULE STOP

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07/01. Plutôt intéressant. Dans la moyenne haute de ce que j'ai vu de lui ; disons que ça ne m'indiffère pas. Mais quand même... ça coince quoi. J'aime bien la deuxième partie, y'a des motifs de la première qui sont repris de manière assez chouette. Mais pareil, je peine, je peine...

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08/23. De l'excellent et du moyen. Je retiendrai l'excellent. Deux séquences sont proprement brillantes : celle de la commande de sushi et celle du cimetière. Pendant de longues minutes, on voit la lenteur de la vieillesse, sa perte de réflexe, de vivacité... A quel point les choses deviennent dures, longues, imprécises. Vraiment c'est génial. Après sur y'a quelques moments mollassons, notamment quand il est reçu chez Yamamoto, et puis y'a peut-être un ou deux patients de trop. La première séquence est géniale cela dit. C'est dommage parce que en coupant les moments chiants du film ça l'aurait rendu plus digeste (y'a une demi-heure de trop) et VRAIMENT génial à suivre.

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09/01. Revu pour la n-ième fois. C'est vraiment rigolo de revoir des dessins-animés comme ça. Je trouve assez chouette le fait de voir à quel point c'est des prolos (même s'ils vivent dans une grande maison). Lilo est vraiment marrante, elle a un côté weirdo décalé chouette. C'est un chouette cocktail !

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09/01. Les scénarios et les dialogues sont géniaux. Le « anytime » à la fin est bouleversant et tellement bien interprété !! Par contre la mise en scène, et surtout le montage, qui imprime un faux rythme, à choisir aléatoirement entre plein de valeurs de plan, rendent le tout vraiment faiblard, voire me rebutent. Et puis ce qui est fait avec la sorcière à la fin est vraiment décevant…

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10/01. Et bien M. Franco est un grand scénariste doublé d’un grand réalisateur. J’ai hâte de continuer sa filmo !! Première séquence : une jeune femme baise hors-champs tandis qu’une autre, inconfortable, fait à manger. La jeune femme sort : elle est belle, tandis que l’autre, en comparaison, l’est moins : moins fine, moins gracieuse, moins jeune… et là, le hors-champ dévoile le gros ventre de la jeune femme enceinte. Tout est là. L’une va accoucher, nous discuterons pour l’autre d’une ablation de l’estomac car elle est trop grosse et en souffre (peut-être à cause des autres plus qu’à cause d’elle non ?). Et la mère là-dessus va arriver. Bref c’est brillant je suis conquis.

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11/01. Pas de grief particulier contre le film. Mais c’est loin d’être très bien. Un peu trop de scénario, et trop le cul entre deux chaises. C’est dommage y’avait des choses biens. Mais c'était pas mal quand même !

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12/01. Je crois que tous les mots assassins du monde peineraient à rendre compte de mon profond mépris pour ce film tant il est vide, moche, et tant ses tartines de musique, ses dialogues et son montage me révulsent émotionnellement. Voilà un film qui, s’il n’avait pas eu de surcouche d’époque en 16mm n’aurait décidément pas eu sa place en festival car n’aurait été rien de plus qu’un très mauvais téléfilm. Et encore. Peut-être dans le fond du catalogue Netflix pour meubler ? Je hais ce que je viens de voir et j’ai perdu mon temps.

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13/01. Désolé mais je n’y arrive pas. Je ne crois pas à cette femme au milieu de ce monde d’homme, disons que rien de tangible ne vient étayer sa position. Et puis bordel tous ces twists j’en pouvais plus c’est mal scénarisé ?? Alors heureusement que la mise en scène est géniale ! Mais bon sinon c’est vraiment lassant.

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13/01. Merci pour ces images !!! Par contre les vieux au milieu du film c’était dispensable. Et la dernière séquence est extraordinaire ! Le travail sur le mixage est incroyable. Bref. Enfin un très bon film en ce début d’année !

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14/01. Très chouette. Presque une critique de Tarkovski en images !

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15/01. Bon et bien il m'aura fallu Isabelle Huppert pour capter un peu du génie de HSS ! J'ai hâte de voir d'autres films de lui pour continuer d'aiguiser mon regard à son propos, maintenant que j'ai quelques armes d'enthousiasme pour l'affronter.
6/02. Revu et présenté à la Filmothèque. Toujours aussi génial.

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16/01. Les 30 premières minutes sont fascinantes. On voit des gens qu’on aurait cru ne jamais voir. Et puis il faut reconnaître la beauté du projet de ces artistes. Malheureusement au bout d’un certain temps le système formel du film lui-même s’épuise et on finit par être lassé de l’alternance entre voix off de l’artiste qui s’explique et témoignages. Et puis j’aurais aimé en savoir plus sur la manière dont ils sont reçus par la population, ainsi que sur leurs finances.

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17/01. La dernière séquence achève de me convaincre. Ce paysage, avec ces voix, puis ce cri… incroyable. Et y’a quand même de sacrés séquences : celle avec Deborah, celle avec la reproduction grandeur nature des voix sous forme de sculpture humain… Non c’est vraiment Wawh. Et puis Bégaudeau en parlait bien. Mais j’avoue que le rythme était assez rude et je pense qu’il aurait gagné à un peu plus faire de cut autrement qu’entre ses deux caméras. NB : j’apprends à rebours qu’il n’en a qu’une seule ??? Incroyable.

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18/01. La tentative de mêler de l’expérimentale à de la narration est louable. Mais le film montre très très vite ses limites : la musique, l’utilisation anarchique d’images un peu godardiennes dans l’âme mais qui, contrairement à lui, manquent très clairement de liant, la voix-off un peu chiante… on se retrouve face à un La Jetée 2.0 qui n’a rien de son charme. J’ai déjà noté la musique, mais c’est très clairement là où se situe mon rejet : le film nous prend artificiellement là où Marker n’abuse de rien, et donc c’est bien plus fort. Bref. Très clairement un film prétentieux qui ne dit pas grand chose. Même Coma était plus intéressant car lui au moins avec le mérite d’être drôle. Ici c’est sérieux, et moi les âmes sérieuses, c’est non.

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19/01. Sans commentaire.

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19/01. Oui bon c’est vrai que ça force le respect… mais moi je suis perdu parce que je suis pas physionome des visages asiatiques et je retiens encore moins les prénoms. Donc déjà je suis un peu exclu de la narration. Et ensuite je trouve le tout quand même assez austère. Millenium Mambo était plus agréable parce que rêveur, flottant… là je ressens pas tellement les effluves d’opium, sauf peut-être quand ils jouent ensemble autour de la table. Bref c’est un film intéressant et sans doute beau, mais qui ne m’émeut pas et me glisse un peu dessus (bon j’étais fatigué aussi).

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20/01. Je suis sans doute devenu hermétique à ce genre de conneries. Je trouve pas que le film soit particulièrement inventif ni particulièrement intéressant, à force de mélanger des trames narratives dans tous les sens en mode « tkt mon film c une atmosphère de rêve ». Les films qui sont volontairement hermétique comme ça sans proposer de véritable moment de cinéma, c’est non.

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21/01. La soupe de Spielberg est moins mauvaise que la dernière mais tout aussi insipide. Heureusement, cette fois-ci, il a mis du sel : ouf. Ça me glisse dessus et ça ne m’intéresse pas d’en parler. Babylon, moins bon, a au moins le mérite d’être un objet intéressant.
Update 24/02. L'accueil critique dithyrambique me force à sévir.

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23/01. Deux séquences de ce film sont extraordinaires : la blackface du trompettiste (noir) et la séquence où ils font une prise avec du son pour la première fois. Le reste ne m’emmène pas tellement. Je trouve le film assez grossier dans sa débauche de sophistication. C’est un peu un Avatar qui miserait non pas sur un argument technologique, mais cinématographique, avec de grandes envolées de caméra, de grands dialogues, du montage virtuose. Mais la sauce peine à prendre car le cinéma c’est capter des choses, et à force d’être dans le désir d’épater, le film ne capte plus rien, à part les quelques séquences où il prend son temps et s’amuse. Bref. Je lui souhaite le même destin que PTA après l’ennuyeux et too much Magnolia. Bon et puis cette dernière séquence est d’un mauvais goût certain. Plus que du mauvais goût : elle illustre à merveille l’incapacité de Chazelle à se trouver comme cinéaste.