Du Rififi à Bollywood (et ailleurs...)

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Confirmation après Satya de l'empreinte laissée par Varma sur le cinéma de genre indien : montage heurté influencé par HK, réappropriation du thème vu à Hollywood de la Mafia comme une entreprise et Ajay Devgn excellent.

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Film à petit budget, sans stars qui changea Bollywood. Où RGV reycla Scorsese, Coppola, HK sans la glamourisation du milieu pour proposer une route différente aussi bien de ses modèles que des conventions de Bollywood.

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Le classique du western curry, la quintessence du Massala et Amitabh Bachchan dans un film seventies qui tient bien l'épreuve du temps. Mais un western avec des truands.

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Mélodrame à la fois emblématique du cinéma populaire indien de son temps (entre imagerie de film de propagande soviétique et esprit des productions O Selznick) et influence du mythique duo de scénaristes Salim-Javed (Dewaar, Sholay) : le schéma narratif des deux frères des deux côtés de la loi fera école, et pas qu'en Inde...

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Le thriller indien des années 2010, au concept recyclant habilement le Best Seller nippon La Dévotion du suspect X. Dans son remake Bollywood à la facture technique supérieure aux autres versions.

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Dépasse le digest de ses influences par un flirt avec la sitcom.

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Infernal Affairs II version moins embrouillée, plus testostéronée et aux gunfights sous influence HK.

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Plus faible rayon écriture mais contenant des morceaux de bravoure d'action.

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Sous influences certes (Scorsese, Meirelles, Ram Gopal Varma). Mais malgré cela et quelques scories (score pas toujours de bon goût, filtres chromatiques verts moches, trop d'emphase vers la fin), l'ex-collaborateur de Ram Gopal Varma aura retrouvé l'esprit des meilleurs films de son mentor.

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Culte parce que Kashyap a reconnu l'influence du film sur son Gangs of Wasseypur, film fauché succès surprise au BO tamoul, filmé/stylisé sans grosses fautes de goût, la fusion réussie d'une structure narrative piquée au Film Noir US et des codes du cinéma de genre du Sud de l'Inde, l'hyperbole en moins.

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Polar d'action ne s'écroulant jamais sous le poids de ses multiples sous-intrigues qui sont autant de recyclages.

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Ou l'arrivée de la steadicam dans le cinéma indien.

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Invraisemblances et savoir faire Ram Gopal Varma.

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Effets du politique sur le milieu, déconstruction narrative, récit au long cours/naissance d'un truand.

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Façon unique de filmer la ville mais twist final raté.

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Production RGV en forme de récit naturaliste de la vie d'un flic ripoux.

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Ou le mélange du mythologique et du trivial sans l'hyperbole rajamoulienne.

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Au prix d'une part de longueurs et de didactisme une problématisation convaincante de la question des castes.

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Récit de pétage de plombs autour de l'impunité des puissants et des restes violents des luttes sociales.

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Plaisir coupable de Amitabh Bachchan en mode Tony Montana.

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Terrorisme et crime organisé dans un film sur le 11 septembre indien: plus convaincant que les films de genre purs de Kashyap.

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Déjà un portrait naturaliste d'un policier subissant une hiérarchie liée au milieu et au patronat et la tentation vigilante qui en découle. Le classique Satya de Ram Gopal Varma rend hommage à ce film.

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Récit à la Ram Gopal Varma de flic pour qui la fin justifie les moyens dans la lutte contre le crime organisé revu par une déconstruction narrative sous influence Pulp Fiction bien digérée. Avec des parties romance bien intégrées et une fin nuançant le propos du film.

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Où les politiciens se comportent comme des truands. A la fois respectueux du cahier des charges testostéroné du Sud et film de lieux, de souvenir, de pompage de Wong Kar-wai (si, si), de digression soap opera, de vengeance et d'attente finale déjouée.

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Point d'équilibre entre naturalisme social, violence hyperbolique et dimension mythologique.

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Une dure à cuire, un duo ridicule de western spaghetti, un film sous influences (western italien mexicomique, Tarantino, Rodriguez, Peckinpah) qui prend son temps et traite sobrement un récit qui avait un potentiel d'exagération. Dommage que le film manque un peu d'ambition formelle.

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Suite de Ishqiya combinant les influences du premier volet, la naïveté Bollywood, l'art de prendre son temps et la célébration de Mahuri Dixit.

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Film de dacoits thématiquement ambitieux, brassant le patriarcat et la question des castes non sans didactisme et la quête de rédemption des dacoits non sans lourdeur. Mais le film trouve son salut dans son utilisation des grands espaces et son exécution formelle très au-dessus de la moyenne des cinéma de genre indiens.

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Biopic d'une icône gangstérienne qui fut aussi une icône de la lutte contre le patriarcat et le système des castes. Qui, en dehors d'un brio formel occasionnel et d'un excellent score de Nusrah Fateh Ali Khan, vaut par son évocation non hagiographique de la construction d'une figure mythologique. Grand frère de Sonchirya.

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Globalement du mal avec Kamal Haasan acteur. Et la fin est trop didactique. Mais le film est pour le reste réussi dans sa mise en scène et son montage tandis que son scénario à base d'effet Rashomon offre un bon équilibre traitement de son sujet/divertissement. Un équilibre évoquant les bons Vetrimaaran, qui apprécie d'ailleurs le film (comme Kanagaraj d'ailleurs).