Dis Cortex, tu veux voir quoi cette nuit ? (Année 2023)

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Revu, note inchangée.

Je ne connais pas beaucoup, voire presque aucune, de comédies musicales animées comme celle-là, ne se contentant pas de chansons qui swinguent, mais intégrant également les possibilités de l'animation, ici dingue (fluidité, couleurs, vivacité, tout est splendide), au service d'un vrai sens de la chorégraphie. D'une folie furieuse laissant judicieusement sa place à la respiration de personnages attachants, un sacré numéro endiablé dont l'apparente simplicité du scénario jouit d'une intéressante seconde lecture autour de l'industrie de l'âge d'or d'Hollywood, encore efficace.

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On est rapidement sûr que c'est bien un film à propos d'une replongée dans les souvenirs en nous prenant par la main, ce que le film fait en nous passant clip sur clip espérant nous prendre au piège dans sa toile, avant qu'on se rende compte que non content de ne faire de son contexte qu'un prétexte n'allant jamais au bout de ses idées, d'être répétitif et d'être long pour rien, la fameuse toile n'est qu'un ramassis de situations reposant beaucoup trop sur les coïncidences et les facilités pour avoir lieu d'être, conduisant vers un tiers final des plus grotesques, assommant. Quel petit monde dans ce voyage au bout de l'ennui. L'investissement en est ainsi quasi nul. Et en plus, je me suis souvenu que Strange Days existe déjà.

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Chaque cinéaste a sa propre façon de créer du rythme dans un film. Chez Jean Renoir, la frénésie s'effectue par le paradoxe d'une économie de cuts entre deux plans, préférant balader sa caméra au milieu de l'effervescence de ces vanités, nous laissant profiter de la gestion habile d'un espace révélant ses cartes et ses pions savamment chorégraphiés. Complémentant les impressionnants dialogues qui fusent avec un plaisir non dissimulé, le charme satirique opère jusqu'à la chute. La grande comédie humaine dans ce qu'elle a de plus acide.

- Faites cesser cette comédie !
- Laquelle, monsieur ?

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Revu, note inchangée.

Toujours trop mignon. Et je me rends de plus en plus compte du côté un peu Le Roi et l'Oiseau, avec la figure de l'oiseau au-dessus des lois. Et la mise en scène de la musique me fait encore de l'effet.

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Le prince est le pauvre : ou l'histoire d'un homme qui a tout pour lui et décide de donner tout pour poursuivre une obsession. Du chouchou du village au "nobody" des grandes villes, sacrifice des privilèges pour une femme fatale inaccessible. Toutes ces femmes qui tournaient leur tête vers lui, mais pas une comme elle à ses yeux. C'est surtout lorsque Jean Grémillon met en scène l'importance du titre au-dessus de la personne elle-même, qui est parfaitement remplaçable, que son film est le plus fort. Jean Gabin impressionne par son double jeu, par la façon dont il embrasse à bras-le-corps la décadence de son personnage portant son propre ancien surnom.

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J'arrive pas à croire qu'on ait eu deux films en 2022 incluant Michelle Yeoh et un caillou avec des yeux en plastique, et que le deuxième soit Minions 2.

Honnêtement ? Par rapport au premier film, je me suis un peu amusé par moments, car le film contient bien plus d'idées cartoonesques pas mauvaises, une mise en scène avec plus de punch servant le climax foufou avec efficacité, et un meilleur sens du timing pour le slapstick.

Mais bon, voilà quoi... Ça reste un film Minions, et ça reste un film à l'écriture atrocement artificielle. Pour un film nommé "The Rise of Gru", c'est marrant comme ce dernier n'en fiche pas une pour prouver qu'il est un super-méchant en devenir.

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Quand on a du respect pour quelque chose, on n'a pas peur de vouloir la bousculer et d'injecter dans la lettre d'amour à son encontre des critiques valables, dans l'envers du décor comme dans l'influence laissée. Avec Babylon et sa croisée des chemins, Damien Chazelle signe ce qui pourrait être un des films quintessentiels quand on veut résumer le cinéma : un monde riche, extravagant, mais surtout, qui dépasse complètement la compréhension de l'Homme. Marchant sur les traces de Chantons sous la pluie dans sa description plus cracra de l'effervescence d'Hollywood et de l'art du faux, transcendant par ailleurs la fiction (les faux billets), ce gros morceau étourdit et s'arme d'un caractère intemporel poignant. C'est quand le film risque, sur la fin, de se complaire dans l'auto-référence au cas où l'influence n'était pas comprise, qu'il déploie au final son plus beau coup d'éclat en comblant la passerelle entre les mondes et en célébrant la grande Histoire du cinéma, passé et futur, défilant sous les yeux d'une époque. Et on se remet à rêver.

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Note inchangée.

Je connais une BO qui va accompagner mes prochaines journées de travail.

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J'avais oublié à quel point il était aussi relax, celui-là. Même avec les traditionnelles heures sombres du dernier acte, globalement, il est juste idéal à voir avec un chocolat chaud dans les mains. Des fois, pas forcément besoin de plus.

IL EST - UNE HEURE - ET TOUT - VA BIEN

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C'est dommage que Disney ne fasse pas plus de films qui soient des bonnes grosses boules d'énergie cartoonesque, en fait. Ça me fait toujours mourir de rire entre deux instants d'extrême empathie envers les attachants personnages.

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Film mignon tout plein, préparant le terrain pour Toy Story, avec une animation de taré. Le perfectionnisme de Richard Williams côté animation paye le prix déjà avant Le Voleur et le Cordonnier, le film en finit presque sans direction claire, à la fois un défaut et une qualité pour le facteur unique du bazar, où chaque personnage a son animateur propre, et ça se ressent clairement. Il n'empêche que c'est impressionnant, mention pour le travail d'Emery Hawkins sur le Greedy, absolument hallucinant, comme s'il préparait la venue d'Akira, et des responsables d'Ann et Andy : non content d'être adorables comme c'est pas permis, le soin du détail dans leur animation, traduisant leur statut de poupée de chiffon à la perfection, est fabuleux. Williams n'y va clairement pas de main morte même pour la plus simple des histoires enfantines, avec toujours ses petites touches de noirceur efficaces, et lui-même se préparant à son film phare plus abouti (et ironiquement inachevé). Clair symbole d'un temps passé de l'animation occidentale.

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Page tronquée de l'histoire des italiens au XXe siècle en plein milieu du fascisme et des deux Guerres Mondiales, une œuvre douce-amère racontant les espoirs et les ravages par la création et la destruction opérée par l'artisanat de l'animation stop-motion faite de cartons et de jouets en plastique, interagissant directement avec elle bien que le procédé aurait pu aller encore plus loin. Le coeur se serre grâce à un joli usage de la sobriété pour faire passer un propos et des situations (la marmotte en plastique auprès d'un cercueil).

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Note inchangée.

Je suis en pleine période Chabat, en tête de file de mes humoristes préférés, fallait bien passer par là. Toujours un bonheur. La vingtaine et quand même un sens du grandiose jamais atteint depuis pour un Astérix live derrière la sauce Nul aux gags en tous genres (et comme à chaque fois que je le revois, j'en découvre au moins un nouveau). Et la preuve que tu peux inviter tes potes pour un film sans en faire une private joke géante fermée au public.

Quoi ? Je suis obligé de ponctuer toute annotation sur ce film par une de ses répliques ? Roh l'argument à deux sesterces, hohoho !

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Re-revu au cinéma en juillet 2023.

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Je m'attendais à nettement plus conventionnel, mais je savais que je n'aurais pas dû douter du réalisateur du superbe Le Garçon et le Monde. Le traditionnel se retrouve plus dans l'écriture, cependant, son exécution révèle rapidement ses couleurs oniriques, arc-en-ciel à l'atmosphère enivrante, sur un sous-texte évoquant celui de son film aîné : au-delà du récit écologique, on y retrouve ce même amour pour le monde et pour l'humain, même progressivement submergé par la peine et la haine. C'est, ainsi, un récit pour les adultes également : ceux qui ont perdu de vue les couleurs, l'enfance, tout sous couvert d'un déguisement qui nous colle à la peau. La façon dont la fin redistribue les cartes peut paraître rentre-dedans, mais elle est fidèle à la vision du réalisateur : sans défaitisme malgré tout, et nous faisant voir le monde d'un autre oeil au-delà des apparences. Très fort.

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Note inchangée.

Toujours mon Miyazaki préféré. Je côtoie dans la vie des mauvaises langues qui viennent me dire que c'est un de ses moins bons, c'est vous dire la difficulté. Peut-être qu'il me plaît autant car on sent la transition du Miyazaki de l'ère Lupin III et Sherlock Holmes, et celui de son ère la plus fameuse, d'où l'aura quelque peu particulière mais tellement attachante. L'un des films qui me font le plus sentir comme un enfant : où j'ai envie de dire que tout est trognon tout plein et où je suis la tête dans les nuages tout le long. Le plus majestueux des rêves d'enfant (même ces pirates sont des grands enfants, malgré leur comportement douteux vu sous un angle plus premier degré) qui fait toujours un bien fou en ces temps cyniques, et soutenu par Joe Hisaishi qui livre possiblement ses partitions les plus magnifiques.

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Les Marx sont infatigables, littéralement des personnages des Looney Tunes dans le monde réel, tu m'étonnes qu'ils aient été de grandes sources d'inspiration et de caricatures pour les cartoons Warner Bros. Une nuit à l'opéra est probablement moins éparpillé que Soupe au canard, avec une intrigue plus claire, mais ironiquement un peu moins intéressante ; l'amourette suivie offre une pause occasionnelle au milieu des pitreries des frangins, mais pas forcément passionnante. Il n'empêche que le chaos règne en bonne partie, jonglant entre les joutes verbales et verbeuses lancées au rythme d'une mitrailleuse et les gags visuels en tous genres, du slapstick le plus abrupt aux chorégraphies cartoonesques les plus élaborées, comme cette ahurissante et absolument hilarante séquence dans la cabine. Et en filigrane, un charme musical enlevé et bienvenu. Totalement mon style d'humour, ces gaillards ne cesseront jamais de me mettre de bon poil.

- A hermit ? I notice the table is set for four.
- That's nothing, my alarm clock is set for 8.

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+1

J'avais oublié à quel point ce film est gigantesque. Un facteur de grandiose déjà reflété durant l'introduction, une imposante mise en valeur par l'échelle adoptée, où le décor apparaît constamment comme un personnage à part entière, monuments pharaoniques ou fresques murales et autres territoires transitoires vers la terre promise, à tel point qu'il ne fait qu'un avec les humains (jusqu'au littéral avec ce cauchemar de Moïse prenant la forme d'une fresque). Le prince d'Égypte est frissonnant quelle que soit l'échelle, de ces masses humaines jusqu'aux hauteurs traditionnelles. Au cinéma, ça devait être quelque chose, et ce n'est pas l'imposante musique qui prouvera le contraire, merveilleux orchestres qui marquent par leur présence, ou leur absence durant la scène de la dernière plaie. Dire qu'il s'agit du premier film d'animation DreamWorks dans l'ordre de production ; ils auraient pu faire tout et n'importe quoi, et tranquille, ils choisissent d'adapter un récit de la Bible, et ils n'y vont pas de main morte, tu parles d'une entrée en matière jusqu'au-boutiste.

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Note inchangée.

Un film avec des animaux qui dansent et qui chantent, qui est à la fois apocalyptique, sensuel, spirituel, critique envers les faux prophètes, grinçant par sa portée méta satirique, tout en célébrant l'union de ces espèces et modes de vie variés.

Et même si ce n'est qu'un film avec des animaux qui dansent et qui chantent, c'est sublimé par une mise en scène gigantesque et un sens de la chorégraphie aussi impressionnant que son sens de l'échelle.

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En hommage à sa soeur partie trop tôt, Shlomi Elkabetz délivre un morceau mastoc contenant tant en 3h30 qu'il sera difficile d'en parler avec exhaustivité. Regroupant et séparant l'actrice / réalisatrice et la personne, tout comme il regroupe et sépare le quotidien et l'extraordinaire, Cahiers Noirs est une brillante tournure du documentaire composé d'images d'archives, une façon pour Shlomi de poursuivre un fantôme en hommage à Vertigo (dont la musique est régulièrement reprise) et de tenter de changer un futur déjà écrit, soutenant Romit comme un gardien voulant repousser la disparition de sa soeur de l'image. Disposer d'une telle vision du process de leur trilogie est également un sacré plus, là où Gett devient le film de toute une vie tant pour Viviane Amsalem que pour Romit Elkabetz. Bouleversant.

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Au départ plus captivé par l'histoire contée que par l'aspect documentaire, l'enchaînement des diaporamas de Nan Goldin a fini par grandir en moi et me laisser une certaine émotion par ces images fixes qui en disent long. Moins convaincu par le conformisme de la mise en image du combat contre les Sackler, d'autant plus quand la place de l'art au milieu, entre l'artiste Goldin et les financeurs Sackler, est si fascinant de base.

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Récit en plein traumatisme de la Guerre du Viêtnam voyant d'un triste œil la cruauté générale de l'homme occidental sous couvert du risque de perdre sa vie à tout moment en plein territoire "ennemi" qu'il dépouille verbalement de son humanité (usant du pronom "ça" pour se référer aux natifs), Outrages contient énormément et déploie ses insécurités avec un élan homérique qui hante, à l'image de la partition exceptionnelle d'un Morricone confirmant son statut de valeur sûre. Un scénario didactique pour complémenter son message autour de l'importance des mots et de prendre la parole autrement qu'avec un "je suis désolé" complètement vain même venant des meilleures intentions, doublé d'une mise en scène passionnante insistant sur les jeux de regard, stressante en se plaçant en tant que présence silencieuse, qu'elle témoigne ou qu'elle se faufile pour participer activement à l'horreur générale. Poignant et joliment porté par un excellent Michael J. Fox à l'air suffisamment naïf pour renforcer le propos.

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Légère bataille interne entre cœur et raison mais au bout du compte, autant le dire tout de go : je suis entré dans la salle en espérant un pur film Mario, et c'est ce que j'ai eu. Un film qui embrasse l'univers loufoque du Royaume Champignon sans tentative de rationalisme cynique tout autant que l'aspect vidéo-ludique en trouvant une façon pas bête de le transposer dans une intrigue faite pour le cinéma. Les choses vont droit au but, 40 ans de lore sont utilisés pour créer un univers et des situations funs sans (trop) donner l'impression de se mettre en pause pour jouer les vitrines, ça s'enchaîne agréablement en étant porté par les interactions entre les personnages, et le film a la sagesse d'éviter le surplus pour laisser de quoi faire à une éventuelle suite, et pour garder le cœur palpable, à savoir une quête pour sauver un être cher. J'ai été charmé par l'exploitation d'un amour fraternel pour surmonter les obstacles au-delà des power ups, ainsi qu'un message transcendant la pellicule autour du fait de ne jamais renoncer face aux obstacles même s'il faut essayer encore et encore et encore ; avec une manette entre les mains comme dans la vie de tous les jours, la récompense n'en est que plus satisfaisante. C'est chancelant, il y a des possibilités de fignolage, mais c'est bourré de passion et de générosité, complémenté par un effet "wow" habillant plusieurs scènes. Ça me convient.

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Revu en salles !

Je peux cocher ça dans ma bucket list grâce à une boulette de mon ciné. J'allais voir Fantasia 2000 en réalité, puis on m'annonce qu'ils n'ont pas reçu la bonne version mais "celle des années 60" (sic). Heureux accident, on appelle ça.

Sinon, chef-d'oeuvre bien sûr. J'avais oublié à quel point l'acte d'ouverture est phénoménal. Des frissons.

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Probablement un des films les mieux écrits et structurés que j'ai vus. Un de ces films où je me dis, après visionnage, que pour rien au monde je n'enlèverai ou n'ajouterai une seule minute tant il fait brillamment usage de son temps. Merveille atmosphérique qui prend continuellement à revers en déroulant son (ses) histoire(s), Harakiri offre au poids des mots un crescendo continuel jusqu'à mettre à mal tous les paradoxes d'un système et ses rituels. Qu'est-ce que l'honneur désormais, inscrit dans une telle hiérarchie ? 2e place dans le top 111 qui n'a pas été usurpée.

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Un cauchemar en roue libre absolue qui fait pire que d'être proche de l'avant-gardisme par sa laideur et son montage illisible, qui fait pire que de nous coltiner un insupportable John Connor du pauvre, qui fait pire que d'être tonitruant / assourdissant et pourtant moins épique que League of Super Pets, qui fait pire que d'être d'un cynisme ignoble au fond politique extrêmement douteux. Non, le pire, c'est de faire une tentative d'hommage à maître Sergio Leone, me rappelant au passage que je dois être vraiment idiot pour perdre mon temps avec ça quand je pourrais regarder quelque chose d'infiniment mieux. Mais je reviens à chaque fois parce que mine de rien, un DC raté, c'est bien plus fascinant à observer qu'un Marvel fadasse. Au détriment de mes neurones.

2 parce que j'aime bien Atom Smasher et Cyclone. Ils sont juste là à kiffer la vibe, c'est assez charmant.